PardĂ©rogation au sixiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2131-4, et sous rĂ©serve d'avoir Ă©puisĂ© toutes les possibilitĂ©s offertes par les articles L. 1241-1 Ă L. 1241-7, le diagnostic prĂ©implantatoire peut Ă©galement ĂȘtre autorisĂ© lorsque les conditions suivantes sont rĂ©unies : -le couple a donnĂ© naissance Ă un enfant atteint d'une maladie
imprimer NOTES ET COMMENTAIRES StĂ©phanie HENNETTE-VAUCHEZ, Les cellules souces ne sont pas des embryons, AJDA 2003, Conclusions de Alain GUEDJ, RFDA 2003, DANS LA MEME RUBRIQUE Conseil dâEtat, 29 juillet 2002, n° 242916, Conseil national de lâordre des mĂ©decins Conseil dâEtat, 15 fĂ©vrier 2002, n° 233779, SociĂ©tĂ© Etudes et RĂ©alisations Industrielles et Scientifiques Conseil dâEtat, 13 octobre 2003, n° 204782, Jacques N. Conseil dâEtat, 26 septembre 2008, n° 281693, Consorts F. Conseil dâEtat, 8 aoĂ»t 2008, n° 282986, Centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand Conseil dâEtat, 20 fĂ©vrier 2008, n° 286505, MylĂšne le H. et Jean-Michel F. Conseil dâEtat, 27 fĂ©vrier 2002, n° 217187, M. M. Conseil dâEtat, 29 mai 2002, n° 230113, M. P. et M. L. Tribunal administratif de Lyon, rĂ©fĂ©rĂ©, 15 fĂ©vrier 2001, n° 9802895, M. Joumard Cour administrative dâappel de Paris, 2 juillet 2002, n° 98PA03431, Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris c/ Consorts La G. Tribunal administratif de Paris, 21 janvier 2003, n° 0207626/6, Association Alliance pour les droits de la vieLes cellules souches dâorigine embryonnaire constituent des cellules issues du corps humain. Par suite, leur importation est soumise Ă autorisation prĂ©alable du ministre de la recherche en application des dispositions prĂ©citĂ©es de lâarticle du code de la santĂ© publique. En outre, les cellules souches ne peuvent ĂȘtre regardĂ©es comme des embryons. TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS N° 0207626/6 Association Alliance pour les droits de la vie M. MESLAY Rapporteur M. GUEDJ Commissaire du Gouvernement Audience du 10 dĂ©cembre 2002 Lecture du 21 janvier 2003 REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Vu la requĂȘte, enregistrĂ©e le Ăą0 mai 2002, prĂ©sentĂ©e pour lâassociation Alliance pour les droits de la vie, dont le siĂšge est BP 11107 75326 Paris cedex 07, reprĂ©sentĂ©e par Me Beauquier, avocat Ă la Cour ; lâassociation Alliance pour les droits de la vie demande que le Tribunal annule la dĂ©cision en date du 30 avril 2002 par laquelle le ministre de la recherche a autorisĂ© le Centre national de la recherche scientifique Ă importer deux lignĂ©es de cellules souches pluripotentes humaines dâorigine embryonnaire, les lignĂ©es HES de caryotype XX et XY Ă des fins scientifiques, en vue de procĂ©der Ă des recherches sur ces cellules dâembryons ; Vu la dĂ©cision attaquĂ©e, Vu les autres piĂšces du dossier, Vu le code de la santĂ© publique ; Vu la loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 ; Vu le code de justice administrative ; Les parties ayant Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement averties du jour de lâaudience ; AprĂšs avoir entendu au cours de lâaudience publique du 10 dĂ©cembre 2002 le rapport de M. MESLAY, conseiller ; les observations de Me pour lâassociation Alliance pour les droits de la vie et les observations de M. SUEUR pour le ministre de la jeunesse, de lâĂ©ducation nationale et de la recherche ; et les conclusions de M. GUEDJ, commissaire du gouvernement ; ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle du code de la santĂ© publique "A lâexception des produits de thĂ©rapie gĂ©nique et cellulaire dont le rĂ©gime est fixĂ© par lâarticle lâimportation dans le territoire douanier et lâexportation hors du territoire douanier des tissus et cellules issus du corps humain sont soumises Ă autorisation ... Seuls peuvent importer ou exporter des tissus et cellules Ă des fins scientifiques les organismes autorisĂ©s par le ministre chargĂ© de la recherche" ; que les cellules souches dâorigine embryonnaire constituent des cellules issues du corps humain ; que, par suite, leur importation est soumise Ă autorisation prĂ©alable du ministre de la recherche en application des dispositions prĂ©citĂ©es de lâarticle du code de la santĂ© publique ; ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle du code de la santĂ© publique "Un embryon humain ne peut ĂȘtre conçu ni utilisĂ© Ă des fins commerciales ou industrielles" ; que les cellules souches ne peuvent ĂȘtre regardĂ©es comme des embryons ; que, par suite, la dĂ©cision contestĂ©e autorisant lâimportation de cellules souches dâorigine embryonnaire nâa pas pour objet de permettre la conception ou lâutilisation dâun embryon Ă des fins commerciales ou industrielles ; que, dĂšs lors, le moyen tirĂ© de la mĂ©connaissance de lâarticle du code de la santĂ© publique doit ĂȘtre Ă©cartĂ© ; ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle du code de la santĂ© publique "Toute expĂ©rimentation sur lâembryon est interdite" ; quâainsi quâil a Ă©tĂ© dit ci-dessus les cellules souches pluripotentes humaines dâorigine embryonnaire ne sont pas des embryons, que, par suite, la dĂ©cision attaquĂ©e qui a pour seul objet dâautoriser lâimportation de telles cellules souches nâa ni pour objet ni pour effet de permettre une expĂ©rimentation sur lâembryon ; que la circonstance que ces cellules aient Ă©tĂ© prĂ©levĂ©es sur un embryon est sans incidence sur la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision attaquĂ©e dĂšs lors quâun tel prĂ©lĂšvement ne constitue pas une expĂ©rimentation ; quâau surplus, ce prĂ©lĂšvement a Ă©tĂ© effectuĂ© hors du territoire national ; que, dĂšs lors, le moyen tirĂ© de la mĂ©connaissance de lâarticle du code de la santĂ© ne saurait ĂȘtre accueilli ; ConsidĂ©rant, enfin, que le dĂ©tournement de pouvoir allĂ©guĂ© nâest pas Ă©tabli ; Sur les conclusions tendant Ă lâapplication de lâarticle L. 761-1 du code de justice administrative ConsidĂ©rant quâen vertu des dispositions de lâarticle L. 761-1 du code de justice administrative, le Tribunal ne peut pas faire bĂ©nĂ©ficier la partie tenue aux dĂ©pens ou la partie perdante du paiement par lâautre partie des frais quâelle a exposĂ©s Ă lâoccasion du litige soumis au juge ; que les conclusions prĂ©sentĂ©es Ă ce titre par lâAssociation Alliance pour les droits de la vie, qui a la qualitĂ© de partie perdante, doivent, dĂšs lors, ĂȘtre rejetĂ©es ; D E C I D E Article 1er La requĂȘte de lâassociation Alliance pour les droits de la vie est rejetĂ©e. Article 2 Le prĂ©sent jugement sera notifiĂ© Ă lâassociation Alliance pour les droits de la vie et au ministre de la jeunesse, de lâĂ©ducation nationale et de la recherche.
DĂ©cretn° 2021-1933 du 30 dĂ©cembre 2021 fixant les modalitĂ©s d'autorisation des activitĂ©s d'autoconservation des gamĂštes pour raisons non mĂ©dicales en application de l'article L. 2141-12 du code de la santĂ© publique et portant diverses adaptations de la partie rĂ©glementaire du mĂȘme code au regard des dispositions de la loi n° 2021-1017 du 2 aoĂ»t 2021 relative Ă la bioĂ©thique
Version initiale La directrice gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine, Vu le code de la santĂ© publique, et notamment les articles L. 2151-5, R. 2141-17 Ă R. 2141-23, et R. 2151-1, R. 2151-2 Ă 12 ; Vu la dĂ©cision du 10 fĂ©vrier 2006 fixant le modĂšle de dossier de demande des autorisations mentionnĂ©es Ă l'article R. 2151-6 du code de la santĂ© publique ; Vu la dĂ©cision en date du 11 juillet 2007 portant autorisation d'un protocole de recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires ; Vu la demande prĂ©sentĂ©e le 30 avril 2010 par le groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul laboratoire d'histologie embryologie, biologie de la reproduction, Paris, Catherine PATRAT aux fins d'obtenir l'autorisation de poursuivre son protocole de recherches sur l'embryon et les cellules embryonnaires ; Vu l'avis Ă©mis par le conseil d'orientation le 28 mai 2010, DĂ©cide Le groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul laboratoire d'histologie embryologie, biologie de la reproduction, Paris est autorisĂ© Ă proroger, dans les conditions dĂ©crites dans le dossier de demande d'autorisation, le protocole de recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires ayant pour finalitĂ© l'Ă©tude de la dynamique des changements Ă©pigĂ©nĂ©tiques au cours du dĂ©veloppement prĂ©implantatoire de l'embryon humain en utilisant l'inactivation du chromosome X comme processus modĂšle pour une durĂ©e de dix-huit mois. Ces recherches sont placĂ©es sous la responsabilitĂ© de Mme Catherine dĂ©cision peut ĂȘtre suspendue Ă tout moment, pour une durĂ©e maximale de trois mois, en cas de violation des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la biomĂ©decine. L'autorisation peut Ă©galement ĂȘtre retirĂ©e, selon les modalitĂ©s prĂ©vues par les dispositions des articles du code de la santĂ© publique modification des Ă©lĂ©ments figurant dans le dossier de demande d'autorisation doit ĂȘtre portĂ©e Ă la connaissance du directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine est chargĂ©e de l'exĂ©cution de la prĂ©sente dĂ©cision, qui sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique française. Fait Ă Paris, le 28 mai Prada-Bordenave Extrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 146,5 KoRetourner en haut de la page
i-une personne majeure qui répond à des conditions d'ùge fixées par un décret en conseil d'etat, pris aprÚs avis de l'agence de la biomédecine, peut bénéficier, aprÚs une prise en charge
Article L2141-11-1 EntrĂ©e en vigueur 2021-08-04 L'importation et l'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises Ă une autorisation dĂ©livrĂ©e par l'Agence de la biomĂ©decine. Elles sont exclusivement destinĂ©es Ă permettre la poursuite d'un projet parental par la voie d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation ou la restauration de la fertilitĂ© ou d'une fonction hormonale du demandeur, Ă l'exclusion de toute finalitĂ© commerciale. Seul un Ă©tablissement, un organisme, un groupement de coopĂ©ration sanitaire ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prĂ©vue Ă l'article L. 2142-1 pour exercer une activitĂ© biologique d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation peut obtenir l'autorisation prĂ©vue au prĂ©sent article. Seuls les gamĂštes et les tissus germinaux recueillis et destinĂ©s Ă ĂȘtre utilisĂ©s conformĂ©ment aux normes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnĂ©s aux articles L. 1244-3, L. 1244-4, L. 2141-2, L. 2141-3, L. 2141-11 et L. 2141-12 du prĂ©sent code et aux articles 16 Ă 16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d'exportation. Toute violation des prescriptions fixĂ©es par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux entraĂźne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomĂ©decine.
UndĂ©cret du 30 dĂ©cembre 2021 fixe les modalitĂ©s dâautorisation des activitĂ©s dâautoconservation des gamĂštes pour raisons non mĂ©dicales en application de lâarticle L. 2141-12 du code de la santĂ© publique et pour adapter la partie rĂ©glementaire du mĂȘme code au regard des dispositions de la loi n° 2021-1017 du 2 aoĂ»t 2021 relative Ă la bioĂ©thique.
L'importation et l'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises Ă une autorisation dĂ©livrĂ©e par l'Agence de la biomĂ©decine. Elles sont exclusivement destinĂ©es Ă permettre la poursuite d'un projet parental par la voie d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation ou la restauration de la fertilitĂ© ou d'une fonction hormonale du demandeur, Ă l'exclusion de toute finalitĂ© un Ă©tablissement, un organisme, un groupement de coopĂ©ration sanitaire ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prĂ©vue Ă l'article L. 2142-1 pour exercer une activitĂ© biologique d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation peut obtenir l'autorisation prĂ©vue au prĂ©sent les gamĂštes et les tissus germinaux recueillis et destinĂ©s Ă ĂȘtre utilisĂ©s conformĂ©ment aux normes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnĂ©s aux articles L. 1244-3, L. 1244-4, L. 2141-2, L. 2141-3, L. 2141-11 et L. 2141-12 du prĂ©sent code et aux articles 16 Ă 16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d' violation des prescriptions fixĂ©es par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux entraĂźne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomĂ©decine.
