Réponsesmises à jour et vérifiées pour le niveau CodyCross Le Monde est petit Groupe 689. Solution. Empoisonné au dioxyde de carbone par exemple Solution . I N T O X I Q U E. Il Aurait Prononcé Son Fameux Mot à Waterloo. Stockage De Données Ou De Documents à Long Terme . CodyCross Le Monde est petit Groupe 689. Toutes les
Mais pourquoi David Cameron sâest-il embarquĂ© dans cette galĂšre alors que personne ne lui avait rien demandĂ© ? Le rĂ©sultat du referendum britannique risque de plonger lâEurope dans une incertitude des plus dangereuses et dont elle ne peut mĂȘme pas calculer avec prĂ©cision lâampleur. Pensons au cĂ©lĂšbre mot de Cambronne, il nous brĂ»le les lĂšvres. Entre lâEurope et lâAngleterre, câest une vieille histoire de rancĆurs, de malentendus et de batailles. Quant Ă la relation avec la France, nous en avons dĂ©jĂ parlĂ© dans les colonnes de ce journal, câest une guerre perpĂ©tuelle entre cousins dâune mĂȘme lignĂ©e aristocratique aussi vielle que la grand-mĂšre commune, ĂlĂ©onore dâAquitaine. AprĂšs ce referendum, un mot semble sâinviter Ă notre langue, il nous Ă©touffe et nous nous retenons avec force de le prononcer. Monsieur Cambronne, dites-le Ă haute voix, Ă notre place ! Câest que le brave gĂ©nĂ©ral français du premier Empire est connu pour sa faconde et ses mots crus. Lors de la dĂ©faite de Waterloo, la lĂ©gende prĂ©tendit quâil fut dans le dernier carrĂ© des rĂ©sistants et lorsque le gĂ©nĂ©ral anglais lui intima lâordre de se rendre, il aurait prononcĂ© ces mots la garde meurt mais ne se rend pas ». Avec lâinsistance du gĂ©nĂ©ral anglais, Cambronne lança alors, toujours selon la lĂ©gende, le cĂ©lĂšbre mot qui lui collera Ă©ternellement Ă son image, celui dont il nâavait cessĂ© de clamer quâil nâavait jamais Ă©tĂ© de son vocabulaire. Celui que nous nâoserions rĂ©pĂ©ter et qui commence par la lettre M » pour se terminer par celle du E ». Câest quâon a bougrement envie de le laisser parler, le vieux Cambronne car, encore une fois, la perfide Albion expression dont on affuble lâAngleterre cause bien des tourments Ă cette construction europĂ©enne. Elle nâa jamais voulu en ĂȘtre, tout en y Ă©tant mais en prĂ©tendant quâelle ne souhaite plus y ĂȘtre et de faire le chantage constant dâen sortir. Nous avons dĂ©libĂ©rĂ©ment parlĂ© de lâAngleterre alors quâil sâagit du Royaume-uni car câest bien lâAngleterre qui est Ă lâorigine historique de ce conflit permanent. LâĂcosse se prĂ©cipitera pour enfin parvenir Ă son rĂȘve, le dĂ©tachement de la Grande Bretagne et son maintien au sein de lâEurope. Le pays de Galles et mĂȘme lâIrlande du Nord seront Ă©galement tentĂ©s par cette action sĂ©paratiste. Mais en attendant, il sâagit bien du Royaume-uni, nous reprenons donc cette appellation pour la suite de lâarticle. Un discours britannique permanent, le No ! » On a souvent tendance Ă lâoublier mais le Royaume-Uni a Ă©tĂ© le premier a lancer lâidĂ©e de la crĂ©ation des Ătats-Unis dâEurope » par le discours de Winston Churchill, Ă Zurich en 1949. Ce qui est Ă©tonnant est que la proposition du premier ministre britannique allait jusquâĂ proposer la mise en place dâune armĂ©e europĂ©enne, une position aujourdâhui inenvisageable pour le Royaume-Uni Churchill avait dâailleurs immĂ©diatement changĂ© dâavis. DĂšs 1950, lors de la crĂ©ation de la CECA CommunautĂ© EuropĂ©enne du charbon et de lâacier, en quelque sorte lâembryon de la future communautĂ© europĂ©enne, les britanniques ont refusĂ© dây adhĂ©rer. Bien quâils finirent par changer de position, on peut dĂ©jĂ dire que le Royaume-Uni a traĂźnĂ© les pieds pour cette aventure europĂ©enne quâil avait pourtant appelĂ© de ses vĆux dans un premier temps. En fait, lâĂźle britannique a immĂ©diatement compris son risque dâisolement face aux grandes puissances rivales. On perçoit dĂ©jĂ le pragmatisme de la politique britannique qui la mĂšnera Ă une danse perpĂ©tuelle dâaller-retours, en fonction de ses intĂ©rĂȘts. De Gaulle opposa le veto de la France Ă lâentrĂ©e des britanniques au sein de lâunion europĂ©enne. Pas rancunier pour un sou, il trouva en cette opportunitĂ© le moyen de faire ravaler Ă Churchill lâhumiliation subie lorsque les signataires de la victoire de la seconde guerre mondiale voulurent lâĂ©carter au profit du gĂ©nĂ©ral Giraud. Ce dernier, considĂ©rĂ© comme plus commode de caractĂšre, Ă©tait supposĂ© ĂȘtre plus mallĂ©able. Mais au-delĂ de cette considĂ©ration, De Gaulle a toujours nourri une mĂ©fiance tenace Ă lâĂ©gard de cette candidature britannique quâil estimait ĂȘtre le cheval de Troie des amĂ©ricains ». Le prĂ©sident George Pompidou leva le veto français en 1969 et la Grande-Bretagne nâadhĂ©ra quâen 1973, soit assez longtemps aprĂšs que le projet europĂ©en fut nĂ©. Mais dĂšs leur arrivĂ©e, une annĂ©e sâĂ©tant Ă peine Ă©coulĂ©e, les revoilĂ dans leur exercice Ă©ternel, le chantage aux conditions spĂ©cifiques qui devaient leur ĂȘtre accordĂ©es. Certains lâont oubliĂ© mais lâEurope fut, Ă ce moment, Ă un doigt du premier risque de BREXIT. Revenu au pouvoir, le parti travailliste organise un rĂ©fĂ©rendum pour la sortie ou le maintien dans la communautĂ© europĂ©enne. Le 5 juin 1975, le oui » au maintien lâemporte largement avec 67 % des voix. Mais Ă ce petit jeu, la Grande Bretagne semblait y avoir pris goĂ»t puisque, de nouveau, elle se mit Ă lâĂ©cart dâun des plus importants projet de lâUnion, le systĂšme monĂ©taire europĂ©en SME, impulsĂ© par la France et lâAllemagne. Le gouvernement de Londres, proche des Ătats-Unis en cela de Gaulle avait peut-ĂȘtre raison estimait que la solution de la stabilitĂ© Ă©tait Ă rechercher plutĂŽt dans le Fonds MonĂ©taire International FMI. Et ainsi de suite jusquâĂ ce fameux jour de lâarrivĂ©e de la terrible mamy Thatcher, Premier ministre qui entrera Ă jamais dans lâhistoire pour son infinie prĂ©caution Ă mĂ©nager le consensus, sa dĂ©licate perception de la discussion apaisĂ©e et son sens de la retenue. En 1984, elle lance son fameux I want my money back » aux chefs dâĂtat des autres pays, avec un ton si tonitruant que personne nâosa la contredire. Les britanniques venaient dâobtenir, par la Dame de fer », un rabais substantiel pour leur participation. Un avantage dĂ©rogatoire dont ils ne cesseront de bĂ©nĂ©ficier et mĂȘme dâen rĂ©clamer davantage. Dans une nĂ©gociation europĂ©enne, la Dame de fer obtenait tout de ses partenaires, et en retour Ă lâeffort de ces malheureux hommes qui lui faisaient face, elle octroyait un NO », ferme et dĂ©finitif. En rĂ©sumĂ©, les britanniques dirent No » en 1985, aux accords de libre circulation des personnes Accord de Schengen. En 1991, ils rĂ©pĂ©tĂšrent leur No » aux accords de Maastricht. A tout ou presque tout, ils nâavaient que ce mot Ă la bouche, toujours accompagnĂ© dâune demande de remise supplĂ©mentaire. Câest dâailleurs lâune des demandes de David Cameron qui dĂ©cida du referendum comme levier au chantage. LâEurope, un engin sans marche arriĂšre Quittons lâanalyse factuelle un moment pour rĂ©flĂ©chir sur un autre aspect de la communautĂ© europĂ©enne, en marge de lâactualitĂ© rĂ©cente du rĂ©fĂ©rendum. La question souvent posĂ©e et dont on nâa jamais pu avoir la rĂ©ponse est Peut-on sortir de lâUnion europĂ©enne et que se passera-t-il? ». Voila une question qui se pose crĂ»ment aux europĂ©ens, Ă un moment ou un nombre croissant de ceux quâon dĂ©nomme les mouvements populistes » militent pour la sortie de leur pays. Alors, comme les Ă©conomistes, professeurs-docteurs et experts internationaux, ont abreuvĂ© les peuples de leurs certitudes arrogantes, on sâest retournĂ© vers eux et on leur a demandĂ© leur lecture des oracles du Temple dâApollon. Et comme on pouvait se lâimaginer, certains ont rĂ©pondu ce serait le dĂ©sastre europĂ©en et mondial » alors que dâautres ont rĂ©digĂ© des Ă©tudes qui arrivent au rĂ©sultat radicalement inverse en prĂ©tendant que cela nâaurait quâun impact temporaire et limitĂ© ». Mais tous, dâune seule voix, ont rĂ©pondu par cette rĂ©ponse extraordinaire, mais qui est la marque de leur science de gourou, en fait, personne ne peut savoir avec certitude ce qui se passera, câest une premiĂšre ! ». Ainsi, les partisans de la sortie se sont gargarisĂ©s des Ă©tudes des premiers alors que ceux du maintien ont mis en avant les Ă©crits des seconds. Et bien entendu, le tout dans une mauvaise foi dâinterprĂ©tation qui ferait allonger le nez de Pinocchio jusquâĂ toucher la Lune, puisque il en est toujours ainsi pour lui lorsquâil se met Ă mentir. Finalement, lâEurope institutionnelle est comme un avion, personne nâa jamais prĂ©vu de marche arriĂšre. Personne ne sait comment en sortir et câest presque une hĂ©rĂ©sie dâen apporter la moindre critique. La seule leçon que nous pourrions retenir de cette histoire du Brexit, est que lâEurope est dangereusement installĂ©e sur une certitude qui ne donne aucune possibilitĂ© dâexprimer une opinion contraire, sous peine dâĂȘtre pointĂ© de lâindex. Les europĂ©ens seraient condamnĂ©s Ă©ternellement Ă choisir entre lâEurope ou le chaos. Certes, les Britanniques ont poussĂ© le bouchon un peu trop loin. Ils agacent et freinent le processus