Notonsque le premier article dans le livre consacrĂ© Ă  l’IVG, l’article L. 2211-1 du Code de la santĂ© publique, dispose : « Comme il est dit Ă  l'article 16 du code civil ci-aprĂšs reproduit : "La loi assure la primautĂ© de la personne, interdit toute atteinte Ă  la dignitĂ© de celle-ci et garantit le respect de l'ĂȘtre humain dĂšs le
personne majeure qui rĂ©pond Ă  des conditions d'Ăąge fixĂ©es par un dĂ©cret en Conseil d'Etat, pris aprĂšs avis de l'Agence de la biomĂ©decine, peut bĂ©nĂ©ficier, aprĂšs une prise en charge mĂ©dicale par l'Ă©quipe clinicobiologique pluridisciplinaire, du recueil, du prĂ©lĂšvement et de la conservation de ses gamĂštes en vue de la rĂ©alisation ultĂ©rieure, Ă  son bĂ©nĂ©fice, d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation dans les conditions prĂ©vues au prĂ©sent chapitre. Le recueil, le prĂ©lĂšvement et la conservation sont subordonnĂ©s au consentement Ă©crit de l'intĂ©ressĂ©, recueilli par l'Ă©quipe clinicobiologique pluridisciplinaire aprĂšs information sur les conditions, les risques et les limites de la dĂ©marche et de ses suites. L'Ă©quipe clinicobiologique pluridisciplinaire peut simultanĂ©ment recueillir le consentement prĂ©vu au deuxiĂšme alinĂ©a du II. Lorsque les gamĂštes conservĂ©s sont des spermatozoĂŻdes, l'intĂ©ressĂ© est informĂ© qu'il peut, Ă  tout moment, consentir par Ă©crit Ă  ce qu'une partie de ses gamĂštes fasse l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la premiĂšre partie du prĂ©sent code. Les frais relatifs Ă  la conservation des gamĂštes rĂ©alisĂ©e en application du prĂ©sent I ne peuvent ĂȘtre pris en charge ou compensĂ©s, de maniĂšre directe ou indirecte, par l'employeur ou par toute personne physique ou toute personne morale de droit public ou privĂ© vis-Ă -vis de laquelle la personne concernĂ©e est dans une situation de dĂ©pendance Ă©conomique. Seuls les Ă©tablissements publics de santĂ© ou les Ă©tablissements de santĂ© privĂ©s Ă  but non lucratif habilitĂ©s Ă  assurer le service public hospitalier peuvent, lorsqu'ils y ont Ă©tĂ© autorisĂ©s, procĂ©der au prĂ©lĂšvement, au recueil et Ă  la conservation des gamĂštes mentionnĂ©s au prĂ©sent I. Ces activitĂ©s ne peuvent ĂȘtre exercĂ©es dans le cadre de l'activitĂ© libĂ©rale prĂ©vue Ă  l'article L. 6154-1. Par dĂ©rogation, si aucun organisme ou Ă©tablissement de santĂ© public ou privĂ© Ă  but non lucratif n'assure ces activitĂ©s dans un dĂ©partement, le directeur gĂ©nĂ©ral de l'agence rĂ©gionale de santĂ© peut autoriser un Ă©tablissement de santĂ© privĂ© Ă  but lucratif Ă  les pratiquer, sous rĂ©serve de la garantie par celui-ci de l'absence de facturation de dĂ©passements des tarifs fixĂ©s par l'autoritĂ© administrative et des tarifs des honoraires prĂ©vus au 1° du I de l'article L. 162-14-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. personne dont les gamĂštes sont conservĂ©s en application du I du prĂ©sent article est consultĂ©e chaque annĂ©e civile. Elle consent par Ă©crit Ă  la poursuite de cette conservation. Si elle ne souhaite plus poursuivre cette conservation ou si elle souhaite prĂ©ciser les conditions de conservation en cas de dĂ©cĂšs, elle consent par Ă©crit 1° A ce que ses gamĂštes fassent l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la premiĂšre partie du prĂ©sent code ; 2° A ce que ses gamĂštes fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 3° A ce qu'il soit mis fin Ă  la conservation de ses gamĂštes. Dans tous les cas, ce consentement est confirmĂ© Ă  l'issue d'un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois mois Ă  compter de la date du premier consentement. L'absence de rĂ©vocation par Ă©crit du consentement dans ce dĂ©lai vaut confirmation. Le consentement est rĂ©vocable jusqu'Ă  l'utilisation des gamĂštes ou jusqu'Ă  ce qu'il soit mis fin Ă  leur conservation. En l'absence de rĂ©ponse durant dix annĂ©es civiles consĂ©cutives de la personne dont les gamĂštes sont conservĂ©s et en l'absence du consentement prĂ©vu aux 1° ou 2° du prĂ©sent II, il est mis fin Ă  la conservation. En cas de dĂ©cĂšs de la personne et en l'absence du consentement prĂ©vu aux mĂȘmes 1° ou 2°, il est mis fin Ă  la conservation des gamĂštes. I – Le chapitre Ier du titre IV du livre Ier de la deuxiĂšme partie du code de la santĂ© publique est ainsi modifiĂ© : 1° Les articles L. 2141-2 et L. 2141-3 sont ainsi rĂ©digĂ©s : « Art. L. 2141-2. – L’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation est destinĂ©e Ă  rĂ©pondre Ă  un projet parental. Tout couple formĂ© d’un homme et d’une Conseil d'ÉtatN° 396848ECLIFRCEASS2016 au recueil LebonAssemblĂ©eM. Vincent Villette, rapporteurMme AurĂ©lie Bretonneau, rapporteur publicSCP PIWNICA, MOLINIE ; SCP DIDIER, PINET ; SCP GADIOU, CHEVALLIER, avocatsLecture du mardi 31 mai 2016REPUBLIQUE FRANCAISEAU NOM DU PEUPLE FRANCAISVu la procĂ©dure suivante Mme D...C...A...a demandĂ© au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Paris, sur le fondement de l'article L. 521-2 du code de justice administrative, d'enjoindre Ă  l'Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris et Ă  l'Agence de la biomĂ©decine de prendre toutes mesures afin de permettre l'exportation des gamĂštes de son mari, dĂ©cĂ©dĂ©, vers un Ă©tablissement de santĂ© espagnol autorisĂ© Ă  pratiquer les procrĂ©ations mĂ©dicalement assistĂ©es. Par une ordonnance n° 1601133/9 du 25 janvier 2016, statuant sur le fondement de l'article L. 522-3 du code de justice administrative, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Paris a rejetĂ© cette demande. Par un pourvoi, enregistrĂ© le 8 fĂ©vrier 2016 au secrĂ©tariat du contentieux du Conseil d'Etat, Mme C...A...demande au Conseil d'Etat 1° d'annuler cette ordonnance ; 2° statuant comme juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, de faire droit Ă  sa demande. Vu les autres piĂšces du dossier ; Vu - la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales ; - le code de la santĂ© publique ; - le code de justice administrative. AprĂšs avoir entendu en sĂ©ance publique - le rapport de M. Vincent Villette, auditeur, - les conclusions de Mme AurĂ©lie Bretonneau, rapporteur public ; La parole ayant Ă©tĂ© donnĂ©e, avant et aprĂšs les conclusions, Ă  la SCP Gadiou, Chevallier, avocat de Mme C...A..., Ă  la SCP Piwnica, MoliniĂ©, avocat de l'Agence de la biomĂ©decine et Ă  la SCP Didier, Pinet, avocat de l'Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris ; ConsidĂ©rant ce qui suit Sur l'office du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s 1. L'article L. 521-2 du code de justice administrative prĂ©voit que le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, saisi d'une demande en ce sens justifiĂ©e par l'urgence peut ordonner toutes mesures nĂ©cessaires Ă  la sauvegarde d'une libertĂ© fondamentale Ă  laquelle une autoritĂ© administrative aurait portĂ©, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illĂ©gale. Selon l'article L. 522-3 du mĂȘme code, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s peut, par une ordonnance motivĂ©e, rejeter sans instruction ni audience une demande qui lui apparaĂźt dĂ©pourvue d'urgence ou manifestement mal fondĂ©e. 2. Eu Ă©gard Ă  son office, qui consiste Ă  assurer la sauvegarde des libertĂ©s fondamentales, il appartient au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, saisi sur le fondement de l'article L. 521-2 du code de justice administrative, de prendre, en cas d'urgence, toutes les mesures qui sont de nature Ă  remĂ©dier aux effets rĂ©sultant d'une atteinte grave et manifestement illĂ©gale portĂ©e, par une autoritĂ© administrative, Ă  une libertĂ© fondamentale, y compris lorsque cette atteinte rĂ©sulte de l'application de dispositions lĂ©gislatives qui sont manifestement incompatibles avec les engagements europĂ©ens ou internationaux de la France, ou dont la mise en oeuvre entraĂźnerait des consĂ©quences manifestement contraires aux exigences nĂ©es de ces engagements. Sur les circonstances de l'affaire et sur l'ordonnance attaquĂ©e 3. Il ressort des piĂšces du dossier soumis au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s que M. B... a procĂ©dĂ© Ă  un dĂ©pĂŽt de gamĂštes dans le centre d'Ă©tude et de conservation des oeufs et du sperme de l'hĂŽpital Tenon, Ă©tablissement qui relĂšve de l'Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris. M. B... est dĂ©cĂ©dĂ© le 9 juillet 2015. Sa veuve, Mme C...A..., a demandĂ© que les gamĂštes de son Ă©poux, conservĂ©s dans cet hĂŽpital, soient transfĂ©rĂ©s en Espagne. Par une dĂ©cision du 26 aoĂ»t 2015, le chef du service de biologie de la reproduction et centre d'Ă©tudes et de conservation des oeufs et du sperme Ă  l'hĂŽpital Tenon l'a informĂ©e du refus opposĂ© par l'Agence de la biomĂ©decine Ă  cette demande. Mme C...A...a saisi de ce refus le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Paris. Ce juge, statuant sur le fondement de l'article L. 522-3 du code de justice administrative, a rejetĂ© comme manifestement mal fondĂ©e sa demande tendant Ă  ce qu'il enjoigne Ă  l'Agence de la biomĂ©decine et Ă  l'Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris de prendre toutes mesures permettant un tel transfert. Mme C...A...se pourvoit en cassation contre l'ordonnance de ce juge. 4. Il rĂ©sulte de ce qui a Ă©tĂ© dit au point 2 que le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Paris a commis une erreur de droit en rejetant, sur le fondement de l'article L. 522-3 du code de justice administrative, la demande qui lui Ă©tait prĂ©sentĂ©e, au seul motif qu'il ne lui appartenait pas de se prononcer, eu Ă©gard Ă  son office, sur l'existence d'une atteinte grave et manifestement illĂ©gale au droit au respect de la vie privĂ©e de la requĂ©rante, garanti par l'article 8 de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales, dĂšs lors qu'une telle atteinte aurait Ă©tĂ© la consĂ©quence nĂ©cessaire de la mise en oeuvre de dispositions lĂ©gislatives du code de la santĂ© publique. Par consĂ©quent, Mme C...A...est fondĂ©e, sans qu'il soit besoin d'examiner l'autre moyen de son pourvoi, Ă  demander l'annulation de l'ordonnance qu'elle attaque. 5. Il y a lieu, dans les circonstances de la prĂ©sente affaire, de rĂ©gler en application des dispositions de l'article L. 821-2 du code de justice administrative le litige au titre de la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© engagĂ©e par Mme C...A.... Sur la demande prĂ©sentĂ©e au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s 6. Aux termes de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique " L'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation a pour objet de remĂ©dier Ă  l'infertilitĂ© d'un couple ou d'Ă©viter la transmission Ă  l'enfant ou Ă  un membre du couple d'une maladie d'une particuliĂšre gravitĂ©. Le caractĂšre pathologique de l'infertilitĂ© doit ĂȘtre mĂ©dicalement diagnostiquĂ©. / L'homme et la femme formant le couple doivent ĂȘtre vivants, en Ăąge de procrĂ©er et consentir prĂ©alablement au transfert des embryons ou Ă  l'insĂ©mination. Font obstacle Ă  l'insĂ©mination ou au transfert des embryons le dĂ©cĂšs d'un des membres du couple, le dĂ©pĂŽt d'une requĂȘte en divorce ou en sĂ©paration de corps ou la cessation de la communautĂ© de vie, ainsi que la rĂ©vocation par Ă©crit du consentement par l'homme ou la femme auprĂšs du mĂ©decin chargĂ© de mettre en oeuvre l'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation. ". L'article L. 2141-11 de ce mĂȘme code dispose " Toute personne dont la prise en charge mĂ©dicale est susceptible d'altĂ©rer la fertilitĂ©, ou dont la fertilitĂ© risque d'ĂȘtre prĂ©maturĂ©ment altĂ©rĂ©e, peut bĂ©nĂ©ficier du recueil et de la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux, en vue de la rĂ©alisation ultĂ©rieure, Ă  son bĂ©nĂ©fice, d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, ou en vue de la prĂ©servation et de la restauration de sa fertilitĂ©. Ce recueil et cette conservation sont subordonnĂ©s au consentement de l'intĂ©ressĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, de celui de l'un des titulaires de l'autoritĂ© parentale, ou du tuteur, lorsque l'intĂ©ressĂ©, mineur ou majeur, fait l'objet d'une mesure de tutelle. / Les procĂ©dĂ©s biologiques utilisĂ©s pour la conservation des gamĂštes et des tissus germinaux sont inclus dans la liste prĂ©vue Ă  l'article L. 2141-1, selon les conditions dĂ©terminĂ©es par cet article. ". Il rĂ©sulte de ces dispositions qu'en principe, le dĂ©pĂŽt et la conservation des gamĂštes ne peuvent ĂȘtre autorisĂ©s, en France, qu'en vue de la rĂ©alisation d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation entrant dans les prĂ©visions lĂ©gales du code de la santĂ© publique. 7. En outre, en vertu des dispositions de l'article L. 2141-11-1 de ce mĂȘme code " L'importation et l'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises Ă  une autorisation dĂ©livrĂ©e par l'Agence de la biomĂ©decine. / Seul un Ă©tablissement, un organisme ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prĂ©vue Ă  l'article L. 2142-1 pour exercer une activitĂ© biologique d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation peut obtenir l'autorisation prĂ©vue au prĂ©sent article. / Seuls les gamĂštes et les tissus germinaux recueillis et destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s conformĂ©ment aux normes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnĂ©s aux articles L. 1244-3, L. 1244-4, L. 2141-2, L. 2141-3, L. 2141-7 et L. 2141-11 du prĂ©sent code et aux articles 16 Ă  16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d'exportation. / Toute violation des prescriptions fixĂ©es par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux entraĂźne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomĂ©decine. ". 8. Les dispositions mentionnĂ©es aux points 6 et 7 ne sont pas incompatibles avec les stipulations de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales et, en particulier, de son article 8. D'une part en effet, Ă  la diffĂ©rence de la loi espagnole qui autorise l'utilisation des gamĂštes du mari, qui y a prĂ©alablement consenti, dans les douze mois suivant son dĂ©cĂšs pour rĂ©aliser une insĂ©mination au profit de sa veuve, l'article L. 24141-2 du code de la santĂ© publique prohibe expressĂ©ment une telle pratique. Cette interdiction relĂšve de la marge d'apprĂ©ciation dont chaque Etat dispose, dans sa juridiction, pour l'application de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales et elle ne porte pas, par elle-mĂȘme, une atteinte disproportionnĂ©e au droit au respect de la vie privĂ©e et familiale, tel qu'il est garanti par les stipulations de l'article 8 de cette convention. D'autre part, l'article L. 2141-11-1 de ce mĂȘme code interdit Ă©galement que les gamĂštes dĂ©posĂ©s en France puissent faire l'objet d'une exportation, s'ils sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s, Ă  l'Ă©tranger, Ă  des fins qui sont prohibĂ©es sur le territoire national. Ces derniĂšres dispositions, qui visent Ă  faire obstacle Ă  tout contournement des dispositions de l'article L. 2141-2, ne mĂ©connaissent pas davantage par elles-mĂȘmes les exigences nĂ©es de l'article 8 de cette convention. 9. Toutefois, la compatibilitĂ© de la loi avec les stipulations de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales ne fait pas obstacle Ă  ce que, dans certaines circonstances particuliĂšres, l'application de dispositions lĂ©gislatives puisse constituer une ingĂ©rence disproportionnĂ©e dans les droits garantis par cette convention. Il appartient par consĂ©quent au juge d'apprĂ©cier concrĂštement si, au regard des finalitĂ©s des dispositions lĂ©gislatives en cause, l'atteinte aux droits et libertĂ©s protĂ©gĂ©s par la convention qui rĂ©sulte de la mise en oeuvre de dispositions, par elles-mĂȘmes compatibles avec celle-ci, n'est pas excessive. 10. Dans la prĂ©sente affaire, il y a lieu pour le Conseil d'Etat statuant comme juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, d'apprĂ©cier si la mise en oeuvre de l'article L. 2141-11-1 du code de la santĂ© publique n'a pas portĂ© une atteinte manifestement excessive au droit au respect de la vie privĂ©e et familiale de Mme C...A..., garanti par l'article 8 de la convention europĂ©enne de sauvergarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales. 11. Il rĂ©sulte de l'instruction que Mme C... A...et M. B...avaient formĂ©, ensemble, le projet de donner naissance Ă  un enfant. En raison de la grave maladie qui l'a touchĂ©, et dont le traitement risquait de le rendre stĂ©rile, M. B...a procĂ©dĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, Ă  un dĂ©pĂŽt de gamĂštes dans le centre d'Ă©tude et de conservation des oeufs et du sperme de l'hĂŽpital Tenon, afin que Mme C...A...et lui-mĂȘme puissent, ultĂ©rieurement, bĂ©nĂ©ficier d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation. Mais ce projet, tel qu'il avait Ă©tĂ© initialement conçu, n'a pu aboutir en raison de la dĂ©tĂ©rioration brutale de l'Ă©tat de santĂ© de M. B..., qui a entraĂźnĂ© son dĂ©cĂšs le 9 juillet 2015. Il est, par ailleurs, Ă©tabli que M. B... avait explicitement consenti Ă  ce que son Ă©pouse puisse bĂ©nĂ©ficier d'une insĂ©mination artificielle avec ses gamĂštes, y compris Ă  titre posthume en Espagne, pays d'origine de Mme C...A..., si les tentatives rĂ©alisĂ©es en France de son vivant s'avĂ©raient infructueuses. Dans les mois qui ont prĂ©cĂ©dĂ© son dĂ©cĂšs, il n'Ă©tait, toutefois, plus en mesure, en raison de l'Ă©volution de sa pathologie, de procĂ©der, Ă  cette fin, Ă  un autre dĂ©pĂŽt de gamĂštes en Espagne. Ainsi, seuls les gamĂštes stockĂ©s en France dans le centre d'Ă©tude et de conservation des oeufs et du sperme de l'hĂŽpital Tenon sont susceptibles de permettre Ă  Mme C...A..., qui rĂ©side dĂ©sormais en Espagne, d'exercer la facultĂ©, que lui ouvre la loi espagnole de poursuivre le projet parental commun qu'elle avait formĂ©, dans la durĂ©e et de maniĂšre rĂ©flĂ©chie, avec son mari. Dans ces conditions et en l'absence de toute intention frauduleuse de la part de la requĂ©rante, dont l'installation en Espagne ne rĂ©sulte pas de la recherche, par elle, de dispositions plus favorables Ă  la rĂ©alisation de son projet que la loi française, mais de l'accomplissement de ce projet dans le pays oĂč demeure sa famille qu'elle a rejointe, le refus qui lui a Ă©tĂ© opposĂ© sur le fondement des dispositions prĂ©citĂ©es du code de la santĂ© publique - lesquelles interdisent toute exportation de gamĂštes en vue d'une utilisation contraire aux rĂšgles du droit français - porte, eu Ă©gard Ă  l'ensemble des circonstances de la prĂ©sente affaire, une atteinte manifestement excessive Ă  son droit au respect de la vie privĂ©e et familiale protĂ©gĂ© par les stipulations de l'article 8 de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales. Il porte, ce faisant, une atteinte grave et manifestement illĂ©gale Ă  une libertĂ© fondamentale. 12. La loi espagnole n'autorise le recours Ă  une insĂ©mination en vue d'une conception posthume que dans les douze mois suivant la mort du mari. DĂšs lors, la condition d'urgence particuliĂšre prĂ©vue par les dispositions de l'article L. 521-2 du code de justice administrative est remplie. 13. Il rĂ©sulte de ce qui prĂ©cĂšde qu'il y a lieu d'enjoindre Ă  l'Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris et Ă  l'Agence de la biomĂ©decine de prendre toutes les mesures nĂ©cessaires afin de permettre l'exportation des gamĂštes de M. B...vers un Ă©tablissement de santĂ© espagnol autorisĂ© Ă  pratiquer les procrĂ©ations mĂ©dicalement assistĂ©es, dans un dĂ©lai de sept jours Ă  compter de la notification de la prĂ©sente dĂ©cision. Sur l'application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative 14. Les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative font obstacle Ă  ce qu'une somme soit mise, Ă  ce titre, Ă  la charge de la requĂ©rante qui n'est pas, dans la prĂ©sente instance, la partie perdante. D E C I D E - Article 1er L'ordonnance du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Paris du 25 janvier 2016 est annulĂ©e. Article 2 Il est enjoint Ă  l'Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris et Ă  l'Agence de la biomĂ©decine de prendre toutes mesures afin de permettre l'exportation des gamĂštes litigieux vers un Ă©tablissement de santĂ© espagnol autorisĂ© Ă  pratiquer les procrĂ©ations mĂ©dicalement assistĂ©es, dans un dĂ©lai de sept jours Ă  compter de la notification de la prĂ©sente dĂ©cision. Article 3 Les conclusions prĂ©sentĂ©es au titre des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetĂ©es. Article 4 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e Ă  Mme D...C...A..., Ă  l'Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris et Ă  l'Agence de la biomĂ©decine. Copie en sera adressĂ©e Ă  la ministre des affaires sociales et de la santĂ©.