Lescandidats s'inscrivent Ă ces Ă©preuves dans les conditions suivantes : 1° Au titre du concours organisĂ© en application des dispositions de l'article 1er de l'arrĂȘtĂ© du 9 juillet 2021
Rappel des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires relatives Ă lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation DĂ©finition Lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation ANP sâentend des techniques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert dâembryons et lâinsĂ©mination artificielle ainsi que toutes techniques dâeffet permettant la procrĂ©ation en dehors du processus naturel dont la liste est fixĂ©e par arrĂȘtĂ© aprĂšs avis de lâagence de la biomĂ©decine. La stimulation ovarienne, y compris lorsquâelle est mise en oeuvre en dehors des techniques dâAMP, est soumise Ă des recommandations de bonnes pratiques ». article L 2141-1 du Code de la SantĂ© publique Les critĂšres lĂ©gaux de rĂ©alisation Les rĂšgles communes Ă toutes les techniques dâAMP Objet de lâAMP Les techniques dâassistance ont pour objet de remĂ©dier Ă linfertilitĂ© pathologique mĂ©dicalement constatĂ©e mais Ă©galement dâĂ©viter la transmission Ă lâenfant ou un membre du couple dâune maladie dâune particuliĂšre gravitĂ©. article L 2141-2 du Code de la SantĂ© publique Conditions relatives aux demandeurs Lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation est destinĂ©e Ă rĂ©pondre Ă la demande parentale dâun couple. Câest pourquoi, la demande doit ĂȘtre faite par un couple formĂ© dâun homme et dâune femme, vivants, en Ăąge de procrĂ©er, et consentant ensemble Ă la technique proposĂ©e. article L 2141-2 du Code de la SantĂ© publique Obstacles Ă lâAMP DâaprĂšs la loi, font donc obstacles Ă la rĂ©alisation dâune AMP â la mĂ©nopause â le dĂ©cĂšs dâun membre du couple â le dĂ©pĂŽt dâune requĂȘte en divorce ou en sĂ©paration de corps â la cessation de la vie commune â la rĂ©vocation du consentement de lâun des membres du couple ProcĂ©dure de mise en oeuvre de lâAMP Article L 2141-10 du Code de la SantĂ© Publique â lĂšre Etape entretiens particuliers du couple avec lâĂ©quipe mĂ©dicale clinicobiologique pluridisciplinaire du centre remise du dossier guide â 2eme Etape aprĂšs le dernier entretien, dĂ©lai de rĂ©flexion dâun mois pour le couple pour confirmer leur demande â 3eme Etape Ă lâexpiration de ce dĂ©lai de rĂ©flexion dâun mois, le couple doit confirmer sa demande de recours Ă lâAMP par Ă©crit. â 4eme Etape A lâissue de ce processus, le praticien peut accepter ou refuser la mise en couvre de lâAMP ou accorder un dĂ©lai de rĂ©flexion supplĂ©mentaire au couple. Les dispositions propres Ă la fĂ©condation in vitro FIV Conception des embryons in vitro Lâembryon conçu in vitro ne peut ĂȘtre que dans une finalitĂ© dâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation et ne peut ĂȘtre conçu quâĂ partir de gamĂštes provenant dâau moins un des membres du couple. article L 2141-3 du Code de la SantĂ© publique Conservation des embryons Les deux membres du couple peuvent consentir par Ă©crit que soit tentĂ©e la fĂ©condation dâun nombre dâovocytes pouvant rendre nĂ©cessaire la conservation dâembryons dans lâintention de rĂ©aliser ultĂ©rieurement leur projet parental. Cependant, un couple dont des embryons ont Ă©tĂ© conservĂ©s ne peut bĂ©nĂ©ficier dâune nouvelle tentative de fĂ©condation in vitro avant le transfert de ceux-ci sauf si un problĂšme de qualitĂ© affecte ces embryons. article L2141-3 du Code de la SantĂ© publique Les deux membres du couple sont consultĂ©s chaque annĂ©e sur le point de savoir sâils maintiennent leur projet parental. Sâils nâont plus de projet parental, ils peuvent â demander Ă ce que les embryons soient accueillis par un autre couple â accepter que lâembryon fasse lâobjet dâune recherche â ou quâil soit mis fin Ă sa conservation demande Ă©crite aprĂšs un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois mois Les dispositions propres Ă LâAMP avec tiers donneur LâAMP avec don de GamĂštes DĂ©finition Le don de gamĂštes consiste en lâapport par un tiers de spermatozoĂŻdes ou dâovocytes en vue de contribuer Ă une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation. article L 1244-1 du Code de la SantĂ© publique Conditions lĂ©gales â Le don de gamĂštes est gratuit et anonyme sanctions pĂ©nales encourues en cas de non-respect de ces dispositions â Le donneur doit avoir procréé. Si le donneur fait partie dâun couple, les deux membres de ce couple doivent avoir consenti par Ă©crit Ă ce don idem pour le couple receveur . Le consentement est rĂ©vocable Ă tout moment jusquâĂ lâutilisation des gamĂštes. article L 1244-2 du Code de la SantĂ© publique Le recours Ă un mĂȘme donneur est autorisĂ© pour fane naĂźtre jusquâĂ dix enfants. article L 1244-4 du code de la SantĂ© publique â LâinsĂ©mination par sperme frais ou par mĂ©lange de plusieurs dons est strictement interdite par la loi. sanctions pĂ©nales encourues article 511-12 du Code PĂ©nal ProcĂ©dure de don de gamĂštes â 1 ere Etape recueil du consentement du donneur et de lâautre membre du couple â 2eme Etape recueil du consentement du couple receveur par dĂ©claration conjointe devant le juge ou un notaire. â 3eme Etape recueil de la dĂ©claration conjointe par acte authentique attestant la dĂ©livrance dâune information des membres du couple receveur sur les consĂ©quences juridiques de leur consentement. LâAMP avec don dâembryon DĂ©finition Le don dâembryon consiste, pour un couple ayant fait lâobjet dâune AMP ou le membre survivant en cas de dĂ©cĂšs de lâun des membres, de permettre lâaccueil de leurs embryons conservĂ©s par un autre couple en cas de non-persistance de leur projet parental. RĂšgles lĂ©gales applicables â le don est un acte exceptionnel, anonyme et gratuit. â lâembryon doit avoir Ă©tĂ© conçu par AMP ProcĂ©dure de don dâembryons lere Etape entretien prĂ©alable permettant Ă lâĂ©quipe mĂ©dicale du centre, assistĂ©e dâun mĂ©decin psychiatre dâinformer le couple donneur ou le membre survivant des consĂ©-quences juridiques de leur acte et de la nature des examens mĂ©dicaux pratiquĂ©s dans le cadre de la sĂ©curitĂ© sanitaire. article R 2141-2 Ă R 2141-2-2° du Code de la SantĂ© publique 2eme Etape Le couple donneur ou le membre survivant doit adresser au prĂ©sident du Tribunal de Grande Instance du ressort du comitĂ© oĂč est implantĂ© le centre, une dĂ©clara-tion Ă©crite de consentement datĂ©e et signĂ©e devant le mĂ©decin qui a procĂ©dĂ© au contrĂŽle sanitaire aprĂšs un dĂ©lai de rĂ©flexion dâun mois. article R 2141-4 du Code de la SantĂ© publique 3eme Etape Lâun des mĂ©decins du centre doit attester que le couple receveur correspond bien aux indications du transfert et quâil ne prĂ©sente pas de contre-indication mĂ©dicale Ă lâaccueil de lâembryon. article R 159-9-1-2° du Code de la SantĂ© publique 4 eme Etape Un jugement du PrĂ©sident du TGI du lieu de rĂ©sidence du couple dâaccueil dĂ©cide, aprĂšs vĂ©rification du consentement du couple donneur, si lâaccueil peut avoir lieu. La filiation aprĂšs une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation Remarque prĂ©alable Les questions de filiation en cas dâAMP Ă lâintĂ©rieur dâun couple ne soulĂšvent aucun problĂšme particulier car la filiation est celle de droit commun puisque lâenfant est nĂ© des gamĂštes des deux membres du couple. Filiation dâun enfant issu dâune AMP avec don de spermatozoĂŻdes Lâaction en recherche de paternitĂ© du donneur est impossible puisque le principe est lâanonymat des personnes ayant fait don de gamĂštes aucun lien de filiation entre lâauteur du don et lâenfant conçu nâest possible. Ăgalement, aucune action en responsabilitĂ© ne peut ĂȘtre engagĂ©e Ă lâencontre du donneur. De mĂȘme, lâaction du couple dâaccueil en contestation de filiation est Ă©cartĂ©e. En effet, le couple bĂ©nĂ©ficiant dâune AMP avec tiers donneur doit exprimer son consentement au juge ou au notaire et reçoit alors une information sur les consĂ©quences de leur acte au regard de la filiation. Ce consentement leur interdit toute action en contestation de filiation ou de rĂ©clamation dâĂ©tat. Par exception, seule la preuve apportĂ©e que lâenfant nâest pas issu dâune AMP adultĂšre et un consentement privĂ© dâeffet par dĂ©cĂšs, ou cessation de la vie commune ou rĂ©vocation avant la rĂ©alisation de la procrĂ©ation, peuvent permettre de lĂ©gitimer une telle action. Ainsi, la filiation maternelle est Ă©tablie par lâaccouchement. Pour le pĂšre, deux possibilitĂ©s sont Ă envisager en fonction du lien existant entre le couple. Si le couple receveur est mariĂ©, il existe une prĂ©somption automatique de paternitĂ© du mari vis Ă vis de lâenfant. Si le couple receveur vit en concubinage, lâenfant doit ĂȘtre reconnu par le concubin, Ă dĂ©faut, sa paternitĂ© pourra ĂȘtre Ă©tablie par dĂ©cision judiciaire. Filiation dâun enfant issu dâune AMP avec don dâovocytes La maternitĂ© est Ă©tablie par lâaccouchement donc aucun problĂšme de filiation maternelle nâest envisageable. Pour le pĂšre, tout dĂ©pend du lien unissant le couple receveur. Si le couple receveur est mariĂ©, il existe une prĂ©somption de paternitĂ© Ă lâĂ©gard de lâenfant. Si le couple vit en concubinage, lâenfant doit ĂȘtre reconnu par le concubin, sous peine dâune reconnaissance judiciaire. Filiation dâun enfant issu dâune AMP avec don dâembryon Le principe reste le mĂȘme. Lâanonymat Ă©tant la rĂšgle, le couple donneur ne peut pas en-gager une action. La filiation maternelle est Ă©tablie par lâaccouchement. Le pĂšre, en fonction du lien lâunissant Ă la mĂšre, bĂ©nificiera soit dâune prĂ©somption de paternitĂ© sâils sont ma-riĂ©s, soit devra reconnaĂźtre lâenfant Ă dĂ©faut, paternitĂ© Ă©tablie judiciairement sâils sont concubins. TEXTES DE REFERENCE Loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 journal officiel du 30 juillet 1994 relative au respect du corps humain, cf. article 10. Loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 journal officiel du 30 juillet 1994 relative au don et Ă lâutilisation des Ă©lĂ©ments et produits du corps humain, Ă lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation et au diagnostic prĂ©natal, cf. articles 8, 9, 10, 11. DECRET n° 92-174 du 25 fĂ©vrier 1992, relatif Ă la prĂ©vention de certaines maladies infectieuses journal officiel du 26 fĂ©vrier 1992 Article 2 » Le mĂ©decin responsable du recueil ou du prĂ©lĂšvement de gamĂštes humains provenant de dons en vue de la Assistance MĂ©dicale Ă la ProcrĂ©ation est tenu de sâassurer 1. Que les rĂ©sultats des analyses de biologie mĂ©dicale pratiquĂ©es chez le donneur sont nĂ©gatifs en ce qui concerne Le dĂ©pistage de lâinfection par le virus 1 et 2 de lâimmunodĂ©ficience humaine et par les virus et 2 ; La dĂ©tection des marqueurs biologiques des hĂ©patites B et C ; Le dĂ©pistage sĂ©rologique de la syphilis ; 2. Sâil sâagit de sperme, que lâexamen microbiologique de celui-ci est normal.