europĂ©en en rĂ©clamant sans cesse la libertĂ© dâĂȘtre ailleurs et dedans, en mĂȘme temps. Ils ont voulu prĂ©server un systĂšme libĂ©ral qui repose sur leur puissante City de Londres, mais en mĂȘme temps, ils souhaitaient bĂ©nĂ©ficier de lâaccĂšs libre au gigantesque marchĂ© europĂ©en. CâĂ©tait une position trĂšs contestable mais lâEurope peut-elle continuer Ă se construire en dĂ©niant aux peuples leur droit Ă exprimer des positions diffĂ©rentes ? Cette nouvelle dictature des experts et des hommes politiques europĂ©ennes a jetĂ© des pans entiers de la population europĂ©enne dans les bras des populistes qui leur promettent des chimĂšres, redoutablement plus dangereuses. Si les anglais agacent, sâils ont tort et quâils veulent uniquement profiter du systĂšme sans en payer le prix Ă une certaine soumission, au moins nous auront-ils Ă©clairĂ© sur la dĂ©rive dâune construction europĂ©enne. Ce machin » comme disait De Gaulle Ă propos de lâOnu, dont la reprĂ©sentativitĂ© Ă©lectorale est des plus douteuses, fonce tout droit, sans marche arriĂšre ni rĂ©troviseur pour sâapercevoir que des millions de gens sont tombĂ©s sur la route, victimes dâune mondialisation Ă©conomique sans retenue. Alors, monsieur Cambronne, dites-leur au-revoir de votre cĂ©lĂšbre mot puisque câest leur dĂ©sir dĂ©finitif. SID LAKHDAR BoumĂ©diene EnseignantQuizsur le thĂšme "PersonnalitĂ©s de l'Ă©poque napolĂ©onienne". RĂ©ussirez-vous Ă faire un sans faute ?
ABOLITION DE L'ESCLAVAGE DANS LES COLONIES FRANĂAISES La lutte pour l'abolition de l'esclavage commence au xviii e siĂšcle, menĂ©e par les Britanniques Granville Sharp et William Wilberforce, les AmĂ©ricains Anthony Benezet et John Wesley ou le Français Guillaume Raynal. En France, en dĂ©pit de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la Constitution de 1791 refuse l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, au motif que [âŠ] Lire la suiteABOUKIR BATAILLE D' 1er aoĂ»t 1798Ăcrit par Universalis âą 504 mots âą 1 mĂ©dia AppelĂ©e bataille du Nil par les Anglais, cette bataille est l'une des grandes victoires de l'amiral Nelson. Elle oppose le 1 er aoĂ»t 1798 les flottes française et britannique dans la rade d'Aboukir, Ă proximitĂ© d'Alexandrie, en Ăgypte. En fĂ©vrier 1798, le gĂ©nĂ©ral Bonaparte, dont les ambitions inquiĂštent, convainc sans peine les membres du Directoire de l'utilitĂ© d'une invasion de l'Ăgypte afin de [âŠ] Lire la suiteALSACEĂcrit par Françoise LĂVY-COBLENTZ, Raymond WOESSNER, Universalis âą 6 614 mots âą 2 mĂ©dias Dans le chapitre "La RĂ©volution et ses rĂ©percussions en Alsace" ⊠Le 21 juillet 1789, Ă la nouvelle de la prise de la Bastille, le peuple strasbourgeois se prĂ©cipite Ă l'hĂŽtel de ville qu'il saccage entiĂšrement. ChĂąteaux et abbayes sont pris d'assaut par les paysans, notamment dans le Sundgau. La premiĂšre grande manifestation populaire se dĂ©roule Ă l'occasion de la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration du Rhin qui rassemble Ă Strasbourg, le 13 juin 1790, cinquante mille citoye [âŠ] Lire la suiteAMI DU PEUPLE L'Ăcrit par Pierre ALBERT âą 380 mots Marat fonde, le 12 septembre 1789, Le Publiciste parisien qui prend trĂšs vite le titre plus significatif de L'Ami du peuple et la devise Vitam impendere vero Consacrer sa vie Ă la vĂ©ritĂ© ». C'est une publication de huit Ă seize pages de petit format, rĂ©digĂ©e tout entiĂšre par le seul Marat, et qui a plus la forme d'un pamphlet pĂ©riodique que d'un quotidien d'information. Aussi bien, du fait [âŠ] Lire la suiteANTISĂMITISMEĂcrit par Esther BENBASSA âą 12 229 mots âą 9 mĂ©dias Dans le chapitre "Ăclosion de l'antisĂ©mitisme au XIXe siĂšcle" ⊠Aboutissement politique des rĂ©flexions engagĂ©es par les LumiĂšres, la loi relative aux Juifs adoptĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale le 27 septembre 1791 et promulguĂ©e par Louis XVI le 13 novembre apporte Ă la question juive une rĂ©ponse qui consacre pour la premiĂšre fois en Europe le principe de l'Ă©galitĂ© en droit des juifs. [âŠ] Lire la suiteANTRAIGUES EMMANUEL DE LAUNAY comte d' 1754-1812Ăcrit par Ghislain de DIESBACH âą 529 mots Revenu de bien des choses, de l'Orient oĂč il s'est aventurĂ©, des voyages en montgolfiĂšres et surtout des idĂ©es rĂ©publicaines qu'il avait naguĂšre adoptĂ©es, le comte d'Antraigues, dĂšs 1789, abandonne les principes qu'il a exposĂ©s l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente dans son MĂ©moire sur les Ă©tats gĂ©nĂ©raux , grĂące auquel il est devenu cĂ©lĂšbre en quelques semaines. Cet ennemi de la Cour se transforme en champion d'une [âŠ] Lire la suiteARISTOCRATES, RĂ©volution françaiseĂcrit par Ghislain de DIESBACH âą 395 mots EmployĂ© dĂ©jĂ de maniĂšre pĂ©jorative par certains nobles libĂ©raux pour dĂ©signer ceux qui ne partagent pas leurs vues ou les accusent de dĂ©magogie, le terme d'aristocrate devient, dĂšs 1789, une injure appliquĂ©e indistinctement Ă toute personne, si plĂ©bĂ©ienne soit-elle, qui reste attachĂ©e par goĂ»t, par mĂ©tier ou par habitude Ă l'Ancien RĂ©gime. VĂ©ritable arrĂȘt de proscription, il lĂ©gitime toutes les ex [âŠ] Lire la suiteARMĂE Typologie historiqueĂcrit par Paul DEVAUTOUR, Universalis âą 12 926 mots âą 21 mĂ©dias Dans le chapitre "RĂ©volution et premier Empire français" ⊠Cette organisation militaire solide, la Convention en hĂ©ritera, malgrĂ© les dĂ©sordres de la RĂ©volution. Forte d'une autoritĂ© sans frein et riche de toutes les ressources nationales d'un pays prospĂšre, elle dispose, par la rĂ©quisition, de masses, jusqu'alors inconnues, de prĂšs d'un million d'hommes, rĂ©parties en plusieurs armĂ©es sur toutes les frontiĂšres. En 1793, le systĂšme des divisions mixtes est [âŠ] Lire la suiteAUGEREAU CHARLES PIERRE FRANĂOIS 1757-1816 marĂ©chal d'Empire 1804 duc de Castiglione 1808Ăcrit par Jean MASSIN âą 321 mots L'un des seuls Parisiens d'origine parmi les gĂ©nĂ©raux de la RĂ©volution et de l'Empire. Fils d'un domestique et d'une fruitiĂšre, Augereau s'engage Ă dix-sept ans, puis passe dans l'armĂ©e napolitaine. En 1790, il rentre de Naples oĂč il avait fini par devenir maĂźtre d'armes, et s'engage comme volontaire. GĂ©nĂ©ral de division en 1793, envoyĂ© Ă l'armĂ©e d'Italie en fin 1795, il entre alors dans la lĂ©gend [âŠ] Lire la suiteAUSTERLITZ BATAILLE D' 1805Ăcrit par Pascal LE PAUTREMAT âą 299 mots âą 1 mĂ©dia En septembre 1804, renonçant Ă envahir l'Angleterre, NapolĂ©on lance la Grande ArmĂ©e depuis les cĂŽtes de la mer du Nord au cĆur de l'Europe pour frapper sĂ©parĂ©ment les coalisĂ©s russes et autrichiens. AprĂšs avoir obtenu la reddition du gĂ©nĂ©ral Mack Ă Ulm le 20 octobre et fait son entrĂ©e dans Vienne abandonnĂ©e le 14 novembre, il recherche une victoire dĂ©cisive sur les armĂ©es alliĂ©es de l'empereur d'A [âŠ] Lire la suiteBABOUVISMEĂcrit par Albert SOBOUL âą 4 042 mots Gracchus Babeuf 1760-1797, le premier dans la RĂ©volution française, surmonta la contradiction, Ă laquelle s'Ă©taient heurtĂ©s tous les politiques dĂ©vouĂ©s Ă la cause populaire, entre l'affirmation du droit Ă l'existence et le maintien de la propriĂ©tĂ© privĂ©e et de la libertĂ© Ă©conomique. Par la pensĂ©e et par l'action, il dĂ©passa son temps, il s'affirma l'initiateur d'une sociĂ©tĂ© nouvelle. Comme les s [âŠ] Lire la suiteBAILLY JEAN SYLVAIN 1736-1793Ăcrit par Roger DUFRAISSE âą 528 mots Un des plus grands astronomes du xviii e siĂšcle, Bailly dĂ©couvre les satellites de Jupiter et Ă©crit une monumentale Histoire de l'astronomie . Membre de l'AcadĂ©mie des sciences en 1763, de l'AcadĂ©mie française en 1783, de l'AcadĂ©mie des inscriptions en 1784, il est choyĂ© dans les salons de l'aristocratie et Ă la Cour ; il habite d'ailleurs Ă l'Ă©tage supĂ©rieur du Louvre oĂč il entasse ses instrumen [âŠ] Lire la suiteBARRAS PAUL comte de 1755-1829Ăcrit par Jean MASSIN âą 682 mots Issu d'une famille provençale noble, Barras entre dans l'armĂ©e Ă seize ans, fait campagne aux Indes puis sous les ordres de Suffren, et donne sa dĂ©mission Ă la fin de la guerre d'IndĂ©pendance. Suivent quelques annĂ©es plus indolentes qu'actives, d'oĂč il Ă©merge inopinĂ©ment comme dĂ©putĂ© du Var Ă la Convention. Il y siĂšge Ă la Montagne, vote la mort de Louis XVI, est envoyĂ© dans le Midi pour une missi [âŠ] Lire la suiteBEAUHARNAIS EUGĂNE DE 1781-1824 vice-roi d'Italie 1805Ăcrit par Jean MASSIN âą 333 mots Son pĂšre, Alexandre de Beauharnais, commandant en chef de l'armĂ©e du Rhin, ayant Ă©tĂ© guillotinĂ©, et sa mĂšre, JosĂ©phine, Ă©tant en prison, le jeune EugĂšne entre en apprentissage chez un menuisier avant que le 9-Thermidor, ouvrant un nouveau crĂ©dit Ă sa mĂšre, lui permette d'embrasser la carriĂšre des armes. AprĂšs le remariage de JosĂ©phine, il suit Bonaparte en Italie puis en Ăgypte et se comporte avec [âŠ] Lire la suiteBELGIQUE HistoireĂcrit par Guido PEETERS âą 20 701 mots âą 16 mĂ©dias Dans le chapitre "La parenthĂšse française et hollandaise 1795-1830" ⊠Le 26 juin 1794, le gĂ©nĂ©ral français JeanBaptiste Jourdan battait dĂ©finitivement les troupes autrichiennes Ă Fleurus, et par le traitĂ© de Campoformio 1797 l'Autriche reconnaissait formellement la