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NOR SSAB2109315AELI n°0072 du 25 mars 2021Texte n° 37Version initiale La directrice gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine,Vu la loi n° 2013-715 du 6 aoĂ»t 2013 tendant Ă  modifier la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative Ă  la bioĂ©thique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires ;Vu le code de la santĂ© publique, notamment les articles L. 2151-5, R. 2141-17 Ă  et R. 2151-1 Ă  R. 2151-12 ;Vu la dĂ©cision du 8 septembre 2015 modifiant la dĂ©cision 2013-11 du 17 septembre 2013 fixant le modĂšle de dossier de demande des autorisations mentionnĂ©es Ă  l'article R. 2151-6 du code de la santĂ© publique ;Vu la demande prĂ©sentĂ©e le 31 janvier 2020 par l'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Institut Cellules Souches et Cerveau, Equipe Cellules souches pluripotentes chez les mammifĂšres, Bron aux fins d'obtenir une autorisation de protocole de recherche sur l'embryon ;Vu le rapport de la mission d'inspection de l'Agence de la biomĂ©decine en date du 12 mars 2020 ;Vu les rapports d'expertise en date du 17 avril et du 9 juin 2020 ;Vu l'avis Ă©mis par le conseil d'orientation de l'Agence de la biomĂ©decine le 9 septembre 2020 ;ConsidĂ©rant que les titres, diplĂŽmes, expĂ©rience et travaux scientifiques fournis Ă  l'appui de la demande permettent de s'assurer des compĂ©tences du responsable de la recherche et des membres de l'Ă©quipe en la matiĂšre ; que l'Ă©quipe de recherche dirigĂ©e par le Professeur Pierre Savatier, a dĂ©jĂ  bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs autorisations de protocoles de recherche sur l'embryon humain et les cellules souches embryonnaires humaines, dont une est en cours ; Qu'il s'agit d'une Ă©quipe reconnue Ă  l'international pour ses travaux sur les cellules souches pluripotentes, auteure de nombreuses publications dans des revues scientifiques prestigieuses Ă  comitĂ© de lecture ; que le protocole sera mis en Ɠuvre par un ingĂ©nieur d'Ă©tude 50 % qui sera encadrĂ© par un chargĂ© de recherche 10 % et le directeur du laboratoire 5 %, ce qui semble parfaitement adaptĂ© aux objectifs fixĂ©s ;ConsidĂ©rant que le financement est assurĂ© par l'obtention d'une subvention par la Fondation pour la Recherche MĂ©dicale et d'un programme LabEx DEVweCAN jusqu'en 2024 ;ConsidĂ©rant que le protocole de recherche a pour objectif de comprendre les mĂ©canismes rĂ©gulant les diffĂ©rents Ă©tats de pluripotence au sein des cellules souches embryonnaires humaines CSEh et permettant la transition entre les Ă©tats naĂŻfs » et amorcĂ©s » ; que l'Ă©tat amorcĂ© » prĂ©sente en effet une plus grande instabilitĂ© et un potentiel de diffĂ©renciation plus rĂ©duit que l'Ă©tat naĂŻf » ; qu'aprĂšs dĂ©rivation, les CSEh prĂ©sentent spontanĂ©ment en culture un Ă©tat amorcĂ© », contrairement aux cellules souches embryonnaires murines qui sont Ă  l'Ă©tat naĂŻf ». Il est toutefois possible de reprogrammer in vitro les cellules amorcĂ©es » vers un Ă©tat plus naĂŻf » de pluripotence par diffĂ©rentes mĂ©thodes ; que la rĂ©gulation du cycle cellulaire des cellules souches embryonnaires est diffĂ©rente dans les modĂšles murins et humains, et semble ĂȘtre liĂ©e Ă  l'Ă©tat de pluripotence de ces cellules en culture, soit naĂŻf » pour les cellules souches embryonnaires murines et amorcĂ© » pour les cellules souches embryonnaires humaines ; qu'il semble donc que les paramĂštres du cycle cellulaire notamment une phase G1 courte chez la souris/une phase G1 longue chez l'homme seraient un caractĂšre dĂ©terminant de leur pluripotence et qu'il apparaĂźt, plus particuliĂšrement, que la phase d'auto-renouvellement du cycle cellulaire des cellules souches embryonnaires murines est indĂ©pendante de la voie cycline D/CDK voie importante dans la transition G1/S lors du cycle cellulaire, alors que les CSEh sont dĂ©pendantes de cette voie de signalisation ;ConsidĂ©rant que les rĂ©sultats prĂ©liminaires de l'Ă©quipe de Pierre Savatier montrent que l'inhibition de la voie cycline D/CDK favorise la reprogrammation des CSEh vers un Ă©tat naĂŻf » ; que cette reprogrammation ne semble cependant pas entraĂźner la conversion des cellules aux paramĂštres du cycle cellulaire caractĂ©risant l'Ă©tat naïf » de pluripotence, soulevant ainsi deux questions la reprogrammation observĂ©e des CSEh vers un Ă©tat naĂŻf » est-elle complĂšte et dĂ©finitive ? Le cycle cellulaire de ces cellules est-il intrinsĂšquement diffĂ©rent de celui des CSE murines ?ConsidĂ©rant que le projet comprendra deux Ă©tapes ; qu'une premiĂšre partie sera menĂ©e sur l'embryon humain en vue d'Ă©tudier l'expression des protĂ©ines rĂ©gulatrices du cycle cellulaire au cours des premiĂšres Ă©tapes du dĂ©veloppement ; que cette Ă©tude sera menĂ©e par marquage immunologique de protĂ©ines d'intĂ©rĂȘt sur des embryons dĂ©congelĂ©s, cultivĂ©s pendant 1 Ă  5 jours stades morula, blastocyste prĂ©coce, blastocyste moyen, blastocyste tardif, puis fixĂ©s sur lame ; que les protĂ©ines qui seront recherchĂ©es sont impliquĂ©es dans la rĂ©gulation du cycle cellulaire, notamment des protĂ©ines cyclines, kinases ou phosphatases ; qu'entre 150 et 200 embryons seront inclus dans cette Ă©tude, qui permettra d'identifier les principales voies de signalisation impliquĂ©es dans la rĂ©gulation du cycle cellulaire au sein de l'embryon in toto ; que la deuxiĂšme partie aura pour objectif de dĂ©river et maintenir en culture des cellules souches embryonnaires humaines Ă  l'Ă©tat naĂŻf » ; que l'Ă©quipe envisage de mettre en culture des CSEh provenant d'un embryon sain en prĂ©sence d'un inhibiteur spĂ©cifique des kinases CDK4 et CDK6 ; que des rĂ©sultats obtenus sur de CSEh reprogrammĂ©es Ă  l'Ă©tat naĂŻf » montrent en effet que leur incubation avec cet inhibiteur permet la sĂ©lection de cellules dont le cycle cellulaire prĂ©sente certaines caractĂ©ristiques du cycle des CSE murines ;ConsidĂ©rant que les embryons utilisĂ©s dans le cadre du projet de recherche ont Ă©tĂ© conçus dans le cadre d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation et sont dĂ©pourvus de projet parental ; que l'Ă©quipe fournit Ă  l'appui de sa demande des Ă©lĂ©ments attestant du respect des dispositions lĂ©gislatives applicables en la matiĂšre ;Ce programme de recherche, bien que fondamental, s'inscrit indĂ©niablement dans une finalitĂ© mĂ©dicale ; qu'en effet, les cellules souches pluripotentes sont une source d'espoir important dans la mise au point de traitements Ă  l'aide de produits de thĂ©rapie cellulaire ; que la fabrication de CSEh capables de s'autorenouveler dans un Ă©tat de pluripotence naĂŻf » tel que dĂ©fini chez les rongeurs est un objectif majeur de la recherche sur les cellules souches et plusieurs laboratoires travaillent sur cette question ; que l'objectif est de disposer de lignĂ©es qui sont facilement manipulables dans un contexte clinique ; que la fabrication de CSEh capables de s'autorenouveller Ă  l'Ă©tat de pluripotence naĂŻf » permettra d'utiliser de protocoles de culture plus simples, d'augmenter la stabilitĂ© gĂ©nĂ©tique de ces cellules et d'utiliser des milieux de culture synthĂ©tiques parfaitement dĂ©finis et dĂ©pourvus de produits d'origine ;ConsidĂ©rant que le demandeur apporte les Ă©lĂ©ments suffisants concernant la pertinence scientifique du projet de recherche d'une part, et ses conditions de mise en Ɠuvre au regard des principes Ă©thiques d'autre part ; qu'il justifie en particulier que le projet sera menĂ© dans le respect des principes Ă©thiques relatifs Ă  la recherche sur l'embryon et que ces embryons ont Ă©tĂ© obtenus conformĂ©ment aux conditions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires ; que le consentement des couples sera recueilli conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 2141-1 et suivants et L. 2151-1 et suivants du code de la santĂ© publique et selon les modĂšles-type de consentement rĂ©digĂ©s par l'Agence de la biomĂ©decine et sans qu'aucun paiement, quelle qu'en soit la forme, ne leur ait Ă©tĂ© allouĂ© ;ConsidĂ©rant que le rĂ©sultat escomptĂ© ne peut ĂȘtre obtenu par d'autres moyens et impose le recours exclusif Ă  des embryons humains ; qu'il n'existe pas d'alternative Ă  l'utilisation d'embryons humains puisque l'objectif est bien d'Ă©tudier l'Ă©tablissement de la pluripotence au sein de l'espĂšce humaine pour laquelle peu de donnĂ©es sont disponible aujourd'hui ; que les travaux antĂ©rieurs de l'Ă©quipe de recherche ont par ailleurs dĂ©montrĂ© les diffĂ©rences existantes entre cellules souches embryonnaires humaines et cellules souches embryonnaires murines concernant la rĂ©gulation du cycle cellulaire et les difficultĂ©s de recourir Ă  des cellules souches embryonnaires de macaques ;ConsidĂ©rant que les locaux, matĂ©riels, Ă©quipements, procĂ©dĂ©s et techniques sont adaptĂ©s Ă  l'activitĂ© de recherche envisagĂ©e ; que cette recherche sera effectuĂ©e dans des conditions permettant de garantir la sĂ©curitĂ© des personnes exerçant une activitĂ© professionnelle sur le site, le respect des dispositions applicables en matiĂšre de protection de l'environnement, le respect des rĂšgles de sĂ©curitĂ© sanitaire ainsi que la sĂ©curitĂ©, la qualitĂ© et la traçabilitĂ© des embryons ; que les conditions matĂ©rielles de sĂ©curitĂ©, de conservation, d'accĂšs, de transferts, de locaux dĂ©diĂ©s, de sĂ©curisation desdits locaux, de dĂ©sinfection, la qualitĂ© de l'ensemble des plateaux techniques sont parfaitement dĂ©crits et n'ont fait l'objet d'aucune rĂ©serve de la part de la mission d'inspection de l'Agence de la biomĂ©decine ; que le laboratoire dispose des Ă©quipements nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre de ce protocole de recherche dans des conditions optimales,DĂ©cide L'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Institut Cellules Souches et Cerveau, Equipe Cellules souches pluripotentes chez les mammifĂšres, Bron est autorisĂ© Ă  mettre en Ɠuvre, dans les conditions dĂ©crites dans le dossier de demande d'autorisation, le protocole de recherche sur l'embryon humain ayant pour finalitĂ© l'Ă©tude de la caractérisation de l'expression de régulateurs du cycle cellulaire dans l'embryon préimplantatoire humain et dérivation de lignées de cellules souches embryonnaires pluripotentes naïves. Ces recherches sont placĂ©es sous la responsabilitĂ© de M. Pierre prĂ©sente autorisation est accordĂ©e pour une durĂ©e de cinq ans. Elle peut ĂȘtre suspendue Ă  tout moment pour une durĂ©e maximale de trois mois, en cas de violation des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la biomĂ©decine. L'autorisation peut Ă©galement ĂȘtre retirĂ©e, selon les modalitĂ©s prĂ©vues par les dispositions du code de la santĂ© publique modification des Ă©lĂ©ments figurant dans le dossier de demande d'autorisation doit ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance du directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la directeur gĂ©nĂ©ral adjoint chargĂ© de la politique mĂ©dicale et scientifique de l'Agence de la biomĂ©decine est chargĂ© de l'exĂ©cution de la prĂ©sente dĂ©cision, qui sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique Cortot-BoucherExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 194,6 KoRetourner en haut de la page
Lademande d'autorisation d'une technique modifiant un procĂ©dĂ© figurant sur la liste mentionnĂ©e Ă  l'article L. 2141-1 peut ĂȘtre prĂ©sentĂ©e par tout Ă©tablissement de santĂ©, laboratoire de biologie mĂ©dicale ou organisme autorisĂ© Ă  exercer des activitĂ©s d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation en application de l'article L. 2142-1. Le demandeur joint Ă  sa demande un dossier qui
Conseil d'ÉtatN° 420468ECLIFRCECHR2019 au recueil Lebon10Ăšme - 9Ăšme chambres rĂ©uniesMme Christelle Thomas, rapporteurMme AurĂ©lie Bretonneau, rapporteur publicSCP SPINOSI, SUREAU ; SCP PIWNICA, MOLINIE, avocatsLecture du mercredi 17 avril 2019REPUBLIQUE FRANCAISEAU NOM DU PEUPLE FRANCAISVu la procĂ©dure suivante M. et Mme C. ont demandĂ© au tribunal administratif de Montreuil d'annuler pour excĂšs de pouvoir la dĂ©cision du 24 juin 2016 par laquelle l'Agence de la biomĂ©decine a rejetĂ© leur demande d'autorisation d'exportation de gamĂštes et de tissus germinaux aux fins d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation. Par un jugement n° 1606724 du 14 fĂ©vrier 2017, le tribunal administratif de Montreuil a fait droit Ă  leur demande. Par un arrĂȘt n° 17VE00824 du 5 mars 2018, la cour administrative d'appel de Versailles a, sur appel de l'Agence de la biomĂ©decine, annulĂ© ce jugement. Par un pourvoi sommaire, un mĂ©moire complĂ©mentaire et un mĂ©moire en rĂ©plique, enregistrĂ©s les 7 mai et 7 aoĂ»t 2018, et le 31 mars 2019 au secrĂ©tariat du contentieux du Conseil d'Etat, M. et Mme C. demandent au Conseil d'Etat 1° d'annuler cet arrĂȘt ; 2° rĂ©glant l'affaire au fond, de rejeter l'appel de l'Agence de la biomĂ©decine ; 3° de mettre Ă  la charge de l'Etat la somme de 5 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Vu les autres piĂšces du dossier ; Vu - la Constitution ; - la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales ; - le code de la santĂ© publique ; - le code de justice administrative ; AprĂšs avoir entendu en sĂ©ance publique - le rapport de Mme Christelle Thomas, maĂźtre des requĂȘtes en service extraordinaire, - les conclusions de Mme AurĂ©lie Bretonneau, rapporteur public ; La parole ayant Ă©tĂ© donnĂ©e, avant et aprĂšs les conclusions, Ă  la SCP Spinosi, Sureau, avocat de M. et Mme C. et Ă  la SCP Piwnica, MoliniĂ©, avocat de l'Agence de la biomĂ©decine ; ConsidĂ©rant ce qui suit 1. Il ressort des piĂšces du dossier soumis aux juges du fond que M. et Mme C. ont souhaitĂ© recourir Ă  une procĂ©dure d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, en utilisant les gamĂštes congelĂ©s de M. C., recueillis entre 2008 et 2010. Ils ont prĂ©sentĂ©, le 25 mai 2016, une demande d'autorisation de transfĂ©rer ces gamĂštes vers un Ă©tablissement de santĂ© situĂ© Ă  Valence, en Espagne. Par une dĂ©cision du 24 juin 2016, l'Agence de la biomĂ©decine a rejetĂ© cette demande au motif que M. C. ne pouvait ĂȘtre regardĂ© comme Ă©tant encore en Ăąge de procrĂ©er au sens de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique. Par un jugement du 14 fĂ©vrier 2017, le tribunal administratif de Montreuil a annulĂ© cette dĂ©cision et a enjoint Ă  l'Agence de la biomĂ©decine de rĂ©examiner la demande des Ă©poux C. dans un dĂ©lai d'un mois. M. et Mme C. se pourvoient en cassation contre l'arrĂȘt du 5 mars 2018 par lequel la cour administrative d'appel de Versailles a annulĂ© ce jugement. 2. L'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique dispose que " L'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation a pour objet de remĂ©dier Ă  l'infertilitĂ© d'un couple ou d'Ă©viter la transmission Ă  l'enfant ou Ă  un membre du couple d'une maladie d'une particuliĂšre gravitĂ©. Le caractĂšre pathologique de l'infertilitĂ© doit ĂȘtre mĂ©dicalement diagnostiquĂ©. / L'homme et la femme formant le couple doivent ĂȘtre vivants, en Ăąge de procrĂ©er et consentir prĂ©alablement au transfert des embryons ou Ă  l'insĂ©mination ... ". Aux termes de l'article L. 2141-11 du mĂȘme code " Toute personne dont la prise en charge mĂ©dicale est susceptible d'altĂ©rer la fertilitĂ©, ou dont la fertilitĂ© risque d'ĂȘtre prĂ©maturĂ©ment altĂ©rĂ©e, peut bĂ©nĂ©ficier du recueil et de la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux, en vue de la rĂ©alisation ultĂ©rieure, Ă  son bĂ©nĂ©fice, d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, ou en vue de la prĂ©servation et de la restauration de sa fertilitĂ©. Ce recueil et cette conservation sont subordonnĂ©s au consentement de l'intĂ©ressĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, de celui de l'un des titulaires de l'autoritĂ© parentale, ou du tuteur, lorsque l'intĂ©ressĂ©, mineur ou majeur, fait l'objet d'une mesure de tutelle. / Les procĂ©dĂ©s biologiques utilisĂ©s pour la conservation des gamĂštes et des tissus germinaux sont inclus dans la liste prĂ©vue Ă , l'article L. 2141-1, selon les conditions dĂ©terminĂ©es par cet article ". Il rĂ©sulte de ces dispositions qu'en principe, le dĂ©pĂŽt et la conservation des gamĂštes ne peuvent ĂȘtre autorisĂ©s, en France, qu'en vue de la rĂ©alisation d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation entrant dans les prĂ©visions lĂ©gales du code de la santĂ© publique. 3. En outre, en vertu des dispositions de l'article L. 2141-11-1 de ce mĂȘme code " L'importation et l'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises Ă  une autorisation dĂ©livrĂ©e par l'Agence de la biomĂ©decine. / Seul un Ă©tablissement, un organisme ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prĂ©vue Ă  l'article L. 2142-1 pour exercer une activitĂ© biologique d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation peut obtenir l'autorisation prĂ©vue au prĂ©sent article. / Seuls les gamĂštes et les tissus germinaux recueillis et destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s conformĂ©ment aux normes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnĂ©s aux articles L. 1244-3, L. 1244-4, L. 2141-2, L. 2141-3, L. 2141-7 et L. 2141-11 du prĂ©sent code et aux articles 16 Ă  16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d'exportation. / Toute violation des prescriptions fixĂ©es par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux entraĂźne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomĂ©decine. ". Il rĂ©sulte de ces dispositions, qui visent Ă  faire obstacle Ă  tout contournement des dispositions de l'article L. 2141-2 prĂ©citĂ©, que les gamĂštes dĂ©posĂ©s en France ne peuvent faire l'objet d'une exportation, s'ils sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s, Ă  l'Ă©tranger, Ă  des fins qui sont prohibĂ©es sur le territoire national. 4. Il rĂ©sulte des dispositions de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique, citĂ©es au point 2, Ă©clairĂ©es par les travaux prĂ©paratoires de la loi du 29 juillet 1994 relative au don et Ă  l'utilisation des Ă©lĂ©ments et produits du corps humain, Ă  l'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation et au diagnostic prĂ©natal dont elles sont issues, que le lĂ©gislateur a subordonnĂ©, pour des motifs d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, le recours Ă  une technique d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation Ă  la condition que la femme et l'homme formant le couple soient en Ăąge de procrĂ©er. En ce qui concerne l'homme du couple, la condition relative Ă  l'Ăąge de procrĂ©er, qui revĂȘt, pour le lĂ©gislateur, une dimension Ă  la fois biologique et sociale, est justifiĂ©e par des considĂ©rations tenant Ă  l'intĂ©rĂȘt de l'enfant, Ă  l'efficacitĂ© des techniques mises en oeuvre et aux limites dans lesquelles la solidaritĂ© nationale doit prendre en charge le traitement mĂ©dical de l'infertilitĂ©. 5. Pour dĂ©terminer l'Ăąge de procrĂ©er d'un homme, au sens et pour l'application de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique prĂ©citĂ©, il y a lieu de se fonder, s'agissant de sa dimension strictement biologique, sur l'Ăąge de l'intĂ©ressĂ© Ă  la date du recueil des gamĂštes et, s'agissant de sa dimension sociale, sur l'Ăąge de celui-ci Ă  la date du projet d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation. En se fondant, pour apprĂ©cier, du point de vue biologique, la limite d'Ăąge de procrĂ©er, sur l'Ăąge auquel le requĂ©rant a sollicitĂ© l'autorisation de transfert de ses gamĂštes et non sur celui qu'il avait Ă  la date Ă  laquelle il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  leur recueil, la cour administrative d'appel a entachĂ© son arrĂȘt d'erreur de droit. 6. Il rĂ©sulte de ce qui prĂ©cĂšde, sans qu'il soit besoin de se prononcer sur les autres moyens du pourvoi, que M. et Mme C. sont fondĂ©s Ă  demander l'annulation de l'arrĂȘt qu'ils attaquent. 7. Il y a lieu, dans les circonstances de l'espĂšce, de rĂ©gler l'affaire au fond en application des dispositions de l'article L. 821-2 du code de justice administrative. 8. Il ressort des piĂšces du dossier que M. et Mme C. souffrent d'une infertilitĂ© pathologique mĂ©dicalement diagnostiquĂ©e. Afin de permettre le recours Ă  une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, ils ont prĂ©sentĂ© une demande d'autorisation d'exportation des gamĂštes congelĂ©s de M. C., recueillis entre 2008 et 2010 prĂ©alablement Ă  l'altĂ©ration de sa fertilitĂ©. Cette autorisation leur a Ă©tĂ© refusĂ©e par une dĂ©cision du 24 juin 2016 de l'Agence de la biomĂ©decine au motif que M. C. ne pouvait ĂȘtre regardĂ© comme Ă©tant encore en Ăąge de procrĂ©er au sens de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique. 9. Il ressort Ă©galement des piĂšces du dossier, en particulier de l'avis rendu, le 8 juin 2017, par le conseil d'orientation de l'Agence de la biomĂ©decine, qui se fonde sur plusieurs Ă©tudes mĂ©dicales, avis et recommandations formulĂ©s par des acteurs du secteur de l'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, qu'il existe une corrĂ©lation entre l'Ăąge du donneur lors du prĂ©lĂšvement du gamĂšte et le niveau des risques de dĂ©veloppement embryonnaire, ainsi que des risques sur la grossesse et la santĂ© du futur enfant. Il apparaĂźt ainsi que le taux d'anomalies Ă  la naissance et le risque de maladies gĂ©nĂ©tiques augmentent avec l'Ăąge du pĂšre. Dans ces conditions et alors mĂȘme que le vieillissement n'entraĂźne pas systĂ©matiquement chez l'homme un arrĂȘt du fonctionnement gonadique, l'Agence de la biomĂ©decine a pu lĂ©galement fixer, compte tenu du large consensus existant dans la communautĂ© scientifique et mĂ©dicale, Ă  59 ans rĂ©volus, en principe, l'Ăąge de procrĂ©er au sens et pour l'application de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique. 10. DĂšs lors qu'il est constant que M. C. Ă©tait ĂągĂ© de 61 et 63 ans Ă  la date des prĂ©lĂšvements de ses gamĂštes, et en l'absence de circonstances particuliĂšres, l'Agence de la biomĂ©decine est fondĂ©e Ă  soutenir que c'est Ă  tort que, par le jugement attaquĂ©, le tribunal administratif de Montreuil a annulĂ© sa dĂ©cision du 24 juin 2016 au motif que M. C. ne pouvait pas ĂȘtre regardĂ© comme n'Ă©tant plus en Ăąge de procrĂ©er au sens de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique. 11. Il appartient toutefois au Conseil d'Etat, saisi de l'ensemble du litige par l'effet dĂ©volutif de l'appel, d'examiner les autres moyens soulevĂ©s par les requĂ©rants devant le tribunal administratif de Montreuil. 