Enoutre, la condamnation dâune personne physique, pour lâune des infractions mentionnĂ©es Ă lâarticle L. 2141-1 du code de la commande publique peut aussi avoir pour consĂ©quence l
Dans une question parlementaire, la dĂ©putĂ©e Anne Brugnera demande au ministre de lâĂconomie le pĂ©rimĂštre de cette interdiction de soumissionner facultative. Plus prĂ©cisĂ©ment, elle pose la question de savoir si lâexclusion concerne uniquement les marchĂ©s passĂ©s par le pouvoir adjudicateur, ou si elle vise les condamnations dâun opĂ©rateur Ă©conomique prononcĂ©es par un autre acheteur public. Une consĂ©cration lĂ©gislative des positions du Conseil dâĂtat Lâarticle L. 2141-7 du Code de la commande publique consacre la jurisprudence issue de la dĂ©cision du Conseil dâĂtat RĂ©gion Lorraine » du 10 juin 2009, n° 324153. En application de cette dĂ©cision, lâacheteur peut Ă©carter, au stade de lâexamen des capacitĂ©s des candidats, la candidature dâun opĂ©rateur Ă©conomique, titulaire dâun marchĂ© public ou dâun contrat de concession antĂ©rieur, qui au cours des trois derniĂšres annĂ©es, a dĂ» verser des dommages-intĂ©rĂȘts ou a Ă©tĂ© sanctionnĂ© par une rĂ©siliation ou une sanction comparable en raison dâun manquement grave ou persistant Ă ses obligations contractuelles. Les acheteurs ont ainsi la possibilitĂ©, sans porter atteinte aux principes de libertĂ© dâaccĂšs Ă la commande publique et dâĂ©galitĂ© de traitement entre les candidats, Ă©noncĂ©s Ă lâarticle L. 3 du Code de la commande publique, de rejeter la candidature de lâopĂ©rateur Ă©conomique, si celui-ci sâest avĂ©rĂ©, de maniĂšre notoire, dĂ©faillant lors de lâexĂ©cution passĂ©e dâun contrat, le cas Ă©chĂ©ant avec un autre acheteur alors mĂȘme quâil a prĂ©sentĂ© lâensemble des capacitĂ©s requises dans son dossier de candidature. Selon le ministre, le dispositif du Code a ainsi pour objet de responsabiliser les opĂ©rateurs Ă©conomiques concernĂ©s afin de veiller, en leur qualitĂ© de titulaire, Ă une exĂ©cution efficiente et responsable du contrat. Une exclusion qui nâest pas automatique La circonstance quâun candidat ait rencontrĂ© des difficultĂ©s dâexĂ©cution dans le cadre dâun prĂ©cĂ©dent marchĂ© nâentraĂźne pas, de facto, son exclusion de la procĂ©dure. En effet, lâarticle L. 2141-11 du Code de la commande publique prĂ©voit quâune telle exclusion, qui nâest quâune facultĂ© pour lâacheteur, ne peut intervenir quâaprĂšs que lâopĂ©rateur Ă©conomique a Ă©tĂ© mis Ă mĂȘme par lâacheteur dâĂ©tablir, dans un dĂ©lai raisonnable et par tout moyen, que son professionnalisme et sa fiabilitĂ© ne peuvent plus ĂȘtre remis en cause ». Câest dans le cadre de cet Ă©change contradictoire que lâopĂ©rateur sera amenĂ© Ă Ă©tablir sa capacitĂ© Ă exĂ©cuter le marchĂ©, sans que le dispositif du droit Ă lâerreur » introduit par la loi n° 2018-727 du 10 aoĂ»t 2018 pour un Ătat au service dâune sociĂ©tĂ© de confiance art. L. 123-1 et suivants du Code des relations entre le public et lâadministration ne trouve Ă sâappliquer, dĂšs lors quâil nâa ni pour objet, ni pour effet, de permettre Ă un opĂ©rateur dâobtenir, Ă lâoccasion de lâexamen de sa candidature, la remise en cause dâune sanction dont il a fait lâobjet dans le cadre dâun autre contrat. Dominique Niay Texte de rĂ©fĂ©rence Question Ă©crite n° 15278 de Mme Anne Brugnera La RĂ©publique en Marche â RhĂŽne du 18 dĂ©cembre 2018, RĂ©ponse publiĂ©e au JOAN du 16 avril 2019, p. 3 581
Ledemandeur atteste en particulier que le consentement des couples sera recueilli conformément aux dispositions des articles L. 2141-1 et suivants et L. 2151-1 et suivants du code de la santé publique et sans qu'aucun paiement, quelle qu'en soit la forme, ne leur ait été alloué. Les modÚles de consentement sont joints en annexe à la
personne dont la prise en charge mĂ©dicale est susceptible d'altĂ©rer la fertilitĂ© ou dont la fertilitĂ© risque d'ĂȘtre prĂ©maturĂ©ment altĂ©rĂ©e peut bĂ©nĂ©ficier du recueil ou du prĂ©lĂšvement et de la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux en vue de la rĂ©alisation ultĂ©rieure, Ă son bĂ©nĂ©fice, d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, en vue de la prĂ©servation ou de la restauration de sa fertilitĂ© ou en vue du rĂ©tablissement d'une fonction hormonale. Le recueil, le prĂ©lĂšvement et la conservation mentionnĂ©s au premier alinĂ©a sont subordonnĂ©s au consentement de l'intĂ©ressĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, Ă celui de l'un des parents investis de l'exercice de l'autoritĂ© parentale ou du tuteur lorsque l'intĂ©ressĂ© est mineur, aprĂšs information sur les conditions, les risques et les limites de la dĂ©marche et de ses suites. Dans l'annĂ©e oĂč elle atteint l'Ăąge de la majoritĂ©, la personne dont les gamĂštes ou les tissus germinaux sont conservĂ©s en application du prĂ©sent I reçoit de l'Ă©quipe pluridisciplinaire du centre oĂč sont conservĂ©s ses gamĂštes ou ses tissus germinaux une information sur les conditions de cette conservation et les suites de la dĂ©marche. Le consentement de la personne mineure doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© si elle est apte Ă exprimer sa volontĂ© et Ă participer Ă la dĂ©cision. S'agissant des personnes majeures faisant l'objet d'une mesure de protection juridique avec reprĂ©sentation relative Ă la personne, l'article 458 du code civil s'applique. Les procĂ©dĂ©s biologiques utilisĂ©s pour la conservation des gamĂštes et des tissus germinaux sont inclus dans la liste prĂ©vue Ă l'article L. 2141-1 du prĂ©sent code, dans les conditions dĂ©terminĂ©es au mĂȘme article L. 2141-1. La modification de la mention du sexe Ă l'Ă©tat civil ne fait pas obstacle Ă l'application du prĂ©sent article. parents investis de l'exercice de l'autoritĂ© parentale d'une personne mineure dont les gamĂštes ou les tissus germinaux sont conservĂ©s en application du prĂ©sent article sont contactĂ©s chaque annĂ©e par Ă©crit pour recueillir les informations utiles Ă la conservation, dont un Ă©ventuel changement de coordonnĂ©es. Il ne peut ĂȘtre mis fin Ă la conservation des gamĂštes ou des tissus germinaux d'une personne mineure, mĂȘme Ă©mancipĂ©e, qu'en cas de dĂ©cĂšs. En cas de dĂ©cĂšs de la personne mineure dont les gamĂštes ou les tissus germinaux sont conservĂ©s, les parents investis de l'exercice de l'autoritĂ© parentale peuvent consentir par Ă©crit 1° A ce que ses gamĂštes ou ses tissus germinaux fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 2° A ce qu'il soit mis fin Ă la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux. Le consentement est rĂ©vocable jusqu'Ă l'utilisation des gamĂštes ou des tissus germinaux ou jusqu'Ă ce qu'il soit mis fin Ă leur conservation. Le dĂ©lai mentionnĂ© au IV du prĂ©sent article ne s'applique Ă la personne mineure, mĂȘme Ă©mancipĂ©e, qu'Ă compter de sa majoritĂ©. personne majeure dont les gamĂštes ou les tissus germinaux sont conservĂ©s en application du prĂ©sent article est consultĂ©e chaque annĂ©e. Elle consent par Ă©crit Ă la poursuite de cette conservation. Si elle ne souhaite plus poursuivre cette conservation ou si elle souhaite prĂ©ciser les conditions de conservation en cas de dĂ©cĂšs, elle consent par Ă©crit 1° A ce que ses gamĂštes fassent l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la premiĂšre partie ; 2° A ce que ses gamĂštes ou ses tissus germinaux fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 3° A ce qu'il soit mis fin Ă la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux. Dans tous les cas, ce consentement fait l'objet d'une confirmation par Ă©crit Ă l'issue d'un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois mois Ă compter de la date du premier consentement. Le consentement est rĂ©vocable jusqu'Ă l'utilisation des gamĂštes ou des tissus germinaux ou jusqu'Ă ce qu'il soit mis fin Ă leur conservation. l'absence de rĂ©ponse de la personne majeure durant dix annĂ©es consĂ©cutives, il est mis fin Ă la conservation de ses gamĂštes ou de ses tissus germinaux. Le dĂ©lai de dix annĂ©es consĂ©cutives court Ă compter de la majoritĂ© de la personne. Lorsque la personne atteint un Ăąge ne justifiant plus l'intĂ©rĂȘt de la conservation et en l'absence du consentement prĂ©vu aux 1° ou 2° du III, il est mis fin Ă cette conservation. Cette limite d'Ăąge est fixĂ©e par un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ©, pris aprĂšs avis de l'Agence de la biomĂ©decine. En cas de dĂ©cĂšs de la personne et en l'absence du consentement prĂ©vu aux mĂȘmes 1° ou 2°, il est mis fin Ă la conservation des gamĂštes ou des tissus germinaux.
ArticleL2141-11-1 Entrée en vigueur 2021-08-04 L'importation et l'exportation de gamÚtes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises à une autorisation délivrée par
21 janvier 2014 La communication des collectivitĂ©s territoriales En ce dĂ©but de mandat, les attentes des habitants sont fortes en matiĂšre dâinformation, de communication politique et de participation. Il appartient aux Ă©lus dâinvestir cette question et de construire avec les professionnels des stratĂ©gies adaptĂ©es. La communication publique et politique est lâune des missions de service public de la collectivitĂ© et une obligation donnĂ©e par la loi. Câest une pratique professionnelle avec ses mĂ©tiers, ses rĂšgles et son Ă©thique, une pratique technique qui a ses outils diversifiĂ©s et complexes. Ce 50 questions » en prĂ©sente les spĂ©cificitĂ©s. Les rĂ©fĂ©rences clĂ©s DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen, Article 14 Loi du 29 juillet 1881 Sur la libertĂ© de la presse Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 Relative Ă lâinformatique, aux fichiers et aux libertĂ©s Loi n° 92-125 du 6 fĂ©vrier 1992 Relative Ă lâadministration territoriale de la RĂ©publique ATR Loi n° 95-101 du 2 fĂ©vrier 1995 Relative au renforcement de la protection de lâenvironnement Loi n° 95-115 du 4 fĂ©vrier 1995 Dâorientation pour lâamĂ©nagement et le dĂ©veloppement du territoire Loi n° 99-533 du 25 juin 1999 Dâorientation pour lâamĂ©nagement et le dĂ©veloppement durable du territoire et portant modification de la loi n° 95-115 du 4 fĂ©vrier 1995 Loi n° 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 Relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains SRU Loi n° 2002-276 du 27 fĂ©vrier 2002 Relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 Pour la confiance dans lâĂ©conomie numĂ©rique LCEN CE, 4 juillet 2011, Elections rĂ©gionales dâIle-de-France, n° 338033 et 338199 jurisprudence Huchon » Quâest-ce que la communication publique ? La communication publique est une communication dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral exercĂ©e par les 39 500 collectivitĂ©s locales et 15 000 syndicats intercommunaux, les institutions nationales ou europĂ©ennes Parlement, ministĂšres, prĂ©fectures, Ă©tablissements publics⊠et les organismes publics locaux universitĂ©s, hĂŽpitaux, chambres consulaires, SEM, organismes de logement social, agences dâurbanisme et de dĂ©veloppement, office de tourisme, associationsâŠ. Reconnue comme un service public Ă part entiĂšre, elle nourrit lâexpression de la citoyennetĂ©, la participation au dĂ©bat dĂ©mocratique et favorise lâusage des services publics. Elle assure la pĂ©dagogie des dĂ©cisions et des politiques publiques. Elle contribue Ă donner du sens Ă la vie publique et politique. Câest une mission stratĂ©gique, essentielle au fonctionnement de lâaction publique. Quels rapports avec la communication politique ? Parce que la communication est une dimension stratĂ©gique de lâaction publique, elle se situe Ă la frontiĂšre de lâadministratif et du politique. AttachĂ©e Ă lâinstitution et Ă ses Ă©lus, la communication publique inclut incontestablement une dimension politique. Elle nâest pas pour autant partisane et doit respecter les principes dâĂ©galitĂ© et de neutralitĂ© du service public. Elle se distingue donc de la communication purement politique attachĂ©e aux partis et aux compĂ©titions Ă©lectorales. Certes la frontiĂšre est tĂ©nue notamment pour les Ă©lus concernĂ©s tour Ă tour par lâune et lâautre. Mais plusieurs lois et une abondante jurisprudence ainsi que la Charte dĂ©ontologique de la communication publique 2002 veillent Ă la bonne articulation entre communications publique et politique. Et le Code Ă©lectoral distingue ce qui est, en pĂ©riode Ă©lectorale, du ressort de chacune dâelle. Quelle diffĂ©rence avec la communication privĂ©e ? La communication publique sâadresse Ă tous citoyens, habitants, contribuables, usagers des services publics, lĂ oĂč la communication privĂ©e sâadresse aux cibles liĂ©es Ă lâactivitĂ© des entreprises. La dimension dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la premiĂšre se dĂ©marque du caractĂšre marchand de la seconde par des objectifs, des dispositifs et des messages diffĂ©rents. LâefficacitĂ© de la communication privĂ©e peut se mesurer Ă travers des critĂšres objectifs comme les indicateurs commerciaux, celle de la communication publique est beaucoup moins quantifiable. Cependant, les techniques de communication peuvent ĂȘtre les mĂȘmes lâapproche marketing, par exemple, a beaucoup apportĂ© Ă la communication des collectivitĂ©s. Il existe donc des passerelles importantes pour les professionnels de la communication entre privĂ© et public. Quelle diffĂ©rence entre information et communication ? Il est commun de diffĂ©rencier information et communication, comme on oppose journaliste et communicant. Lâinformation informare, mettre en forme dĂ©signe les nouvelles news, les donnĂ©es data ou le savoir knowledge. Elle rend compte des faits. La communication communicare, mettre en commun fait rĂ©fĂ©rence Ă lâinteraction entre les personnes et concerne la transmission des messages, de lâĂ©mission Ă la rĂ©ception. Lâinformation municipale ne reprĂ©sente donc quâune partie de la communication publique qui sâattache plus largement Ă crĂ©er du lien social, gĂ©nĂ©rer de lâadhĂ©sion, favoriser la participation. Par extension, la communication recouvre lâensemble des mĂ©dias, des techniques et des acteurs. Les collectivitĂ©s ont-elles une obligation de communiquer ? Lâarticle du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales reconnaĂźt un droit des habitants de la