cession des Pays-Bas du Sud Ă la France. La France annexait Ă©galement la principautĂ© de LiĂšge, laquelle faisait dĂ©sormais partie de la France au mĂȘme titre que les autres provinces belges. Au cours de [âŠ] Lire la suiteBIENS NATIONAUXĂcrit par Pierre DUPARC âą 966 mots Les propriĂ©tĂ©s de l'Ăglise et des contre-rĂ©volutionnaires qui ont Ă©tĂ© saisies, nationalisĂ©es et vendues lors de la RĂ©volution française forment les biens nationaux. La nature et l'importance de ces biens sont variables comme le sont les motifs de l'opĂ©ration. En tĂ©moigne la sĂ©rie des lois et dĂ©crets qui rĂ©gissent les biens nationaux. Une littĂ©rature abondante s'est attachĂ©e Ă Ă©clairer cette questi [âŠ] Lire la suiteBLOCUS CONTINENTALĂcrit par Marcel DUNAN, Universalis âą 1 241 mots Instrument principal de la lutte conduite par NapolĂ©on I er contre l'Angleterre, le Blocus continental amena dans toute l'Europe des perturbations profondes. Bien que son Ă©tanchĂ©itĂ© n'ait jamais Ă©tĂ© absolue, il faillit ruiner l'Ă©conomie britannique et provoqua en Angleterre de trĂšs graves dĂ©sordres sociaux. Mais, son extension Ă l'ensemble des pays d'Europe continentale Ă©tant la condition de son [âŠ] Lire la suiteBONAPARTE CAROLINE 1782-1839 grande-duchesse de Berg 1806-1808 reine de NaplesĂcrit par Jean MASSIN âą 296 mots La plus jeune des trois GrĂąces » de la famille Bonaparte fait assez ingrate figure, dans l'imagerie impĂ©riale, Ă cĂŽtĂ© de ses sĆurs, d'Ălisa, la femme bas-bleu et l'Ă©nergique administratrice, et de l'enchanteresse Pauline. Pourtant Caroline ne manque ni de charme un trĂšs beau portrait d'Ingres en tĂ©moigne, ni d'amants une de ses liaisons faillit provoquer un duel scandaleux entre Junot et Mura [âŠ] Lire la suiteBONAPARTE JĂRĂME 1784-1860 roi de Westphalie 1807-1813Ăcrit par Jean MASSIN âą 303 mots Orphelin de pĂšre Ă un an, JĂ©rĂŽme entre dans la marine aprĂšs le 18-Brumaire et prend part Ă l'expĂ©dition de Saint-Domingue ; pour Ă©chapper aux croisiĂšres anglaises, il se rĂ©fugie en AmĂ©rique et y Ă©pouse la fille d'un nĂ©gociant de Baltimore sans demander le consentement des siens ; il n'est donc pas compris dans les princes de l'Empire en 1804 ; mais JĂ©rĂŽme ne ressemble guĂšre Ă Lucien ; il consent a [âŠ] Lire la suiteBONAPARTE LOUIS 1778-1846 roi de Hollande 1806-1810Ăcrit par Jean MASSIN âą 398 mots Aspirant d'artillerie en 1790, Louis Bonaparte prend part Ă la campagne d'Italie en 1796 comme aide de camp de son frĂšre et se retrouve colonel de dragons au retour de l'Ăgypte. DĂšs ce moment, atteint peut-ĂȘtre d'une maladie sur la nature de laquelle on s'interroge, il donne des signes de fragilitĂ© psychique ; son hypocondrie et sa dĂ©fiance maladive ne feront que s'accentuer. Ă la proclamation de [âŠ] Lire la suiteBONNET PHRYGIEN ou BONNET ROUGEĂcrit par HervĂ© PINOTEAU âą 792 mots Coiffure de diverses formes, portĂ©e d'abord par les Phrygiens, le bonnet qui porte le nom de ce peuple devint signe d'affranchissement Ă Rome, mais la mise du pileus sur la tĂȘte de l'esclave affranchi n'Ă©tait qu'un aspect accessoire de la cĂ©rĂ©monie. Signe de libertĂ©, un bonnet ou chapeau figurant sur des mĂ©dailles d'argent, rappellera sous Henri II, roi de France, qu'il Ă©tait le dĂ©fenseur de la l [âŠ] Lire la suiteBOURGEOISIE FRANĂAISEĂcrit par RĂ©gine PERNOUD, Universalis âą 7 659 mots Dans le chapitre "L'avĂšnement politique de la bourgeoisie" ⊠à une dizaine d'exceptions prĂšs, les six cents dĂ©putĂ©s du Tiers aux Ătats gĂ©nĂ©raux appartiennent Ă la moyenne ou petite robe ou Ă la bourgeoisie des nĂ©gociants, propriĂ©taires terriens et membres des professions libĂ©rales. La plupart des heurts rĂ©volutionnaires reprĂ©sentent l'affrontement entre la bourgeoisie d'affaires Girondins, plus conservatrice, et celle des avocats et procureurs, plus doctr [âŠ] Lire la suiteBRETAGNEĂcrit par Jean MEYER, Jean OLLIVRO âą 6 659 mots âą 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Remous de la grande histoire" ⊠Une conjonction de facteurs, les uns favorables et dynamiques, les autres hostiles, explique la violence des soubresauts de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. Le club breton est Ă l'origine du club des Jacobins, la jeunesse de Rennes et de Nantes participe largement aux Ă©vĂ©nements prĂ©rĂ©volutionnaires, les cahiers de dolĂ©ances bretons comptent parmi les plus virulents de France. Mais tout le monde connaĂźt [âŠ] Lire la suiteBRUNE GUILLAUME MARIE ANNE 1763-1815 marĂ©chal d'Empire 1804Ăcrit par Jean MASSIN âą 474 mots NĂ© Ă Brive-la-Gaillarde, clerc de procureur, puis imprimeur Ă Paris, Brune offre un exemple typique d'homme que rien ne semblait appeler Ă la carriĂšre ni Ă la gloire des armes et dont la RĂ©volution seule fit un soldat. Parmi les autres marĂ©chaux d'Empire, on pourrait citer encore le cas de Gouvion-Saint-Cyr, artiste peintre jusqu'en 1792. Au dĂ©but de la RĂ©volution, Brune se lance dans le journal [âŠ] Lire la suiteBUONARROTI PHILIPPE 1761-1837Ăcrit par Jean MASSIN âą 586 mots NĂ© Ă Pise d'une noble famille toscane justement fiĂšre d'avoir donnĂ© au monde Michel-Ange, Philippe Buonarroti fait Ă l'universitĂ© de Pise de bonnes Ă©tudes littĂ©raires et juridiques. Fervent admirateur de Rousseau, il publie un journal, Gazetta universale , ce qui le fait attentivement surveiller par la police toscane. Franc-maçon, il est affiliĂ© aux IlluminĂ©s de BaviĂšre dont les options rationali [âŠ] Lire la suiteCADOUDAL GEORGES 1771-1804Ăcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 1 137 mots Georges Cadoudal est une figure de la chouannerie, Ă laquelle il a donnĂ© une image d'intransigeance et de forte conviction religieuse, finalement consacrĂ©e par l'exĂ©cution, en place publique, pour complot contre le Premier consul. L'itinĂ©raire politique de ce chouan emblĂ©matique s'est bĂąti contre la RĂ©volution, dans l'Ouest, oĂč les conflits autour de la religion ont Ă©tĂ© particuliĂšrement vifs. NĂ© Ă [âŠ] Lire la suiteCAMPOFORMIO PAIX DE 1797Ăcrit par Jean TULARD âą 380 mots La premiĂšre campagne d'Italie de Bonaparte s'achĂšve par la paix de Campoformio. La paix avec l'Autriche aurait tout aussi bien pu ĂȘtre dictĂ©e par Hoche, vainqueur des Autrichiens Ă Neuwied, prĂšs de Coblence, le 18 avril 1797. Bonaparte prend de vitesse ses collĂšgues et Vienne prĂ©fĂšre traiter avec ce gĂ©nĂ©ral, car elle espĂšre des compensations en Italie qu'elle ne pense pas obtenir sur le Rhin. Le D [âŠ] Lire la suiteCARNOT LAZARE NICOLAS MARGUERITE 1753-1823Ăcrit par Jan SEBESTIK âą 1 453 mots âą 1 mĂ©dia Dans les manuels d'histoire, la grande figure de l' Organisateur de la victoire » plane, seule respectable, bien au-dessus des figures sanguinaires de la RĂ©volution. Fils d'un avocat et notaire bourguignon, Lazare Carnot fait de bonnes Ă©tudes secondaires Ă Autun, entre Ă dix-huit ans Ă l'Ăcole du gĂ©nie de MĂ©ziĂšres, arrive en garnison en 1783 comme capitaine Ă Arras, y frĂ©quente Robespierre. Chaud [âŠ] Lire la suiteCARRIER JEAN-BAPTISTE 1756-1794Ăcrit par Jean TULARD âą 220 mots Le plus fameux de ceux que Michelet a appelĂ©s les missionnaires de la Terreur ». Fils d'un cultivateur aisĂ© du Cantal, procureur Ă la veille de la RĂ©volution, Carrier est Ă©lu par son dĂ©partement d'origine Ă la Convention. Il siĂšge Ă la Montagne, vote la mort du roi, prend parti contre les Girondins. C'est dans sa mission Ă Nantes qu'il rĂ©vĂšle un tempĂ©rament sanguinaire que la tradition a peut-ĂȘt [âŠ] Lire la suiteCASINOSĂcrit par Thierry DEPAULIS âą 4 483 mots âą 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Raisons d'Ătat" ⊠Si la France, fidĂšle Ă ses habitudes rĂ©pressives, restait Ă l'Ă©cart, elle n'en eut pas moins Ă affronter cette rĂ©alitĂ© quand plusieurs villes d'eaux allemandes tombĂšrent dans l'escarcelle des conquĂȘtes rĂ©volutionnaires. Pendant ce temps-lĂ , le Palais-Royal, laissĂ© Ă lui-mĂȘme, s'Ă©tait peuplĂ© de tripots Ă la faveur des Ă©vĂ©nements parisiens. PlutĂŽt que d'interdire, le Directoire choisit de rĂ©glemente [âŠ] Lire la suiteCAULAINCOURT ARMAND AUGUSTIN LOUIS marquis de 1773-1827 duc de Vicence 1808Ăcrit par Jean MASSIN âą 722 mots NĂ© d'un pĂšre qui est lieutenant-gĂ©nĂ©ral de Louis XVI et sera sĂ©nateur et comte de NapolĂ©on, Caulaincourt est dĂ©jĂ sous-lieutenant Ă seize ans ; sous la RĂ©volution, il connaĂźtra des fortunes diverses il accompagnera, par exemple, un ambassadeur de la RĂ©publique Ă Constantinople avant d'ĂȘtre remarquĂ© par Talleyrand, qui se chargera de sa carriĂšre â une carriĂšre, tout compte fait, bien plus civile [âŠ] Lire la suiteCE QUE DĂCLARER LES DROITS VEUT DIRE HISTOIRES C. FaurĂ©Ăcrit par Bernard VALADE âą 1 406 mots La cĂ©lĂ©bration du deuxiĂšme centenaire de la RĂ©volution française a suscitĂ© la publication de trĂšs nombreux ouvrages, notamment sur la signification et la portĂ©e de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen adoptĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale le 26 aoĂ»t 1789. En consacrant, en 1988, une premiĂšre Ă©tude Ă ce sujet, Christine FaurĂ© participait Ă ce vaste mouvement de rĂ©flexion sur les origines [âŠ] Lire