12. En premier lieu, il ressort des piĂšces du dossier que le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint chargĂ© des ressources avait reçu dĂ©lĂ©gation de la directrice gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine pour signer la dĂ©cision attaquĂ©e. Le moyen tirĂ© de ce que cette dĂ©cision aurait Ă©tĂ© signĂ©e par une autoritĂ© incompĂ©tente ne peut, par suite, qu'ĂȘtre Ă©cartĂ©. 13. En deuxiĂšme lieu, il ressort des piĂšces du dossier que, compte tenu de son Ăąge au moment du prĂ©lĂšvement de ses gamĂštes par rapport Ă  la limite d'Ăąge fixĂ©e en principe Ă  59 ans sur la base du large consensus existant dans la communautĂ© scientifique et mĂ©dicale, eu Ă©gard aux risques Ă©voquĂ©s au point 9 d'anomalies Ă  la naissance et de maladies gĂ©nĂ©tiques, le refus d'exportation de gamĂštes opposĂ© Ă  M. C., sur le fondement des dispositions lĂ©gislatives prĂ©citĂ©es de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique, ne peut ĂȘtre regardĂ©, eu Ă©gard aux finalitĂ©s d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral que ces dispositions poursuivent et en l'absence de circonstances particuliĂšres propres au cas d'espĂšce, comme constituant une ingĂ©rence excessive dans l'exercice de son droit au respect de sa vie privĂ©e et familiale protĂ©gĂ© par l'article 8 de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales. 14. Enfin, la mise en oeuvre de l'article L. 2141-2 du code de la santĂ© publique ne peut ĂȘtre regardĂ©e comme instaurant une discrimination dans l'exercice des droits protĂ©gĂ©s par la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales entre des hommes du mĂȘme Ăąge prohibĂ©e par l'article 14 de cette convention, dĂšs lors que ceux-ci sont placĂ©s dans une situation diffĂ©rente selon qu'ils procrĂ©ent naturellement ou ont recours Ă  une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation. 15. Il rĂ©sulte de tout ce qui prĂ©cĂšde que l'Agence de la biomĂ©decine est fondĂ©e Ă  soutenir que c'est Ă  tort que, par le jugement attaquĂ©, le tribunal administratif de Montreuil a annulĂ© sa dĂ©cision du 24 juin 2016 qui est suffisamment motivĂ©e. 16. Il n'y a pas lieu, dans les circonstances de l'espĂšce, de faire droit aux conclusions prĂ©sentĂ©es par l'Agence de la biomĂ©decine au titre des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Ces mĂȘmes dispositions font obstacle Ă  ce qu'il soit fait droit aux conclusions prĂ©sentĂ©es Ă  leur titre par M. et Mme C.. D E C I D E - Article 1er L'arrĂȘt de la cour administrative d'appel de Versailles du 5 mars 2018 et le jugement du tribunal administratif de Montreuil du 14 fĂ©vrier 2017 sont annulĂ©s. Article 2 La demande prĂ©sentĂ©e par M. et Mme C. devant le tribunal administratif de Montreuil est rejetĂ©e. Article 3 Les conclusions de l'Agence de la biomĂ©decine et de M. et Mme C. prĂ©sentĂ©es au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetĂ©es. Article 4 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e Ă  M. et Mme C. et Ă  l'Agence de la biomĂ©decine. Copie en sera adressĂ©e Ă  la ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©.
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II1.4) Description succincte : La présente consultation concerne un marché public global sectoriel au sens de l'article L.2171-5 du code de la commande publique, comportant des prestations de conception, de construction et aménagement, et d'entretien maintenance pour l'extension du CH de Chùteau-Thierry. La consultation est lancée par l'établissement support du
DĂ©finition de Attestation sur l’honneur marchĂ©s publics » Lors d’une rĂ©ponse Ă  un marchĂ© public, l’entreprise candidate doit remettre Ă  l’acheteur une dĂ©claration sur l’honneur attestant que le candidat individuel, ou chaque membre du groupement, n’est pas dans l’un de ces cas d’exclusion prĂ©vus par le Code de la commande publique et citĂ©s ci-dessous. Cette dĂ©claration est incluse dans le DC1 ou intĂ©grĂ©e dans le les marchĂ©s publics hors dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© Exemples de marchĂ©s publics hors dĂ©fense et sĂ©curitĂ© appels d’offres de restauration, appel d’offres de nettoyage, appel d’offres vidĂ©osurveillance
 Exclusions de plein droit Sont exclues de plein droit de la procĂ©dure de passation des marchĂ©s publics les personnes Faisant l’objet de condamnation dĂ©finitive–> Article L2141-1 N’ayant pas souscrit aux dĂ©clarations leur incombant en matiĂšre fiscale ou sociale ou d’acquittement des impĂŽts, taxes, contributions ou cotisations sociales exigibles–> Article L2141-2 En liquidation judiciaire, faillite personnelle ou interdiction de gĂ©rer, redressement judiciaire–> Article L2141-3 Soumis Ă  des sanctions relatives au code du travail ou au Code pĂ©nal–> Article L2141-4 Faisant l’objet de mesures d’exclusion des contrats administratifs en vertu d’une dĂ©cision administrative–> Article L2141-5 L’acheteur peut, Ă  titre exceptionnel, autoriser un opĂ©rateur Ă©conomique qui serait dans un cas d’exclusion prĂ©vu Ă  la prĂ©sente section Ă  participer Ă  la procĂ©dure de passation d’un marchĂ©, Ă  condition que cela soit justifiĂ© par des raisons impĂ©rieuses d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, que le marchĂ© en cause ne puisse ĂȘtre confiĂ© qu’à ce seul opĂ©rateur Ă©conomique et qu’un jugement dĂ©finitif d’une juridiction d’un État membre de l’Union europĂ©enne n’exclut pas expressĂ©ment l’opĂ©rateur concernĂ© des marchĂ©s.–> Article L2141-6 Exclusions Ă  l’apprĂ©ciation de l’acheteur Les acheteurs peuvent Ă©galement exclure selon leur apprĂ©ciation et selon les motifs suivant, les entreprises candidates ayant Au cours des trois annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, dĂ» verser des dommages et intĂ©rĂȘts, Ă©tant sanctionnĂ©es de rĂ©siliation, ou ayant fait l’objet de sanction comparable du fait d’un manquement grave ou persistant Ă  leurs obligations contractuelles lors de l’exĂ©cution d’un contrat de la commande publique antĂ©rieur.–> Article L2141-7 Ayant entrepris d’influer sur le processus dĂ©cisionnel, fourni des informations confidentielles ou trompeuses, ou participĂ© Ă  la prĂ©paration de la procĂ©dure, ou avoir eu accĂšs Ă  des informations particuliĂšres–> Article L2141-8 Conclu une entente avec d’autres opĂ©rateurs Ă©conomiques en vue de fausser la concurrence–> Article L2141-9 Étant en situation de conflit d’intĂ©rĂȘts–> Article L2141-10 L’acheteur qui envisage d’exclure un opĂ©rateur Ă©conomique dans ce cadre doit le mettre Ă  mĂȘme de prĂ©senter ses observations afin d’établir dans un dĂ©lai raisonnable et par tout moyen qu’il a pris les mesures nĂ©cessaires pour corriger les manquements prĂ©cĂ©demment Ă©noncĂ©s et, le cas Ă©chĂ©ant, que sa participation Ă  la procĂ©dure de passation du marchĂ© n’est pas susceptible de porter atteinte Ă  l’égalitĂ© de traitement.–> Article L2141-11Concernant les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© Exclusions de plein droit Sont exclues de plein droit de la procĂ©dure de passation des marchĂ©s les personnes Exclues de plein droit des marchĂ©s publics autre que de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© aux motifs citĂ©s ci-dessus selon les dispositions des articles articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 Qui ont fait l’objet d’une condamnation dĂ©finitive pour l’une des infractions prĂ©vues aux articles 226-13,222-52 Ă  222-59 et 413-10 Ă  413-12 du Code pĂ©nal, aux articles L. 2339-2 Ă  L. 2339-4, L. 2339-11-1 Ă  L. 2339-11-3 du Code de la dĂ©fense et Ă  l’article L. 317-8 du Code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure.–> Article L2341-3 Qui, par une dĂ©cision de justice dĂ©finitive, ont vu leur responsabilitĂ© civile engagĂ©e depuis moins de cinq ans pour mĂ©connaissance de leurs engagements en matiĂšre de sĂ©curitĂ© d’approvisionnement ou en matiĂšre de sĂ©curitĂ© de l’information–> Article L2341-3 Au sujet desquelles il est Ă©tabli, par tout moyen et, le cas Ă©chĂ©ant, par des sources de donnĂ©es protĂ©gĂ©es, qu’elles ne possĂšdent pas la fiabilitĂ© nĂ©cessaire pour Ă©viter des atteintes Ă  la sĂ©curitĂ© de l’État.–> Article L2341-3 Les acheteurs peuvent autoriser un opĂ©rateur Ă©conomique qui est dans un cas d’exclusion prĂ©vu Ă  la prĂ©sente section Ă  participer Ă  un marchĂ© pour des raisons impĂ©rieuses d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Exclusions Ă  l’apprĂ©ciation de l’acheteur L’acheteur peut exclure de la procĂ©dure de passation d’un marchĂ© les personnes et entreprises selon les mĂȘmes motifs que pour les marchĂ©s hors dĂ©fense et sĂ©curitĂ© voir ci-dessus. Attention Lorsqu’un opĂ©rateur Ă©conomique est, au cours de la procĂ©dure de passation d’un marchĂ©, placĂ© dans l’un des cas d’exclusion mentionnĂ©s aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5, aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 ou aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 du Code de la commande publique, il informe sans dĂ©lai l’acheteur de ce changement de situation.

PardĂ©rogation au sixiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2131-4, et sous rĂ©serve d'avoir Ă©puisĂ© toutes les possibilitĂ©s offertes par les articles L. 1241-1 Ă  L. 1241-7, le diagnostic prĂ©implantatoire peut Ă©galement ĂȘtre autorisĂ© lorsque les conditions suivantes sont rĂ©unies : -le couple a donnĂ© naissance Ă  un enfant atteint d'une maladie

imprimer NOTES ET COMMENTAIRES StĂ©phanie HENNETTE-VAUCHEZ, Les cellules souces ne sont pas des embryons, AJDA 2003, Conclusions de Alain GUEDJ, RFDA 2003, DANS LA MEME RUBRIQUE Conseil d’Etat, 29 juillet 2002, n° 242916, Conseil national de l’ordre des mĂ©decins Conseil d’Etat, 15 fĂ©vrier 2002, n° 233779, SociĂ©tĂ© Etudes et RĂ©alisations Industrielles et Scientifiques Conseil d’Etat, 13 octobre 2003, n° 204782, Jacques N. Conseil d’Etat, 26 septembre 2008, n° 281693, Consorts F. Conseil d’Etat, 8 aoĂ»t 2008, n° 282986, Centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand Conseil d’Etat, 20 fĂ©vrier 2008, n° 286505, MylĂšne le H. et Jean-Michel F. Conseil d’Etat, 27 fĂ©vrier 2002, n° 217187, M. M. Conseil d’Etat, 29 mai 2002, n° 230113, M. P. et M. L. Tribunal administratif de Lyon, rĂ©fĂ©rĂ©, 15 fĂ©vrier 2001, n° 9802895, M. Joumard Cour administrative d’appel de Paris, 2 juillet 2002, n° 98PA03431, Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris c/ Consorts La G. Tribunal administratif de Paris, 21 janvier 2003, n° 0207626/6, Association Alliance pour les droits de la vieLes cellules souches d’origine embryonnaire constituent des cellules issues du corps humain. Par suite, leur importation est soumise Ă  autorisation prĂ©alable du ministre de la recherche en application des dispositions prĂ©citĂ©es de l’article du code de la santĂ© publique. En outre, les cellules souches ne peuvent ĂȘtre regardĂ©es comme des embryons. TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS N° 0207626/6 Association Alliance pour les droits de la vie M. MESLAY Rapporteur M. GUEDJ Commissaire du Gouvernement Audience du 10 dĂ©cembre 2002 Lecture du 21 janvier 2003 REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Vu la requĂȘte, enregistrĂ©e le Ăą0 mai 2002, prĂ©sentĂ©e pour l’association Alliance pour les droits de la vie, dont le siĂšge est BP 11107 75326 Paris cedex 07, reprĂ©sentĂ©e par Me Beauquier, avocat Ă  la Cour ; l’association Alliance pour les droits de la vie demande que le Tribunal annule la dĂ©cision en date du 30 avril 2002 par laquelle le ministre de la recherche a autorisĂ© le Centre national de la recherche scientifique Ă  importer deux lignĂ©es de cellules souches pluripotentes humaines d’origine embryonnaire, les lignĂ©es HES de caryotype XX et XY Ă  des fins scientifiques, en vue de procĂ©der Ă  des recherches sur ces cellules d’embryons ; Vu la dĂ©cision attaquĂ©e, Vu les autres piĂšces du dossier, Vu le code de la santĂ© publique ; Vu la loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 ; Vu le code de justice administrative ; Les parties ayant Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement averties du jour de l’audience ; AprĂšs avoir entendu au cours de l’audience publique du 10 dĂ©cembre 2002 le rapport de M. MESLAY, conseiller ; les observations de Me pour l’association Alliance pour les droits de la vie et les observations de M. SUEUR pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche ; et les conclusions de M. GUEDJ, commissaire du gouvernement ; ConsidĂ©rant qu’aux termes de l’article du code de la santĂ© publique "A l’exception des produits de thĂ©rapie gĂ©nique et cellulaire dont le rĂ©gime est fixĂ© par l’article l’importation dans le territoire douanier et l’exportation hors du territoire douanier des tissus et cellules issus du corps humain sont soumises Ă  autorisation ... Seuls peuvent importer ou exporter des tissus et cellules Ă  des fins scientifiques les organismes autorisĂ©s par le ministre chargĂ© de la recherche" ; que les cellules souches d’origine embryonnaire constituent des cellules issues du corps humain ; que, par suite, leur importation est soumise Ă  autorisation prĂ©alable du ministre de la recherche en application des dispositions prĂ©citĂ©es de l’article du code de la santĂ© publique ; ConsidĂ©rant qu’aux termes de l’article du code de la santĂ© publique "Un embryon humain ne peut ĂȘtre conçu ni utilisĂ© Ă  des fins commerciales ou industrielles" ; que les cellules souches ne peuvent ĂȘtre regardĂ©es comme des embryons ; que, par suite, la dĂ©cision contestĂ©e autorisant l’importation de cellules souches d’origine embryonnaire n’a pas pour objet de permettre la conception ou l’utilisation d’un embryon Ă  des fins commerciales ou industrielles ; que, dĂšs lors, le moyen tirĂ© de la mĂ©connaissance de l’article du code de la santĂ© publique doit ĂȘtre Ă©cartĂ© ; ConsidĂ©rant qu’aux termes de l’article du code de la santĂ© publique "Toute expĂ©rimentation sur l’embryon est interdite" ; qu’ainsi qu’il a Ă©tĂ© dit ci-dessus les cellules souches pluripotentes humaines d’origine embryonnaire ne sont pas des embryons, que, par suite, la dĂ©cision attaquĂ©e qui a pour seul objet d’autoriser l’importation de telles cellules souches n’a ni pour objet ni pour effet de permettre une expĂ©rimentation sur l’embryon ; que la circonstance que ces cellules aient Ă©tĂ© prĂ©levĂ©es sur un embryon est sans incidence sur la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision attaquĂ©e dĂšs lors qu’un tel prĂ©lĂšvement ne constitue pas une expĂ©rimentation ; qu’au surplus, ce prĂ©lĂšvement a Ă©tĂ© effectuĂ© hors du territoire national ; que, dĂšs lors, le moyen tirĂ© de la mĂ©connaissance de l’article du code de la santĂ© ne saurait ĂȘtre accueilli ; ConsidĂ©rant, enfin, que le dĂ©tournement de pouvoir allĂ©guĂ© n’est pas Ă©tabli ; Sur les conclusions tendant Ă  l’application de l’article L. 761-1 du code de justice administrative ConsidĂ©rant qu’en vertu des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative, le Tribunal ne peut pas faire bĂ©nĂ©ficier la partie tenue aux dĂ©pens ou la partie perdante du paiement par l’autre partie des frais qu’elle a exposĂ©s Ă  l’occasion du litige soumis au juge ; que les conclusions prĂ©sentĂ©es Ă  ce titre par l’Association Alliance pour les droits de la vie, qui a la qualitĂ© de partie perdante, doivent, dĂšs lors, ĂȘtre rejetĂ©es ; D E C I D E Article 1er La requĂȘte de l’association Alliance pour les droits de la vie est rejetĂ©e. Article 2 Le prĂ©sent jugement sera notifiĂ© Ă  l’association Alliance pour les droits de la vie et au ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche. DĂ©cretn° 2021-1933 du 30 dĂ©cembre 2021 fixant les modalitĂ©s d'autorisation des activitĂ©s d'autoconservation des gamĂštes pour raisons non mĂ©dicales en application de l'article L. 2141-12 du code de la santĂ© publique et portant diverses adaptations de la partie rĂ©glementaire du mĂȘme code au regard des dispositions de la loi n° 2021-1017 du 2 aoĂ»t 2021 relative Ă  la bioĂ©thique Version initiale La directrice gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine, Vu le code de la santĂ© publique, et notamment les articles L. 2151-5, R. 2141-17 Ă  R. 2141-23, et R. 2151-1, R. 2151-2 Ă  12 ; Vu la dĂ©cision du 10 fĂ©vrier 2006 fixant le modĂšle de dossier de demande des autorisations mentionnĂ©es Ă  l'article R. 2151-6 du code de la santĂ© publique ; Vu la dĂ©cision en date du 11 juillet 2007 portant autorisation d'un protocole de recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires ; Vu la demande prĂ©sentĂ©e le 30 avril 2010 par le groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul laboratoire d'histologie embryologie, biologie de la reproduction, Paris, Catherine PATRAT aux fins d'obtenir l'autorisation de poursuivre son protocole de recherches sur l'embryon et les cellules embryonnaires ; Vu l'avis Ă©mis par le conseil d'orientation le 28 mai 2010, DĂ©cide Le groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul laboratoire d'histologie embryologie, biologie de la reproduction, Paris est autorisĂ© Ă  proroger, dans les conditions dĂ©crites dans le dossier de demande d'autorisation, le protocole de recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires ayant pour finalitĂ© l'Ă©tude de la dynamique des changements Ă©pigĂ©nĂ©tiques au cours du dĂ©veloppement prĂ©implantatoire de l'embryon humain en utilisant l'inactivation du chromosome X comme processus modĂšle pour une durĂ©e de dix-huit mois. Ces recherches sont placĂ©es sous la responsabilitĂ© de Mme Catherine dĂ©cision peut ĂȘtre suspendue Ă  tout moment, pour une durĂ©e maximale de trois mois, en cas de violation des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la biomĂ©decine. L'autorisation peut Ă©galement ĂȘtre retirĂ©e, selon les modalitĂ©s prĂ©vues par les dispositions des articles du code de la santĂ© publique modification des Ă©lĂ©ments figurant dans le dossier de demande d'autorisation doit ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance du directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine est chargĂ©e de l'exĂ©cution de la prĂ©sente dĂ©cision, qui sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique française. Fait Ă  Paris, le 28 mai Prada-Bordenave Extrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 146,5 KoRetourner en haut de la page i-une personne majeure qui rĂ©pond Ă  des conditions d'Ăąge fixĂ©es par un dĂ©cret en conseil d'etat, pris aprĂšs avis de l'agence de la biomĂ©decine, peut bĂ©nĂ©ficier, aprĂšs une prise en charge Article L2141-11-1 EntrĂ©e en vigueur 2021-08-04 L'importation et l'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises Ă  une autorisation dĂ©livrĂ©e par l'Agence de la biomĂ©decine. Elles sont exclusivement destinĂ©es Ă  permettre la poursuite d'un projet parental par la voie d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation ou la restauration de la fertilitĂ© ou d'une fonction hormonale du demandeur, Ă  l'exclusion de toute finalitĂ© commerciale. Seul un Ă©tablissement, un organisme, un groupement de coopĂ©ration sanitaire ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prĂ©vue Ă  l'article L. 2142-1 pour exercer une activitĂ© biologique d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation peut obtenir l'autorisation prĂ©vue au prĂ©sent article. Seuls les gamĂštes et les tissus germinaux recueillis et destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s conformĂ©ment aux normes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnĂ©s aux articles L. 1244-3, L. 1244-4, L. 2141-2, L. 2141-3, L. 2141-11 et L. 2141-12 du prĂ©sent code et aux articles 16 Ă  16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d'exportation. Toute violation des prescriptions fixĂ©es par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux entraĂźne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomĂ©decine. UndĂ©cret du 30 dĂ©cembre 2021 fixe les modalitĂ©s d’autorisation des activitĂ©s d’autoconservation des gamĂštes pour raisons non mĂ©dicales en application de l’article L. 2141-12 du code de la santĂ© publique et pour adapter la partie rĂ©glementaire du mĂȘme code au regard des dispositions de la loi n° 2021-1017 du 2 aoĂ»t 2021 relative Ă  la bioĂ©thique.