commune Ă ĂȘtre informĂ©s des affaires de celle-ci » comme un principe essentiel de la dĂ©mocratie locale ». DĂšs 1978, la jurisprudence a consacrĂ© la communication institutionnelle comme un service public Ă part entiĂšre. La loi ATR de 1992 et la loi de 2002 relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© sont venues renforcer le droit des citoyens Ă lâinformation et Ă la participation. La communication territoriale est encadrĂ©e par la loi sur la presse de 1881 et par les principes de neutralitĂ© et dâĂ©galitĂ© du service public. Elle ne peut porter que sur des sujets dâintĂ©rĂȘt local. Les lois sur le financement de la vie publique adoptĂ©es entre 1990 et 1995 ont prĂ©cisĂ© son cadre juridique en posant notamment un certain nombre de restrictions en pĂ©riode Ă©lectorale voir p. II, Les rĂ©fĂ©rences ». Quelles sont les principales missions de la communication territoriale ? Habituellement, 6 missions sont donnĂ©es Ă la communication territoriale â Une mission citoyenne, confirmĂ©e par la loi rendre compte de lâaction des institutions Ă©lues, rendre lisible la dĂ©cision publique, animer la vie dĂ©mocratique locale pour favoriser la participation des habitants ; â Une mission sociĂ©tale Ă©clairer les enjeux collectifs civisme, prĂ©vention, santé⊠et chercher Ă faire Ă©voluer les comportements individuels ; â Une mission dâinformation publique contribuer au bon fonctionnement des services publics en assurant lâaccĂšs aux droits ; â Une mission de promotion du territoire porter lâidentitĂ©, valoriser les atouts, attirer les activitĂ©s Ă©conomiques ou touristiques ; â Une mission dâanimation du territoire soutenir ses activitĂ©s culturelles, sportives, associatives, Ă©conomiques et sociales ; â Une mission interne informer les agents, contribuer au management des Ă©quipes. Qui communique au sein dâune collectivitĂ© ? Les Ă©metteurs sont multiples. Les premiers vecteurs de communication sont le maire et les Ă©lus. Ils portent une parole personnelle, qui peut ĂȘtre institutionnelle ou politique, et incarnent la collectivitĂ©. En fonction de la taille de la commune, la fonction communication peut ĂȘtre assurĂ©e par le cabinet, par un attachĂ© de presse ou, le plus souvent, par le responsable de la communication dont le service met en oeuvre la stratĂ©gie. Les autres services peuvent Ă©galement communiquer autour des politiques sectorielles et des projets dont ils ont la charge. A noter Les agents eux-mĂȘmes communiquent de maniĂšre individuelle, notamment lorsquâils sont sur le terrain, au contact de la population. Ils sont les premiers ambassadeurs de la collectivitĂ©. Câest pour cela quâon dit souvent quâen communication, lâexterne commence par lâinterne. AuprĂšs de qui communiquer ? La communication publique sâadresse prioritairement aux habitants qui ne constituent toutefois pas une cible homogĂšne. Selon leurs activitĂ©s ou leur Ăąge, ils sont touchĂ©s diffĂ©remment par les supports de communication. La communication vise aussi ceux qui ont une activitĂ© sur le territoire sans y rĂ©sider, ceux qui y travaillent, ceux qui y rĂ©sident temporairement comme les Ă©tudiants, ceux qui viennent y utiliser des services publics Ă©quipements, transportsâŠ. La communication porte au-delĂ du territoire vers les investisseurs, les entreprises, les touristes⊠à travers le marketing territorial. Elle touche aussi les relais dâopinion relations presse, relations publiques, relations institutionnelles. Enfin, la communication sâadresse aussi aux agents de la collectivitĂ©, ce qui est du ressort de la communication interne. Les citoyens disposent dâun grand nombre de moyens dâinformation sur la vie locale journaux â notamment la PQR -, radios et tĂ©lĂ©s locales, sites et rĂ©seaux sociaux, affichage, Ă©vĂ©nements locaux, rĂ©unions et dĂ©bats notamment associatifs⊠sans oublier le bouche Ă oreille. Dans cet environnement mĂ©diatique local, qui ne cesse de se dĂ©velopper, chaque mĂ©dia joue son rĂŽle et a son public. MalgrĂ© la mondialisation de lâinformation, les Français restent attachĂ©s Ă lâinformation locale qui parle de leur vĂ©cu, de leur quotidien et qui est produite par des acteurs proches dâeux. Les collectivitĂ©s locales sont des Ă©metteurs importants dans cet environnement mĂ©diatique. Pour les Français, leur communication, bien que portĂ©e par des institutions, est lĂ©gitime et digne de confiance, et ne rencontre pas de suspicion particuliĂšre. Quelle est la place de lâinformation publique ? Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, dans la hiĂ©rarchie des moyens dâinformation sur la vie locale, les mĂ©dias Ă©mis par les collectivitĂ©s territoriales priment sur les autres mĂ©dias. Le journal municipal est le premier support dâinformation des Français sur la vie locale. Les sites internet des collectivitĂ©s locales sont davantage utilisĂ©s que les sites non institutionnels. GrĂące Ă la diversitĂ© des outils mis en oeuvre et Ă leur professionnalisme, la communication publique tient une place primordiale dans lâinformation locale. Le journal territorial plĂ©biscitĂ©. 84 % des Français dĂ©clarent utiliser le journal de leur commune pour sâinformer sur la vie locale. 34% de ses utilisateurs trouvent quâil informe particuliĂšrement bien. Un constat dressĂ© par le BaromĂštre 2013 de la communication locale Les Français apprĂ©cient-ils la communication de leurs collectivitĂ©s ? Les Français se disent relativement bien informĂ©s par leurs collectivitĂ©s locales sur les divers sujets relevant de la vie quotidienne. Selon le BaromĂštre 2013 de la communication locale, ils se dĂ©clarent particuliĂšrement bien informĂ©s sur la vie culturelle, les loisirs et les sorties, la vie associative, lâĂ©ducation, les activitĂ©s extrascolaires et les amĂ©nagements et travaux. Les sujets concernant la vie politique locale et le fonctionnement politique et administratif semblent moins bien couverts. Seulement un citoyen sur deux se dit satisfait. QualitĂ© de lâinformation et confiance dans les institutions. 50 % des Français se dĂ©clarent mal informĂ©s sur le budget de sa collectivitĂ©, 70 % sur les compĂ©tences et sur le fonctionnement des services publics. Ce sentiment dâobscuritĂ© sur la gestion des collectivitĂ©s nâest pas sans lien avec la dĂ©fiance envers les politiques. Depuis quand les collectivitĂ©s locales communiquent-elles ? Les villes ont toujours communiquĂ©. Le garde champĂȘtre et son tambour remontent au Moyen-Age et la RĂ©volution française marque lâessor de lâaffichage public. Dans les annĂ©es 1870, les communes se dotent de bulletins municipaux. En 1882, Paris Ă©dite un bulletin quotidien. En 1935, le bulletin de Marseille devient un magazine illustrĂ©. Le dĂ©ploiement de la communication des collectivitĂ©s date toutefois des lois de dĂ©centralisation de 1982. Dans ces annĂ©es, dâanciens journalistes intĂšgrent les services municipaux dâinformation et les grandes collectivitĂ©s se lancent dans la promotion de leur territoire, comme Montpellier la surdouĂ©e ». Depuis les annĂ©es 2000, la communication sâest structurĂ©e, son professionnalisme sâest renforcĂ© grĂące Ă des formations initiales et continues spĂ©cifiques. Les outils se sont multipliĂ©s notamment avec lâarrivĂ©e dâinternet. La communication est-elle une dĂ©pense nĂ©cessaire ? Il est frĂ©quent que des parlementaires proposent dâencadrer les dĂ©penses de communication des collectivitĂ©s. Pourtant, les budgets quâelles affectent Ă leur communication reprĂ©sentent de lâordre de 1 % de leurs dĂ©penses de fonctionnement. Au regard de lâobligation dâinformation et de promotion du territoire et des services publics, lâinvestissement reste mesurĂ©. La communication est une dĂ©pense parmi dâautres mais tout aussi indispensable dans la conduite des projets ou le fonctionnement des services. Une bonne communication peut mĂȘme ĂȘtre source dâĂ©conomies. Mais, plus que dans le privĂ©, les excĂšs de dĂ©penses de prestige ou de relations publiques sont refusĂ©es par les citoyens. Trop de dĂ©penses de comâ ? Lâensemble des budgets annuels de communication des communes, intercommunalitĂ©s, dĂ©partements et rĂ©gions reprĂ©sente moins que les dĂ©penses publicitaires cumulĂ©es des 5 premiers annonceurs privĂ©s. Le maire, ou le prĂ©sident, est le premier vecteur de communication de la collectivitĂ©. Parce quâil incarne lâinstitution, il en porte lâimage au quotidien. Sa parole est forte. Sa communication passe par les interventions publiques, les discours, les Ă©ditos. Elle peut-ĂȘtre directe avec les citoyens Ă travers des courriers, des rĂ©unions publiques ou des visites de terrain. Les relations presse sont un mode de communication important pour le maire qui peut en confier la gestion Ă un attachĂ© de presse. Les prises de paroles en direction des agents, dont il est le patron, contribuent Ă©galement Ă la communication externe. Enfin, le maire peut ĂȘtre prĂ©sent sur les rĂ©seaux sociaux Facebook et Twitter. Il peut sây exprimer de maniĂšre plus personnelle ou politique, mais doit veiller au risque de confusion entre parole privĂ©e et parole publique. La communication est-elle un mĂ©tier ? Nombreux sont ceux, notamment les Ă©lus, qui ont un sens de la communication. Cela ne suffit pas pour autant Ă construire une stratĂ©gie. La communication est une fonction qui fait appel Ă des mĂ©tiers. Elle sâappuie sur une technicitĂ© liĂ©e Ă la connaissance des thĂ©ories de la communication, Ă la construction des messages, au choix des canaux, Ă lâidentification des cibles, Ă la mise en oeuvre et la coordination des outils. Si lâon conçoit bien ce que sont les mĂ©tiers techniques infographiste, webmaster, community manager⊠ou spĂ©cialisĂ©s journaliste, attachĂ© de presse, chargĂ© des Ă©vĂ©nements ou du protocoleâŠ, on perçoit plus difficilement la technicitĂ© des fonctions gĂ©nĂ©ralistes de chargĂ© ou responsable de communication. Ces mĂ©tiers font appel Ă des compĂ©tences professionnelles spĂ©cifiques qui sâacquiĂšrent au travers de lâexpĂ©rience et de formations initiales ou continues. On estime Ă 25 000 le nombre de communicants publics en France. Au sein des collectivitĂ©s locales, ils reprĂ©sentent environ 1 % des effectifs de la FPT. Le CNFPT distingue 6 mĂ©tiers mais la rĂ©alitĂ© est plus diverse, liĂ©e Ă lâorganisation et aux attributions des services communication ainsi quâaux parcours professionnels des communicants. Dâautant que les concours administratifs ne prĂ©voient pas de filiĂšre spĂ©cifique Ă la communication. Les communicants peuvent partager expĂ©riences et bonnes pratiques Ă travers CapâCom, leur rĂ©seau professionnel national, et des associations locales. Chaque annĂ©e le Forum de la communication publique et territoriale tient lieu de congrĂšs de la profession. FPT les six mĂ©tiers de la communication. Directeur, chargĂ© de communication, chargĂ© de publication, photographe-vidĂ©aste, chef de projet numĂ©rique, chargĂ© de crĂ©ation graphique. A quoi sert un responsable de la communication ? Le responsable de la communication dĂ©finit et met en oeuvre la stratĂ©gie de communication de la collectivitĂ© en lien avec les Ă©lus et les services. Il a pour mission de traduire lâaction publique dans un plan de communication, il coordonne les actions de communication projet par projet, met en oeuvre les outils et assure la cohĂ©rence des messages. Il exerce une fonction transversale, Ă la fois technique et stratĂ©gique. Le pĂ©rimĂštre de ses attributions peut varier selon lâorganisation de la collectivitĂ© protocole, tourisme, culture, marketing territorial, communication interne⊠Comme tout directeur de service, il construit et gĂšre son budget, manage une Ă©quipe, et rend compte de son action. Plus il est associĂ© en amont des projets, plus il peut mettre en oeuvre une stratĂ©gie de communication efficace. Il nây a pas un modĂšle dâorganisation unique de la communication. Fonction stratĂ©gique et fonction support, son organisation doit permettre de rĂ©pondre Ă plusieurs objectifs â sâassurer que le service est le producteur, ou pour le moins le coordonnateur, de lâensemble des actions de communication de la collectivitĂ© afin de garantir la cohĂ©rence des messages, des actions et des budgets ; â placer le service en position de conseil vis-Ă -vis des autres services car la communication se pense en amont des projets ; â lui donner la capacitĂ© dâaller chercher lâinformation, dans les services comme sur le terrain, car lâĂ©coute, la comprĂ©hension des attentes, garantissent lâefficacitĂ© de la communication ; â privilĂ©gier le mode de travail par projet pour penser la complĂ©mentaritĂ© des outils. Comment positionner la communication au sein de la collectivitĂ© ? Le rattachement de la communication au maire, au cabinet ou Ă la direction gĂ©nĂ©rale traduit son rapport au politique. Si le rattachement Ă lâexĂ©cutif prĂ©valait jusquâici, on constate, dans la derniĂšre enquĂȘte CapâCom, un rééquilibrage au profit des DGS 50-50. La professionnalisation et la normalisation » de la fonction communication expliquent en partie cette tendance. Les situations restent diverses et certaines collectivitĂ©s ont fait le choix du double rattachement. Mais le positionnement nâest pas seulement affaire de rattachement. La participation du directeur de la communication au comitĂ© de direction est significative dâune approche stratĂ©gique de la communication. Ă noter Lâimplication de lâexĂ©cutif, la dimension et les attributions du service communication, sa relation aux autres services dĂ©finiront un positionnement de conseil ou de prestation. La communication en direction des agents de la collectivitĂ© devient une prioritĂ© affichĂ©e. Alors que la complĂ©mentaritĂ© entre publics interne et externe a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©e, les Ă©lus ont pris conscience de lâimportance de mobiliser les personnels comme relais dâinformation auprĂšs des habitants. ConfiĂ©e Ă la DRH, la communication interne sâest souvent limitĂ©e Ă un rĂŽle dâinformation opĂ©rationnelle, dĂ©connectĂ©e des projets de la collectivitĂ©. Depuis quelques annĂ©es, elle est de plus en plus rattachĂ©e Ă la communication. Une Ă©volution qui permet dâassurer une plus grande cohĂ©rence des messages, de