la suiteCHAMFORT 1741-1794Ăcrit par Jeannine ETIEMBLE âą 1 806 mots Dans le chapitre "Le rĂ©volutionnaire" ⊠Avec plus de dĂ©sintĂ©ressement et de fermetĂ© que Mirabeau, Chamfort salua et servit une rĂ©volution que maintes fois il avait imprudemment, indĂ©cemment appelĂ©e. Il se dĂ©voua corps et esprit Ă une action politique qui se proposait d'inverser l'ordre social abusif. Il le fit avec une luciditĂ©, une vĂ©hĂ©mence, un courage aussi ne se manifestant vers la fin aux assemblĂ©es que lorsqu'il Ă©tait dangereux d [âŠ] Lire la suiteCHAMPIONNET JEAN ĂTIENNE VACHIER dit 1762-1800Ăcrit par Jean MASSIN âą 242 mots Enfant naturel, nĂ© Ă Valence, Championnet sert Ă vingt ans dans l'armĂ©e espagnole et combat pendant le siĂšge de Gibraltar. Patriote convaincu, il forme et instruit un bataillon de volontaires Ă Valence en 1792. De 1794 Ă 1797, il est, avec KlĂ©ber et Marceau, un des meilleurs lieutenants de Jourdan Ă l'armĂ©e de Sambre-et-Meuse. Ă la fin de 1798, il commande en chef en Italie, chasse les Bourbons de [âŠ] Lire la suiteCHAPTAL JEAN ANTOINE 1756-1832Ăcrit par Jean MASSIN âą 906 mots La RĂ©volution qui s'effectue est une belle chose ; mais je voudrais qu'elle fĂ»t arrivĂ©e il y a vingt ans. Il est fĂącheux de se trouver dessous, quand on dĂ©molit une maison, et voilĂ notre position », Ă©crivait Chaptal en octobre 1789. De la maison dĂ©molie, il saura pourtant tirer les matĂ©riaux d'un bel Ă©difice personnel exemple typique de ces bourgeois, plus nombreux qu'on ne le croit, qui ne s [âŠ] Lire la suiteCHARETTE DE LA CONTRIE FRANĂOIS DE 1763-1796Ăcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 584 mots Charette est incontestablement le chef vendĂ©en le plus connu, et en mĂȘme temps le plus contestĂ©. Sa courte vie est marquĂ©e en effet par des Ă©pisodes contradictoires. AprĂšs avoir menĂ© une carriĂšre d'officier de marine, et avoir Ă©migrĂ© un court laps de temps, il renoue avec sa vie de petit hobereau rural, et refuse d'abord de suivre les paysans venus le chercher pour le placer Ă leur tĂȘte en mars 17 [âŠ] Lire la suiteCHAUMETTE PIERRE GASPARD dit ANAXAGORAS 1763-1794Ăcrit par Roger DUFRAISSE âą 293 mots NĂ© Ă Nevers, Chaumette navigue comme mousse puis comme timonier. Il Ă©tudie la mĂ©decine Ă Paris en 1789, puis devient rĂ©dacteur aux RĂ©volutions de Paris en 1790. EntrĂ© au club des Cordeliers, il s'y fait, comme Ă la section du Théùtre-Français, le porte-parole des couches les plus dĂ©shĂ©ritĂ©es de la population des faubourgs. AprĂšs la fuite Ă Varennes en juin 1791, il participe activement au mouveme [âŠ] Lire la suiteCHĂNIER MARIE-JOSEPH 1764-1811Ăcrit par Jean MASSIN âą 446 mots NĂ© Ă Constantinople deux ans aprĂšs son frĂšre AndrĂ©, officier de dragons Ă dix-sept ans, Marie-Joseph de ChĂ©nier dĂ©missionne assez vite de l'armĂ©e pour se consacrer aux Muses. AprĂšs quelques piĂšces sans aucun succĂšs, il remporte un triomphe Ă la fin de 1789 en faisant jouer un Charles IX oĂč sa plume de patriote dĂ©nonce vigoureusement les tyrans. La mĂȘme faveur du public accueillera son Henri VIII [âŠ] Lire la suiteCHOUANNERIEĂcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 1 682 mots âą 1 mĂ©dia Entre 1794 et 1800, le mot chouannerie dĂ©signe une sĂ©rie d'insurrections et de mouvements contre-rĂ©volutionnaires qui affectent l'ouest de la France. L'origine de ces chouanneries â on peut en parler au pluriel â est le mĂ©contentement des ruraux devant les mesures politiques et religieuses de la RĂ©volution française prises aprĂšs 1791. Des communautĂ©s rurales refusent, dĂšs 1791-1792, la crĂ©ation de [âŠ] Lire la suiteCI-DEVANTĂcrit par Jean TULARD âą 519 mots L'expression de ci-devant se dit frĂ©quemment au xvii e et au xviii e siĂšcle des personnes et des choses dĂ©possĂ©dĂ©es de leur Ă©tat ou de leur qualitĂ©. Le terme en vint Ă dĂ©signer pendant la RĂ©volution les anciens nobles. Si Chateaubriand a pu dire que les plus grands coups portĂ©s Ă l'antique constitution de l'Ătat le furent par des gentilshommes ; les patriciens commencĂšrent la RĂ©volution », la [âŠ] Lire la suiteCLERGĂ CONSTITUTIONNELĂcrit par Bernard PLONGERON âą 980 mots Au sens strict, les constitutionnels » ne comprennent que les fonctionnaires publics ecclĂ©siastiques Ă©vĂȘques, curĂ©s et vicaires dĂ©cret du 27 nov. 1790 ; prĂ©dicateurs 27 mars 1791 ; chapelains et aumĂŽniers d'hĂŽpitaux et de prisons 15-17 avr.. Les assermentĂ©s » englobent les religieux non astreints au serment de 1790 et les ralliĂ©s tardifs, y compris les jureurs de LibertĂ©-ĂgalitĂ© 14 ao [âŠ] Lire la suiteCLERGĂ RĂFRACTAIREĂcrit par Bernard PLONGERON âą 980 mots L'ensemble des prĂȘtres et Ă©vĂȘques qui, sous la RĂ©volution, refusĂšrent de prĂȘter serment Ă la Constitution civile du clergĂ©, votĂ©e par l'AssemblĂ©e constituante le 12 juillet 1790. Ătant donnĂ© l'imbrication des professions de foi romaine et royaliste, et compte tenu de la vague des rĂ©tractations de serment Ă l'automne de 1791, la situation de prĂȘtre rĂ©fractaire ne devient nette qu'aprĂšs l'abolition [âŠ] Lire la suiteCLICHYENSĂcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 385 mots Ă partir de l'automne de 1795, Ă Paris, des rĂ©publicains de droite, libĂ©raux conservateurs comme Boissy d'Anglas ou Lanjuinais, et des royalistes modĂ©rĂ©s, comme DandrĂ©, prennent l'habitude de se rĂ©unir dans un club de la rue de Clichy, sur l'initiative du dĂ©putĂ© Gilbert-DesmoliĂšres. S'y retrouvent d'anciens Girondins, comme Henry-LariviĂšre, d'anciens Feuillants, comme Mathieu Dumas, mĂȘme d'anciens [âŠ] Lire la suiteCLOOTS JEAN-BAPTISTE dit ANACHARSIS 1755-1794Ăcrit par Jean TULARD âą 498 mots L'une des figures les plus curieuses de la RĂ©volution, celle d'un Ă©tranger fascinĂ© par les Ă©vĂ©nements français de 1789 Ă 1794. Si beaucoup de Français partaient, Ă©crit Michelet, beaucoup d'Ă©trangers venaient ; ils s'associaient de cĆur Ă toutes nos agitations, ils venaient Ă©pouser la France. Et dussent-ils y mourir, ils l'aimaient mieux que vivre ailleurs ; ici, ils Ă©taient au moins, s'il mourai [âŠ] Lire la suiteCOALITION GUERRES DE 1792-1815Ăcrit par Jean TULARD âą 1 064 mots âą 1 mĂ©dia Pendant dix annĂ©es consĂ©cutives, de 1792 Ă 1802, puis pendant douze autres annĂ©es consĂ©cutives, de 1803 Ă 1815, la France s'est trouvĂ©e en guerre avec les principales puissances de l'Europe. La guerre dĂ©clarĂ©e par Louis XVI et l'AssemblĂ©e lĂ©gislative au roi de Hongrie et de BohĂȘme » trouve son origine dans les rassemblements d'Ă©migrĂ©s en territoire allemand et les rĂ©clamations des princes posses [âŠ] Lire la suiteCODE CIVIL FRANĂAISĂcrit par Christian HERMANSEN âą 273 mots Dans l'histoire juridique de l'Occident, le Code NapolĂ©on de 1804 marque le triomphe d'une conception codificatrice esquissĂ©e par Colbert. Depuis son apparition dans le droit impĂ©rial romain du Bas-Empire, un code se prĂ©sentait toujours comme une Ćuvre de compilation. OrganisĂ©e par matiĂšres, subdivisĂ© en livres, chapitres et questions, il brassait quantitĂ© de sources, d'auteurs, d'Ă©poques. Quand i [âŠ] Lire la suiteCODE NOIR 1685Ăcrit par Louis SALA-MOLINS âą 1 586 mots Louis XIV signe Ă Versailles en mars 1685 un Ă©dit qui, en un prĂ©ambule et soixante articles, rĂšgle dans les possessions françaises d'outre-Atlantique l'Ă©tat et la qualitĂ© des esclaves » en les qualifiant de bĂȘtes de somme ou de purs objets. C'est le Code noir, prĂ©parĂ© par Colbert, qui sera dĂ©finitivement abrogĂ© lors de l'abolition de l'esclavage par la France, Ă la traĂźne d'autres nations, en 18 [âŠ] Lire la suiteCODIFICATIONĂcrit par Guy BRAIBANT âą 6 903 mots âą 1 mĂ©dia Dans le chapitre "La grande Ćuvre codificatrice de la RĂ©volution et de l'Empire" ⊠Le mĂ©rite des grands codes français du dĂ©but du xix e siĂšcle est communĂ©ment attribuĂ© au rĂ©gime impĂ©rial et Ă NapolĂ©on lui-mĂȘme ; mais ces codes sont aussi, dans une large mesure, le rĂ©sultat de travaux entamĂ©s dĂšs le dĂ©but de la RĂ©volution. La loi du 16 aoĂ»t 1790 sur l'organisation judiciaire dispose que les lois civiles seront revues et rĂ©formĂ©es par les lĂ©gislateurs et [qu'] il sera fait un [âŠ] Lire la suiteCOMMUNE DE PARIS 1792Ăcrit par Jean DĂRENS âą 1 033 mots MunicipalitĂ© insurrectionnelle qui siĂ©gea Ă l'HĂŽtel de Ville de Paris du 10 aoĂ»t au 2 dĂ©cembre 1792, poussa au renversement de la royautĂ© et Ă diverses mesures rĂ©volutionnaires, avant de s'incliner devant la Convention, nouvellement Ă©lue. La Commune de 1792 illustre le rĂŽle de Paris dans les moments les plus dramatiques de la RĂ©volution. Ă l'Ă©cart de la municipalitĂ© lĂ©gale, une violente agitation [âŠ] Lire la suiteCONCORDAT DE 1801Ăcrit par Jean LEFLON âą 4 354 mots Il faut se replacer dans l'atmosphĂšre du temps pour mesurer ce que comportait de nouveau le concordat conclu par Pie VII avec Bonaparte. Par la reconnaissance du gouvernement consulaire, ce traitĂ© rompait l'alliance sĂ©culaire de l'Ăglise et de la monarchie lĂ©gitime Bonaparte, Ă©lu par le peuple, se trouvait lĂ©gitimĂ©, et, par lĂ , Ă©taient consacrĂ©s les principes de 1789 sur l'origine de l'autoritĂ© [âŠ] Lire la suiteCONGRĂS DE