L'importation et l'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises Ă  une autorisation dĂ©livrĂ©e par l'Agence de la biomĂ©decine. Elles sont exclusivement destinĂ©es Ă  permettre la poursuite d'un projet parental par la voie d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation ou la restauration de la fertilitĂ© ou d'une fonction hormonale du demandeur, Ă  l'exclusion de toute finalitĂ© un Ă©tablissement, un organisme, un groupement de coopĂ©ration sanitaire ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prĂ©vue Ă  l'article L. 2142-1 pour exercer une activitĂ© biologique d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation peut obtenir l'autorisation prĂ©vue au prĂ©sent les gamĂštes et les tissus germinaux recueillis et destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s conformĂ©ment aux normes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnĂ©s aux articles L. 1244-3, L. 1244-4, L. 2141-2, L. 2141-3, L. 2141-11 et L. 2141-12 du prĂ©sent code et aux articles 16 Ă  16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d' violation des prescriptions fixĂ©es par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux entraĂźne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomĂ©decine.
Lescandidats s'inscrivent Ă  ces Ă©preuves dans les conditions suivantes : 1° Au titre du concours organisĂ© en application des dispositions de l'article 1er de l'arrĂȘtĂ© du 9 juillet 2021

Rappel des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires relatives Ă  l’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation DĂ©finition L’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation ANP s’entend des techniques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert d’embryons et l’insĂ©mination artificielle ainsi que toutes techniques d’effet permettant la procrĂ©ation en dehors du processus naturel dont la liste est fixĂ©e par arrĂȘtĂ© aprĂšs avis de l’agence de la biomĂ©decine. La stimulation ovarienne, y compris lorsqu’elle est mise en oeuvre en dehors des techniques d’AMP, est soumise Ă  des recommandations de bonnes pratiques ». article L 2141-1 du Code de la SantĂ© publique Les critĂšres lĂ©gaux de rĂ©alisation Les rĂšgles communes Ă  toutes les techniques d’AMP Objet de l’AMP Les techniques d’assistance ont pour objet de remĂ©dier Ă  linfertilitĂ© pathologique mĂ©dicalement constatĂ©e mais Ă©galement d’éviter la transmission Ă  l’enfant ou un membre du couple d’une maladie d’une particuliĂšre gravitĂ©. article L 2141-2 du Code de la SantĂ© publique Conditions relatives aux demandeurs L’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation est destinĂ©e Ă  rĂ©pondre Ă  la demande parentale d’un couple. C’est pourquoi, la demande doit ĂȘtre faite par un couple formĂ© d’un homme et d’une femme, vivants, en Ăąge de procrĂ©er, et consentant ensemble Ă  la technique proposĂ©e. article L 2141-2 du Code de la SantĂ© publique Obstacles Ă  l’AMP D’aprĂšs la loi, font donc obstacles Ă  la rĂ©alisation d’une AMP – la mĂ©nopause – le dĂ©cĂšs d’un membre du couple – le dĂ©pĂŽt d’une requĂȘte en divorce ou en sĂ©paration de corps – la cessation de la vie commune – la rĂ©vocation du consentement de l’un des membres du couple ProcĂ©dure de mise en oeuvre de l’AMP Article L 2141-10 du Code de la SantĂ© Publique – lĂšre Etape entretiens particuliers du couple avec l’équipe mĂ©dicale clinicobiologique pluridisciplinaire du centre remise du dossier guide – 2eme Etape aprĂšs le dernier entretien, dĂ©lai de rĂ©flexion d’un mois pour le couple pour confirmer leur demande – 3eme Etape Ă  l’expiration de ce dĂ©lai de rĂ©flexion d’un mois, le couple doit confirmer sa demande de recours Ă  l’AMP par Ă©crit. – 4eme Etape A l’issue de ce processus, le praticien peut accepter ou refuser la mise en couvre de l’AMP ou accorder un dĂ©lai de rĂ©flexion supplĂ©mentaire au couple. Les dispositions propres Ă  la fĂ©condation in vitro FIV Conception des embryons in vitro L’embryon conçu in vitro ne peut ĂȘtre que dans une finalitĂ© d’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation et ne peut ĂȘtre conçu qu’à partir de gamĂštes provenant d’au moins un des membres du couple. article L 2141-3 du Code de la SantĂ© publique Conservation des embryons Les deux membres du couple peuvent consentir par Ă©crit que soit tentĂ©e la fĂ©condation d’un nombre d’ovocytes pouvant rendre nĂ©cessaire la conservation d’embryons dans l’intention de rĂ©aliser ultĂ©rieurement leur projet parental. Cependant, un couple dont des embryons ont Ă©tĂ© conservĂ©s ne peut bĂ©nĂ©ficier d’une nouvelle tentative de fĂ©condation in vitro avant le transfert de ceux-ci sauf si un problĂšme de qualitĂ© affecte ces embryons. article L2141-3 du Code de la SantĂ© publique Les deux membres du couple sont consultĂ©s chaque annĂ©e sur le point de savoir s’ils maintiennent leur projet parental. S’ils n’ont plus de projet parental, ils peuvent – demander Ă  ce que les embryons soient accueillis par un autre couple – accepter que l’embryon fasse l’objet d’une recherche – ou qu’il soit mis fin Ă  sa conservation demande Ă©crite aprĂšs un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois mois Les dispositions propres Ă  L’AMP avec tiers donneur L’AMP avec don de GamĂštes DĂ©finition Le don de gamĂštes consiste en l’apport par un tiers de spermatozoĂŻdes ou d’ovocytes en vue de contribuer Ă  une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation. article L 1244-1 du Code de la SantĂ© publique Conditions lĂ©gales – Le don de gamĂštes est gratuit et anonyme sanctions pĂ©nales encourues en cas de non-respect de ces dispositions – Le donneur doit avoir procréé. Si le donneur fait partie d’un couple, les deux membres de ce couple doivent avoir consenti par Ă©crit Ă  ce don idem pour le couple receveur . Le consentement est rĂ©vocable Ă  tout moment jusqu’à l’utilisation des gamĂštes. article L 1244-2 du Code de la SantĂ© publique Le recours Ă  un mĂȘme donneur est autorisĂ© pour fane naĂźtre jusqu’à dix enfants. article L 1244-4 du code de la SantĂ© publique – L’insĂ©mination par sperme frais ou par mĂ©lange de plusieurs dons est strictement interdite par la loi. sanctions pĂ©nales encourues article 511-12 du Code PĂ©nal ProcĂ©dure de don de gamĂštes – 1 ere Etape recueil du consentement du donneur et de l’autre membre du couple – 2eme Etape recueil du consentement du couple receveur par dĂ©claration conjointe devant le juge ou un notaire. – 3eme Etape recueil de la dĂ©claration conjointe par acte authentique attestant la dĂ©livrance d’une information des membres du couple receveur sur les consĂ©quences juridiques de leur consentement. L’AMP avec don d’embryon DĂ©finition Le don d’embryon consiste, pour un couple ayant fait l’objet d’une AMP ou le membre survivant en cas de dĂ©cĂšs de l’un des membres, de permettre l’accueil de leurs embryons conservĂ©s par un autre couple en cas de non-persistance de leur projet parental. RĂšgles lĂ©gales applicables – le don est un acte exceptionnel, anonyme et gratuit. – l’embryon doit avoir Ă©tĂ© conçu par AMP ProcĂ©dure de don d’embryons lere Etape entretien prĂ©alable permettant Ă  l’équipe mĂ©dicale du centre, assistĂ©e d’un mĂ©decin psychiatre d’informer le couple donneur ou le membre survivant des consĂ©-quences juridiques de leur acte et de la nature des examens mĂ©dicaux pratiquĂ©s dans le cadre de la sĂ©curitĂ© sanitaire. article R 2141-2 Ă  R 2141-2-2° du Code de la SantĂ© publique 2eme Etape Le couple donneur ou le membre survivant doit adresser au prĂ©sident du Tribunal de Grande Instance du ressort du comitĂ© oĂč est implantĂ© le centre, une dĂ©clara-tion Ă©crite de consentement datĂ©e et signĂ©e devant le mĂ©decin qui a procĂ©dĂ© au contrĂŽle sanitaire aprĂšs un dĂ©lai de rĂ©flexion d’un mois. article R 2141-4 du Code de la SantĂ© publique 3eme Etape L’un des mĂ©decins du centre doit attester que le couple receveur correspond bien aux indications du transfert et qu’il ne prĂ©sente pas de contre-indication mĂ©dicale Ă  l’accueil de l’embryon. article R 159-9-1-2° du Code de la SantĂ© publique 4 eme Etape Un jugement du PrĂ©sident du TGI du lieu de rĂ©sidence du couple d’accueil dĂ©cide, aprĂšs vĂ©rification du consentement du couple donneur, si l’accueil peut avoir lieu. La filiation aprĂšs une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation Remarque prĂ©alable Les questions de filiation en cas d’AMP Ă  l’intĂ©rieur d’un couple ne soulĂšvent aucun problĂšme particulier car la filiation est celle de droit commun puisque l’enfant est nĂ© des gamĂštes des deux membres du couple. Filiation d’un enfant issu d’une AMP avec don de spermatozoĂŻdes L’action en recherche de paternitĂ© du donneur est impossible puisque le principe est l’anonymat des personnes ayant fait don de gamĂštes aucun lien de filiation entre l’auteur du don et l’enfant conçu n’est possible. Également, aucune action en responsabilitĂ© ne peut ĂȘtre engagĂ©e Ă  l’encontre du donneur. De mĂȘme, l’action du couple d’accueil en contestation de filiation est Ă©cartĂ©e. En effet, le couple bĂ©nĂ©ficiant d’une AMP avec tiers donneur doit exprimer son consentement au juge ou au notaire et reçoit alors une information sur les consĂ©quences de leur acte au regard de la filiation. Ce consentement leur interdit toute action en contestation de filiation ou de rĂ©clamation d’état. Par exception, seule la preuve apportĂ©e que l’enfant n’est pas issu d’une AMP adultĂšre et un consentement privĂ© d’effet par dĂ©cĂšs, ou cessation de la vie commune ou rĂ©vocation avant la rĂ©alisation de la procrĂ©ation, peuvent permettre de lĂ©gitimer une telle action. Ainsi, la filiation maternelle est Ă©tablie par l’accouchement. Pour le pĂšre, deux possibilitĂ©s sont Ă  envisager en fonction du lien existant entre le couple. Si le couple receveur est mariĂ©, il existe une prĂ©somption automatique de paternitĂ© du mari vis Ă  vis de l’enfant. Si le couple receveur vit en concubinage, l’enfant doit ĂȘtre reconnu par le concubin, Ă  dĂ©faut, sa paternitĂ© pourra ĂȘtre Ă©tablie par dĂ©cision judiciaire. Filiation d’un enfant issu d’une AMP avec don d’ovocytes La maternitĂ© est Ă©tablie par l’accouchement donc aucun problĂšme de filiation maternelle n’est envisageable. Pour le pĂšre, tout dĂ©pend du lien unissant le couple receveur. Si le couple receveur est mariĂ©, il existe une prĂ©somption de paternitĂ© Ă  l’égard de l’enfant. Si le couple vit en concubinage, l’enfant doit ĂȘtre reconnu par le concubin, sous peine d’une reconnaissance judiciaire. Filiation d’un enfant issu d’une AMP avec don d’embryon Le principe reste le mĂȘme. L’anonymat Ă©tant la rĂšgle, le couple donneur ne peut pas en-gager une action. La filiation maternelle est Ă©tablie par l’accouchement. Le pĂšre, en fonction du lien l’unissant Ă  la mĂšre, bĂ©nificiera soit d’une prĂ©somption de paternitĂ© s’ils sont ma-riĂ©s, soit devra reconnaĂźtre l’enfant Ă  dĂ©faut, paternitĂ© Ă©tablie judiciairement s’ils sont concubins. TEXTES DE REFERENCE Loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 journal officiel du 30 juillet 1994 relative au respect du corps humain, cf. article 10. Loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 journal officiel du 30 juillet 1994 relative au don et Ă  l’utilisation des Ă©lĂ©ments et produits du corps humain, Ă  l’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation et au diagnostic prĂ©natal, cf. articles 8, 9, 10, 11. DECRET n° 92-174 du 25 fĂ©vrier 1992, relatif Ă  la prĂ©vention de certaines maladies infectieuses journal officiel du 26 fĂ©vrier 1992 Article 2 » Le mĂ©decin responsable du recueil ou du prĂ©lĂšvement de gamĂštes humains provenant de dons en vue de la Assistance MĂ©dicale Ă  la ProcrĂ©ation est tenu de s’assurer 1. Que les rĂ©sultats des analyses de biologie mĂ©dicale pratiquĂ©es chez le donneur sont nĂ©gatifs en ce qui concerne Le dĂ©pistage de l’infection par le virus 1 et 2 de l’immunodĂ©ficience humaine et par les virus et 2 ; La dĂ©tection des marqueurs biologiques des hĂ©patites B et C ; Le dĂ©pistage sĂ©rologique de la syphilis ; 2. S’il s’agit de sperme, que l’examen microbiologique de celui-ci est normal.

Enoutre, la condamnation d’une personne physique, pour l’une des infractions mentionnĂ©es Ă  l’article L. 2141-1 du code de la commande publique peut aussi avoir pour consĂ©quence l
Dans une question parlementaire, la dĂ©putĂ©e Anne Brugnera demande au ministre de l’Économie le pĂ©rimĂštre de cette interdiction de soumissionner facultative. Plus prĂ©cisĂ©ment, elle pose la question de savoir si l’exclusion concerne uniquement les marchĂ©s passĂ©s par le pouvoir adjudicateur, ou si elle vise les condamnations d’un opĂ©rateur Ă©conomique prononcĂ©es par un autre acheteur public. Une consĂ©cration lĂ©gislative des positions du Conseil d’État L’article L. 2141-7 du Code de la commande publique consacre la jurisprudence issue de la dĂ©cision du Conseil d’État RĂ©gion Lorraine » du 10 juin 2009, n° 324153. En application de cette dĂ©cision, l’acheteur peut Ă©carter, au stade de l’examen des capacitĂ©s des candidats, la candidature d’un opĂ©rateur Ă©conomique, titulaire d’un marchĂ© public ou d’un contrat de concession antĂ©rieur, qui au cours des trois derniĂšres annĂ©es, a dĂ» verser des dommages-intĂ©rĂȘts ou a Ă©tĂ© sanctionnĂ© par une rĂ©siliation ou une sanction comparable en raison d’un manquement grave ou persistant Ă  ses obligations contractuelles. Les acheteurs ont ainsi la possibilitĂ©, sans porter atteinte aux principes de libertĂ© d’accĂšs Ă  la commande publique et d’égalitĂ© de traitement entre les candidats, Ă©noncĂ©s Ă  l’article L. 3 du Code de la commande publique, de rejeter la candidature de l’opĂ©rateur Ă©conomique, si celui-ci s’est avĂ©rĂ©, de maniĂšre notoire, dĂ©faillant lors de l’exĂ©cution passĂ©e d’un contrat, le cas Ă©chĂ©ant avec un autre acheteur alors mĂȘme qu’il a prĂ©sentĂ© l’ensemble des capacitĂ©s requises dans son dossier de candidature. Selon le ministre, le dispositif du Code a ainsi pour objet de responsabiliser les opĂ©rateurs Ă©conomiques concernĂ©s afin de veiller, en leur qualitĂ© de titulaire, Ă  une exĂ©cution efficiente et responsable du contrat. Une exclusion qui n’est pas automatique La circonstance qu’un candidat ait rencontrĂ© des difficultĂ©s d’exĂ©cution dans le cadre d’un prĂ©cĂ©dent marchĂ© n’entraĂźne pas, de facto, son exclusion de la procĂ©dure. En effet, l’article L. 2141-11 du Code de la commande publique prĂ©voit qu’une telle exclusion, qui n’est qu’une facultĂ© pour l’acheteur, ne peut intervenir qu’aprĂšs que l’opĂ©rateur Ă©conomique a Ă©tĂ© mis Ă  mĂȘme par l’acheteur d’établir, dans un dĂ©lai raisonnable et par tout moyen, que son professionnalisme et sa fiabilitĂ© ne peuvent plus ĂȘtre remis en cause ». C’est dans le cadre de cet Ă©change contradictoire que l’opĂ©rateur sera amenĂ© Ă  Ă©tablir sa capacitĂ© Ă  exĂ©cuter le marchĂ©, sans que le dispositif du droit Ă  l’erreur » introduit par la loi n° 2018-727 du 10 aoĂ»t 2018 pour un État au service d’une sociĂ©tĂ© de confiance art. L. 123-1 et suivants du Code des relations entre le public et l’administration ne trouve Ă  s’appliquer, dĂšs lors qu’il n’a ni pour objet, ni pour effet, de permettre Ă  un opĂ©rateur d’obtenir, Ă  l’occasion de l’examen de sa candidature, la remise en cause d’une sanction dont il a fait l’objet dans le cadre d’un autre contrat. Dominique Niay Texte de rĂ©fĂ©rence Question Ă©crite n° 15278 de Mme Anne Brugnera La RĂ©publique en Marche – RhĂŽne du 18 dĂ©cembre 2018, RĂ©ponse publiĂ©e au JOAN du 16 avril 2019, p. 3 581 Ledemandeur atteste en particulier que le consentement des couples sera recueilli conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 2141-1 et suivants et L. 2151-1 et suivants du code de la santĂ© publique et sans qu'aucun paiement, quelle qu'en soit la forme, ne leur ait Ă©tĂ© allouĂ©. Les modĂšles de consentement sont joints en annexe Ă  la
personne dont la prise en charge mĂ©dicale est susceptible d'altĂ©rer la fertilitĂ© ou dont la fertilitĂ© risque d'ĂȘtre prĂ©maturĂ©ment altĂ©rĂ©e peut bĂ©nĂ©ficier du recueil ou du prĂ©lĂšvement et de la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux en vue de la rĂ©alisation ultĂ©rieure, Ă  son bĂ©nĂ©fice, d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, en vue de la prĂ©servation ou de la restauration de sa fertilitĂ© ou en vue du rĂ©tablissement d'une fonction hormonale. Le recueil, le prĂ©lĂšvement et la conservation mentionnĂ©s au premier alinĂ©a sont subordonnĂ©s au consentement de l'intĂ©ressĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  celui de l'un des parents investis de l'exercice de l'autoritĂ© parentale ou du tuteur lorsque l'intĂ©ressĂ© est mineur, aprĂšs information sur les conditions, les risques et les limites de la dĂ©marche et de ses suites. Dans l'annĂ©e oĂč elle atteint l'Ăąge de la majoritĂ©, la personne dont les gamĂštes ou les tissus germinaux sont conservĂ©s en application du prĂ©sent I reçoit de l'Ă©quipe pluridisciplinaire du centre oĂč sont conservĂ©s ses gamĂštes ou ses tissus germinaux une information sur les conditions de cette conservation et les suites de la dĂ©marche. Le consentement de la personne mineure doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© si elle est apte Ă  exprimer sa volontĂ© et Ă  participer Ă  la dĂ©cision. S'agissant des personnes majeures faisant l'objet d'une mesure de protection juridique avec reprĂ©sentation relative Ă  la personne, l'article 458 du code civil s'applique. Les procĂ©dĂ©s biologiques utilisĂ©s pour la conservation des gamĂštes et des tissus germinaux sont inclus dans la liste prĂ©vue Ă  l'article L. 2141-1 du prĂ©sent code, dans les conditions dĂ©terminĂ©es au mĂȘme article L. 2141-1. La modification de la mention du sexe Ă  l'Ă©tat civil ne fait pas obstacle Ă  l'application du prĂ©sent article. parents investis de l'exercice de l'autoritĂ© parentale d'une personne mineure dont les gamĂštes ou les tissus germinaux sont conservĂ©s en application du prĂ©sent article sont contactĂ©s chaque annĂ©e par Ă©crit pour recueillir les informations utiles Ă  la conservation, dont un Ă©ventuel changement de coordonnĂ©es. Il ne peut ĂȘtre mis fin Ă  la conservation des gamĂštes ou des tissus germinaux d'une personne mineure, mĂȘme Ă©mancipĂ©e, qu'en cas de dĂ©cĂšs. En cas de dĂ©cĂšs de la personne mineure dont les gamĂštes ou les tissus germinaux sont conservĂ©s, les parents investis de l'exercice de l'autoritĂ© parentale peuvent consentir par Ă©crit 1° A ce que ses gamĂštes ou ses tissus germinaux fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 2° A ce qu'il soit mis fin Ă  la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux. Le consentement est rĂ©vocable jusqu'Ă  l'utilisation des gamĂštes ou des tissus germinaux ou jusqu'Ă  ce qu'il soit mis fin Ă  leur conservation. Le dĂ©lai mentionnĂ© au IV du prĂ©sent article ne s'applique Ă  la personne mineure, mĂȘme Ă©mancipĂ©e, qu'Ă  compter de sa majoritĂ©. personne majeure dont les gamĂštes ou les tissus germinaux sont conservĂ©s en application du prĂ©sent article est consultĂ©e chaque annĂ©e. Elle consent par Ă©crit Ă  la poursuite de cette conservation. Si elle ne souhaite plus poursuivre cette conservation ou si elle souhaite prĂ©ciser les conditions de conservation en cas de dĂ©cĂšs, elle consent par Ă©crit 1° A ce que ses gamĂštes fassent l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la premiĂšre partie ; 2° A ce que ses gamĂštes ou ses tissus germinaux fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 3° A ce qu'il soit mis fin Ă  la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux. Dans tous les cas, ce consentement fait l'objet d'une confirmation par Ă©crit Ă  l'issue d'un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois mois Ă  compter de la date du premier consentement. Le consentement est rĂ©vocable jusqu'Ă  l'utilisation des gamĂštes ou des tissus germinaux ou jusqu'Ă  ce qu'il soit mis fin Ă  leur conservation. l'absence de rĂ©ponse de la personne majeure durant dix annĂ©es consĂ©cutives, il est mis fin Ă  la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux. Le dĂ©lai de dix annĂ©es consĂ©cutives court Ă  compter de la majoritĂ© de la personne. Lorsque la personne atteint un Ăąge ne justifiant plus l'intĂ©rĂȘt de la conservation et en l'absence du consentement prĂ©vu aux 1° ou 2° du III, il est mis fin Ă  cette conservation. Cette limite d'Ăąge est fixĂ©e par un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ©, pris aprĂšs avis de l'Agence de la biomĂ©decine. En cas de dĂ©cĂšs de la personne et en l'absence du consentement prĂ©vu aux mĂȘmes 1° ou 2°, il est mis fin Ă  la conservation des gamĂštes ou des tissus germinaux.