partager les outils et les compĂ©tences. Elle rĂ©pond au renforcement du positionnement et des missions assignĂ©es Ă la communication interne dans un contexte de rĂ©formes. Quelle place pour la communication intercommunale ? Les intercommunalitĂ©s ont pris leur essor, en matiĂšre de communication aussi. Deux tiers des communautĂ©s de communes sont aujourdâhui dotĂ©es dâun service communication structurĂ©. Leur communication est surtout centrĂ©e sur les services publics. Mais avec les rĂ©formes territoriales et le scrutin direct, elles communiquent davantage sur lâinstitution, son projet et sur le territoire quâelles reprĂ©sentent. Elles portent de plus en plus le marketing territorial et la communication touristique. La coordination est encore peu frĂ©quente et souvent informelle entre la communication de lâintercommunalitĂ© et celles des villes membres mais elle sâimpose aujourdâhui autant en raison des compĂ©tences partagĂ©es que des Ă©conomies budgĂ©taires Ă rechercher. Fusion des services, mutualisation des Ă©quipes ou des outils, coordinations des actions, il nây a pas de modĂšle unique. Lâexternalisation des prestations de communication rĂ©pond Ă un besoin technique â la compĂ©tence nâexiste pas en interne â ou Ă la nĂ©cessitĂ© de porter un regard nouveau et crĂ©atif sur une problĂ©matique de communication. La collectivitĂ© peut ĂȘtre accompagnĂ©e sur la stratĂ©gie globale, sur une campagne en particulier ou sur des prestations sĂ©parĂ©es. Il existe des prestataires ou agences spĂ©cialisĂ©s en communication publique, rĂ©pertoriĂ©s dans le Guide CapâCom. Le cadre de la commande publique requiert une mise en oeuvre adaptĂ©e aux achats de prestations intellectuelles. Il faut bien dĂ©finir les objectifs et les moyens, sâappuyer sur les compĂ©tences des agences et privilĂ©gier lâapproche globale par rapport aux jugements de goĂ»t. Bien conduite, lâexternalisation peut ĂȘtre source dâefficacitĂ© et dâĂ©conomie. Quelle est la responsabilitĂ© juridique du maire ? En tant que reprĂ©sentant lĂ©gal de la collectivitĂ©, le maire ou le prĂ©sident est, de fait, le directeur de la publication. Ă ce titre, il est garant des contenus diffusĂ©s dans le magazine de la collectivitĂ© mais aussi dans tous les supports de communication. Il est pĂ©nalement responsable des infractions au droit de la presse rĂ©gi par la loi de 1881. Il doit donc veiller aux dĂ©clarations, mentions et dĂ©pĂŽts obligatoires, garantir le droit de rĂ©ponse ou de rectification, prĂ©venir les dĂ©lits de presse comme la diffamation ou lâinjure. Cette responsabilitĂ© sâĂ©tend aux contenus publiĂ©s sur les sites ou les rĂ©seaux sociaux Ă©ditĂ©s par la collectivitĂ©, quel que soit lâauteur de ces contenus loi LCEN de 2004. Quelles sont les obligations en matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle ? La communication territoriale est soumise au droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle posĂ©e par lâarticle du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Le droit dâauteur sâapplique Ă toute crĂ©ation intellectuelle qui revĂȘt un caractĂšre original, indĂ©pendamment de sa forme et de sa destination. Un logo, une affiche, une photographie, un site internet, un article de journal sont protĂ©gĂ©s par le droit dâauteur. Le droit moral est attachĂ© Ă lâauteur une collectivitĂ© ne peut donc pas rĂ©utiliser ou modifier une crĂ©ation sans son accord. Les droits patrimoniaux sont cĂ©dĂ©s Ă la collectivitĂ© de maniĂšre explicite un contrat de cession Ă©crit doit prĂ©ciser la durĂ©e et les formes dâutilisation de lâoeuvre. Dans un marchĂ© public, la cession de droit est prĂ©vue par lâarticle 25 du cahier des clauses administratives gĂ©nĂ©rales CCAG dĂ©diĂ© aux prestations intellectuelles. Les agents publics bĂ©nĂ©ficient du droit dâauteur sous certaines limites liĂ©es Ă lâexercice de leur mission. Quelles sont les obligations en matiĂšre de droit Ă lâimage ? Lâexploitation de lâimage dâune personne sans son autorisation constitue une atteinte au droit Ă lâimage protĂ©gĂ© par lâarticle 9 du Code civil. Une autorisation est nĂ©cessaire qui en prĂ©cise les diffĂ©rentes utilisations lâautorisation donnĂ©e pour un magazine nâautorise pas la publication de la mĂȘme photo sur internet. Lâillustration des faits dâactualitĂ©, des Ă©vĂ©nements et des lieux publics peut constituer une exception Ă cette obligation. Les agents publics sont protĂ©gĂ©s par le droit Ă lâimage dans les mĂȘmes conditions que les personnes privĂ©es. Le droit Ă lâimage des biens est moins systĂ©matique mais doit respecter la propriĂ©tĂ© intellectuelle. La reproduction dâun bĂątiment public peut donc nĂ©cessiter lâautorisation de lâarchitecte. En cas de doute, des banques dâimages permettent dâillustrer sans risque juridique les supports de communication corporate ou Ă©lectorale. La communication sur internet est-elle soumise Ă des rĂšgles spĂ©cifiques ? La communication numĂ©rique est soumise au mĂȘme cadre juridique que la communication traditionnelle. Des prĂ©cisions ont toutefois Ă©tĂ© apportĂ©es au fil du temps. La loi informatique et libertĂ©s de 1978 protĂšge les donnĂ©es personnelles et impose la dĂ©claration des fichiers. La loi LCEN de 2004 crĂ©e la distinction entre Ă©diteur et hĂ©bergeur. En tant quâĂ©diteur, la collectivitĂ© est responsable des contenus publiĂ©s sur ses supports numĂ©riques quel quâen soit lâauteur. Les commentaires et les liens hypertextes peuvent engager la responsabilitĂ© du directeur de publication. Depuis 2005, les sites internet publics doivent ĂȘtre accessibles aux personnes handicapĂ©es physiques ou mentales. Enfin, les villes de plus de 3 500 habitants et les EPCI auront bientĂŽt lâobligation dâouvrir leurs donnĂ©es publiques et les mettre Ă disposition gratuitement câest la gĂ©nĂ©ralisation de lâopen data. Peut-on communiquer en pĂ©riode Ă©lectorale ? Lâarticle 52-1 du Code Ă©lectoral interdit les campagnes de promotion publicitaire des rĂ©alisations et de la gestion dâune collectivitĂ© » dans les 6 mois prĂ©cĂ©dant lâĂ©lection. Une collectivitĂ© ne peut pas valoriser son action mais peut continuer Ă communiquer dĂšs lors quâelle respecte les 4 principes dâantĂ©rioritĂ©, de rĂ©gularitĂ©, dâidentitĂ© de forme et de neutralitĂ© des actions de communication. Le magazine peut continuer Ă paraĂźtre avec lâĂ©dito du maire et les manifestations se tenir de maniĂšre habituelle. Une attention particuliĂšre est portĂ©e sur les contenus il faut donc prohiber les prĂ©sentations positives de lâaction municipale et les allusions Ă la campagne Ă©lectorale. Le non-respect de ces dispositions peut conduire Ă lâannulation du scrutin ou Ă la rĂ©intĂ©gration des dĂ©penses dans les comptes de campagne cf. jurisprudence Huchon », 2011. Quelles sont les obligations en matiĂšre dâexpression politique ? La loi de 2002 relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© accorde un droit dâexpression aux Ă©lus nâappartenant pas Ă la majoritĂ© municipale dans les communes de plus de 3 500 habitants et les EPCI. Ce droit est accordĂ© Ă titre individuel, indĂ©pendamment de lâappartenance Ă un groupe politique. Il sâapplique Ă tout bulletin dâinformation gĂ©nĂ©rale sur les rĂ©alisations et la gestion du conseil municipal ». En sont exclues les publications ponctuelles, thĂ©matiques ou destinĂ©es Ă un public spĂ©cifique. Il sâĂ©tend aux supports numĂ©riques comme le site internet, un blog ou une page Facebook dĂšs lors quâils traitent de lâensemble des compĂ©tences de la collectivitĂ©. Le droit dâexpression est rĂ©gi par le rĂšglement intĂ©rieur qui peut prĂ©voir, dans un article spĂ©cifique, lâexpression de la majoritĂ©. Le non-respect du droit dâexpression est susceptible dâun recours devant le tribunal administratif. Les marchĂ©s publics de communication sont-ils spĂ©cifiques ? Les marchĂ©s publics de communication sont soumis aux principes dĂ©finis par le Code des marchĂ©s publics transparence, Ă©galitĂ© de traitement et libre accĂšs Ă la commande publique. Mais ils ne sont pas des marchĂ©s classiques car ils impliquent le plus souvent la rĂ©alisation de prestations intellectuelles. Cette spĂ©cificitĂ©, liĂ©e Ă la nĂ©cessaire souplesse de leur mise en oeuvre, est prise en compte dans le Code. Lâacheteur public peut librement dĂ©finir ses critĂšres dâattribution et leur pondĂ©ration. Le prix de la prestation ne doit pas ĂȘtre le critĂšre dominant au risque de tirer la qualitĂ© de la prestation vers le bas et accroĂźtre le risque dâinsatisfaction. Les critĂšres doivent permettre dâĂ©valuer la valeur du conseil et de lâaccompagnement dans la durĂ©e, la capacitĂ© de crĂ©ation, lâaptitude Ă respecter les dĂ©lais et les compĂ©tences techniques et professionnelles. La communication peut-elle favoriser la participation des habitants ? MalgrĂ© lâabstention croissante et la dĂ©fiance envers leurs Ă©lus, les Français souhaitent pouvoir participer Ă la vie de leur municipalitĂ©. Chaque citoyen nâest pas forcĂ©ment prĂȘt Ă sâengager en permanence dans un processus dâĂ©laboration de dĂ©cisions, mais il aspire Ă ĂȘtre pleinement informĂ© et souhaite disposer de moyens permettant dâĂȘtre entendu par ses reprĂ©sentants Ă©lus. Il appartient Ă la communication de rĂ©pondre Ă cette exigence en rendant accessible toute lâinformation attendue mais aussi en faisant vivre des dispositifs qui vont permettre Ă la municipalitĂ© dâĂȘtre Ă lâĂ©coute de ses habitants. Les outils ne manquent pas commissions, conseils, comitĂ©s de quartier, rĂ©unions publiques, ateliers citoyens, forums sur internet, enquĂȘtes publiques, rĂ©fĂ©rendum local⊠La loi a encadrĂ© certains de ces dispositifs les rendant parfois obligatoires. Quelle articulation entre communication et concertation ? La concertation est un processus qui vise Ă faire participer des publics Ă une rĂ©flexion commune pour optimiser la prise de dĂ©cision dans ses objectifs comme dans sa mise en oeuvre. Aujourdâhui, la concertation est un principe incontournable de la gestion locale. Les lois Barnier et Pasqua 1995, Voynet 1999, SRU 2000 et la loi relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© 2002, ont rendu obligatoires des modalitĂ©s de concertation. La communication accompagne ces processus dâĂ©change, de formation, de dialogue et de coproduction. Elle doit Ă la fois mobiliser les publics concernĂ©s, informer sur le projet et ses enjeux, animer les instances de dialogue et rendre compte, Ă chaque Ă©tape, des dĂ©cisions prises et de lâavancement du projet. Des chartes de la participation formalisent les engagements des collectivitĂ©s et certains services communication sont directement en charge de la dĂ©mocratie participative. Les instances Ă©lues ont une obligation de rendre compte de leur gestion et de lâusage quâelles font de lâargent public art. 14 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen. Aujourdâhui, particuliĂšrement sensibles au niveau des impĂŽts et de la dĂ©pense publique, les citoyens revendiquent fortement cette transparence. La communication financiĂšre ne peut plus se rĂ©sumer Ă la publication des comptes simplifiĂ©s ou un dossier spĂ©cial budget dans le magazine municipal. Elle doit faire preuve de pĂ©dagogie pour rendre comprĂ©hensible les choix politiques quâexpriment les chiffres. Certains outils numĂ©riques par exemple simulateur, serious game ou participatifs permettent aux habitants de mieux comprendre la notion dâarbitrages budgĂ©taires. Lâexplication sur le coĂ»t et le financement des projets et des services publics doit ĂȘtre permanente et adaptĂ©e Ă la diversitĂ© des publics, Ă la fois usagers et contribuables. Quelles sont les spĂ©cificitĂ©s dâune communication autour dâun grand projet ? La communication de projet est un exercice dĂ©mocratique. La simple information nâest pas suffisante. La rĂ©alisation dâun grand projet est fondĂ©e sur lâĂ©coute et la prise en compte de lâexpertise dâusage. La communication doit susciter lâadhĂ©sion et accompagner toutes les Ă©tapes du processus de la prĂ©sentation du projet Ă la concertation, de la dĂ©cision Ă la rĂ©alisation, de lâaccompagnement du chantier aux premiers usages. Les publics visĂ©s â habitants, riverains, futurs usagers â sont nombreux et leurs attentes diffĂ©rentes. Lâusage dâun vocabulaire adaptĂ©, non technique et sans sigles, est indispensable. La communication est un investissement qui fait partie intĂ©grante du projet et permet de le conduire plus facilement, dâĂ©viter les surcoĂ»ts et les mĂ©contentements. La communication peut-elle faire changer les comportements ? PrĂ©vention, santĂ©, sĂ©curitĂ©, civisme, propretĂ©, Ă©co-citoyennetĂ©, mobilitĂ©, collecte sĂ©lective, consommation raisonnĂ©e⊠la communication publique peut avoir pour mission de contribuer aux Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©. Selon le BaromĂštre de la communication locale cf. question n°10, deux Français sur trois dĂ©clarent que les campagnes de prĂ©vention ont modifiĂ© certains de leurs comportements. Ces campagnes, menĂ©es par les ministĂšres, les grands organismes publics SĂ©curitĂ© routiĂšre, Ademe, Inpes⊠ou les collectivitĂ©s locales, visent dâabord Ă provoquer une rĂ©flexion sur les consĂ©quences collectives des modes de vie individuels. Elles cherchent Ă accompagner le dĂ©bat public sur une question sociĂ©tale. Les dĂ©marches sont complexes pour Ă©tablir des messages efficaces, adaptĂ©s aux diffĂ©rents publics, sans pour autant induire de comportements normatifs. La communication peut-elle renforcer lâattachement au territoire ? La communication publique est spĂ©cifique par le fait de ne pas sâattacher seulement Ă une institution mais Ă un territoire dans son ensemble. Elle a pour mission de crĂ©er un lien dâappartenance entre un territoire et ses habitants, dâen rendre commun le destin. Elle sâappuie pour cela sur lâidentitĂ© et la mĂ©moire locales, ce qui en fait une communication territoriale, ancrĂ©e gĂ©ographiquement. Parce quâelle permet aux gens de changer de regard sur leur propre territoire, elle porte une fiertĂ© et une promesse dâavenir qui renforcent cet attachement. LâĂ©vĂ©nementiel local joue un rĂŽle important de mĂȘme que le magazine municipal dĂšs lors quâil emploie un ton impliquant. Les rĂ©seaux sociaux permettent