VIENNE, en brefĂcrit par Olivier COMPAGNON âą 198 mots âą 1 mĂ©dia Le 1 er novembre 1814 dĂ©butent les nĂ©gociations officielles du congrĂšs de Vienne, rĂ©uni Ă l'initiative des quatre grands vainqueurs de NapolĂ©on I er Grande-Bretagne, Prusse, Russie et Autriche, afin de restaurer la paix en Europe et d'en finir avec l'Ăšre rĂ©volutionnaire issue de 1789. Neuf jours avant Waterloo, l'Acte final du 9 juin 1815 dessine une nouvelle carte du continent la Russie, la [âŠ] Lire la suiteCONSTITUANTE ASSEMBLĂE NATIONALE 1789-1791Ăcrit par Jean TULARD âą 381 mots RĂ©unis en mai 1789 pour rĂ©soudre la crise financiĂšre qui Ă©branle la vieille monarchie française, les Ă©tats gĂ©nĂ©raux se proclament AssemblĂ©e constituante, le 9 juillet 1789. C'est souligner la volontĂ© des dĂ©putĂ©s de donner Ă la France de nouvelles institutions. Dans le Point du jour , BarĂšre ne leur prĂ©dit-il pas Vous ĂȘtes appelĂ©s Ă recommencer l'histoire » ? Le mot est juste. En dĂ©pit des vici [âŠ] Lire la suiteCONSTITUTION FRANĂAISE DE 1791Ăcrit par Nicolas NITSCH âą 487 mots PremiĂšre constitution Ă©crite de France, la Constitution du 3 septembre 1791 inclut la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen du 26 aoĂ»t 1789. C'est dire qu'elle incarne les idĂ©aux de la RĂ©volution dans leur forme originelle. RĂ©digĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale constituante, elle reflĂšte les grandes idĂ©es de l'Ă©poque le droit de vote, la souverainetĂ© nationale, les limitations apportĂ©es Ă [âŠ] Lire la suiteCONSTITUTION FRANĂAISE DE 1793Ăcrit par Nicolas NITSCH âą 426 mots La Constitution montagnarde du 24 juin 1793 prĂ©sente la particularitĂ© de n'avoir jamais Ă©tĂ© appliquĂ©e. Elle succĂšde au projet de constitution trĂšs dĂ©centralisateur prĂ©parĂ© par la Convention girondine et qui n'avait pas Ă©tĂ© adoptĂ©. La Constitution montagnarde n'en reste pas moins inspirĂ©e de la Convention qu'elle perpĂ©tue, puisqu'elle instaure un rĂ©gime d'assemblĂ©e. ApprouvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum dans de [âŠ] Lire la suiteCONSTITUTION FRANĂAISE DE L'AN IIIĂcrit par Nicolas NITSCH âą 462 mots VotĂ©e par la Convention plus d'un an aprĂšs la chute de Robespierre, approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, la Constitution du 5 fructidor an III, c'est-Ă -dire du 22 aoĂ»t 1795, est, avec ses 377 articles, la plus longue Constitution de notre histoire. Elle a Ă©tĂ© appliquĂ©e durant quatre ans, jusqu'au coup d'Ătat de Bonaparte, le 18 brumaire an VIII. Les Constituants, apparemment fort satisfaits de leur Ćuvre, av [âŠ] Lire la suiteCONSTITUTIONS FRANĂAISES repĂšres chronologiquesĂcrit par Christian HERMANSEN âą 1 668 mots Constitution de 1791 AdoptĂ©e le 3 septembre par l'AssemblĂ©e nationale constituante, deux annĂ©es aprĂšs la DĂ©claration de 1789 qui forme son PrĂ©ambule, suspendue d'application le 10 aoĂ»t 1792, la premiĂšre Constitution française ne dura pas un an. Essai de monarchie parlementaire, elle exacerbait en fait l'opposition entre exĂ©cutif et lĂ©gislatif initiative des lois rĂ©servĂ©e Ă l'AssemblĂ©e unique Ă©l [âŠ] Lire la suiteCONSULATĂcrit par Marcel DUNAN âą 2 384 mots âą 1 mĂ©dia Les quatre annĂ©es du Consulat ont modelĂ© pour cent cinquante ans le visage de la France. Non seulement elles ont mis fin aux troubles de la RĂ©volution, dont elles ont consolidĂ© les conquĂȘtes biens nationaux, principe de l'Ă©galitĂ©, mais elles ont vu naĂźtre la plupart des institutions administratives et Ă©conomiques de la France contemporaine. Du Conseil d'Ătat Ă la prĂ©fecture de police, de la Banq [âŠ] Lire la suiteCONSULAT ET EMPIRE repĂšres chronologiquesĂcrit par Sylvain VENAYRE âą 185 mots 9-10 novembre 1799 Coup d'Ătat de Bonaparte 18-Brumaire an VIII, qui est nommĂ© consul provisoire. 17 janvier 1800 Suppression de soixante des soixante-treize journaux politiques parisiens. 15 juillet 1801 Signature du Concordat avec le pape Pie VII. 20 mai 1802 RĂ©tablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. 2 aoĂ»t 1802 Bonaparte devient consul Ă vie. 1804 Promulgation [âŠ] Lire la suiteCONTRE-RĂVOLUTIONĂcrit par Jean TULARD âą 4 962 mots Dans le chapitre "La bataille parlementaire" ⊠DĂšs la rĂ©union des Ătats gĂ©nĂ©raux, deux camps s'affrontent. BientĂŽt, on prendra l'habitude de les dĂ©finir sous les vocables de droite » et de gauche ». En effet, lorsque les Ătats deviennent AssemblĂ©e nationale, les dĂ©putĂ©s, qui avaient jusqu'alors siĂ©gĂ© par ordre, se regroupent par opinion les aristocrates Ă la droite du prĂ©sident, les patriotes Ă sa gauche ; au centre, la Plaine ou le Mara [âŠ] Lire la suiteCORDAY MARIE ANNE CHARLOTTE CORDAY D'ARMONT dite CHARLOTTE 1768-1793Ăcrit par Jean-Michel LĂVY âą 378 mots ArriĂšre-petite-niĂšce de Corneille, sĆur d'un officier au rĂ©giment de Normandie, Charlotte Corday quitte Ă vingt-trois ans le domicile paternel d'Argentan, se fixe Ă Caen chez une vieille parente, veuve du trĂ©sorier de France, Coutellier de Bretteville ; elle s'intĂ©resse Ă la politique, s'abonne au journal de Perlet, lit Le Courrier des dĂ©partements , Ă©ditĂ© par Gorsas, et des libelles. IndignĂ©e des [âŠ] Lire la suiteCORDELIERS CLUB DESĂcrit par Jean MASSIN âą 1 558 mots C'est le 27 avril 1790 que naĂźt la SociĂ©tĂ© des Amis des droits de l'homme et du citoyen tenant ses sĂ©ances en l'Ă©glise des Cordeliers. Avant d'abriter un club, l'Ă©glise avait donnĂ© son nom Ă l'un des soixante districts parisiens créés en avril 1789. Le district des Cordeliers, correspondant Ă peu prĂšs au quartier de l'actuel OdĂ©on, Ă©tait habitĂ© par de nombreux journalistes et intellectuels patriot [âŠ] Lire la suiteCORSEĂcrit par Christian AMBROSI, Gilbert GIANNONI, Janine RENUCCI, AndrĂ© RONDEAU âą 8 419 mots âą 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La RĂ©volution" ⊠Deux faits bouleversent la situation juridique de la Corse en 1789 ; elle est appelĂ©e Ă dĂ©signer, comme les autres provinces françaises, quatre reprĂ©sentants aux Ătats gĂ©nĂ©raux, puis, le 30 novembre 1789, Ă la demande de ces dĂ©putĂ©s, la Constituante la reconnaĂźt comme faisant partie intĂ©grante de l'empire français. L'acte de 1768 est effacĂ© en dĂ©pit de la protestation gĂ©noise ; la Corse est vraime [âŠ] Lire la suiteCOTTEREAU JEAN, dit JEAN CHOUAN 1757-1794Ăcrit par Jean DĂRENS âą 351 mots HĂ©ros de la chouannerie, Jean Cottereau avait hĂ©ritĂ© son surnom de son pĂšre Pierre, sabotier et probablement faux saunier, se servant du cri de la chouette pour se faire reconnaĂźtre de ses complices. Il pratiquait le faux saunage avec ses frĂšres François et RenĂ©. En 1780, il fut poursuivi pour avoir d'abord rossĂ© un nommĂ© Marchois qu'il soupçonnait de l'avoir vendu aux gabelous, puis pour avoir tu [âŠ] Lire la suiteDAUNOU PIERRE CLAUDE FRANĂOIS 1761-1840Ăcrit par Bernard PLONGERON âą 972 mots Ancien oratorien français qui marqua, par une grande activitĂ© d'Ă©rudit et d'homme politique, la pĂ©riode rĂ©volutionnaire et le dĂ©but du xix e siĂšcle. NĂ© Ă Boulogne-sur-mer d'un pĂšre d'origine agenaise, chirurgien de l'AmirautĂ©, et d'une mĂšre issue d'une famille d'apothicaires boulonnais, Daunou est le seul survivant, avec sa sĆur aĂźnĂ©e, de cinq enfants. ChĂ©tif et studieux, il est poussĂ© par son on [âŠ] Lire la suiteDĂCLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE, Olympe de Gouges - Fiche de lectureĂcrit par Guillaume MAZEAU âą 1 090 mots En 1791, en pleine RĂ©volution française , paraĂźt une brochure intitulĂ©e Les droits de la femme . Longue de vingt-quatre pages, elle est constituĂ©e dâun prĂ©ambule, dâune DĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne , qui compte dix-sept articles, ainsi que dâun postambule. Son autrice, Olympe de Gouges , nĂ©e Ă Montauban en 1748, mourra guillotinĂ©e en 1793. Ne craignant pas de sâexposer, [âŠ] Lire la suiteDĂCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN 26 aoĂ»t 1789Ăcrit par Wanda MASTOR âą 231 mots âą 1 mĂ©dia ConsĂ©cration française de la philosophie des droits de l'homme, la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen forme le prĂ©ambule de la Constitution des 3-4 septembre 1791. VotĂ©e dĂšs aoĂ»t 1789 par l'AssemblĂ©e nationale constituante, sous les auspices de l'Ătre suprĂȘme », elle est l'aboutissement de la pensĂ©e des LumiĂšres, un compromis entre Montesquieu et Rousseau, oĂč triomphe la foi dans la [âŠ] Lire la suiteDE L'INDUSTRIE FRANĂAISE, Jean-Antoine Chaptal - Fiche de lectureĂcrit par Francis DEMIER âą 1 299 mots Quand Jean-Antoine Chaptal 1756-1832 publie en 1819 De l'industrie française , deux forts volumes de 533 pages, il est au faĂźte de sa notoriĂ©tĂ©. Une des personnalitĂ©s les plus remarquables du personnel napolĂ©onien, ce savant devenu entrepreneur a aussi Ă©tĂ© durant l'Empire un ministre de l'IntĂ©rieur rĂ©formateur. Son livre est publiĂ© Ă un moment charniĂšre de l'histoire de l'industrialisation fra [âŠ] Lire la suiteDESAIX LOUIS CHARLES ANTOINE DES AIX dit 1768-1800Ăcrit par Jean MASSIN âą 276 mots Issu d'une famille noble d'Auvergne, Desaix est dĂ©jĂ sous-lieutenant Ă quinze ans en 1783. Son attitude envers la