ArticleL2141-11-1 Entrée en vigueur 2021-08-04 L'importation et l'exportation de gamÚtes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises à une autorisation délivrée par
21 janvier 2014 La communication des collectivitĂ©s territoriales En ce dĂ©but de mandat, les attentes des habitants sont fortes en matiĂšre d’information, de communication politique et de participation. Il appartient aux Ă©lus d’investir cette question et de construire avec les professionnels des stratĂ©gies adaptĂ©es. La communication publique et politique est l’une des missions de service public de la collectivitĂ© et une obligation donnĂ©e par la loi. C’est une pratique professionnelle avec ses mĂ©tiers, ses rĂšgles et son Ă©thique, une pratique technique qui a ses outils diversifiĂ©s et complexes. Ce 50 questions » en prĂ©sente les spĂ©cificitĂ©s. Les rĂ©fĂ©rences clĂ©s DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen, Article 14 Loi du 29 juillet 1881 Sur la libertĂ© de la presse Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 Relative Ă  l’informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s Loi n° 92-125 du 6 fĂ©vrier 1992 Relative Ă  l’administration territoriale de la RĂ©publique ATR Loi n° 95-101 du 2 fĂ©vrier 1995 Relative au renforcement de la protection de l’environnement Loi n° 95-115 du 4 fĂ©vrier 1995 D’orientation pour l’amĂ©nagement et le dĂ©veloppement du territoire Loi n° 99-533 du 25 juin 1999 D’orientation pour l’amĂ©nagement et le dĂ©veloppement durable du territoire et portant modification de la loi n° 95-115 du 4 fĂ©vrier 1995 Loi n° 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 Relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains SRU Loi n° 2002-276 du 27 fĂ©vrier 2002 Relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 Pour la confiance dans l’économie numĂ©rique LCEN CE, 4 juillet 2011, Elections rĂ©gionales d’Ile-de-France, n° 338033 et 338199 jurisprudence Huchon » Qu’est-ce que la communication publique ? La communication publique est une communication d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral exercĂ©e par les 39 500 collectivitĂ©s locales et 15 000 syndicats intercommunaux, les institutions nationales ou europĂ©ennes Parlement, ministĂšres, prĂ©fectures, Ă©tablissements publics
 et les organismes publics locaux universitĂ©s, hĂŽpitaux, chambres consulaires, SEM, organismes de logement social, agences d’urbanisme et de dĂ©veloppement, office de tourisme, associations
. Reconnue comme un service public Ă  part entiĂšre, elle nourrit l’expression de la citoyennetĂ©, la participation au dĂ©bat dĂ©mocratique et favorise l’usage des services publics. Elle assure la pĂ©dagogie des dĂ©cisions et des politiques publiques. Elle contribue Ă  donner du sens Ă  la vie publique et politique. C’est une mission stratĂ©gique, essentielle au fonctionnement de l’action publique. Quels rapports avec la communication politique ? Parce que la communication est une dimension stratĂ©gique de l’action publique, elle se situe Ă  la frontiĂšre de l’administratif et du politique. AttachĂ©e Ă  l’institution et Ă  ses Ă©lus, la communication publique inclut incontestablement une dimension politique. Elle n’est pas pour autant partisane et doit respecter les principes d’égalitĂ© et de neutralitĂ© du service public. Elle se distingue donc de la communication purement politique attachĂ©e aux partis et aux compĂ©titions Ă©lectorales. Certes la frontiĂšre est tĂ©nue notamment pour les Ă©lus concernĂ©s tour Ă  tour par l’une et l’autre. Mais plusieurs lois et une abondante jurisprudence ainsi que la Charte dĂ©ontologique de la communication publique 2002 veillent Ă  la bonne articulation entre communications publique et politique. Et le Code Ă©lectoral distingue ce qui est, en pĂ©riode Ă©lectorale, du ressort de chacune d’elle. Quelle diffĂ©rence avec la communication privĂ©e ? La communication publique s’adresse Ă  tous citoyens, habitants, contribuables, usagers des services publics, lĂ  oĂč la communication privĂ©e s’adresse aux cibles liĂ©es Ă  l’activitĂ© des entreprises. La dimension d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la premiĂšre se dĂ©marque du caractĂšre marchand de la seconde par des objectifs, des dispositifs et des messages diffĂ©rents. L’efficacitĂ© de la communication privĂ©e peut se mesurer Ă  travers des critĂšres objectifs comme les indicateurs commerciaux, celle de la communication publique est beaucoup moins quantifiable. Cependant, les techniques de communication peuvent ĂȘtre les mĂȘmes l’approche marketing, par exemple, a beaucoup apportĂ© Ă  la communication des collectivitĂ©s. Il existe donc des passerelles importantes pour les professionnels de la communication entre privĂ© et public. Quelle diffĂ©rence entre information et communication ? Il est commun de diffĂ©rencier information et communication, comme on oppose journaliste et communicant. L’information informare, mettre en forme dĂ©signe les nouvelles news, les donnĂ©es data ou le savoir knowledge. Elle rend compte des faits. La communication communicare, mettre en commun fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’interaction entre les personnes et concerne la transmission des messages, de l’émission Ă  la rĂ©ception. L’information municipale ne reprĂ©sente donc qu’une partie de la communication publique qui s’attache plus largement Ă  crĂ©er du lien social, gĂ©nĂ©rer de l’adhĂ©sion, favoriser la participation. Par extension, la communication recouvre l’ensemble des mĂ©dias, des techniques et des acteurs. Les collectivitĂ©s ont-elles une obligation de communiquer ? L’article du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales reconnaĂźt un droit des habitants de la commune Ă  ĂȘtre informĂ©s des affaires de celle-ci » comme un principe essentiel de la dĂ©mocratie locale ». DĂšs 1978, la jurisprudence a consacrĂ© la communication institutionnelle comme un service public Ă  part entiĂšre. La loi ATR de 1992 et la loi de 2002 relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© sont venues renforcer le droit des citoyens Ă  l’information et Ă  la participation. La communication territoriale est encadrĂ©e par la loi sur la presse de 1881 et par les principes de neutralitĂ© et d’égalitĂ© du service public. Elle ne peut porter que sur des sujets d’intĂ©rĂȘt local. Les lois sur le financement de la vie publique adoptĂ©es entre 1990 et 1995 ont prĂ©cisĂ© son cadre juridique en posant notamment un certain nombre de restrictions en pĂ©riode Ă©lectorale voir p. II, Les rĂ©fĂ©rences ». Quelles sont les principales missions de la communication territoriale ? Habituellement, 6 missions sont donnĂ©es Ă  la communication territoriale – Une mission citoyenne, confirmĂ©e par la loi rendre compte de l’action des institutions Ă©lues, rendre lisible la dĂ©cision publique, animer la vie dĂ©mocratique locale pour favoriser la participation des habitants ; – Une mission sociĂ©tale Ă©clairer les enjeux collectifs civisme, prĂ©vention, santé  et chercher Ă  faire Ă©voluer les comportements individuels ; – Une mission d’information publique contribuer au bon fonctionnement des services publics en assurant l’accĂšs aux droits ; – Une mission de promotion du territoire porter l’identitĂ©, valoriser les atouts, attirer les activitĂ©s Ă©conomiques ou touristiques ; – Une mission d’animation du territoire soutenir ses activitĂ©s culturelles, sportives, associatives, Ă©conomiques et sociales ; – Une mission interne informer les agents, contribuer au management des Ă©quipes. Qui communique au sein d’une collectivitĂ© ? Les Ă©metteurs sont multiples. Les premiers vecteurs de communication sont le maire et les Ă©lus. Ils portent une parole personnelle, qui peut ĂȘtre institutionnelle ou politique, et incarnent la collectivitĂ©. En fonction de la taille de la commune, la fonction communication peut ĂȘtre assurĂ©e par le cabinet, par un attachĂ© de presse ou, le plus souvent, par le responsable de la communication dont le service met en oeuvre la stratĂ©gie. Les autres services peuvent Ă©galement communiquer autour des politiques sectorielles et des projets dont ils ont la charge. A noter Les agents eux-mĂȘmes communiquent de maniĂšre individuelle, notamment lorsqu’ils sont sur le terrain, au contact de la population. Ils sont les premiers ambassadeurs de la collectivitĂ©. C’est pour cela qu’on dit souvent qu’en communication, l’externe commence par l’interne. AuprĂšs de qui communiquer ? La communication publique s’adresse prioritairement aux habitants qui ne constituent toutefois pas une cible homogĂšne. Selon leurs activitĂ©s ou leur Ăąge, ils sont touchĂ©s diffĂ©remment par les supports de communication. La communication vise aussi ceux qui ont une activitĂ© sur le territoire sans y rĂ©sider, ceux qui y travaillent, ceux qui y rĂ©sident temporairement comme les Ă©tudiants, ceux qui viennent y utiliser des services publics Ă©quipements, transports
. La communication porte au-delĂ  du territoire vers les investisseurs, les entreprises, les touristes
 Ă  travers le marketing territorial. Elle touche aussi les relais d’opinion relations presse, relations publiques, relations institutionnelles. Enfin, la communication s’adresse aussi aux agents de la collectivitĂ©, ce qui est du ressort de la communication interne. Les citoyens disposent d’un grand nombre de moyens d’information sur la vie locale journaux – notamment la PQR -, radios et tĂ©lĂ©s locales, sites et rĂ©seaux sociaux, affichage, Ă©vĂ©nements locaux, rĂ©unions et dĂ©bats notamment associatifs
 sans oublier le bouche Ă  oreille. Dans cet environnement mĂ©diatique local, qui ne cesse de se dĂ©velopper, chaque mĂ©dia joue son rĂŽle et a son public. MalgrĂ© la mondialisation de l’information, les Français restent attachĂ©s Ă  l’information locale qui parle de leur vĂ©cu, de leur quotidien et qui est produite par des acteurs proches d’eux. Les collectivitĂ©s locales sont des Ă©metteurs importants dans cet environnement mĂ©diatique. Pour les Français, leur communication, bien que portĂ©e par des institutions, est lĂ©gitime et digne de confiance, et ne rencontre pas de suspicion particuliĂšre. Quelle est la place de l’information publique ? D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, dans la hiĂ©rarchie des moyens d’information sur la vie locale, les mĂ©dias Ă©mis par les collectivitĂ©s territoriales priment sur les autres mĂ©dias. Le journal municipal est le premier support d’information des Français sur la vie locale. Les sites internet des collectivitĂ©s locales sont davantage utilisĂ©s que les sites non institutionnels. GrĂące Ă  la diversitĂ© des outils mis en oeuvre et Ă  leur professionnalisme, la communication publique tient une place primordiale dans l’information locale. Le journal territorial plĂ©biscitĂ©. 84 % des Français dĂ©clarent utiliser le journal de leur commune pour s’informer sur la vie locale. 34% de ses utilisateurs trouvent qu’il informe particuliĂšrement bien. Un constat dressĂ© par le BaromĂštre 2013 de la communication locale Les Français apprĂ©cient-ils la communication de leurs collectivitĂ©s ? Les Français se disent relativement bien informĂ©s par leurs collectivitĂ©s locales sur les divers sujets relevant de la vie quotidienne. Selon le BaromĂštre 2013 de la communication locale, ils se dĂ©clarent particuliĂšrement bien informĂ©s sur la vie culturelle, les loisirs et les sorties, la vie associative, l’éducation, les activitĂ©s extrascolaires et les amĂ©nagements et travaux. Les sujets concernant la vie politique locale et le fonctionnement politique et administratif semblent moins bien couverts. Seulement un citoyen sur deux se dit satisfait. QualitĂ© de l’information et confiance dans les institutions. 50 % des Français se dĂ©clarent mal informĂ©s sur le budget de sa collectivitĂ©, 70 % sur les compĂ©tences et sur le fonctionnement des services publics. Ce sentiment d’obscuritĂ© sur la gestion des collectivitĂ©s n’est pas sans lien avec la dĂ©fiance envers les politiques. Depuis quand les collectivitĂ©s locales communiquent-elles ? Les villes ont toujours communiquĂ©. Le garde champĂȘtre et son tambour remontent au Moyen-Age et la RĂ©volution française marque l’essor de l’affichage public. Dans les annĂ©es 1870, les communes se dotent de bulletins municipaux. En 1882, Paris Ă©dite un bulletin quotidien. En 1935, le bulletin de Marseille devient un magazine illustrĂ©. Le dĂ©ploiement de la communication des collectivitĂ©s date toutefois des lois de dĂ©centralisation de 1982. Dans ces annĂ©es, d’anciens journalistes intĂšgrent les services municipaux d’information et les grandes collectivitĂ©s se lancent dans la promotion de leur territoire, comme Montpellier la surdouĂ©e ». Depuis les annĂ©es 2000, la communication s’est structurĂ©e, son professionnalisme s’est renforcĂ© grĂące Ă  des formations initiales et continues spĂ©cifiques. Les outils se sont multipliĂ©s notamment avec l’arrivĂ©e d’internet. La communication est-elle une dĂ©pense nĂ©cessaire ? Il est frĂ©quent que des parlementaires proposent d’encadrer les dĂ©penses de communication des collectivitĂ©s. Pourtant, les budgets qu’elles affectent Ă  leur communication reprĂ©sentent de l’ordre de 1 % de leurs dĂ©penses de fonctionnement. Au regard de l’obligation d’information et de promotion du territoire et des services publics, l’investissement reste mesurĂ©. La communication est une dĂ©pense parmi d’autres mais tout aussi indispensable dans la conduite des projets ou le fonctionnement des services. Une bonne communication peut mĂȘme ĂȘtre source d’économies. Mais, plus que dans le privĂ©, les excĂšs de dĂ©penses de prestige ou de relations publiques sont refusĂ©es par les citoyens. Trop de dĂ©penses de com’ ? L’ensemble des budgets annuels de communication des communes, intercommunalitĂ©s, dĂ©partements et rĂ©gions reprĂ©sente moins que les dĂ©penses publicitaires cumulĂ©es des 5 premiers annonceurs privĂ©s. Le maire, ou le prĂ©sident, est le premier vecteur de communication de la collectivitĂ©. Parce qu’il incarne l’institution, il en porte l’image au quotidien. Sa parole est forte. Sa communication passe par les interventions publiques, les discours, les Ă©ditos. Elle peut-ĂȘtre directe avec les citoyens Ă  travers des courriers, des rĂ©unions publiques ou des visites de terrain. Les relations presse sont un mode de communication important pour le maire qui peut en confier la gestion Ă  un attachĂ© de presse. Les prises de paroles en direction des agents, dont il est le patron, contribuent Ă©galement Ă  la communication externe. Enfin, le maire peut ĂȘtre prĂ©sent sur les rĂ©seaux sociaux Facebook et Twitter. Il peut s’y exprimer de maniĂšre plus personnelle ou politique, mais doit veiller au risque de confusion entre parole privĂ©e et parole publique. La communication est-elle un mĂ©tier ? Nombreux sont ceux, notamment les Ă©lus, qui ont un sens de la communication. Cela ne suffit pas pour autant Ă  construire une stratĂ©gie. La communication est une fonction qui fait appel Ă  des mĂ©tiers. Elle s’appuie sur une technicitĂ© liĂ©e Ă  la connaissance des thĂ©ories de la communication, Ă  la construction des messages, au choix des canaux, Ă  l’identification des cibles, Ă  la mise en oeuvre et la coordination des outils. Si l’on conçoit bien ce que sont les mĂ©tiers techniques infographiste, webmaster, community manager
 ou spĂ©cialisĂ©s journaliste, attachĂ© de presse, chargĂ© des Ă©vĂ©nements ou du protocole
, on perçoit plus difficilement la technicitĂ© des fonctions gĂ©nĂ©ralistes de chargĂ© ou responsable de communication. Ces mĂ©tiers font appel Ă  des compĂ©tences professionnelles spĂ©cifiques qui s’acquiĂšrent au travers de l’expĂ©rience et de formations initiales ou continues. On estime Ă  25 000 le nombre de communicants publics en France. Au sein des collectivitĂ©s locales, ils reprĂ©sentent environ 1 % des effectifs de la FPT. Le CNFPT distingue 6 mĂ©tiers mais la rĂ©alitĂ© est plus diverse, liĂ©e Ă  l’organisation et aux attributions des services communication ainsi qu’aux parcours professionnels des communicants. D’autant que les concours administratifs ne prĂ©voient pas de filiĂšre spĂ©cifique Ă  la communication. Les communicants peuvent partager expĂ©riences et bonnes pratiques Ă  travers Cap’Com, leur rĂ©seau professionnel national, et des associations locales. Chaque annĂ©e le Forum de la communication publique et territoriale tient lieu de congrĂšs de la profession. FPT les six mĂ©tiers de la communication. Directeur, chargĂ© de communication, chargĂ© de publication, photographe-vidĂ©aste, chef de projet numĂ©rique, chargĂ© de crĂ©ation graphique. A quoi sert un responsable de la communication ? Le responsable de la communication dĂ©finit et met en oeuvre la stratĂ©gie de communication de la collectivitĂ© en lien avec les Ă©lus et les services. Il a pour mission de traduire l’action publique dans un plan de communication, il coordonne les actions de communication projet par projet, met en oeuvre les outils et assure la cohĂ©rence des messages. Il exerce une fonction transversale, Ă  la fois technique et stratĂ©gique. Le pĂ©rimĂštre de ses attributions peut varier selon l’organisation de la collectivitĂ© protocole, tourisme, culture, marketing territorial, communication interne