aujourdâhui de fĂ©dĂ©rer dâautres publics comme les jeunes, les touristes ou les expatriĂ©s ». Faut-il Ă tout prix crĂ©er une marque de territoire ? Dans un contexte de concurrence accrue des territoires, la marque est apparue comme un outil indispensable. Le succĂšs de certaines marques comme Bretagne, OnlyLyon ou Savoie-Mont-Blanc, laisse penser que chacun devrait se doter de sa propre marque. Or, la marque â un nom, une promesse, un visuel â nâest en rĂ©alitĂ© que la partie visible dâune dĂ©marche de marketing territorial placĂ©e au service de lâattractivitĂ© du territoire. Cette dĂ©marche prĂ©voit plusieurs Ă©tapes prĂ©alables Ă©tablir un diagnostic, dĂ©finir un positionnement, Ă©laborer une stratĂ©gie et un plan dâaction. La marque est un outil parmi dâautres dont la pertinence sâĂ©value au regard des objectifs, de lâenvironnement et des moyens, notamment financiers, mobilisables. Des actions de communication ou de mobilisation des acteurs du territoire peuvent ĂȘtre tout aussi efficaces. Quels sont les enjeux de la communication interne dâune collectivitĂ© ? La communication destinĂ©e aux agents â 1,8 million dans la FPT â doit rĂ©pondre aux spĂ©cificitĂ©s du secteur local. Elle accompagne le management de personnels aux statuts variĂ©s, souvent dispersĂ©s sur le territoire et exerçant une multitude de mĂ©tiers. Elle doit favoriser la circulation de lâinformation, dĂ©cloisonner les services, aider chacun Ă se retrouver dans lâorganisation. Elle renforce le sentiment de service public et contribue Ă partager le projet de la collectivitĂ©. Si elle donne du sens aux missions professionnelles, la communication interne doit aussi accompagner le changement que connaissent les collectivitĂ©s notamment dans le cadre de la rĂ©forme territoriale. Tous les outils sont mobilisĂ©s livret dâaccueil, journal et Ă©vĂ©nements internes, intranet et rĂ©seaux sociaux⊠Lâimplication des Ă©lus et de la direction gĂ©nĂ©rale est essentielle. Bien des situations de crise peuvent toucher une commune et mettre son maire sur le devant de la scĂšne. EvĂ©nement non prĂ©vu accident, catastrophe naturelle, mouvement socialâŠ, la crise impose de gĂ©rer au mieux le choc mĂ©diatique quâelle dĂ©clenche et de prĂ©server la crĂ©dibilitĂ© et lâimage de lâinstitution. La communication de crise ne sâimprovise pas. Elle se prĂ©pare en pĂ©riode de calme identifier les parties prenantes et les scĂ©narios, dresser les moyens et les compĂ©tences Ă mobiliser, dĂ©finir les porte-parole qui auront autoritĂ© pour intervenir. Pendant la crise, rapiditĂ©, coordination et vĂ©rification des informations sont primordiales. Une bonne gestion de crise contribue Ă faire face Ă une situation Ă©motionnelle faite de pressions externes et de tensions internes qui mettent Ă rude Ă©preuve les capacitĂ©s relationnelles des intervenants. Peut-on Ă©valuer lâimpact de la communication ? Si 5 % de votre budget communication est consacrĂ© Ă lâĂ©valuation alors les 95 % restants sont mieux allouĂ©s. La communication est un investissement financier qui entre aussi dans une logique de rĂ©sultat. Mais souvent, son Ă©valuation paraĂźt difficile. Pourtant certaines rĂšgles et pratiques existent. Il faut prĂ©voir lâĂ©valuation dĂšs la conception de lâaction en dĂ©finissant des objectifs spĂ©cifiques, mesurables et atteignables. Identifier les critĂšres de succĂšs est lâĂ©tape primordiale, souvent sous estimĂ©e. Ensuite, bien identifier les cibles et les Ă©chĂ©ances. Enfin, utiliser les mĂ©thodologies dâĂ©valuation Ă©prouvĂ©es chaque canal de communication dispose dâoutils de mesure spĂ©cifiques qualitatifs ou quantitatifs. Evaluer avant, pendant et aprĂšs la campagne permet dâadapter ou de conforter lâaction de communication et, in fine, de faire des Ă©conomies. Pourquoi Ă©laborer un plan de communication ? Le plan de communication est un document, souvent annuel, vĂ©ritable feuille de route de la communication de la collectivitĂ©. Il comprend un diagnostic de lâexistant et une Ă©valuation des actions menĂ©es. Il sâappuie sur le recueil et lâanalyse des besoins internes de chaque service et identifie les opportunitĂ©s de communication qui sâoffrent sur le territoire. Il dĂ©finit les objectifs donnĂ©s Ă la communication en Ă©tablissant les prioritĂ©s et le calendrier. Il liste les actions et les outils de communication en dĂ©finissant les cibles, les messages et en fixant les budgets. LâĂ©laboration du plan de communication est un important moment de dialogue entre le responsable de la communication, les services et les Ă©lus. Au-delĂ de la communication, câest un processus de planification stratĂ©gique qui aide la collectivitĂ© Ă dĂ©finir et atteindre ses objectifs. Prises de parole et discours premier acte de communication ? LâĂ©lu a une fonction tribunitienne. ReprĂ©senter sa collectivitĂ© demande nĂ©cessairement de parler en son nom. Dire les choses devant un public, câest incarner sa collectivitĂ©, câest construire une relation humaine qui est attendue, câest aussi donner une information qui engage la collectivitĂ©. La parole publique est un acte de communication fort, qui doit ĂȘtre en cohĂ©rence avec les autres actions de communication. La prise de parole, la construction dâun discours, lâintervention devant les mĂ©dias demandent des compĂ©tences qui sâacquiĂšrent langage, gestuelle, intonation, maĂźtrise de la durĂ©e, de la rĂ©partie, gestion du stress et des Ă©motions⊠La mĂ©diatisation de la vie publique rend dâautant plus indispensable la maĂźtrise de cet art. Les relations presse sont lâun des leviers de communication qui semble a priori peu onĂ©reux et efficace. Mais elles ne se rĂ©sument pas Ă la publication de communiquĂ©s. Les rapports avec les mĂ©dias reposent sur des relations de confiance personnelles et durables, Ă©tablies dans le respect de la libertĂ© de la presse et du mĂ©tier des journalistes. Elles demandent aussi une dĂ©marche professionnelle â Fichier nominatif qui nâoublie pas les mĂ©dias numĂ©riques ; â CommuniquĂ©s ou dossiers qui rĂ©pondent aux besoins des journalistes ; â ConfĂ©rences ou visites de presse bien conduites, avant, pendant et aprĂšs ; â Veille et Ă©valuation de tous les instants ; â RĂ©elle accessibilitĂ© et disponibilitĂ© du maire et de lâattachĂ© de presse. Ă quoi sert lâidentitĂ© visuelle de la collectivitĂ© ? LâidentitĂ© visuelle, lâensemble des signes graphiques propre Ă la collectivitĂ©, permet de renforcer lâidentification et la performance de sa communication. Elle se dĂ©ploie sur tous les supports institutionnels papeterie, plaquettes, site internet, la signalĂ©tique des bĂątiments, les vĂȘtements et les vĂ©hicules. Elle sâappuie sur un logo, parfois assorti dâune signature ou slogan, qui traduit lâidentitĂ© et les valeurs du territoire et de lâinstitution. Le logo est complĂ©tĂ© par une charte graphique qui codifie lâusage de lâensemble des Ă©lĂ©ments graphiques logo, couleur, typoâŠ. Sa conception doit ĂȘtre le fruit dâun travail rigoureux et sâaffranchir des effets de modes ou des jugements de goĂ»t. LâidentitĂ© doit sâinscrire dans le temps et survivre aux alternances politiques. Elle peut nĂ©anmoins ĂȘtre adaptĂ©e ou modernisĂ©e. Il convient dâen changer lorsque le pĂ©rimĂštre de lâinstitution Ă©volue fortement. Le journal municipal ou intercommunal est souvent le premier outil de communication de la collectivitĂ©. Il absorbe une part importante du budget consacrĂ© Ă la communication. Ce doit ĂȘtre un support de qualitĂ©. CĂŽtĂ© contenu, la ligne Ă©ditoriale et le rubriquage doivent ĂȘtre bien dĂ©finis, les titres, les lĂ©gendes et lâiconographie doivent ĂȘtre travaillĂ©s. CotĂ© graphisme, la maquette doit ĂȘtre rigoureuse et les typos, les colonages et les codes couleur scrupuleusement respectĂ©s. Le travail sur la une » est fondamental. Il faut Ă©viter les unes aux titres gĂ©nĂ©riques et aux images symboliques pour privilĂ©gier des photos du territoire, des couleurs chaudes et des titres marquant la proximitĂ© et lâengagement. Ă noter La diffusion ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©e. A cĂŽtĂ© de la distribution toutes boĂźtes, dâautres moyens existent comme la diffusion sur les lieux publics ou lâabonnement volontaire et gratuit. Quelles sont les tendances de la presse territoriale ? La presse municipale, qui fut longtemps le journal officiel de la mairie, a Ă©voluĂ© vers une approche city magazine ». A cĂŽtĂ© de lâinformation sur les services publics, la vocation du magazine est de couvrir toute la vie du territoire quâelle soit culturelle, Ă©conomique, associative. Une Ă©tude CapâCom/Seprem a rĂ©vĂ©lĂ© la place importante donnĂ©e aux sujets festifs » culture, loisirs, sport, vie pratique, animations locales. Aujourdâhui, pour faire face Ă la dĂ©fiance envers le monde politique et raviver le dĂ©bat public, les publications municipales rĂ©introduisent plus fortement des thĂ©matiques sur lesquelles les collectivitĂ©s locales ont la plus forte lĂ©gitimitĂ© politiques publiques et finances locales, grands projets, prospective, rĂŽle et fonctionnement des institutions. Une forme plus institutionnelle qui permet de mieux rendre compte de lâaction des Ă©lus. Le numĂ©rique va-t-il remplacer les publications papier ? Les collectivitĂ©s locales nâont pas fait le choix dâune bascule radicale vers le tout numĂ©rique. Elles continuent au contraire, et Ă raison, dâinvestir fortement le print. Elles sont dans une recherche de complĂ©mentaritĂ© de leurs mĂ©dias, notamment entre le site internet et le magazine. Dâun cĂŽtĂ©, les supports Ă©crits prennent le temps dâaborder les grandes questions du territoire, dâinterroger les acteurs locaux, dâutiliser la photo et lâinfographie pour illustrer des dossiers complets. De lâautre, internet et les rĂ©seaux sociaux apportent une information immĂ©diate, factuelle et de proximitĂ©. Ils favorisent Ă©galement le dĂ©bat et lâinteractivitĂ©. Le web porte facilement la dimension services-individus et le print la dimension collectif-territoire. Ces Ă©volutions imposent une rĂ©organisation de la communication et font naĂźtre de nouvelles compĂ©tences dans les Ă©quipes. Quels contenus pour le site internet de la collectivitĂ© ? Les habitants utilisent dâabord le site internet pour effectuer leurs dĂ©marches en ligne â ce quâon appelle lâe-administration â ou consulter des informations pratiques sur la collectivitĂ©. Ils peuvent y trouver lâactualitĂ© du territoire, en complĂ©ment dâautres supports. Lâergonomie est importante trop souvent reflet de lâorganisation administrative, le site doit ĂȘtre tournĂ© vers lâutilisateur et respecter les normes dâaccessibilitĂ©. Les sites intĂšgrent lâinteractivitĂ© avec les citoyens commentaires, chats, flux RSS, partage et utilisent des applications externes qui permettent dâenrichir les contenus vidĂ©os, photos, agrĂ©gateurs de flux⊠Aujourdâhui le modĂšle du portail institutionnel est remis en cause au profit dâoutils plus spĂ©cialisĂ©s et articulĂ©s entre eux. Le site internet devient un Ă©lĂ©ment parmi dâautres dâun Ă©cosystĂšme numĂ©rique complexe que sont venus enrichir les rĂ©seaux sociaux. Les rĂ©seaux sociaux ont bouleversĂ© la communication traditionnelle en passant dâun modĂšle descendant Ă un modĂšle conversationnel. Ils appellent un ton diffĂ©rent, moins institutionnel, et une rĂ©activitĂ© immĂ©diate. Contrairement Ă ce quâon pense, ils ne touchent pas que les jeunes Facebook compte 28 millions dâutilisateurs actifs et Twitter plus de 7. Il existe de nombreux rĂ©seaux thĂ©matiques, puissants supports de communication, comme Youtube pour la vidĂ©o ou Instagram pour la photo. Le paysage et les usages Ă©voluent trĂšs vite. Les rĂ©seaux sociaux sont aussi des outils de veille et dâĂ©coute des habitants. Ă noter Lâenjeu pour les collectivitĂ©s est dâĂȘtre prĂ©sentes sur les rĂ©seaux sociaux en acceptant lâesprit engagement, spontanĂ©itĂ© et dĂ©centralisation de la parole. Cela suppose de repenser lâorganisation et les pratiques, et dâintĂ©grer de nouvelles compĂ©tences comme le community management. Quelle est la place des Ă©vĂ©nements en communication ? LâĂ©vĂ©nement a pris une grande place dans la communication des collectivitĂ©s. Il est porteur dâune image positive pour le territoire et constitue parfois un vĂ©ritable marqueur dâidentitĂ©. Il est aussi un outil dâanimation de la vie locale et renforce lâattachement des habitants. LâĂ©vĂ©nement favorise ainsi le lien social et le contact direct entre les Ă©lus, les agents et les citoyens. Si on pense dâabord aux fĂȘtes locales et Ă©vĂ©nements culturels ou sportifs, les thĂ©matiques peuvent ĂȘtre diverses comme lâĂ©ducation aux mĂ©dias, lâEurope, le tri des dĂ©chets, la mobilitĂ©, lâĂ©conomie⊠La collectivitĂ© peut soit organiser elle-mĂȘme un Ă©vĂ©nement soit sâassocier Ă un Ă©vĂ©nement externe, associatif par exemple, Ă travers un partenariat. Tous doivent ĂȘtre inscrits dans la stratĂ©gie globale de communication de la collectivitĂ©. Pourquoi soigner la fonction dâaccueil ? Lâaccueil tisse une relation forte entre lâinstitution et son public et participe Ă la construction de lâimage du service public. La qualitĂ© de lâaccueil â physique, tĂ©lĂ©phonique ou numĂ©rique â dĂ©pend de la disponibilitĂ©, de la compĂ©tence et de la courtoisie de lâagent, de la qualitĂ© et de la rapiditĂ© de la rĂ©ponse, de lâamĂ©nagement et de la signalĂ©tique des lieux ou de lâergonomie du site. Autant de champs qui concernent la communication. Selon une Ă©tude de lâAfnor, les villes obtiennent de bons rĂ©sultats en matiĂšre dâaccueil avec une rĂ©elle qualitĂ© du contact, de lâinformation et de lâorientation. La relation courrier semble un peu moins satisfaisante du fait des difficultĂ©s Ă identifier lâinterlocuteur et des dĂ©lais de rĂ©ponse. Cependant, les courriers personnalisĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement comprĂ©hensibles, lisibles et clairs.
Rapportau PrĂ©sident de la RĂ©publique relatif Ă lâordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 portant partie lĂ©gislative du code de la commande publique - NOR: ECOM1818593P. ArrĂȘtĂ© du 27 juillet 2018 fixant les modalitĂ©s de mise Ă disposition des documents de la consultation et de la copie de sauvegarde - NOR: ECOM1800783A.