RĂ©volution peut se dĂ©finir par un loyalisme sans faille et par une adhĂ©sion modĂ©rĂ©e. En 1791, son refus de suivre son frĂšre aĂźnĂ© qui Ă©migre le brouille avec sa famille ; en aoĂ»t 1792, il proteste contre la suspension du roi, ce qui lui vaut un mois d'emprisonnement. DĂšs octobre 1793, i [âŠ] Lire la suiteDESMOULINS CAMILLE 1760-1794Ăcrit par Roger DUFRAISSE âą 445 mots Fils d'un lieutenant gĂ©nĂ©ral au bailliage de Guise, Camille Desmoulins entre comme boursier Ă Louis-le-Grand et est condisciple de Robespierre. Avocat Ă Paris, il est Ă©lu aux Ătats gĂ©nĂ©raux. Il se lance dans la politique. Un moment, on le compte comme l'un de ceux qui soutiennent Mirabeau ; il devient, malgrĂ© son bĂ©gaiement, un des orateurs les plus Ă©coutĂ©s des jardins du Palais-Royal oĂč il pronon [âŠ] Lire la suiteDIRECTOIREĂcrit par Michel EUDE âą 4 547 mots âą 1 mĂ©dia Le Directoire a durĂ© Ă peine plus de quatre ans 26 octobre 1795 â 10 novembre 1799 brĂšve pĂ©riode dans la vie d'un homme, dans celle d'un peuple. Entre la Convention et l'Ă©poque napolĂ©onienne, le Directoire est souvent prĂ©sentĂ© comme une transition liquidation des espoirs rĂ©volutionnaires, prĂ©paration du pouvoir personnel. Il faut se garder pourtant de l'illusion historique qui juge une Ă©po [âŠ] Lire la suiteDIX-HUIT BRUMAIRE AN VIII 9 nov. 1799Ăcrit par Jean TULARD âą 649 mots La RĂ©volution française s'est achevĂ©e sur un coup d'Ătat militaire, les 18 et 19 brumaire an VIII 9 et 10 nov. 1799. La Constitution de 1795, qui fondait le Directoire, ayant fait faillite, il importait de la modifier. RegroupĂ© autour de SieyĂšs, un parti rĂ©visionniste souhaite un renforcement du pouvoir exĂ©cutif et l'Ă©tablissement d'un systĂšme oĂč la confiance viendrait d'en bas et l'autoritĂ© d [âŠ] Lire la suiteDOMINICAINE RĂPUBLIQUEĂcrit par Jean Marie THĂODAT âą 6 851 mots âą 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La colonie dans la tourmente 1789-1809" ⊠Durant les vingt derniĂšres annĂ©es du xviii e siĂšcle, la colonie espagnole connaĂźt de grands troubles liĂ©s Ă la guerre d'indĂ©pendance des esclaves noirs, soulevĂ©s contre la France, dans la colonie voisine de Saint-Domingue. En effet, la crise ouverte par la RĂ©volution française change sensiblement la donne. Au dĂ©but, la Convention maintient l'esclavage, et les officiers rebelles menĂ©s par le crĂ©o [âŠ] Lire la suiteDROIT CIVIL DES PERSONNES France repĂšres chronologiquesĂcrit par Christian HERMANSEN âą 608 mots 1792 SĂ©cularisation de l'Ă©tat civil naissance, mariage, dĂ©cĂšs et institution d'un rĂ©gime de divorce soit par consentement mutuel, soit sur demande de l'un des Ă©poux notamment pour incompatibilitĂ© d'humeur, oĂč les conjoints sont traitĂ©s Ă Ă©galitĂ©. 1804 Promulgation du Code civil, dit Code NapolĂ©on. Ă cĂŽtĂ© du divorce, la sĂ©paration de corps est prĂ©vue. La femme mariĂ©e est rĂ©putĂ©e juridiquement i [âŠ] Lire la suiteDUMOURIEZ CHARLES FRANĂOIS DU PĂRIER dit 1739-1823Ăcrit par Jean MASSIN âą 432 mots âą 1 mĂ©dia NĂ© Ă Cambrai, fils d'un commissaire des guerres, Dumouriez fait ses premiĂšres armes dans la guerre de Sept Ans ; plus douĂ© pour l'intrigue que pour l'hĂ©roĂŻsme, il est vite chargĂ© de diverses missions plus diplomatiques que militaires en Espagne, en Corse, en Pologne et en SuĂšde 1763-1773 ; il connaĂźt plus d'une aventure mal Ă©lucidĂ©e et fait une fois six mois de Bastille. MarĂ©chal de camp gĂ©nĂ©r [âŠ] Lire la suiteDUROC GĂRAUD CHRISTOPHE MICHEL DU ROC ou 1772-1813 duc de FrioulĂcrit par Jean TULARD âą 354 mots Cadet gentilhomme Ă l'Ăcole militaire de Pont-Ă -Mousson, puis de ChĂąlons, Duroc Ă©migre en 1792, revient en France, sert au siĂšge de Toulon, oĂč il est remarquĂ© par Bonaparte, participe Ă la campagne d'Italie puis Ă celle d'Ăgypte, oĂč il est blessĂ©. Il accompagne le Premier consul dans la seconde campagne d'Italie et devient gĂ©nĂ©ral de brigade le 13 octobre 1801. NommĂ© gouverneur du palais des Tuile [âŠ] Lire la suiteĂDUCATION Types et fins de l'Ă©ducationĂcrit par Viviane ISAMBERT-JAMATI âą 3 820 mots Dans le chapitre "L'Ă©mergence d'un systĂšme scolaire" ⊠Le premier dans la civilisation occidentale, Comenius prĂ©conise vers le milieu du xvii e siĂšcle une Ă©cole commune Ă tous, non seulement garçons et filles, mais enfants de toutes conditions on dĂ©cĂšlera mieux ceux qui sont capables de suivre l'enseignement Ă des degrĂ©s scolaires supĂ©rieurs, dĂ©clare-t-il, si l'on renonce Ă toute diffĂ©renciation au cours des premiĂšres annĂ©es, et si l'on fait en so [âŠ] Lire la suiteELBĂE MAURICE GIGOST marquis d' 1752-1794Ăcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 357 mots Officier de cavalerie, issu d'une petite noblesse peu assurĂ©e, d'ElbĂ©e vit dans les Mauges au moment de la RĂ©volution, qu'il ne dĂ©sapprouve pas en son dĂ©but. Quand se dĂ©clenche l'insurrection vendĂ©enne mars 1793, il est mis Ă la tĂȘte d'une bande paysanne, et devient rapidement l'un des principaux gĂ©nĂ©raux de l'ArmĂ©e catholique et royale, qui se constitue Ă la fin de mars 1793 aprĂšs les victoires [âŠ] Lire la suiteĂMIGRATION 1789-1814Ăcrit par Ghislain de DIESBACH âą 1 260 mots Mesure de sĂ»retĂ© pour quelques personnages vouĂ©s Ă la vindicte populaire aprĂšs les troubles de juillet 1789 qu'ils ont vainement tentĂ© de rĂ©primer, l'Ă©migration apparaĂźt vite comme une rĂ©volte contre la RĂ©volution. Le comte d'Artois, frĂšre cadet du roi, le prince de CondĂ© et sa famille, ainsi que nombre de grands seigneurs hostiles au nouvel ordre des choses, dans lequel ils n'ont plus de place ou [âŠ] Lire la suiteEMPIRE PREMIERĂcrit par Jean TULARD âą 8 015 mots âą 12 mĂ©dias Le 2 dĂ©cembre 1804, NapolĂ©on se fait couronner empereur, mais s'il choisit ce titre , c'est par dĂ©sir d'Ă©viter celui de roi, aprĂšs dix annĂ©es de rĂ©volution, plutĂŽt que par rĂ©fĂ©rence Ă l'expansion territoriale de Rome ou de Charlemagne. Son objectif est alors de rĂ©tablir la monarchie hĂ©rĂ©ditaire Ă son profit et non de poursuivre une guerre de conquĂȘte qui semble terminĂ©e depuis que la France a atte [âŠ] Lire la suiteENFANTS SOLDATSĂcrit par Rosalie AZAR âą 3 421 mots Dans le chapitre "Le manque d'hommes" ⊠Lorsqu'un conflit se prolonge, les hommes valides et en Ăąge de combattre viennent Ă manquer. Il faut alors remplacer les soldats tuĂ©s ou blessĂ©s par des jeunes gens de plus en plus Ă©loignĂ©s de l'Ăąge minimal requis pour combattre, en dĂ©pit de leur fragilitĂ© physique et morale, de leur inexpĂ©rience et de leur indiscipline. Ainsi, Ă Rome, durant la deuxiĂšme guerre punique, il fallut enrĂŽler des jeune [âŠ] Lire la suiteENGHIEN LOUIS ANTOINE HENRI DE BOURBON duc d' 1772-1804Ăcrit par Solange MARIN âą 669 mots Dernier descendant de la maison de CondĂ©, le duc d'Enghien Ă©migra avec sa famille dĂšs les premiĂšres heures de la RĂ©volution. De 1792 Ă 1801, il s'illustre dans toutes les campagnes menĂ©es par l'armĂ©e de CondĂ© formĂ©e par son grand-pĂšre. Le refrain chantĂ© par ses soldats le dĂ©peint mieux qu'un portrait Nous partons conduits par Enghien Il aime l'amour et le vin Il aime bien aussi la gloire . A [âŠ] Lire la suiteENRAGĂSĂcrit par Jean DĂRENS âą 914 mots Pour Michelet, les EnragĂ©s Ă©taient des fanatiques d'une portĂ©e inconnue, d'un fanatisme redoutable, emportĂ©s par un souffle vague encore, mais qui allait se fixer peut-ĂȘtre, prendre forme, et pour une rĂ©volution en face de la RĂ©volution ». Lyrisme un peu creux, qui fut longtemps de rigueur, inspirĂ© Ă la bourgeoisie du xix e siĂšcle par l'effroi et par le mĂ©pris Ă une historiographie qui, Ă la mĂȘ [âŠ] Lire la suiteĂTATS GĂNĂRAUX, FranceĂcrit par Yves DURAND âą 3 106 mots Dans le chapitre "Les transformations" ⊠Les Ă©checs de Calonne, de LomĂ©nie de Brienne et de l'assemblĂ©e des notables pour rĂ©soudre la crise financiĂšre sont Ă l'origine de la convocation des Ă©tats en 1789, mais les conditions politiques et sociales avaient considĂ©rablement changĂ© depuis deux siĂšcles. Si les parlements et les cours souveraines exigeaient les Ă©tats gĂ©nĂ©raux, c'Ă©tait dans un esprit de conservatisme, afin d'empĂȘcher la levĂ©e [âŠ] Lire la suiteĂTRE SUPRĂME CULTE DE L'Ăcrit par Jean DĂRENS âą 395 mots Robespierre est Ă l'origine du culte de l'Ătre suprĂȘme, par lequel il prĂ©tendait donner Ă la vertu, principe et ressort du gouvernement populaire, un fondement mĂ©taphysique. L'essentiel de ses idĂ©es est contenu dans son discours du 18 florĂ©al an II 7 mai 1794 sur l'Ă©tablissement des fĂȘtes dĂ©cadaires L'idĂ©e de l'Ătre suprĂȘme est un rappel continuel Ă la justice, elle est donc sociale et rĂ©pub [âŠ] Lire la suiteEUROPE Histoire de l'idĂ©e europĂ©enneĂcrit par Jean-Baptiste DUROSELLE, Alfred GROSSER âą 10 517 mots âą 1 mĂ©dia Dans le chapitre "LĂ©gitimitĂ© et nationalitĂ© sous la RĂ©volution française" ⊠Pendant plus d'un siĂšcle, de 1789 Ă 1919, l'idĂ©e d'Europe va se trouver aux prises avec un bouleversement rĂ©volutionnaire du droit international. Selon le principe de la lĂ©gitimitĂ©, un territoire appartient Ă un souverain, lequel a le droit, par traitĂ© en bonne et due forme, de le cĂ©der Ă un autre souverain. Les