 Comme tout directeur de service, il construit et gĂšre son budget, manage une Ă©quipe, et rend compte de son action. Plus il est associĂ© en amont des projets, plus il peut mettre en oeuvre une stratĂ©gie de communication efficace. Il n’y a pas un modĂšle d’organisation unique de la communication. Fonction stratĂ©gique et fonction support, son organisation doit permettre de rĂ©pondre Ă  plusieurs objectifs – s’assurer que le service est le producteur, ou pour le moins le coordonnateur, de l’ensemble des actions de communication de la collectivitĂ© afin de garantir la cohĂ©rence des messages, des actions et des budgets ; – placer le service en position de conseil vis-Ă -vis des autres services car la communication se pense en amont des projets ; – lui donner la capacitĂ© d’aller chercher l’information, dans les services comme sur le terrain, car l’écoute, la comprĂ©hension des attentes, garantissent l’efficacitĂ© de la communication ; – privilĂ©gier le mode de travail par projet pour penser la complĂ©mentaritĂ© des outils. Comment positionner la communication au sein de la collectivitĂ© ? Le rattachement de la communication au maire, au cabinet ou Ă  la direction gĂ©nĂ©rale traduit son rapport au politique. Si le rattachement Ă  l’exĂ©cutif prĂ©valait jusqu’ici, on constate, dans la derniĂšre enquĂȘte Cap’Com, un rééquilibrage au profit des DGS 50-50. La professionnalisation et la normalisation » de la fonction communication expliquent en partie cette tendance. Les situations restent diverses et certaines collectivitĂ©s ont fait le choix du double rattachement. Mais le positionnement n’est pas seulement affaire de rattachement. La participation du directeur de la communication au comitĂ© de direction est significative d’une approche stratĂ©gique de la communication. Ă  noter L’implication de l’exĂ©cutif, la dimension et les attributions du service communication, sa relation aux autres services dĂ©finiront un positionnement de conseil ou de prestation. La communication en direction des agents de la collectivitĂ© devient une prioritĂ© affichĂ©e. Alors que la complĂ©mentaritĂ© entre publics interne et externe a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©e, les Ă©lus ont pris conscience de l’importance de mobiliser les personnels comme relais d’information auprĂšs des habitants. ConfiĂ©e Ă  la DRH, la communication interne s’est souvent limitĂ©e Ă  un rĂŽle d’information opĂ©rationnelle, dĂ©connectĂ©e des projets de la collectivitĂ©. Depuis quelques annĂ©es, elle est de plus en plus rattachĂ©e Ă  la communication. Une Ă©volution qui permet d’assurer une plus grande cohĂ©rence des messages, de partager les outils et les compĂ©tences. Elle rĂ©pond au renforcement du positionnement et des missions assignĂ©es Ă  la communication interne dans un contexte de rĂ©formes. Quelle place pour la communication intercommunale ? Les intercommunalitĂ©s ont pris leur essor, en matiĂšre de communication aussi. Deux tiers des communautĂ©s de communes sont aujourd’hui dotĂ©es d’un service communication structurĂ©. Leur communication est surtout centrĂ©e sur les services publics. Mais avec les rĂ©formes territoriales et le scrutin direct, elles communiquent davantage sur l’institution, son projet et sur le territoire qu’elles reprĂ©sentent. Elles portent de plus en plus le marketing territorial et la communication touristique. La coordination est encore peu frĂ©quente et souvent informelle entre la communication de l’intercommunalitĂ© et celles des villes membres mais elle s’impose aujourd’hui autant en raison des compĂ©tences partagĂ©es que des Ă©conomies budgĂ©taires Ă  rechercher. Fusion des services, mutualisation des Ă©quipes ou des outils, coordinations des actions, il n’y a pas de modĂšle unique. L’externalisation des prestations de communication rĂ©pond Ă  un besoin technique – la compĂ©tence n’existe pas en interne – ou Ă  la nĂ©cessitĂ© de porter un regard nouveau et crĂ©atif sur une problĂ©matique de communication. La collectivitĂ© peut ĂȘtre accompagnĂ©e sur la stratĂ©gie globale, sur une campagne en particulier ou sur des prestations sĂ©parĂ©es. Il existe des prestataires ou agences spĂ©cialisĂ©s en communication publique, rĂ©pertoriĂ©s dans le Guide Cap’Com. Le cadre de la commande publique requiert une mise en oeuvre adaptĂ©e aux achats de prestations intellectuelles. Il faut bien dĂ©finir les objectifs et les moyens, s’appuyer sur les compĂ©tences des agences et privilĂ©gier l’approche globale par rapport aux jugements de goĂ»t. Bien conduite, l’externalisation peut ĂȘtre source d’efficacitĂ© et d’économie. Quelle est la responsabilitĂ© juridique du maire ? En tant que reprĂ©sentant lĂ©gal de la collectivitĂ©, le maire ou le prĂ©sident est, de fait, le directeur de la publication. À ce titre, il est garant des contenus diffusĂ©s dans le magazine de la collectivitĂ© mais aussi dans tous les supports de communication. Il est pĂ©nalement responsable des infractions au droit de la presse rĂ©gi par la loi de 1881. Il doit donc veiller aux dĂ©clarations, mentions et dĂ©pĂŽts obligatoires, garantir le droit de rĂ©ponse ou de rectification, prĂ©venir les dĂ©lits de presse comme la diffamation ou l’injure. Cette responsabilitĂ© s’étend aux contenus publiĂ©s sur les sites ou les rĂ©seaux sociaux Ă©ditĂ©s par la collectivitĂ©, quel que soit l’auteur de ces contenus loi LCEN de 2004. Quelles sont les obligations en matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle ? La communication territoriale est soumise au droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle posĂ©e par l’article du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Le droit d’auteur s’applique Ă  toute crĂ©ation intellectuelle qui revĂȘt un caractĂšre original, indĂ©pendamment de sa forme et de sa destination. Un logo, une affiche, une photographie, un site internet, un article de journal sont protĂ©gĂ©s par le droit d’auteur. Le droit moral est attachĂ© Ă  l’auteur une collectivitĂ© ne peut donc pas rĂ©utiliser ou modifier une crĂ©ation sans son accord. Les droits patrimoniaux sont cĂ©dĂ©s Ă  la collectivitĂ© de maniĂšre explicite un contrat de cession Ă©crit doit prĂ©ciser la durĂ©e et les formes d’utilisation de l’oeuvre. Dans un marchĂ© public, la cession de droit est prĂ©vue par l’article 25 du cahier des clauses administratives gĂ©nĂ©rales CCAG dĂ©diĂ© aux prestations intellectuelles. Les agents publics bĂ©nĂ©ficient du droit d’auteur sous certaines limites liĂ©es Ă  l’exercice de leur mission. Quelles sont les obligations en matiĂšre de droit Ă  l’image ? L’exploitation de l’image d’une personne sans son autorisation constitue une atteinte au droit Ă  l’image protĂ©gĂ© par l’article 9 du Code civil. Une autorisation est nĂ©cessaire qui en prĂ©cise les diffĂ©rentes utilisations l’autorisation donnĂ©e pour un magazine n’autorise pas la publication de la mĂȘme photo sur internet. L’illustration des faits d’actualitĂ©, des Ă©vĂ©nements et des lieux publics peut constituer une exception Ă  cette obligation. Les agents publics sont protĂ©gĂ©s par le droit Ă  l’image dans les mĂȘmes conditions que les personnes privĂ©es. Le droit Ă  l’image des biens est moins systĂ©matique mais doit respecter la propriĂ©tĂ© intellectuelle. La reproduction d’un bĂątiment public peut donc nĂ©cessiter l’autorisation de l’architecte. En cas de doute, des banques d’images permettent d’illustrer sans risque juridique les supports de communication corporate ou Ă©lectorale. La communication sur internet est-elle soumise Ă  des rĂšgles spĂ©cifiques ? La communication numĂ©rique est soumise au mĂȘme cadre juridique que la communication traditionnelle. Des prĂ©cisions ont toutefois Ă©tĂ© apportĂ©es au fil du temps. La loi informatique et libertĂ©s de 1978 protĂšge les donnĂ©es personnelles et impose la dĂ©claration des fichiers. La loi LCEN de 2004 crĂ©e la distinction entre Ă©diteur et hĂ©bergeur. En tant qu’éditeur, la collectivitĂ© est responsable des contenus publiĂ©s sur ses supports numĂ©riques quel qu’en soit l’auteur. Les commentaires et les liens hypertextes peuvent engager la responsabilitĂ© du directeur de publication. Depuis 2005, les sites internet publics doivent ĂȘtre accessibles aux personnes handicapĂ©es physiques ou mentales. Enfin, les villes de plus de 3 500 habitants et les EPCI auront bientĂŽt l’obligation d’ouvrir leurs donnĂ©es publiques et les mettre Ă  disposition gratuitement c’est la gĂ©nĂ©ralisation de l’open data. Peut-on communiquer en pĂ©riode Ă©lectorale ? L’article 52-1 du Code Ă©lectoral interdit les campagnes de promotion publicitaire des rĂ©alisations et de la gestion d’une collectivitĂ© » dans les 6 mois prĂ©cĂ©dant l’élection. Une collectivitĂ© ne peut pas valoriser son action mais peut continuer Ă  communiquer dĂšs lors qu’elle respecte les 4 principes d’antĂ©rioritĂ©, de rĂ©gularitĂ©, d’identitĂ© de forme et de neutralitĂ© des actions de communication. Le magazine peut continuer Ă  paraĂźtre avec l’édito du maire et les manifestations se tenir de maniĂšre habituelle. Une attention particuliĂšre est portĂ©e sur les contenus il faut donc prohiber les prĂ©sentations positives de l’action municipale et les allusions Ă  la campagne Ă©lectorale. Le non-respect de ces dispositions peut conduire Ă  l’annulation du scrutin ou Ă  la rĂ©intĂ©gration des dĂ©penses dans les comptes de campagne cf. jurisprudence Huchon », 2011. Quelles sont les obligations en matiĂšre d’expression politique ? La loi de 2002 relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© accorde un droit d’expression aux Ă©lus n’appartenant pas Ă  la majoritĂ© municipale dans les communes de plus de 3 500 habitants et les EPCI. Ce droit est accordĂ© Ă  titre individuel, indĂ©pendamment de l’appartenance Ă  un groupe politique. Il s’applique Ă  tout bulletin d’information gĂ©nĂ©rale sur les rĂ©alisations et la gestion du conseil municipal ». En sont exclues les publications ponctuelles, thĂ©matiques ou destinĂ©es Ă  un public spĂ©cifique. Il s’étend aux supports numĂ©riques comme le site internet, un blog ou une page Facebook dĂšs lors qu’ils traitent de l’ensemble des compĂ©tences de la collectivitĂ©. Le droit d’expression est rĂ©gi par le rĂšglement intĂ©rieur qui peut prĂ©voir, dans un article spĂ©cifique, l’expression de la majoritĂ©. Le non-respect du droit d’expression est susceptible d’un recours devant le tribunal administratif. Les marchĂ©s publics de communication sont-ils spĂ©cifiques ? Les marchĂ©s publics de communication sont soumis aux principes dĂ©finis par le Code des marchĂ©s publics transparence, Ă©galitĂ© de traitement et libre accĂšs Ă  la commande publique. Mais ils ne sont pas des marchĂ©s classiques car ils impliquent le plus souvent la rĂ©alisation de prestations intellectuelles. Cette spĂ©cificitĂ©, liĂ©e Ă  la nĂ©cessaire souplesse de leur mise en oeuvre, est prise en compte dans le Code. L’acheteur public peut librement dĂ©finir ses critĂšres d’attribution et leur pondĂ©ration. Le prix de la prestation ne doit pas ĂȘtre le critĂšre dominant au risque de tirer la qualitĂ© de la prestation vers le bas et accroĂźtre le risque d’insatisfaction. Les critĂšres doivent permettre d’évaluer la valeur du conseil et de l’accompagnement dans la durĂ©e, la capacitĂ© de crĂ©ation, l’aptitude Ă  respecter les dĂ©lais et les compĂ©tences techniques et professionnelles. La communication peut-elle favoriser la participation des habitants ? MalgrĂ© l’abstention croissante et la dĂ©fiance envers leurs Ă©lus, les Français souhaitent pouvoir participer Ă  la vie de leur municipalitĂ©. Chaque citoyen n’est pas forcĂ©ment prĂȘt Ă  s’engager en permanence dans un processus d’élaboration de dĂ©cisions, mais il aspire Ă  ĂȘtre pleinement informĂ© et souhaite disposer de moyens permettant d’ĂȘtre entendu par ses reprĂ©sentants Ă©lus. Il appartient Ă  la communication de rĂ©pondre Ă  cette exigence en rendant accessible toute l’information attendue mais aussi en faisant vivre des dispositifs qui vont permettre Ă  la municipalitĂ© d’ĂȘtre Ă  l’écoute de ses habitants. Les outils ne manquent pas commissions, conseils, comitĂ©s de quartier, rĂ©unions publiques, ateliers citoyens, forums sur internet, enquĂȘtes publiques, rĂ©fĂ©rendum local
 La loi a encadrĂ© certains de ces dispositifs les rendant parfois obligatoires. Quelle articulation entre communication et concertation ? La concertation est un processus qui vise Ă  faire participer des publics Ă  une rĂ©flexion commune pour optimiser la prise de dĂ©cision dans ses objectifs comme dans sa mise en oeuvre. Aujourd’hui, la concertation est un principe incontournable de la gestion locale. Les lois Barnier et Pasqua 1995, Voynet 1999, SRU 2000 et la loi relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© 2002, ont rendu obligatoires des modalitĂ©s de concertation. La communication accompagne ces processus d’échange, de formation, de dialogue et de coproduction. Elle doit Ă  la fois mobiliser les publics concernĂ©s, informer sur le projet et ses enjeux, animer les instances de dialogue et rendre compte, Ă  chaque Ă©tape, des dĂ©cisions prises et de l’avancement du projet. Des chartes de la participation formalisent les engagements des collectivitĂ©s et certains services communication sont directement en charge de la dĂ©mocratie participative. Les instances Ă©lues ont une obligation de rendre compte de leur gestion et de l’usage qu’elles font de l’argent public art. 14 de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen. Aujourd’hui, particuliĂšrement sensibles au niveau des impĂŽts et de la dĂ©pense publique, les citoyens revendiquent fortement cette transparence. La communication financiĂšre ne peut plus se rĂ©sumer Ă  la publication des comptes simplifiĂ©s ou un dossier spĂ©cial budget dans le magazine municipal. Elle doit faire preuve de pĂ©dagogie pour rendre comprĂ©hensible les choix politiques qu’expriment les chiffres. Certains outils numĂ©riques par exemple simulateur, serious game ou participatifs permettent aux habitants de mieux comprendre la notion d’arbitrages budgĂ©taires. L’explication sur le coĂ»t et le financement des projets et des services publics doit ĂȘtre permanente et adaptĂ©e Ă  la diversitĂ© des publics, Ă  la fois usagers et contribuables. Quelles sont les spĂ©cificitĂ©s d’une communication autour d’un grand projet ? La communication de projet est un exercice dĂ©mocratique. La simple information n’est pas suffisante. La rĂ©alisation d’un grand projet est fondĂ©e sur l’écoute et la prise en compte de l’expertise d’usage. La communication doit susciter l’adhĂ©sion et accompagner toutes les Ă©tapes du processus de la prĂ©sentation du projet Ă  la concertation, de la dĂ©cision Ă  la rĂ©alisation, de l’accompagnement du chantier aux premiers usages. Les publics visĂ©s – habitants, riverains, futurs usagers – sont nombreux et leurs attentes diffĂ©rentes. L’usage d’un vocabulaire adaptĂ©, non technique et sans sigles, est indispensable. La communication est un investissement qui fait partie intĂ©grante du projet et permet de le conduire plus facilement, d’éviter les surcoĂ»ts et les mĂ©contentements. La communication peut-elle faire changer les comportements ? PrĂ©vention, santĂ©, sĂ©curitĂ©, civisme, propretĂ©, Ă©co-citoyennetĂ©, mobilitĂ©, collecte sĂ©lective, consommation raisonnĂ©e
 la communication publique peut avoir pour mission de contribuer aux Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©. Selon le BaromĂštre de la communication locale cf. question n°10, deux Français sur trois dĂ©clarent que les campagnes de prĂ©vention ont modifiĂ© certains de leurs comportements. Ces campagnes, menĂ©es par les ministĂšres, les grands organismes publics SĂ©curitĂ© routiĂšre, Ademe, Inpes
 ou les collectivitĂ©s locales, visent d’abord Ă  provoquer une rĂ©flexion sur les consĂ©quences collectives des modes de vie individuels. Elles cherchent Ă  accompagner le dĂ©bat public sur une question sociĂ©tale. Les dĂ©marches sont complexes pour Ă©tablir des messages efficaces, adaptĂ©s aux diffĂ©rents publics, sans pour autant induire de comportements normatifs. La communication peut-elle renforcer l’attachement au territoire ? La communication publique est spĂ©cifique par le fait de ne pas s’attacher seulement Ă  une institution mais Ă  un territoire dans son ensemble. Elle a pour mission de crĂ©er un lien d’appartenance entre un territoire et ses habitants, d’en rendre commun le destin. Elle s’appuie pour cela sur l’identitĂ© et la mĂ©moire locales, ce qui en fait une communication territoriale, ancrĂ©e gĂ©ographiquement. Parce qu’elle permet aux gens de changer de regard sur leur propre territoire, elle porte une fiertĂ© et une promesse d’avenir qui renforcent cet attachement. L’évĂ©nementiel local joue un rĂŽle important de mĂȘme que le magazine municipal dĂšs lors qu’il emploie un ton impliquant. Les rĂ©seaux sociaux permettent aujourd’hui de fĂ©dĂ©rer d’autres publics comme les jeunes, les touristes ou les expatriĂ©s ». Faut-il Ă  tout prix crĂ©er une marque de territoire ? Dans un contexte de concurrence accrue des territoires, la marque est apparue comme un outil indispensable. Le succĂšs de certaines marques comme Bretagne, OnlyLyon ou Savoie-Mont-Blanc, laisse penser que chacun devrait se doter de sa propre marque. Or, la marque – un nom, une promesse, un visuel – n’est en rĂ©alitĂ© que la partie visible d’une dĂ©marche de marketing territorial placĂ©e au service de l’attractivitĂ© du territoire. Cette dĂ©marche prĂ©voit plusieurs Ă©tapes prĂ©alables Ă©tablir un diagnostic, dĂ©finir un positionnement, Ă©laborer une stratĂ©gie et un plan d’action. La marque est un outil parmi d’autres dont la pertinence s’évalue au regard des objectifs, de l’environnement et des moyens, notamment financiers, mobilisables. Des actions de communication ou de mobilisation des acteurs du territoire peuvent ĂȘtre tout aussi efficaces. Quels sont les enjeux de la communication interne d’une collectivitĂ© ? La communication destinĂ©e aux agents – 1,8 million dans la FPT – doit rĂ©pondre aux spĂ©cificitĂ©s du secteur local. Elle accompagne le management de personnels aux statuts variĂ©s, souvent dispersĂ©s sur le territoire et exerçant une multitude de mĂ©tiers. Elle doit favoriser la circulation de l’information, dĂ©cloisonner les services, aider chacun Ă  se retrouver dans l’organisation. Elle renforce le sentiment de service public et contribue Ă  partager le projet de la collectivitĂ©. Si elle donne du sens aux missions professionnelles, la communication interne doit aussi accompagner le changement que connaissent les collectivitĂ©s notamment dans le cadre de la rĂ©forme territoriale. Tous les outils sont mobilisĂ©s livret d’accueil, journal et Ă©vĂ©nements internes, intranet et rĂ©seaux sociaux
 L’implication des Ă©lus et de la direction gĂ©nĂ©rale est essentielle. Bien des situations de crise peuvent toucher une commune et mettre son maire sur le devant de la scĂšne. EvĂ©nement non prĂ©vu accident, catastrophe naturelle, mouvement social