Ce formulaire est utilisĂ© dans les procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics, Ă la fois par les acheteurs publics pouvoirs adjudicateurs ou entitĂ©s adjudicatrices et les opĂ©rateurs Ă©conomiques de l'Union EuropĂ©enne. Le Service DUME est un service dĂ©matĂ©rialisĂ© qui, Ă lâinstar des formulaires DC1, DC2 et DC4 de la DAJ, permet aux opĂ©rateurs Ă©conomiques de prouver de maniĂšre simple et conformĂ©ment au droit en vigueur quâils remplissent les critĂšres de sĂ©lection dâune offre et nâentrent pas dans un cas prĂ©vu par les interdictions de soumissionner. Le Service DUME permet Ă©galement aux candidats Ă ne plus avoir Ă fournir un document lorsque celui-ci a dĂ©jĂ Ă©tĂ© transmis Ă une administration conformĂ©ment au programme Dites-le nous une fois ». AllĂ©geant ainsi la procĂ©dure, le DUME est Ă©galement un document structurĂ© au format XML, conçu sur la base dâun standard europĂ©en de candidature, qui est donc interopĂ©rable et peut ĂȘtre rĂ©utilisĂ©, au moins partiellement, pour dâautres procĂ©dures de passation de marchĂ©s publics. La plateforme e-Certis, Ă©galement dĂ©veloppĂ©e par la Commission europĂ©enne, a pour vocation dâĂȘtre interconnectĂ©e avec le DUME et prĂ©cise dâores et dĂ©jĂ lâensemble des documents qui peuvent ĂȘtre demandĂ©s lors de toute procĂ©dure de passation dâun marchĂ© public dans nâimporte quel Etat membre de lâUnion europĂ©enne. Important ConformĂ©ment Ă la directive 2014/24/UE du Parlement europĂ©en et du conseil du 26 fĂ©vrier 2014 sur la passation des marchĂ©s publics et la directive 2014/25/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 fĂ©vrier 2014 relative Ă la passation de marchĂ©s par des entitĂ©s opĂ©rant dans les secteurs de lâeau, de lâĂ©nergie, des transports et des services postaux ainsi que l'article R. 2143-4 du code de la commande publique, les acheteurs ont lâobligation de recevoir un DUME transmis par voie Ă©lectronique eDUME indĂ©pendamment du montant du marchĂ© concernĂ©, les autres modes de candidature demeurant malgrĂ© tout utilisables. ModalitĂ©s pratiques Obligation pour lâacheteur de recevoir un DUME au format .xml Recommandation pour les acheteurs de mettre Ă disposition un DUME complĂ©tĂ© des conditions de participation au marchĂ© FacultĂ© laissĂ© Ă lâacheteur dâutiliser un DUME dans une procĂ©dure de passation dâun marchĂ© de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© Recommandation pour les opĂ©rateurs Ă©conomiques de candidater avec un DUME Utilisable, indĂ©pendamment de seuil, dans toute procĂ©dure de passation dâun marchĂ© public Seul le DUME au format .xml a valeur probante Les objectifs portĂ©s par le DUME La Direction des affaires juridiques des ministĂšres Ă©conomiques et financiers a confiĂ© Ă lâAgence pour lâInformatique financiĂšre de lâEtat AIFE la mise en Ćuvre dâun service permettant aux acheteurs et aux opĂ©rateurs Ă©conomiques de pouvoir concevoir et rĂ©utiliser un DUME. Outre la volontĂ© de rĂ©pondre aux obligations auxquelles seront tenus les pouvoirs adjudicateurs et les entitĂ©s adjudicatrices, le service DUME a pour essence de simplifier les procĂ©dures et rĂ©duire les charges administratives en facilitant la crĂ©ation et la complĂ©tion des formulaires ; offrir Ă tous les acheteurs une solution mutualisĂ©e et nĂ©anmoins modulable Ă travers lâimplĂ©mentation de services exposĂ©s API ; proposer un service accessible mĂȘme aux entitĂ©s ne disposant pas dâun systĂšme dâinformation dĂ©diĂ©, Ă travers la mise Ă disposition dâun utilitaire en ligne ; permettre et accĂ©lĂ©rer la transformation numĂ©rique de la commande publique en facilitant la dĂ©matĂ©rialisation de la procĂ©dure de passation des marchĂ©s publics. Le Service DUME » peut ĂȘtre utilisĂ© par deux modes de fonctionnement distinct dĂšs lors que lâacheteur ou lâopĂ©rateur Ă©conomique utilise le Service DUME » sur un profil dâacheteur, il bĂ©nĂ©ficie de lâensemble des avantages proposĂ©s par le service exposĂ© DUME ; lorsque quâun acheteur ou un opĂ©rateur Ă©conomique veut concevoir, visionner ou tĂ©lĂ©charger un DUME, il peut se rendre sur lâutilitaire disponible Ă lâadresse URL suivante . Ci-dessous, une illustration de ces deux fonctionnalitĂ©s mise en place par lâAIFE A noter Une documentation complĂšte pour lâutilisation ou lâimplĂ©mentation du Service DUME » sur un profil dâacheteur est mis Ă disposition sur le site chorus-pro. Un Document simple d'utilisation, pour l'acheteur et l'opĂ©rateur Ă©conomique Le Document unique de marchĂ© europĂ©en est utilisĂ© lors de la crĂ©ation du dossier de consultation on parle alors du DUME Acheteur, lors de la rĂ©ponse dâun candidat Ă un marchĂ© public DUME OpĂ©rateur Ă©conomique, Il facilite lâanalyse des candidatures. De plus, dans le cas de lâutilisation du Service DUME sur le profil dâacheteur, lâopĂ©rateur Ă©conomique pourra rĂ©cupĂ©rer les documents et attestations, sur le principe du DĂźtes le nous une fois ». Illustration des diffĂ©rentes terminologies employĂ©es Les avantages du Service DUME pour l'Acheteur Simplifier Solution modulable qui permet de produire des DUME Ă la carte Solution offrant la possibilitĂ© de remployer des modĂšles de DUME existants Solution permettant de visualiser les retours des opĂ©rateurs directement dans sa place de marchĂ© RĂ©duction des coĂ»ts Solution mutualisĂ©e et plurielle grĂące aux API Une solution fiable et conforme Transition numĂ©rique dans la notion dâĂtat plateforme AccessibilitĂ© et facilitĂ© de lecture Les avantages du Service DUME pour l'OpĂ©rateur Ă©conomique Simplifier Limitation des ressaisies grĂące au rĂ©emploi de DUME existants PossibilitĂ© de complĂ©ter ou rafraĂźchir les donnĂ©es via lâAPI entreprise Solution unique dans un marchĂ© europĂ©en RĂ©duction des coĂ»ts Solution mutualisĂ©e et plurielle grĂące aux API Une solution fiable et conforme DĂ©matĂ©rialisation des procĂ©dures et gain de temps AccessibilitĂ© et rĂ©utilisation des prĂ©cĂ©dentes rĂ©ponses Afin de valider le fonctionnement du Service DUME dans sa dimension technique et organisationnelle, un panel reprĂ©sentatif dâentitĂ©s pilotes ont Ă©tĂ© mobilisĂ© pour expĂ©rimenter la solution en collaboration avec les Ă©quipes de lâAIFE et de la DAJ. Au-delĂ de ces pilotes, tous les Ă©diteurs ont accĂšs Ă la documentation dâimplĂ©mentation des services exposĂ©s DUME, ainsi quâĂ la plateforme de qualification. En savoir plus sur la phase pilote et lâimplĂ©mentation du DUME dans lâĂ©cosystĂšme français Liens utiles relatifs au Document unique de marchĂ© europĂ©en AccĂ©der au Service DUME » AccĂ©der Ă la documentation dâutilisation Chorus-Pro Fiche techniques sur la prĂ©sentation des candidatures DAJ AccĂ©der au service europĂ©en en ligne ESPD AccĂ©der Ă la plateforme e-Certis En savoir plus sur le DUME / ESPD sur le site de la Commission europĂ©enne
Ladirectrice générale de l'Agence de la biomédecine, Vu la loi n° 2013-715 du 6 août 2013 tendant à modifier la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires ; Vu le code de la santé publique, et notamment les articles L. 2151-5, R. 2141-17 à R. 2141-23, et R.
Loi nÂș 2004-800 du 6 aoĂ»t 2004 art. 24 I Journal Officiel du 7 aoĂ»t 2004 Lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation est destinĂ©e Ă rĂ©pondre Ă la demande parentale dâun couple. Elle a pour objet de remĂ©dier Ă lâinfertilitĂ© dont le caractĂšre pathologique a Ă©tĂ© mĂ©dicalement diagnostiquĂ© ou dâĂ©viter la transmission Ă lâenfant ou Ă un membre du couple dâune maladie dâune particuliĂšre gravitĂ©. Lâhomme et la femme formant le couple doivent ĂȘtre vivants, en Ăąge de procrĂ©er, mariĂ©s ou en mesure dâapporter la preuve dâune vie commune dâau moins deux ans et consentant prĂ©alablement au transfert des embryons ou Ă lâinsĂ©mination. Font obstacle Ă lâinsĂ©mination ou au transfert des embryons le dĂ©cĂšs dâun des membres du couple, le dĂ©pĂŽt dâune requĂȘte en divorce ou en sĂ©paration de corps ou la cessation de la communautĂ© de vie, ainsi que la rĂ©vocation par Ă©crit du consentement par lâhomme ou la femme auprĂšs du mĂ©decin chargĂ© de mettre en oeuvre lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation.
Lesdispositions lĂ©gislatives, prĂ©vues Ă lâarticle L. 2141-2 du Code de la santĂ© publique, ouvrant l'accĂšs Ă l'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation aux couples formĂ©s d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ainsi qu'aux femmes non mariĂ©es, excluant ainsi les personnes ayant changĂ© la mention de leur sexe Ă lâĂ©tat civil mais disposant de la capacitĂ© de
Version initiale Le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©,Vu le code de la santĂ© publique, notamment son article L. 2141-11 ;Vu l'avis de l'Agence de la biomĂ©decine en date du 28 septembre 2021,ArrĂȘte La limite d'Ăąge mentionnĂ©e au IV de l'article L. 2141-11 du code de la santĂ© publique au-delĂ de laquelle la conservation des gamĂštes et tissus germinaux Ă des fins d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation n'est plus justifiĂ©e est la mĂȘme que celle prĂ©vue aux 1° et 2° de l'article R. 2141-38 du mĂȘme code pour leur cette limite d'Ăąge, l'utilisation des tissus germinaux ainsi conservĂ©s ne peut ĂȘtre poursuivie qu'Ă des fins de restauration de la fonction hormonale et ce jusqu'Ă quarante-neuf ans ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ© est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent arrĂȘtĂ©, qui sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique le 26 octobre VĂ©ranExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 175,9 KoRetourner en haut de la page
Attention: Lorsquâun opĂ©rateur Ă©conomique est, au cours de la procĂ©dure de passation dâun marchĂ©, placĂ© dans lâun des cas dâexclusion mentionnĂ©s aux articles L. 2141-1 Ă L. 2141-5, aux articles L. 2141-7 Ă L. 2141-10 ou aux articles L. 2341-1 Ă L. 2341-3 du Code de la commande publique, il informe sans dĂ©lai lâacheteur de ce changement de situation.
Les registres des gamÚtes ou des tissus germinaux que doit tenir tout établissement de santé, tout organisme, tout groupement de coopération sanitaire ou tout laboratoire autorisé à conserver ces gamÚtes ou tissus doivent mentionner 1° L'identité de la personne dont les gamÚtes ont été recueillis ou prélevés lorsqu'il s'agit d'une assistance médicale à la procréation sans le recours à un tiers donneur ou l'identité de la personne dont des gamÚtes ou des tissus germinaux sont conservés en application de l'article L. 2141-11 ;2° Le code européen unique du don ou le code d'anonymisation du donneur de gamÚtes dans le cas d'une assistance médicale à la procréation avec recours à un tiers donneur ;3° Le lieu et les dates de congélation des gamÚtes ou des tissus ;4° Leurs dates et modes d'utilisation ;5° Les indications précises du lieu de leur conservation dans la piÚce affectée à cet effet ;6° En cas de don de gamÚtes, les éléments permettant l'identification du couple receveur ou de la femme non mariée receveuse.
Larticle L.1244-711 du code de la santĂ© publique, issu de la loi de 1994, a En application de lâarticle L. 2141-3 du code de la santĂ© publique un embryon "ne peut ĂȘtre conçu avec des gamĂštes ne provenant pas dâun au moins des deux membres du couple". Cette disposition ne peut sâexpliquer par des considĂ©rations morales. Parce que les couples bĂ©nĂ©ficiaires doublement
Le 2 mai 2022, le dĂ©cret n° 2022-767 portant diverses modifications du code de la commande publique » est venu prĂ©ciser lâentrĂ©e en vigueur de lâarticle 35 de la loi Climat et rĂ©silience » du 22 aoĂ»t 2021 . Cet article a insĂ©rĂ© de nouvelles dispositions relatives au devoir de vigilance des entreprises dans leurs chaines de valeur mondiales, renforçant ainsi le caractĂšre contraignant de la loi, cinq ans aprĂšs son nouveautĂ©s issues de la loi Climat du 22 aoĂ»t 2021 en matiĂšre de vigilanceLes nouveautĂ©s en matiĂšre de commande publiqueLâarticle 35 de la loi Climat et rĂ©silience » a créé les articles L. 2141-7-1 et L. 3123-7-1 au sein du code de la commande publique afin dâintroduire une nouvelle sanction au non-respect du devoir de vigilance dans les procĂ©dures de passation dâun marchĂ© public et dâun contrat de selon lâarticle L. 2141-7-1, l'acheteur peut exclure de la procĂ©dure de passation d'un marchĂ© les personnes soumises Ă l'article L. 225-102-4 du code de commerce qui ne satisfont pas Ă l'obligation d'Ă©tablir un plan de vigilance comportant les mesures prĂ©vues au mĂȘme article L. 225-102-4, pour l'annĂ©e qui prĂ©cĂšde l'annĂ©e de publication de l'avis d'appel Ă la concurrence ou d'engagement de la consultation. Une telle prise en compte ne peut ĂȘtre de nature Ă restreindre la concurrence ou Ă rendre techniquement ou Ă©conomiquement difficile l'exĂ©cution de la prestation. ».De mĂȘme en matiĂšre de concessions, lâarticle L. 3123-7-1 prĂ©voie la possibilitĂ© pour l'autoritĂ© concĂ©dante dâexclure de la procĂ©dure de passation d'un contrat de concession les entreprises assujetties au devoir de vigilance qui ne sont pas en mesure de prĂ©senter un plan de vigilance dĂ»ment rĂ©alisĂ© pour l'annĂ©e qui prĂ©cĂšde l'annĂ©e de publication de l'avis de concession ou d'engagement de la consultation. Une telle prise en compte ne peut ĂȘtre de nature Ă restreindre la concurrence ou Ă rendre techniquement ou Ă©conomiquement difficile l'exĂ©cution de la prestation ».Lâarticle 35 IV. et V. prĂ©cise que ces dispositions sâappliquent aux marchĂ©s publics et aux concessions pour lesquels une consultation est engagĂ©e ou un avis dâappel Ă la concurrence est envoyĂ© Ă la publication Ă compter de leur entrĂ©e en rappels sur la procĂ©dure de passationLa commande publique rĂ©git l'ensemble des contrats conclus Ă titre onĂ©reux par les acheteurs publics ou une autoritĂ© concĂ©dante ayant une mission de service public pour satisfaire ses besoins en matiĂšre de travaux, de fournitures ou de services, avec un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques. Il