adversaires de la France rĂ©volutionnaire, puis impĂ©riale, les traditionalistes ont lut [âŠ] Lire la suiteEXĂGĂSE ĂCOLE DE L'Ăcrit par Jean-Louis HALPĂRIN âą 989 mots Les commentateurs français du Code civil au cours du xix e siĂšcle ont adoptĂ© une mĂ©thode dite exĂ©gĂ©tique par rĂ©fĂ©rence Ă l'exĂ©gĂšse biblique. L'habitude s'est prise depuis les travaux de Julien Bonnecase 1878-1950, pendant l'entre-deux-guerres, de les regrouper sous le nom d'Ă©cole de l'ExĂ©gĂšse. Si cette notion avait un aspect polĂ©mique et apparaĂźt aujourd'hui contestable au regard de l'absence [âŠ] Lire la suiteEXTRĂME DROITEĂcrit par Jean-Yves CAMUS âą 11 962 mots âą 9 mĂ©dias Dans le chapitre "Naissance d'une famille politique le royalisme ultra" ⊠Dans l'AssemblĂ©e nationale constituante, dĂ©nomination que se sont donnĂ©e les Ă©tats gĂ©nĂ©raux Ă compter du 9 juillet 1789, naissent les premiers partis politiques. L'organisation spatiale de la salle des sĂ©ances place alors le plus Ă droite du prĂ©sident les aristocrates Noirs », partisans de l'Ancien RĂ©gime qui rejettent la RĂ©volution en bloc. Puis, en allant vers la gauche, les monarchiens, p [âŠ] Lire la suiteEYLAU BATAILLE D' 7-8 fĂ©vr. 1807Ăcrit par Universalis âą 363 mots âą 1 mĂ©dia Ăpisode marquant des campagnes de NapolĂ©on contre la quatriĂšme coalition, la bataille d'Eylau est aussi le premier Ă©chec important auquel celui-ci est confrontĂ©. Elle voit s'affronter 76 000 Russes et Prussiens, sous le commandement de Leonti Bennigsen, et 74 000 Français commandĂ©s par l'Empereur. Contre toute attente, les Russes ont lancĂ© leur offensive en plein hiver. Le 7 fĂ©vrier, un premier c [âŠ] Lire la suiteFABRE D'ĂGLANTINE PHILIPPE FABRE dit 1750-1794Ăcrit par Roger DUFRAISSE âą 254 mots Fils d'un marchand drapier de Carcassonne, Fabre d'Ăglantine est un auteur-comĂ©dien ambulant. Le cĂ©lĂšbre Il pleut, il pleut bergĂšre... est tirĂ© d'une de ses opĂ©rettes. Au cours d'un sĂ©jour Ă Lyon, il se lie avec Collot d'Herbois, mais il ne participe pas Ă l'agitation prĂ©rĂ©volutionnaire. EntrĂ© au club des Cordeliers, qui deviendra le club des Jacobins, il se lie dĂšs lors avec Danton dont il devi [âŠ] Lire la suiteFĂDĂRALISTES, RĂ©volution françaiseĂcrit par Jean TULARD âą 476 mots La dĂ©faite des Girondins dans leur lutte contre les Montagnards, le 2 juin 1793, moment capital dans l'histoire de la RĂ©volution française, a une signification moins sociale que gĂ©ographique ; c'est la dĂ©faite de la province devant Paris, des partisans d'une fĂ©dĂ©ration de dĂ©partements contre les tenants de la centralisation. Une dĂ©faite qui pĂšsera lourd dans l'histoire politique de la France. Dans [âŠ] Lire la suiteFESCH JOSEPH 1763-1830Ăcrit par Jean MASSIN âą 277 mots Fils d'un militaire suisse venu chercher fortune en Corse, demi-frĂšre de Madame MĂšre, Fesch n'a que six ans de plus que son neveu NapolĂ©on. Au dĂ©but de la RĂ©volution, il est dĂ©jĂ archidiacre et prĂ©vĂŽt du chapitre d'Ajaccio ; les Ă©vĂ©nements sans doute offrent Ă sa foi la matiĂšre d'une rĂ©vĂ©lation inattendue, car il renonce Ă la prĂȘtrise, entre sans tarder dans l'administration de la Guerre et se ret [âŠ] Lire la suiteFEUILLANTS CLUB DESĂcrit par Michel EUDE âą 497 mots DĂšs le dĂ©but de 1790 s'Ă©tait formĂ©e une SociĂ©tĂ© de 89, rĂ©unissant des modĂ©rĂ©s du parti patriote Sieyes, La Fayette, Talleyrand. Mais la grande scission qui aboutit Ă la crĂ©ation du club des Feuillants date du 18 juillet 1791, au lendemain de la fusillade du Champ-de-Mars, lorsque tous les dĂ©putĂ©s, sauf cinq dont Robespierre, PĂ©tion et Buzot, se transportent dans l'Ă©glise du couvent des Feuilla [âŠ] Lire la suiteFIESCHI GIUSEPPE 1790-1836Ăcrit par Paul GUICHONNET âą 479 mots NĂ© Ă Murato Corse d'une famille misĂ©rable, Giuseppe Fieschi s'engage Ă seize ans dans l'armĂ©e de Murat, oĂč il gagne les galons de sergent. Intelligent, mais fourbe et intrigant, il trahit ses chefs en livrant des renseignements aux Autrichiens. Il parvient cependant Ă entrer dans les gardes du corps du roi de Naples et fait, avec bravoure, les campagnes napolĂ©oniennes de 1812 Ă 1814. Fieschi tra [âŠ] Lire la suiteFLANDREĂcrit par Xavier MABILLE âą 4 854 mots âą 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Le comtĂ© de Flandre" ⊠Lors du dĂ©membrement de l'empire carolingien, le traitĂ© de Verdun 843 attribua Ă Charles le Chauve les territoires situĂ©s entre l'Escaut Ă l'est et la mer Ă l'ouest. Ces territoires s'Ă©tendaient donc vers le nord au-delĂ de la frontiĂšre linguistique entre domaine roman et domaine germanique. Ainsi, Ă partir du commencement du Moyen Ăge, la France eut dans la Flandre une annexe germanique sur s [âŠ] Lire la suiteFLEURUS BATAILLE DE 26 juin 1794Ăcrit par Universalis âą 195 mots Cette bataille est la plus significative de l'Ă©poque de la premiĂšre coalition des guerres de la RĂ©volution française . Jean-Baptiste Jourdan et Jean-Baptiste KlĂ©ber sont Ă la tĂȘte de 73 000 soldats français ; ils affrontent 52 000 Autrichiens et Hollandais sous le commandement de FrĂ©dĂ©ric Josias, duc de Saxe-Cobourg, et de Guillaume V, prince d'Orange, stathouder de Hollande. AssiĂ©gĂ©e depuis le 12 [âŠ] Lire la suiteFLORĂAL AN VI COUP D'ĂTAT DU 22 11 mai 1798Ăcrit par Jean TULARD âą 161 mots DeuxiĂšme coup d'Ătat du Directoire, celui du 22 florĂ©al an VI 11 mai 1798 n'est plus, comme celui du coup d'Ătat du 18 fructidor an V 4 sept. 1797, dirigĂ© contre les royalistes, mais contre les jacobins qui viennent de gagner les Ă©lections d'avril. Ce succĂšs inquiĂšte fortement le Directoire dominĂ© par les modĂ©rĂ©s Barras, Reubell, La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux. On trouve un prĂ©texte juridique les a [âŠ] Lire la suiteFOUCHĂ JOSEPH 1759-1820 duc d'Otrante 1809Ăcrit par Jean MASSIN âą 1 199 mots Fils d'un capitaine de navire nantais, FouchĂ© semble n'avoir jamais Ă©tĂ© ordonnĂ© prĂȘtre de l'Oratoire, bien qu'il ait longtemps enseignĂ© dans les collĂšges de la congrĂ©gation ; contrairement Ă la lĂ©gende, il ne devra donc pas dĂ©froquer Ă proprement parler pour se marier au dĂ©but de la RĂ©volution. DĂ©putĂ© de la Loire-InfĂ©rieure Ă la Convention, Montagnard et rĂ©gicide, il ne se met vraiment en vedette [âŠ] Lire la suiteFOUQUIER-TINVILLE ANTOINE 1746-1795Ăcrit par Marcel LE CLĂRE âą 440 mots Magistrat français de l'Ă©poque rĂ©volutionnaire, Fouquier-Tinville est nĂ© en Artois d'une famille paysanne relativement aisĂ©e ; il vient faire son droit Ă Paris et y achĂšte une charge de procureur au ChĂątelet, qu'il exerce de 1773 Ă 1783 au 20 de la rue des JeĂ»neurs. Il doit la rĂ©silier moins pour incapacitĂ© â il Ă©tait intelligent et Ă©loquent â que pour inconduite. Il sollicite et obtient alors un [âŠ] Lire la suiteFRANĂAIS EMPIRE COLONIALĂcrit par Jean BRUHAT âą 16 688 mots âą 19 mĂ©dias Dans le chapitre "La fin de l'Ancien RĂ©gime" ⊠De 1763 Ă 1789, le domaine colonial français subit peu de modifications territoriales. Le traitĂ© de Versailles de 1783 rend Ă la France Tobago et le SĂ©nĂ©gal. Si Paris est intervenu en faveur des colons anglais d'AmĂ©rique, c'est essentiellement pour tirer vengeance de l'Angleterre. Bougainville et LapĂ©rouse conduisent des expĂ©ditions en direction du Pacifique. Un traitĂ© est signĂ© en 1787 entre l'em [âŠ] Lire la suiteFRANCE CAMPAGNE DE 1814Ăcrit par Jean TULARD âą 561 mots Avant-derniĂšre et, pour certains, la plus belle des campagnes de NapolĂ©on, la campagne de France a fait l'objet d'Ă©tudes dĂ©taillĂ©es de Jomini et de Clausewitz qui ont analysĂ© toutes les opĂ©rations de ce modĂšle de la guerre de mouvement ». Lorsque la France est envahie en 1814, deux armĂ©es alliĂ©es totalisant 250 000 hommes jouent un rĂŽle dĂ©cisif l'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral prussien BlĂŒcher et celle du g [âŠ] Lire la suiteFRANCE Histoire et institutions Le temps des rĂ©volutionsĂcrit par Sylvain VENAYRE âą 6 926 mots âą 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Les trois moments de la RĂ©volution française" ⊠Rappelons les enjeux de la RĂ©volution française, tels qu'ils furent perçus par les contemporains, puis vĂ©hiculĂ©s par le discours sur la RĂ©volution, jusqu'Ă la fin de la III e RĂ©publique. Globalement, ce que l'on qualifia rapidement de RĂ©volution française fut sĂ©parĂ© en trois moments ; et l'on put, par la suite, dĂ©crĂ©ter n'adhĂ©rer qu'aux principes de l'un ou l'autre de chacun d'entre eux. Il y ava [âŠ] Lire la suiteFRANC FRANĂAISĂcrit par Dominique LACOUE-LABARTHE âą 9 714 mots âą 5 mĂ©dias Dans le chapitre "La diversification des formes monĂ©taires" ⊠La diversification des formes monĂ©taires et la multiplication de leur quantitĂ© en circulation sont des soucis constants en pĂ©riode de croissance Ă©conomique. La disette relative de numĂ©raire est perçue comme prĂ©judiciable aux besoins lĂ©gitimes des affaires », d'autant plus que les paiements au comptant se multiplient. TrĂšs tĂŽt, on dĂ©veloppe, avec plus ou moins de succĂšs, l'Ă©mission de papier-monn [âŠ] Lire la suiteFRANĂOIS DE NEUFCHĂTEAU NICOLAS comte FRANĂOIS dit 1750-1828Ăcrit par Jean TULARD âą 505 mots