, la crise impose de gĂ©rer au mieux le choc mĂ©diatique qu’elle dĂ©clenche et de prĂ©server la crĂ©dibilitĂ© et l’image de l’institution. La communication de crise ne s’improvise pas. Elle se prĂ©pare en pĂ©riode de calme identifier les parties prenantes et les scĂ©narios, dresser les moyens et les compĂ©tences Ă  mobiliser, dĂ©finir les porte-parole qui auront autoritĂ© pour intervenir. Pendant la crise, rapiditĂ©, coordination et vĂ©rification des informations sont primordiales. Une bonne gestion de crise contribue Ă  faire face Ă  une situation Ă©motionnelle faite de pressions externes et de tensions internes qui mettent Ă  rude Ă©preuve les capacitĂ©s relationnelles des intervenants. Peut-on Ă©valuer l’impact de la communication ? Si 5 % de votre budget communication est consacrĂ© Ă  l’évaluation alors les 95 % restants sont mieux allouĂ©s. La communication est un investissement financier qui entre aussi dans une logique de rĂ©sultat. Mais souvent, son Ă©valuation paraĂźt difficile. Pourtant certaines rĂšgles et pratiques existent. Il faut prĂ©voir l’évaluation dĂšs la conception de l’action en dĂ©finissant des objectifs spĂ©cifiques, mesurables et atteignables. Identifier les critĂšres de succĂšs est l’étape primordiale, souvent sous estimĂ©e. Ensuite, bien identifier les cibles et les Ă©chĂ©ances. Enfin, utiliser les mĂ©thodologies d’évaluation Ă©prouvĂ©es chaque canal de communication dispose d’outils de mesure spĂ©cifiques qualitatifs ou quantitatifs. Evaluer avant, pendant et aprĂšs la campagne permet d’adapter ou de conforter l’action de communication et, in fine, de faire des Ă©conomies. Pourquoi Ă©laborer un plan de communication ? Le plan de communication est un document, souvent annuel, vĂ©ritable feuille de route de la communication de la collectivitĂ©. Il comprend un diagnostic de l’existant et une Ă©valuation des actions menĂ©es. Il s’appuie sur le recueil et l’analyse des besoins internes de chaque service et identifie les opportunitĂ©s de communication qui s’offrent sur le territoire. Il dĂ©finit les objectifs donnĂ©s Ă  la communication en Ă©tablissant les prioritĂ©s et le calendrier. Il liste les actions et les outils de communication en dĂ©finissant les cibles, les messages et en fixant les budgets. L’élaboration du plan de communication est un important moment de dialogue entre le responsable de la communication, les services et les Ă©lus. Au-delĂ  de la communication, c’est un processus de planification stratĂ©gique qui aide la collectivitĂ© Ă  dĂ©finir et atteindre ses objectifs. Prises de parole et discours premier acte de communication ? L’élu a une fonction tribunitienne. ReprĂ©senter sa collectivitĂ© demande nĂ©cessairement de parler en son nom. Dire les choses devant un public, c’est incarner sa collectivitĂ©, c’est construire une relation humaine qui est attendue, c’est aussi donner une information qui engage la collectivitĂ©. La parole publique est un acte de communication fort, qui doit ĂȘtre en cohĂ©rence avec les autres actions de communication. La prise de parole, la construction d’un discours, l’intervention devant les mĂ©dias demandent des compĂ©tences qui s’acquiĂšrent langage, gestuelle, intonation, maĂźtrise de la durĂ©e, de la rĂ©partie, gestion du stress et des Ă©motions
 La mĂ©diatisation de la vie publique rend d’autant plus indispensable la maĂźtrise de cet art. Les relations presse sont l’un des leviers de communication qui semble a priori peu onĂ©reux et efficace. Mais elles ne se rĂ©sument pas Ă  la publication de communiquĂ©s. Les rapports avec les mĂ©dias reposent sur des relations de confiance personnelles et durables, Ă©tablies dans le respect de la libertĂ© de la presse et du mĂ©tier des journalistes. Elles demandent aussi une dĂ©marche professionnelle – Fichier nominatif qui n’oublie pas les mĂ©dias numĂ©riques ; – CommuniquĂ©s ou dossiers qui rĂ©pondent aux besoins des journalistes ; – ConfĂ©rences ou visites de presse bien conduites, avant, pendant et aprĂšs ; – Veille et Ă©valuation de tous les instants ; – RĂ©elle accessibilitĂ© et disponibilitĂ© du maire et de l’attachĂ© de presse. À quoi sert l’identitĂ© visuelle de la collectivitĂ© ? L’identitĂ© visuelle, l’ensemble des signes graphiques propre Ă  la collectivitĂ©, permet de renforcer l’identification et la performance de sa communication. Elle se dĂ©ploie sur tous les supports institutionnels papeterie, plaquettes, site internet, la signalĂ©tique des bĂątiments, les vĂȘtements et les vĂ©hicules. Elle s’appuie sur un logo, parfois assorti d’une signature ou slogan, qui traduit l’identitĂ© et les valeurs du territoire et de l’institution. Le logo est complĂ©tĂ© par une charte graphique qui codifie l’usage de l’ensemble des Ă©lĂ©ments graphiques logo, couleur, typo
. Sa conception doit ĂȘtre le fruit d’un travail rigoureux et s’affranchir des effets de modes ou des jugements de goĂ»t. L’identitĂ© doit s’inscrire dans le temps et survivre aux alternances politiques. Elle peut nĂ©anmoins ĂȘtre adaptĂ©e ou modernisĂ©e. Il convient d’en changer lorsque le pĂ©rimĂštre de l’institution Ă©volue fortement. Le journal municipal ou intercommunal est souvent le premier outil de communication de la collectivitĂ©. Il absorbe une part importante du budget consacrĂ© Ă  la communication. Ce doit ĂȘtre un support de qualitĂ©. CĂŽtĂ© contenu, la ligne Ă©ditoriale et le rubriquage doivent ĂȘtre bien dĂ©finis, les titres, les lĂ©gendes et l’iconographie doivent ĂȘtre travaillĂ©s. CotĂ© graphisme, la maquette doit ĂȘtre rigoureuse et les typos, les colonages et les codes couleur scrupuleusement respectĂ©s. Le travail sur la une » est fondamental. Il faut Ă©viter les unes aux titres gĂ©nĂ©riques et aux images symboliques pour privilĂ©gier des photos du territoire, des couleurs chaudes et des titres marquant la proximitĂ© et l’engagement. Ă  noter La diffusion ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©e. A cĂŽtĂ© de la distribution toutes boĂźtes, d’autres moyens existent comme la diffusion sur les lieux publics ou l’abonnement volontaire et gratuit. Quelles sont les tendances de la presse territoriale ? La presse municipale, qui fut longtemps le journal officiel de la mairie, a Ă©voluĂ© vers une approche city magazine ». A cĂŽtĂ© de l’information sur les services publics, la vocation du magazine est de couvrir toute la vie du territoire qu’elle soit culturelle, Ă©conomique, associative. Une Ă©tude Cap’Com/Seprem a rĂ©vĂ©lĂ© la place importante donnĂ©e aux sujets festifs » culture, loisirs, sport, vie pratique, animations locales. Aujourd’hui, pour faire face Ă  la dĂ©fiance envers le monde politique et raviver le dĂ©bat public, les publications municipales rĂ©introduisent plus fortement des thĂ©matiques sur lesquelles les collectivitĂ©s locales ont la plus forte lĂ©gitimitĂ© politiques publiques et finances locales, grands projets, prospective, rĂŽle et fonctionnement des institutions. Une forme plus institutionnelle qui permet de mieux rendre compte de l’action des Ă©lus. Le numĂ©rique va-t-il remplacer les publications papier ? Les collectivitĂ©s locales n’ont pas fait le choix d’une bascule radicale vers le tout numĂ©rique. Elles continuent au contraire, et Ă  raison, d’investir fortement le print. Elles sont dans une recherche de complĂ©mentaritĂ© de leurs mĂ©dias, notamment entre le site internet et le magazine. D’un cĂŽtĂ©, les supports Ă©crits prennent le temps d’aborder les grandes questions du territoire, d’interroger les acteurs locaux, d’utiliser la photo et l’infographie pour illustrer des dossiers complets. De l’autre, internet et les rĂ©seaux sociaux apportent une information immĂ©diate, factuelle et de proximitĂ©. Ils favorisent Ă©galement le dĂ©bat et l’interactivitĂ©. Le web porte facilement la dimension services-individus et le print la dimension collectif-territoire. Ces Ă©volutions imposent une rĂ©organisation de la communication et font naĂźtre de nouvelles compĂ©tences dans les Ă©quipes. Quels contenus pour le site internet de la collectivitĂ© ? Les habitants utilisent d’abord le site internet pour effectuer leurs dĂ©marches en ligne – ce qu’on appelle l’e-administration – ou consulter des informations pratiques sur la collectivitĂ©. Ils peuvent y trouver l’actualitĂ© du territoire, en complĂ©ment d’autres supports. L’ergonomie est importante trop souvent reflet de l’organisation administrative, le site doit ĂȘtre tournĂ© vers l’utilisateur et respecter les normes d’accessibilitĂ©. Les sites intĂšgrent l’interactivitĂ© avec les citoyens commentaires, chats, flux RSS, partage et utilisent des applications externes qui permettent d’enrichir les contenus vidĂ©os, photos, agrĂ©gateurs de flux
 Aujourd’hui le modĂšle du portail institutionnel est remis en cause au profit d’outils plus spĂ©cialisĂ©s et articulĂ©s entre eux. Le site internet devient un Ă©lĂ©ment parmi d’autres d’un Ă©cosystĂšme numĂ©rique complexe que sont venus enrichir les rĂ©seaux sociaux. Les rĂ©seaux sociaux ont bouleversĂ© la communication traditionnelle en passant d’un modĂšle descendant Ă  un modĂšle conversationnel. Ils appellent un ton diffĂ©rent, moins institutionnel, et une rĂ©activitĂ© immĂ©diate. Contrairement Ă  ce qu’on pense, ils ne touchent pas que les jeunes Facebook compte 28 millions d’utilisateurs actifs et Twitter plus de 7. Il existe de nombreux rĂ©seaux thĂ©matiques, puissants supports de communication, comme Youtube pour la vidĂ©o ou Instagram pour la photo. Le paysage et les usages Ă©voluent trĂšs vite. Les rĂ©seaux sociaux sont aussi des outils de veille et d’écoute des habitants. Ă  noter L’enjeu pour les collectivitĂ©s est d’ĂȘtre prĂ©sentes sur les rĂ©seaux sociaux en acceptant l’esprit engagement, spontanĂ©itĂ© et dĂ©centralisation de la parole. Cela suppose de repenser l’organisation et les pratiques, et d’intĂ©grer de nouvelles compĂ©tences comme le community management. Quelle est la place des Ă©vĂ©nements en communication ? L’évĂ©nement a pris une grande place dans la communication des collectivitĂ©s. Il est porteur d’une image positive pour le territoire et constitue parfois un vĂ©ritable marqueur d’identitĂ©. Il est aussi un outil d’animation de la vie locale et renforce l’attachement des habitants. L’évĂ©nement favorise ainsi le lien social et le contact direct entre les Ă©lus, les agents et les citoyens. Si on pense d’abord aux fĂȘtes locales et Ă©vĂ©nements culturels ou sportifs, les thĂ©matiques peuvent ĂȘtre diverses comme l’éducation aux mĂ©dias, l’Europe, le tri des dĂ©chets, la mobilitĂ©, l’économie
 La collectivitĂ© peut soit organiser elle-mĂȘme un Ă©vĂ©nement soit s’associer Ă  un Ă©vĂ©nement externe, associatif par exemple, Ă  travers un partenariat. Tous doivent ĂȘtre inscrits dans la stratĂ©gie globale de communication de la collectivitĂ©. Pourquoi soigner la fonction d’accueil ? L’accueil tisse une relation forte entre l’institution et son public et participe Ă  la construction de l’image du service public. La qualitĂ© de l’accueil – physique, tĂ©lĂ©phonique ou numĂ©rique – dĂ©pend de la disponibilitĂ©, de la compĂ©tence et de la courtoisie de l’agent, de la qualitĂ© et de la rapiditĂ© de la rĂ©ponse, de l’amĂ©nagement et de la signalĂ©tique des lieux ou de l’ergonomie du site. Autant de champs qui concernent la communication. Selon une Ă©tude de l’Afnor, les villes obtiennent de bons rĂ©sultats en matiĂšre d’accueil avec une rĂ©elle qualitĂ© du contact, de l’information et de l’orientation. La relation courrier semble un peu moins satisfaisante du fait des difficultĂ©s Ă  identifier l’interlocuteur et des dĂ©lais de rĂ©ponse. Cependant, les courriers personnalisĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement comprĂ©hensibles, lisibles et clairs.
Rapportau PrĂ©sident de la RĂ©publique relatif Ă  l’ordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 portant partie lĂ©gislative du code de la commande publique - NOR: ECOM1818593P. ArrĂȘtĂ© du 27 juillet 2018 fixant les modalitĂ©s de mise Ă  disposition des documents de la consultation et de la copie de sauvegarde - NOR: ECOM1800783A.
Ce formulaire est utilisĂ© dans les procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics, Ă  la fois par les acheteurs publics pouvoirs adjudicateurs ou entitĂ©s adjudicatrices et les opĂ©rateurs Ă©conomiques de l'Union EuropĂ©enne. Le Service DUME est un service dĂ©matĂ©rialisĂ© qui, Ă  l’instar des formulaires DC1, DC2 et DC4 de la DAJ, permet aux opĂ©rateurs Ă©conomiques de prouver de maniĂšre simple et conformĂ©ment au droit en vigueur qu’ils remplissent les critĂšres de sĂ©lection d’une offre et n’entrent pas dans un cas prĂ©vu par les interdictions de soumissionner. Le Service DUME permet Ă©galement aux candidats Ă  ne plus avoir Ă  fournir un document lorsque celui-ci a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© transmis Ă  une administration conformĂ©ment au programme Dites-le nous une fois ». AllĂ©geant ainsi la procĂ©dure, le DUME est Ă©galement un document structurĂ© au format XML, conçu sur la base d’un standard europĂ©en de candidature, qui est donc interopĂ©rable et peut ĂȘtre rĂ©utilisĂ©, au moins partiellement, pour d’autres procĂ©dures de passation de marchĂ©s publics. La plateforme e-Certis, Ă©galement dĂ©veloppĂ©e par la Commission europĂ©enne, a pour vocation d’ĂȘtre interconnectĂ©e avec le DUME et prĂ©cise d’ores et dĂ©jĂ  l’ensemble des documents qui peuvent ĂȘtre demandĂ©s lors de toute procĂ©dure de passation d’un marchĂ© public dans n’importe quel Etat membre de l’Union europĂ©enne. Important ConformĂ©ment Ă  la directive 2014/24/UE du Parlement europĂ©en et du conseil du 26 fĂ©vrier 2014 sur la passation des marchĂ©s publics et la directive 2014/25/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 fĂ©vrier 2014 relative Ă  la passation de marchĂ©s par des entitĂ©s opĂ©rant dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des services postaux ainsi que l'article R. 2143-4 du code de la commande publique, les acheteurs ont l’obligation de recevoir un DUME transmis par voie Ă©lectronique eDUME indĂ©pendamment du montant du marchĂ© concernĂ©, les autres modes de candidature demeurant malgrĂ© tout utilisables. ModalitĂ©s pratiques Obligation pour l’acheteur de recevoir un DUME au format .xml Recommandation pour les acheteurs de mettre Ă  disposition un DUME complĂ©tĂ© des conditions de participation au marchĂ© FacultĂ© laissĂ© Ă  l’acheteur d’utiliser un DUME dans une procĂ©dure de passation d’un marchĂ© de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© Recommandation pour les opĂ©rateurs Ă©conomiques de candidater avec un DUME Utilisable, indĂ©pendamment de seuil, dans toute procĂ©dure de passation d’un marchĂ© public Seul le DUME au format .xml a valeur probante Les objectifs portĂ©s par le DUME La Direction des affaires juridiques des ministĂšres Ă©conomiques et financiers a confiĂ© Ă  l’Agence pour l’Informatique financiĂšre de l’Etat AIFE la mise en Ɠuvre d’un service permettant aux acheteurs et aux opĂ©rateurs Ă©conomiques de pouvoir concevoir et rĂ©utiliser un DUME. Outre la volontĂ© de rĂ©pondre aux obligations auxquelles seront tenus les pouvoirs adjudicateurs et les entitĂ©s adjudicatrices, le service DUME a pour essence de simplifier les procĂ©dures et rĂ©duire les charges administratives en facilitant la crĂ©ation et la complĂ©tion des formulaires ; offrir Ă  tous les acheteurs une solution mutualisĂ©e et nĂ©anmoins modulable Ă  travers l’implĂ©mentation de services exposĂ©s API ; proposer un service accessible mĂȘme aux entitĂ©s ne disposant pas d’un systĂšme d’information dĂ©diĂ©, Ă  travers la mise Ă  disposition d’un utilitaire en ligne ; permettre et accĂ©lĂ©rer la transformation numĂ©rique de la commande publique en facilitant la dĂ©matĂ©rialisation de la procĂ©dure de passation des marchĂ©s publics. Le Service DUME » peut ĂȘtre utilisĂ© par deux modes de fonctionnement distinct dĂšs lors que l’acheteur ou l’opĂ©rateur Ă©conomique utilise le Service DUME » sur un profil d’acheteur, il bĂ©nĂ©ficie de l’ensemble des avantages proposĂ©s par le service exposĂ© DUME ; lorsque qu’un acheteur ou un opĂ©rateur Ă©conomique veut concevoir, visionner ou tĂ©lĂ©charger un DUME, il peut se rendre sur l’utilitaire disponible Ă  l’adresse URL suivante . Ci-dessous, une illustration de ces deux fonctionnalitĂ©s mise en place par l’AIFE A noter Une documentation complĂšte pour l’utilisation ou l’implĂ©mentation du Service DUME » sur un profil d’acheteur est mis Ă  disposition sur le site chorus-pro. Un Document simple d'utilisation, pour l'acheteur et l'opĂ©rateur Ă©conomique Le Document unique de marchĂ© europĂ©en est utilisĂ© lors de la crĂ©ation du dossier de consultation on parle alors du DUME Acheteur, lors de la rĂ©ponse d’un candidat Ă  un marchĂ© public DUME OpĂ©rateur Ă©conomique, Il facilite l’analyse des candidatures. De plus, dans le cas de l’utilisation du Service DUME sur le profil d’acheteur, l’opĂ©rateur Ă©conomique pourra rĂ©cupĂ©rer les documents et attestations, sur le principe du DĂźtes le nous une fois ». Illustration des diffĂ©rentes terminologies employĂ©es Les avantages du Service DUME pour l'Acheteur Simplifier Solution modulable qui permet de produire des DUME Ă  la carte Solution offrant la possibilitĂ© de remployer des modĂšles de DUME existants Solution permettant de visualiser les retours des opĂ©rateurs directement dans sa place de marchĂ© RĂ©duction des coĂ»ts Solution mutualisĂ©e et plurielle grĂące aux API Une solution fiable et conforme Transition numĂ©rique dans la notion d’État plateforme AccessibilitĂ© et facilitĂ© de lecture Les avantages du Service DUME pour l'OpĂ©rateur Ă©conomique Simplifier Limitation des ressaisies grĂące au rĂ©emploi de DUME existants PossibilitĂ© de complĂ©ter ou rafraĂźchir les donnĂ©es via l’API entreprise Solution unique dans un marchĂ© europĂ©en RĂ©duction des coĂ»ts Solution mutualisĂ©e et plurielle grĂące aux API Une solution fiable et conforme DĂ©matĂ©rialisation des procĂ©dures et gain de temps AccessibilitĂ© et rĂ©utilisation des prĂ©cĂ©dentes rĂ©ponses Afin de valider le fonctionnement du Service DUME dans sa dimension technique et organisationnelle, un panel reprĂ©sentatif d’entitĂ©s pilotes ont Ă©tĂ© mobilisĂ© pour expĂ©rimenter la solution en collaboration avec les Ă©quipes de l’AIFE et de la DAJ. Au-delĂ  de ces pilotes, tous les Ă©diteurs ont accĂšs Ă  la documentation d’implĂ©mentation des services exposĂ©s DUME, ainsi qu’à la plateforme de qualification. En savoir plus sur la phase pilote et l’implĂ©mentation du DUME dans l’écosystĂšme français Liens utiles relatifs au Document unique de marchĂ© europĂ©en AccĂ©der au Service DUME » AccĂ©der Ă  la documentation d’utilisation Chorus-Pro Fiche techniques sur la prĂ©sentation des candidatures DAJ AccĂ©der au service europĂ©en en ligne ESPD AccĂ©der Ă  la plateforme e-Certis En savoir plus sur le DUME / ESPD sur le site de la Commission europĂ©enne
Ladirectrice générale de l'Agence de la biomédecine, Vu la loi n° 2013-715 du 6 août 2013 tendant à modifier la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires ; Vu le code de la santé publique, et notamment les articles L. 2151-5, R. 2141-17 à R. 2141-23, et R.
Loi nÂș 2004-800 du 6 aoĂ»t 2004 art. 24 I Journal Officiel du 7 aoĂ»t 2004 L’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation est destinĂ©e Ă  rĂ©pondre Ă  la demande parentale d’un couple. Elle a pour objet de remĂ©dier Ă  l’infertilitĂ© dont le caractĂšre pathologique a Ă©tĂ© mĂ©dicalement diagnostiquĂ© ou d’éviter la transmission Ă  l’enfant ou Ă  un membre du couple d’une maladie d’une particuliĂšre gravitĂ©. L’homme et la femme formant le couple doivent ĂȘtre vivants, en Ăąge de procrĂ©er, mariĂ©s ou en mesure d’apporter la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans et consentant prĂ©alablement au transfert des embryons ou Ă  l’insĂ©mination. Font obstacle Ă  l’insĂ©mination ou au transfert des embryons le dĂ©cĂšs d’un des membres du couple, le dĂ©pĂŽt d’une requĂȘte en divorce ou en sĂ©paration de corps ou la cessation de la communautĂ© de vie, ainsi que la rĂ©vocation par Ă©crit du consentement par l’homme ou la femme auprĂšs du mĂ©decin chargĂ© de mettre en oeuvre l’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation.