peut sâagir de contrats de marchĂ©s publics C. commande publ., art. L. 1111-1 si la prestation est financĂ©e par le pouvoir public, ou de contrats de concession C. commande publ., art. L. 1121-1 en cas de dĂ©lĂ©gation dâune activitĂ© de service public oĂč le gestionnaire se rĂ©munĂšre en partie par lâactivitĂ© du le cadre des procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics et des concessions, les principes de libertĂ© dâaccĂšs Ă la commande publique, dâĂ©galitĂ© de traitement des candidats et de transparence des procĂ©dures sâ motif dâexclusion facultatifLes nouveaux articles L. 2141-7-1 et L. 3123-7-1 issus de la loi Climat et rĂ©silience » prĂ©voient un nouveau motif dâexclusion facultatif de la procĂ©dure de les motifs dâexclusion obligatoires, le code de la commande publique prĂ©voit des motifs dâexclusion facultatifs, laissĂ©s Ă lâapprĂ©ciation de lâacheteur pour les marchĂ©s publics, articles L. 2141-7 Ă L. 2141-11 du code de la commande publique. Pour les contrats de concessions, articles L. 3123-7 Ă L. 3123-11.Remarque pour les marchĂ©s publics, articles L. 2141-1 Ă L. 2141-6 du code de la commande publique exclusion obligatoire en cas de condamnation dĂ©finitive pour certaines infractions, candidat non Ă jour de ses obligations fiscales et sociales, candidat en liquidation judiciaire, faillite personnelle, interdiction de gĂ©rer, etcâŠ. Pour les contrats de concession, articles L. 3123-1 Ă L. caractĂšre facultatif » de lâexclusion signifie quâun opĂ©rateur Ă©conomique qui serait dans un cas dâexclusion nâest pas automatiquement exclu de la procĂ©dure. Il ne le sera que si les Ă©lĂ©ments apportĂ©s par lâopĂ©rateur Ă©conomique Ă©tablissent que sa participation Ă la procĂ©dure de passation nâest pas susceptible de porter atteinte Ă lâĂ©galitĂ© de traitement et justifient bien dâĂ©carter lâopĂ©rateur Ă©conomique pour les marchĂ©s publics, article L. 2141-11. Pour les contrats de concessions, article L. 3123-11. Si la situation de lâexclusion est avĂ©rĂ©e au regard des documents produits, lâacheteur public devra exclure lâopĂ©rateur par lâacheteur du manquement au devoir de vigilanceEn premier lieu, le manquement est caractĂ©risĂ© si les entreprises ne satisfont pas Ă lâobligation dâĂ©tablir un plan de vigilance comportant les mesures prĂ©vues au mĂȘme article L. 225-102-4 » du code de commerce. Cet article exige que le plan comporte les mesures de vigilance raisonnable propres Ă identifier les risques et Ă prĂ©venir les atteintes graves envers les droits humains et les libertĂ©s fondamentales, la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des personnes ainsi que l'environnement » rĂ©sultant de certaines activitĂ©s de sa chaine de valeur. Le plan doit comporter les mesures suivantes une cartographie de tous les risques aux fins de hiĂ©rarchisation, des procĂ©dures d'Ă©valuation rĂ©guliĂšre de certaines activitĂ©s de sa chaine de valeur, des actions adaptĂ©es dâattĂ©nuation des risques et de prĂ©vention des atteintes graves, un mĂ©canisme d'alerte et de recueil des signalements Ă©tabli en concertation avec les organisations syndicales reprĂ©sentatives dans la sociĂ©tĂ©, ainsi quâun dispositif de suivi des mesures mises en Ćuvre et d'Ă©valuation de leur efficacitĂ©. Un plan inexistant, incomplet ou ineffectif ne satisfait pas Ă lâobligation de lâarticle L. second lieu se pose la question des compĂ©tences de lâacheteur pour apprĂ©cier ce manquement. Câest lâacheteur qui devra Ă©valuer la conformitĂ© du plan de vigilance de lâopĂ©rateur Ă©conomique afin dâenvisager ou non son exclusion du processus de passation. Si pour les autres motifs dâexclusion, obligatoires ou facultatifs, lâapprĂ©ciation est facilitĂ©e par la production dâun simple extrait de casier judiciaire ou de certificats fiscaux et sociaux, en matiĂšre de vigilance, lâapprĂ©ciation dâun motif dâexclusion se dĂ©duit difficilement de la seule lecture dâun plan de vigilance si le lecteur nâa pas lâexpertise nĂ©cessaire pour interprĂ©ter lâeffectivitĂ© des mesures. En effet, un plan de vigilance qui mentionnerait la simple mise en place des cinq mesures ne satisfait pas Ă lâexigence dâeffectivitĂ© prĂ©vues par la loi. DĂšs lors, lâapprĂ©ciation par lâacheteur dâun plan irrĂ©gulier comporte un risque dâapprĂ©ciation tick the box » des dĂ©cret du 2 mai 2022Le dĂ©cret n° 2022-767 portant diverses modifications du code de la commande publique » publiĂ© au journal officiel le 3 mai 2022 vient prĂ©ciser que les articles L. 2141-7-1 et L. 3123-7-1 du code de la commande de la publique sont entrĂ©s en vigueur le lendemain de la publication du dĂ©cret, autrement dit le 4 mai de lâĂ©thique dans la commande publiqueLes considĂ©rations Ă©thiques sâinvitent progressivement au sein de la commande publique qui reprĂ©sente prĂšs de 15 % du PIB, raison pour laquelle un rapport dâinformation du SĂ©nat du 25 juin 2020 recommandait de faire de la commande publique un levier pour diffuser plus largement la RSE ».Dans ce contexte, lâarticle 35, I de la Loi climat et rĂ©silience » est venu garantir que la commande publique participe Ă l'atteinte des objectifs de dĂ©veloppement durable, dans leurs dimensions Ă©conomique, sociale et environnementale ».A diverses Ă©tapes de la procĂ©dure de passation des marchĂ©s publics, le code de la commande publique intĂšgre des notions Ă©thiques. DĂšs la prĂ©paration du marchĂ©, les spĂ©cifications techniques doivent prendre en compte des objectifs de dĂ©veloppement durable dans leurs dimensions Ă©conomique, sociale et environnementale » C. commande publ., art. L. 2111-2. Au stade des candidatures, les acheteurs peuvent demander aux candidats de produire certains certificats afin de vĂ©rifier leur conforme Ă certaines normes. Au stade du choix de lâoffre, le code autorise les acheteurs Ă avoir recours Ă des critĂšres Ă©valuant les aspects qualitatifs, environnementaux ou sociaux des offres des candidats C. commande publ., art. R. 2152-7. Au stade de lâexĂ©cution, les conditions dâexĂ©cution peuvent prendre en compte des considĂ©rations relatives Ă lâĂ©conomie, Ă lâinnovation, Ă lâenvironnement, au domaine social, Ă lâemploi ou Ă la lutte contre les discriminations » art. L. 2112-2 . De mĂȘme, lâacheteur prĂ©voit des conditions d'exĂ©cution prenant en compte des considĂ©rations relatives au domaine social ou Ă l'emploi, notamment en faveur des personnes dĂ©favorisĂ©es », si la valeur des marchĂ©s publics dĂ©passe un certain seuil art. L. 2112-2-1.Par ailleurs, lâarticle L. 2111-3 du code de la commande publique impose aux acheteurs publics ayant un volume dâachat annuel supĂ©rieur Ă 100 millions dâeuros HT dâadopter un schĂ©ma de promotion des achats publics socialement et Ă©cologiquement responsable, bien que seul un nombre marginal de collectivitĂ©s nâait engagĂ© le processus en 2018 .Toutefois, le Conseil dâEtat a considĂ©rĂ© dans un arrĂȘt rendu le 25 mai 2018 que lâintĂ©gration de critĂšres sociaux doit ĂȘtre en lieu avec lâobjet du marchĂ© ou ses conditions dâexĂ©cution, si bien que lâusage de critĂšres gĂ©nĂ©raux de responsabilitĂ© sociale de lâentreprise est prohibĂ©. Lâutilisation de critĂšres RSE nâest ainsi envisageable que si cela concourt Ă la rĂ©alisation des prestations prĂ©vues par le marchĂ©. Un arrĂȘt du Conseil dâEtat en date du 20 dĂ©cembre 2019 a dâailleurs admis dans le cadre d'une dĂ©lĂ©gation de service public qu'un critĂšre relatif Ă la crĂ©ation d'emplois induits par l'activitĂ© objet du contrat prĂ©sente un lien direct avec les conditions d'exĂ©cution de ce enjeux pour les entreprisesOutre les mĂ©canismes dâinjonction et de responsabilitĂ©, les sanctions dâun manquement au devoir de vigilance se renforcent progressivement. Par ailleurs, les Ă©volutions europĂ©ennes viendront probablement consacrer la mise en place dâune autoritĂ© de contrĂŽle qui pourront mener des enquĂȘtes au sein des entreprises et sanctionner les manquements Ă titre prĂ©ventif .Il en rĂ©sulte que les entreprises doivent accroĂźtre leur engagement en la matiĂšre, en premier lieu au niveau de lâinstance dirigeante qui doit se saisir de ce dĂ©faut, elles pourraient ĂȘtre exclues de la procĂ©dure de passation dâun marchĂ© public ou dâun contrat de concession, et ainsi perdre de nombreuses opportunitĂ©s Daoud, Avocat au barreau de Paris, associĂ© du cabinet VIGO, membre du rĂ©seau international dâavocats GESICAClaire Deniau, ĂlĂšve-avocate au sein du cabinet Vigo
ArticleL. 3211-11-1 du code de la santĂ© publique . En ce que les dispositions de lâarticle L.3211-11-1 dĂ©finissant le rĂ©gime des autorisations de sortie de courte durĂ©e dont peuvent bĂ©nĂ©ficier les personnes admises en soins sans consentement dans les Ă©tablissements de soins psychiatriques ne prĂ©voient pas de contrĂŽle juridictionnel, pas dâobligation
L'annexe de l'arrĂȘtĂ© du 3 aoĂ»t 2010 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 11 avril 2008 relatif aux rĂšgles de bonnes pratiques cliniques et biologiques d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation est ainsi modifiĂ©e paragraphes V-3 et V-4 deviennent respectivement les paragraphes V-4 et V-5. est créé un paragraphe V-3 ainsi rĂ©digĂ© V-3. Conservation d'une partie des gamĂštes du donneur n'ayant pas procréé Ă son bĂ©nĂ©fice. ConformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 1244-2 du code de la santĂ© publique, le donneur n'ayant pas procréé se voit proposer le recueil et la conservation d'une partie de ses gamĂštes en vue d'une Ă©ventuelle rĂ©alisation ultĂ©rieure, Ă son bĂ©nĂ©fice, d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, dans les conditions prĂ©vues au titre IV du livre Ier de la deuxiĂšme partie du mĂȘme code. L'ensemble des dispositions relatives Ă l'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation avec don de gamĂštes figurant au prĂ©sent arrĂȘtĂ© sont applicables aux donneurs n'ayant pas procréé. V-3-1. Information et consentement du donneur n'ayant pas procréé. Outre les Ă©lĂ©ments mentionnĂ©s Ă l'article R. 1244-2 du code de la santĂ© publique, l'information dĂ©livrĂ©e aux personnes n'ayant pas procréé et souhaitant conserver une partie de leurs gamĂštes prĂ©cise -les conditions dans lesquelles cette conservation peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e et les rĂšgles de rĂ©partition des gamĂštes destinĂ©es Ă permettre la rĂ©alisation du don -pour les donneuses d'ovocytes les rĂšgles sont dĂ©clinĂ©es en fonction du nombre d'ovocytes matures recueillis ; il peut arriver que la conservation Ă son bĂ©nĂ©fice ne soit pas rĂ©alisable et la donneuse en est clairement informĂ©e ; -pour les donneurs de spermatozoĂŻdes, les rĂšgles sont dĂ©clinĂ©es en fonction du nombre de recueils de sperme pour tenir compte du nombre de paillettes constituĂ©es ; -la nĂ©cessitĂ© de rĂ©pondre aux relances annuelles du centre oĂč sont conservĂ©s les gamĂštes et de lui signaler tout changement d'adresse ; -que la conservation Ă son bĂ©nĂ©fice d'une partie de ses gamĂštes ne garantit pas au donneur le succĂšs en cas d'utilisation ultĂ©rieure Ă son bĂ©nĂ©fice de ces gamĂštes dans le cadre d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation. Le donneur consent par Ă©crit au don et Ă la conservation d'une partie de ses gamĂštes pour lui-mĂȘme, si celle-ci est possible. Un exemplaire du formulaire de consentement au don est conservĂ© dans le dossier anonymisĂ© mentionnĂ© au paragraphe V-2 du prĂ©sent arrĂȘtĂ©. Toutes les informations relatives Ă la conservation des gamĂštes au bĂ©nĂ©fice de la personne sont consignĂ©es avec son formulaire de consentement dans un dossier spĂ©cifique, dans le centre autorisĂ© pour la mise en Ćuvre du don de gamĂštes. V-3-2. RĂšgles de rĂ©partition des gamĂštes du donneur n'ayant pas procréé. Dans le cadre du don d'ovocytes consenti par une donneuse n'ayant pas procréé et qui souhaite conserver une partie de ces ovocytes Ă son bĂ©nĂ©fice, le nombre d'ovocytes matures recueillis conditionne la rĂ©partition des ovocytes entre le don et la conservation au bĂ©nĂ©fice de la donneuse. Dans cette situation, les ovocytes sont dĂ©coronisĂ©s aprĂšs leur prĂ©lĂšvement de façon Ă connaĂźtre le nombre d'ovocytes matures recueillis et permettre l'application des rĂšgles de rĂ©partition suivantes -jusqu'Ă 5 ovocytes matures obtenus, tous les ovocytes sont destinĂ©s au don et la conservation au bĂ©nĂ©fice de la donneuse n'est alors pas rĂ©alisĂ©e -de 6 Ă 10 ovocytes matures obtenus, au moins 5 ovocytes matures sont destinĂ©s au don ; -au-delĂ de 10 ovocytes matures obtenus, au moins la moitiĂ© des ovocytes matures est dirigĂ©e vers le don. Dans le cadre du don de spermatozoĂŻdes, dans la mesure oĂč le don nĂ©cessite plusieurs recueils, au-delĂ de 3 recueils de sperme, un recueil peut ĂȘtre proposĂ© en vue de la conservation au bĂ©nĂ©fice du donneur n'ayant pas procréé si celui-ci le souhaite. V-3-3. Organisation de la conservation d'une partie des gamĂštes du donneur n'ayant pas procréé Ă son bĂ©nĂ©fice. Lorsque des gamĂštes sont conservĂ©s en application du troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 1244-2 prĂ©citĂ© -les paillettes destinĂ©es Ă la conservation au bĂ©nĂ©fice de la personne portent un identifiant qui lui est propre, de prĂ©fĂ©rence sous la forme d'un code ; -un dossier nominatif spĂ©cifique est constituĂ© ; -un compte rendu est transmis Ă la personne dĂ©crivant les caractĂ©ristiques et le nombre de paillettes conservĂ©es Ă son bĂ©nĂ©fice. Les activitĂ©s de recueil, prĂ©paration, conservation et mise Ă disposition du sperme en vue de don d'une part et de prĂ©paration, conservation et mise Ă disposition d'ovocytes en vue de don d'autre part, mentionnĂ©es Ă l'article R. 2142-1 du code de la santĂ© publique comprennent l'activitĂ© de conservation de gamĂštes d'un donneur, en vue de la rĂ©alisation ultĂ©rieure Ă son bĂ©nĂ©fice d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 2141-1 et suivants du mĂȘme code. »
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