Lesdispositions lĂ©gislatives, prĂ©vues Ă  l’article L. 2141-2 du Code de la santĂ© publique, ouvrant l'accĂšs Ă  l'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation aux couples formĂ©s d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ainsi qu'aux femmes non mariĂ©es, excluant ainsi les personnes ayant changĂ© la mention de leur sexe Ă  l’état civil mais disposant de la capacitĂ© de

Version initiale Le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©,Vu le code de la santĂ© publique, notamment son article L. 2141-11 ;Vu l'avis de l'Agence de la biomĂ©decine en date du 28 septembre 2021,ArrĂȘte La limite d'Ăąge mentionnĂ©e au IV de l'article L. 2141-11 du code de la santĂ© publique au-delĂ  de laquelle la conservation des gamĂštes et tissus germinaux Ă  des fins d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation n'est plus justifiĂ©e est la mĂȘme que celle prĂ©vue aux 1° et 2° de l'article R. 2141-38 du mĂȘme code pour leur cette limite d'Ăąge, l'utilisation des tissus germinaux ainsi conservĂ©s ne peut ĂȘtre poursuivie qu'Ă  des fins de restauration de la fonction hormonale et ce jusqu'Ă  quarante-neuf ans ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ© est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent arrĂȘtĂ©, qui sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique le 26 octobre VĂ©ranExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 175,9 KoRetourner en haut de la page
Attention: Lorsqu’un opĂ©rateur Ă©conomique est, au cours de la procĂ©dure de passation d’un marchĂ©, placĂ© dans l’un des cas d’exclusion mentionnĂ©s aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5, aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 ou aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 du Code de la commande publique, il informe sans dĂ©lai l’acheteur de ce changement de situation.
Les registres des gamÚtes ou des tissus germinaux que doit tenir tout établissement de santé, tout organisme, tout groupement de coopération sanitaire ou tout laboratoire autorisé à conserver ces gamÚtes ou tissus doivent mentionner 1° L'identité de la personne dont les gamÚtes ont été recueillis ou prélevés lorsqu'il s'agit d'une assistance médicale à la procréation sans le recours à un tiers donneur ou l'identité de la personne dont des gamÚtes ou des tissus germinaux sont conservés en application de l'article L. 2141-11 ;2° Le code européen unique du don ou le code d'anonymisation du donneur de gamÚtes dans le cas d'une assistance médicale à la procréation avec recours à un tiers donneur ;3° Le lieu et les dates de congélation des gamÚtes ou des tissus ;4° Leurs dates et modes d'utilisation ;5° Les indications précises du lieu de leur conservation dans la piÚce affectée à cet effet ;6° En cas de don de gamÚtes, les éléments permettant l'identification du couple receveur ou de la femme non mariée receveuse.

Larticle L.1244-711 du code de la santĂ© publique, issu de la loi de 1994, a En application de l’article L. 2141-3 du code de la santĂ© publique un embryon "ne peut ĂȘtre conçu avec des gamĂštes ne provenant pas d’un au moins des deux membres du couple". Cette disposition ne peut s’expliquer par des considĂ©rations morales. Parce que les couples bĂ©nĂ©ficiaires doublement

Le 2 mai 2022, le dĂ©cret n° 2022-767 portant diverses modifications du code de la commande publique » est venu prĂ©ciser l’entrĂ©e en vigueur de l’article 35 de la loi Climat et rĂ©silience » du 22 aoĂ»t 2021 . Cet article a insĂ©rĂ© de nouvelles dispositions relatives au devoir de vigilance des entreprises dans leurs chaines de valeur mondiales, renforçant ainsi le caractĂšre contraignant de la loi, cinq ans aprĂšs son nouveautĂ©s issues de la loi Climat du 22 aoĂ»t 2021 en matiĂšre de vigilanceLes nouveautĂ©s en matiĂšre de commande publiqueL’article 35 de la loi Climat et rĂ©silience » a créé les articles L. 2141-7-1 et L. 3123-7-1 au sein du code de la commande publique afin d’introduire une nouvelle sanction au non-respect du devoir de vigilance dans les procĂ©dures de passation d’un marchĂ© public et d’un contrat de selon l’article L. 2141-7-1, l'acheteur peut exclure de la procĂ©dure de passation d'un marchĂ© les personnes soumises Ă  l'article L. 225-102-4 du code de commerce qui ne satisfont pas Ă  l'obligation d'Ă©tablir un plan de vigilance comportant les mesures prĂ©vues au mĂȘme article L. 225-102-4, pour l'annĂ©e qui prĂ©cĂšde l'annĂ©e de publication de l'avis d'appel Ă  la concurrence ou d'engagement de la consultation. Une telle prise en compte ne peut ĂȘtre de nature Ă  restreindre la concurrence ou Ă  rendre techniquement ou Ă©conomiquement difficile l'exĂ©cution de la prestation. ».De mĂȘme en matiĂšre de concessions, l’article L. 3123-7-1 prĂ©voie la possibilitĂ© pour l'autoritĂ© concĂ©dante d’exclure de la procĂ©dure de passation d'un contrat de concession les entreprises assujetties au devoir de vigilance qui ne sont pas en mesure de prĂ©senter un plan de vigilance dĂ»ment rĂ©alisĂ© pour l'annĂ©e qui prĂ©cĂšde l'annĂ©e de publication de l'avis de concession ou d'engagement de la consultation. Une telle prise en compte ne peut ĂȘtre de nature Ă  restreindre la concurrence ou Ă  rendre techniquement ou Ă©conomiquement difficile l'exĂ©cution de la prestation ».L’article 35 IV. et V. prĂ©cise que ces dispositions s’appliquent aux marchĂ©s publics et aux concessions pour lesquels une consultation est engagĂ©e ou un avis d’appel Ă  la concurrence est envoyĂ© Ă  la publication Ă  compter de leur entrĂ©e en rappels sur la procĂ©dure de passationLa commande publique rĂ©git l'ensemble des contrats conclus Ă  titre onĂ©reux par les acheteurs publics ou une autoritĂ© concĂ©dante ayant une mission de service public pour satisfaire ses besoins en matiĂšre de travaux, de fournitures ou de services, avec un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques. Il peut s’agir de contrats de marchĂ©s publics C. commande publ., art. L. 1111-1 si la prestation est financĂ©e par le pouvoir public, ou de contrats de concession C. commande publ., art. L. 1121-1 en cas de dĂ©lĂ©gation d’une activitĂ© de service public oĂč le gestionnaire se rĂ©munĂšre en partie par l’activitĂ© du le cadre des procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics et des concessions, les principes de libertĂ© d’accĂšs Ă  la commande publique, d’égalitĂ© de traitement des candidats et de transparence des procĂ©dures s’ motif d’exclusion facultatifLes nouveaux articles L. 2141-7-1 et L. 3123-7-1 issus de la loi Climat et rĂ©silience » prĂ©voient un nouveau motif d’exclusion facultatif de la procĂ©dure de les motifs d’exclusion obligatoires, le code de la commande publique prĂ©voit des motifs d’exclusion facultatifs, laissĂ©s Ă  l’apprĂ©ciation de l’acheteur pour les marchĂ©s publics, articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-11 du code de la commande publique. Pour les contrats de concessions, articles L. 3123-7 Ă  L. 3123-11.Remarque pour les marchĂ©s publics, articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-6 du code de la commande publique exclusion obligatoire en cas de condamnation dĂ©finitive pour certaines infractions, candidat non Ă  jour de ses obligations fiscales et sociales, candidat en liquidation judiciaire, faillite personnelle, interdiction de gĂ©rer, etc
. Pour les contrats de concession, articles L. 3123-1 Ă  L. caractĂšre facultatif » de l’exclusion signifie qu’un opĂ©rateur Ă©conomique qui serait dans un cas d’exclusion n’est pas automatiquement exclu de la procĂ©dure. Il ne le sera que si les Ă©lĂ©ments apportĂ©s par l’opĂ©rateur Ă©conomique Ă©tablissent que sa participation Ă  la procĂ©dure de passation n’est pas susceptible de porter atteinte Ă  l’égalitĂ© de traitement et justifient bien d’écarter l’opĂ©rateur Ă©conomique pour les marchĂ©s publics, article L. 2141-11. Pour les contrats de concessions, article L. 3123-11. Si la situation de l’exclusion est avĂ©rĂ©e au regard des documents produits, l’acheteur public devra exclure l’opĂ©rateur par l’acheteur du manquement au devoir de vigilanceEn premier lieu, le manquement est caractĂ©risĂ© si les entreprises ne satisfont pas Ă  l’obligation d’établir un plan de vigilance comportant les mesures prĂ©vues au mĂȘme article L. 225-102-4 » du code de commerce. Cet article exige que le plan comporte les mesures de vigilance raisonnable propres Ă  identifier les risques et Ă  prĂ©venir les atteintes graves envers les droits humains et les libertĂ©s fondamentales, la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des personnes ainsi que l'environnement » rĂ©sultant de certaines activitĂ©s de sa chaine de valeur. Le plan doit comporter les mesures suivantes une cartographie de tous les risques aux fins de hiĂ©rarchisation, des procĂ©dures d'Ă©valuation rĂ©guliĂšre de certaines activitĂ©s de sa chaine de valeur, des actions adaptĂ©es d’attĂ©nuation des risques et de prĂ©vention des atteintes graves, un mĂ©canisme d'alerte et de recueil des signalements Ă©tabli en concertation avec les organisations syndicales reprĂ©sentatives dans la sociĂ©tĂ©, ainsi qu’un dispositif de suivi des mesures mises en Ɠuvre et d'Ă©valuation de leur efficacitĂ©. Un plan inexistant, incomplet ou ineffectif ne satisfait pas Ă  l’obligation de l’article L. second lieu se pose la question des compĂ©tences de l’acheteur pour apprĂ©cier ce manquement. C’est l’acheteur qui devra Ă©valuer la conformitĂ© du plan de vigilance de l’opĂ©rateur Ă©conomique afin d’envisager ou non son exclusion du processus de passation. Si pour les autres motifs d’exclusion, obligatoires ou facultatifs, l’apprĂ©ciation est facilitĂ©e par la production d’un simple extrait de casier judiciaire ou de certificats fiscaux et sociaux, en matiĂšre de vigilance, l’apprĂ©ciation d’un motif d’exclusion se dĂ©duit difficilement de la seule lecture d’un plan de vigilance si le lecteur n’a pas l’expertise nĂ©cessaire pour interprĂ©ter l’effectivitĂ© des mesures. En effet, un plan de vigilance qui mentionnerait la simple mise en place des cinq mesures ne satisfait pas Ă  l’exigence d’effectivitĂ© prĂ©vues par la loi. DĂšs lors, l’apprĂ©ciation par l’acheteur d’un plan irrĂ©gulier comporte un risque d’apprĂ©ciation tick the box » des dĂ©cret du 2 mai 2022Le dĂ©cret n° 2022-767 portant diverses modifications du code de la commande publique » publiĂ© au journal officiel le 3 mai 2022 vient prĂ©ciser que les articles L. 2141-7-1 et L. 3123-7-1 du code de la commande de la publique sont entrĂ©s en vigueur le lendemain de la publication du dĂ©cret, autrement dit le 4 mai de l’éthique dans la commande publiqueLes considĂ©rations Ă©thiques s’invitent progressivement au sein de la commande publique qui reprĂ©sente prĂšs de 15 % du PIB, raison pour laquelle un rapport d’information du SĂ©nat du 25 juin 2020 recommandait de faire de la commande publique un levier pour diffuser plus largement la RSE ».Dans ce contexte, l’article 35, I de la Loi climat et rĂ©silience » est venu garantir que la commande publique participe Ă  l'atteinte des objectifs de dĂ©veloppement durable, dans leurs dimensions Ă©conomique, sociale et environnementale ».A diverses Ă©tapes de la procĂ©dure de passation des marchĂ©s publics, le code de la commande publique intĂšgre des notions Ă©thiques. DĂšs la prĂ©paration du marchĂ©, les spĂ©cifications techniques doivent prendre en compte des objectifs de dĂ©veloppement durable dans leurs dimensions Ă©conomique, sociale et environnementale » C. commande publ., art. L. 2111-2. Au stade des candidatures, les acheteurs peuvent demander aux candidats de produire certains certificats afin de vĂ©rifier leur conforme Ă  certaines normes. Au stade du choix de l’offre, le code autorise les acheteurs Ă  avoir recours Ă  des critĂšres Ă©valuant les aspects qualitatifs, environnementaux ou sociaux des offres des candidats C. commande publ., art. R. 2152-7. Au stade de l’exĂ©cution, les conditions d’exĂ©cution peuvent prendre en compte des considĂ©rations relatives Ă  l’économie, Ă  l’innovation, Ă  l’environnement, au domaine social, Ă  l’emploi ou Ă  la lutte contre les discriminations » art. L. 2112-2 . De mĂȘme, l’acheteur prĂ©voit des conditions d'exĂ©cution prenant en compte des considĂ©rations relatives au domaine social ou Ă  l'emploi, notamment en faveur des personnes dĂ©favorisĂ©es », si la valeur des marchĂ©s publics dĂ©passe un certain seuil art. L. 2112-2-1.Par ailleurs, l’article L. 2111-3 du code de la commande publique impose aux acheteurs publics ayant un volume d’achat annuel supĂ©rieur Ă  100 millions d’euros HT d’adopter un schĂ©ma de promotion des achats publics socialement et Ă©cologiquement responsable, bien que seul un nombre marginal de collectivitĂ©s n’ait engagĂ© le processus en 2018 .Toutefois, le Conseil d’Etat a considĂ©rĂ© dans un arrĂȘt rendu le 25 mai 2018 que l’intĂ©gration de critĂšres sociaux doit ĂȘtre en lieu avec l’objet du marchĂ© ou ses conditions d’exĂ©cution, si bien que l’usage de critĂšres gĂ©nĂ©raux de responsabilitĂ© sociale de l’entreprise est prohibĂ©. L’utilisation de critĂšres RSE n’est ainsi envisageable que si cela concourt Ă  la rĂ©alisation des prestations prĂ©vues par le marchĂ©. Un arrĂȘt du Conseil d’Etat en date du 20 dĂ©cembre 2019 a d’ailleurs admis dans le cadre d'une dĂ©lĂ©gation de service public qu'un critĂšre relatif Ă  la crĂ©ation d'emplois induits par l'activitĂ© objet du contrat prĂ©sente un lien direct avec les conditions d'exĂ©cution de ce enjeux pour les entreprisesOutre les mĂ©canismes d’injonction et de responsabilitĂ©, les sanctions d’un manquement au devoir de vigilance se renforcent progressivement. Par ailleurs, les Ă©volutions europĂ©ennes viendront probablement consacrer la mise en place d’une autoritĂ© de contrĂŽle qui pourront mener des enquĂȘtes au sein des entreprises et sanctionner les manquements Ă  titre prĂ©ventif .Il en rĂ©sulte que les entreprises doivent accroĂźtre leur engagement en la matiĂšre, en premier lieu au niveau de l’instance dirigeante qui doit se saisir de ce dĂ©faut, elles pourraient ĂȘtre exclues de la procĂ©dure de passation d’un marchĂ© public ou d’un contrat de concession, et ainsi perdre de nombreuses opportunitĂ©s Daoud, Avocat au barreau de Paris, associĂ© du cabinet VIGO, membre du rĂ©seau international d’avocats GESICAClaire Deniau, ÉlĂšve-avocate au sein du cabinet Vigo
ArticleL. 3211-11-1 du code de la santĂ© publique . En ce que les dispositions de l’article L.3211-11-1 dĂ©finissant le rĂ©gime des autorisations de sortie de courte durĂ©e dont peuvent bĂ©nĂ©ficier les personnes admises en soins sans consentement dans les Ă©tablissements de soins psychiatriques ne prĂ©voient pas de contrĂŽle juridictionnel, pas d’obligation L'annexe de l'arrĂȘtĂ© du 3 aoĂ»t 2010 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 11 avril 2008 relatif aux rĂšgles de bonnes pratiques cliniques et biologiques d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation est ainsi modifiĂ©e paragraphes V-3 et V-4 deviennent respectivement les paragraphes V-4 et V-5. est créé un paragraphe V-3 ainsi rĂ©digĂ© V-3. Conservation d'une partie des gamĂštes du donneur n'ayant pas procréé Ă  son bĂ©nĂ©fice. ConformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 1244-2 du code de la santĂ© publique, le donneur n'ayant pas procréé se voit proposer le recueil et la conservation d'une partie de ses gamĂštes en vue d'une Ă©ventuelle rĂ©alisation ultĂ©rieure, Ă  son bĂ©nĂ©fice, d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, dans les conditions prĂ©vues au titre IV du livre Ier de la deuxiĂšme partie du mĂȘme code. L'ensemble des dispositions relatives Ă  l'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation avec don de gamĂštes figurant au prĂ©sent arrĂȘtĂ© sont applicables aux donneurs n'ayant pas procréé. V-3-1. Information et consentement du donneur n'ayant pas procréé. Outre les Ă©lĂ©ments mentionnĂ©s Ă  l'article R. 1244-2 du code de la santĂ© publique, l'information dĂ©livrĂ©e aux personnes n'ayant pas procréé et souhaitant conserver une partie de leurs gamĂštes prĂ©cise -les conditions dans lesquelles cette conservation peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e et les rĂšgles de rĂ©partition des gamĂštes destinĂ©es Ă  permettre la rĂ©alisation du don -pour les donneuses d'ovocytes les rĂšgles sont dĂ©clinĂ©es en fonction du nombre d'ovocytes matures recueillis ; il peut arriver que la conservation Ă  son bĂ©nĂ©fice ne soit pas rĂ©alisable et la donneuse en est clairement informĂ©e ; -pour les donneurs de spermatozoĂŻdes, les rĂšgles sont dĂ©clinĂ©es en fonction du nombre de recueils de sperme pour tenir compte du nombre de paillettes constituĂ©es ; -la nĂ©cessitĂ© de rĂ©pondre aux relances annuelles du centre oĂč sont conservĂ©s les gamĂštes et de lui signaler tout changement d'adresse ; -que la conservation Ă  son bĂ©nĂ©fice d'une partie de ses gamĂštes ne garantit pas au donneur le succĂšs en cas d'utilisation ultĂ©rieure Ă  son bĂ©nĂ©fice de ces gamĂštes dans le cadre d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation. Le donneur consent par Ă©crit au don et Ă  la conservation d'une partie de ses gamĂštes pour lui-mĂȘme, si celle-ci est possible. Un exemplaire du formulaire de consentement au don est conservĂ© dans le dossier anonymisĂ© mentionnĂ© au paragraphe V-2 du prĂ©sent arrĂȘtĂ©. Toutes les informations relatives Ă  la conservation des gamĂštes au bĂ©nĂ©fice de la personne sont consignĂ©es avec son formulaire de consentement dans un dossier spĂ©cifique, dans le centre autorisĂ© pour la mise en Ɠuvre du don de gamĂštes. V-3-2. RĂšgles de rĂ©partition des gamĂštes du donneur n'ayant pas procréé. Dans le cadre du don d'ovocytes consenti par une donneuse n'ayant pas procréé et qui souhaite conserver une partie de ces ovocytes Ă  son bĂ©nĂ©fice, le nombre d'ovocytes matures recueillis conditionne la rĂ©partition des ovocytes entre le don et la conservation au bĂ©nĂ©fice de la donneuse. Dans cette situation, les ovocytes sont dĂ©coronisĂ©s aprĂšs leur prĂ©lĂšvement de façon Ă  connaĂźtre le nombre d'ovocytes matures recueillis et permettre l'application des rĂšgles de rĂ©partition suivantes -jusqu'Ă  5 ovocytes matures obtenus, tous les ovocytes sont destinĂ©s au don et la conservation au bĂ©nĂ©fice de la donneuse n'est alors pas rĂ©alisĂ©e -de 6 Ă  10 ovocytes matures obtenus, au moins 5 ovocytes matures sont destinĂ©s au don ; -au-delĂ  de 10 ovocytes matures obtenus, au moins la moitiĂ© des ovocytes matures est dirigĂ©e vers le don. Dans le cadre du don de spermatozoĂŻdes, dans la mesure oĂč le don nĂ©cessite plusieurs recueils, au-delĂ  de 3 recueils de sperme, un recueil peut ĂȘtre proposĂ© en vue de la conservation au bĂ©nĂ©fice du donneur n'ayant pas procréé si celui-ci le souhaite. V-3-3. Organisation de la conservation d'une partie des gamĂštes du donneur n'ayant pas procréé Ă  son bĂ©nĂ©fice. Lorsque des gamĂštes sont conservĂ©s en application du troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 1244-2 prĂ©citĂ© -les paillettes destinĂ©es Ă  la conservation au bĂ©nĂ©fice de la personne portent un identifiant qui lui est propre, de prĂ©fĂ©rence sous la forme d'un code ; -un dossier nominatif spĂ©cifique est constituĂ© ; -un compte rendu est transmis Ă  la personne dĂ©crivant les caractĂ©ristiques et le nombre de paillettes conservĂ©es Ă  son bĂ©nĂ©fice. Les activitĂ©s de recueil, prĂ©paration, conservation et mise Ă  disposition du sperme en vue de don d'une part et de prĂ©paration, conservation et mise Ă  disposition d'ovocytes en vue de don d'autre part, mentionnĂ©es Ă  l'article R. 2142-1 du code de la santĂ© publique comprennent l'activitĂ© de conservation de gamĂštes d'un donneur, en vue de la rĂ©alisation ultĂ©rieure Ă  son bĂ©nĂ©fice d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 2141-1 et suivants du mĂȘme code. » UAQ9.