Avocat puis homme de lettres, encouragĂ© par Voltaire en ces termes Il faut bien que l'on me succĂšde, et j'aime en vous mon hĂ©ritier », François de NeufchĂąteau est, de 1782 Ă 1787, procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs du conseil supĂ©rieur de Cap-Français, Ă Saint-Domingue. De retour en France, il accueille avec enthousiasme la RĂ©volution. En 1791, il est Ă©lu Ă l'AssemblĂ©e lĂ©gislative par le dĂ©partement des V [âŠ] Lire la suiteFRĂRON LOUIS MARIE STANISLAS 1754-1802Ăcrit par Jean MASSIN âą 364 mots Fils d'Ălie FrĂ©ron, Stanislas, ainsi prĂ©nommĂ© en l'honneur du bon roi polonais de Nancy et de LunĂ©ville, hĂ©rita de son pĂšre son goĂ»t pour les pugnacitĂ©s du mĂ©tier de publiciste, mais se sĂ©para de lui par son engouement pour les idĂ©es rĂ©volutionnaires. En 1790, ayant dĂ©jĂ une bonne pratique du journalisme, il fonde L'Orateur du peuple ; il se donne alors pour le brillant second et presque la doub [âŠ] Lire la suiteFRIEDLAND BATAILLE DE 14 juin 1807Ăcrit par Universalis âą 321 mots âą 1 mĂ©dia Lors de la campagne contre la quatriĂšme coalition, cette victoire de NapolĂ©on efface le revers essuyĂ© en fĂ©vrier 1807 Ă Eylau. Elle permet la conclusion du traitĂ© de Tilsit, signĂ© entre NapolĂ©on et Alexandre I er de Russie le 8 juillet. La bataille se dĂ©roula Ă Friedland, en Prusse orientale aujourd'hui Pravdinsk, en Russie, Ă 43 kilomĂštres au sud-est de Köninsberg aujourd'hui Kaliningrad, en [âŠ] Lire la suiteFRUCTIDOR AN V COUP D'ĂTAT DU 18 4 sept. 1797Ăcrit par Jean TULARD âą 518 mots Le Directoire, dĂšs son installation le 26 octobre 1795, s'est trouvĂ© pris entre deux menaces Ă gauche les jacobins et les babouvistes, Ă droite les royalistes. Le danger babouviste est Ă©cartĂ© aprĂšs l'arrestation de Babeuf en mai 1796. En revanche, longtemps limitĂ© Ă des complots et aux soulĂšvements armĂ©s dans la VendĂ©e, le Midi, le mouvement monarchiste s'adapte Ă l'action lĂ©gale grĂące Ă Dandr [âŠ] Lire la suiteFRUCTIDORIENSĂcrit par Jean TULARD âą 254 mots Nom donnĂ© aux auteurs du coup d'Ătat du 18 fructidor an V 4 septembre 1797 qui Ă©liminĂšrent du Directoire et des conseils les partisans d'une restauration monarchiste. Barras, Reubell et La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux furent les instigateurs de ce coup d'Ătat, avec l'appui de gĂ©nĂ©raux comme Augereau. Le coup d'Ătat de fructidor marque une cassure dans l'histoire du Directoire ; on parle d'un second Dire [âŠ] Lire la suiteGARAT DOMINIQUE JOSEPH comte 1749-1833Ăcrit par Jean TULARD âą 268 mots Appartenant Ă ce groupe d' idĂ©ologues », comme on les a surnommĂ©s, qui ont dĂ©fendu les idĂ©es nouvelles sous l'Ancien RĂ©gime et jouĂ© le rĂŽle de philosophes de la RĂ©volution, Garat est une personnalitĂ© du monde des lettres sous le rĂšgne de Louis XVI, liĂ© d'amitiĂ© avec Grimod de la ReyniĂšre et Sedaine, polĂ©miquant avec Palissot, Mercier et le marquis de BiĂšvre. Il est Ă©lu aux Ătats gĂ©nĂ©raux par le b [âŠ] Lire la suiteGARDE NATIONALEĂcrit par Jean TULARD âą 891 mots Le 13 juillet 1789, le comitĂ© permanent des Ă©lecteurs dĂ©cide la constitution d'une force armĂ©e de 48 000 hommes pour assurer le maintien de l'ordre dans la capitale. Son commandement est confiĂ© le 15 juillet Ă La Fayette. Elle reçoit le nom de garde nationale. Dans la plupart des villes et dans de nombreux villages, des milices sont formĂ©es sur ce modĂšle. Leur recrutement varie selon les rĂ©gions m [âŠ] Lire la suiteGIRONDINS ET MONTAGNARDSĂcrit par Jean MASSIN âą 2 561 mots âą 1 mĂ©dia Dans le chapitre "L'histoire" ⊠Quelques mots sur les termes, d'abord. L'usage d'appeler Montagne dans un sens d'origine maçonnique, selon Ferdinand Brunot allusion au mont SinaĂŻ oĂč IsraĂ«l reçut ses lois le rassemblement des patriotes les plus prononcĂ©s » est attestĂ© depuis le printemps de 1792. L'appellation antagoniste apparaĂźt plus tardivement ; les contemporains parlent d'abord des brissotins » au temps de la LĂ©gisla [âŠ] Lire la suiteGOUGES MARIE GOUZE dite OLYMPE DE 1748-1793Ăcrit par Ălisabeth ROUDINESCO âą 576 mots Avec ThĂ©roigne de MĂ©ricourt et Claire Lacombe, Olympe de Gouges est l'une des hĂ©roĂŻnes majeures du premier fĂ©minisme français qui se dĂ©veloppa sous la RĂ©volution sans parvenir Ă imposer l'Ă©galitĂ© politique des sexes. NĂ©e Ă Montauban, elle Ă©tait peut-ĂȘtre la fille naturelle du marquis Le Franc de Pompignan, piĂštre versificateur, auquel elle prĂ©tendait ressembler. La rumeur lui construisit un roman [âŠ] Lire la suiteGOUVERNEMENT RĂVOLUTIONNAIRE DE L'AN IIĂcrit par Jean TULARD âą 354 mots Pendant un an juill. 1793-juill. 1794, la France a Ă©tĂ© soumise Ă la dictature des Montagnards. Cette pĂ©riode est connue sous le nom de gouvernement rĂ©volutionnaire. Ălue pour Ă©laborer une nouvelle constitution, la Convention en diffĂšre l'application jusqu'au redressement de la situation extĂ©rieure. Dans les circonstances oĂč se trouve la RĂ©publique, la constitution ne peut ĂȘtre Ă©tablie ; on l'i [âŠ] Lire la suiteGOUVION-SAINT-CYR LAURENT marquis de 1764-1830Ăcrit par Universalis âą 332 mots MarĂ©chal de France, nĂ© le 13 avril 1764 Ă Toul, mort le 17 mars 1830 Ă HyĂšres. AprĂšs des Ă©tudes dans le domaine des arts, le marquis Laurent de Gouvion-Saint-Cyr s'engage en 1792 comme volontaire dans les armĂ©es de la RĂ©volution française. Il doit Ă sa conduite hĂ©roĂŻque lors des batailles de Mayence et de Mannheim Allemagne en 1795 d'ĂȘtre promu au rang de gĂ©nĂ©ral. Il sert ensuite en Ăgypte et e [âŠ] Lire la suiteGRANDE PEUR 1789Ăcrit par Jean TULARD âą 399 mots La peur a jouĂ© un rĂŽle important dans le dĂ©roulement de la RĂ©volution française peur du complot aristocratique Ă la veille du 14 juillet 1789, peur des partageux et des anarchistes au moment de Brumaire 1799, mais le terme de Grande Peur a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© aux insurrections paysannes de 1789. Dans les campagnes oĂč sĂ©vit la disette, consĂ©quence des mauvaises rĂ©coltes, se propagent alors d'Ă©tranges rum [âŠ] Lire la suiteGRĂGOIRE HENRI dit L'ABBĂ 1750-1831Ăcrit par Bernard PLONGERON âą 814 mots NĂ© Ă VĂ©ho, prĂšs de LunĂ©ville, fils unique d'un tailleur d'habits. Des Ă©tudes chez les JĂ©suites de Nancy, de 1763 Ă 1768, mĂšnent Henri GrĂ©goire au sĂ©minaire de Metz, oĂč enseigne le lazariste Lamourette, futur Ă©vĂȘque et dĂ©putĂ© de RhĂŽne-et-Loire. OrdonnĂ© prĂȘtre en 1775, il obtient, en 1782, la cure d'Embermesnil. Une ample correspondance avec l'Europe savante, des voyages en Suisse et en Allemagne, l [âŠ] Lire la suiteGRENELLE AFFAIRE DU CAMP DE 1796Ăcrit par Jean TULARD âą 243 mots L'affaire du camp de Grenelle est l'Ă©pisode dĂ©cisif de la conjuration des Ăgaux animĂ©e par Gracchus Babeuf. Cet ancien feudiste, qui rĂȘvait d'un communisme agraire, prĂ©pare un complot en liaison avec d'anciens Montagnards. AprĂšs l'Ă©chec des journĂ©es de germinal et de prairial an III 1 er avril et 20 mai 1795, il convient de renoncer Ă un soulĂšvement populaire, parce que les faubourgs sont dĂ©sar [âŠ] Lire la suiteGROUCHY EMMANUEL marquis de 1766-1847 marĂ©chal d'EmpireĂcrit par Jean MASSIN âą 340 mots Transfuge de sa classe pour emprunter au marxisme son vocabulaire, Grouchy offre l'exemple typique de ces nobles qui, choisissant le parti patriote contre le parti aristocrate, embrasseront la cause rĂ©volutionnaire avec autant de persĂ©vĂ©rance que de dĂ©termination. Beau-frĂšre de Condorcet et de Cabanis, esprit attentif et curieux, il restera l'ami des idĂ©ologues. Par conviction politique, il dema [âŠ] Lire la suiteGUILLOTIN JOSEPH IGNACE 1738-1814Ăcrit par Marcel LE CLĂRE âą 315 mots NĂ© Ă Saintes, Guillotin est un brillant Ă©lĂšve ; poussĂ© par ses maĂźtres, il entre d'abord dans la Compagnie de JĂ©sus et enseigne Ă Bordeaux au collĂšge des Irlandais. Mais, de caractĂšre indĂ©pendant, il quitte les ordres et fait sa mĂ©decine. Reçu avec Ă©loge », il est nommĂ© docteur-rĂ©gent de la facultĂ© de Paris. La science de Guillotin le fait dĂ©signer par Louis XVI pour dĂ©montrer l'inanitĂ© du magnĂ© [âŠ] Lire la suiteHAĂTIĂcrit par Jean Marie THĂODAT, Universalis âą 8 710 mots âą 11 mĂ©dias Dans le chapitre "La colonisation française aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles" ⊠Le laxisme espagnol a facilitĂ© l'installation des aventuriers venus des pays d'Europe du Nord qui n'avaient pas pris part Ă la dĂ©couverte. InstallĂ©s dans l'Ăźle de la Tortue, les flibustiers français, hollandais et anglais lançaient des expĂ©ditions contre les galions chargĂ©s d'or des Espagnols et se rĂ©partissaient en butin de guerre les produits de leur rapine. L'Ăźle de la Tortue fut longtemps ten [âŠ] Lire la suiteHĂBERT JACQUES RENĂ 1757-1794Ăcrit par Jean TULARD âą 627 mots Avec Marat et Desmoulins, HĂ©bert a Ă©tĂ© le plus cĂ©lĂšbre journaliste de la RĂ©volution française, le plus discutĂ© aussi. Fils d'un bourgeois aisĂ© et d'une mĂšre d'origine noble, il ne parvint jamais, contrairement Ă la lĂ©gende qui l'assimile Ă son personnage, le PĂšre Duchesne, Ă se dĂ©barrasser de ses origines. Le journaliste FiĂ©vĂ©e, qui l'entendit aux Jacobins, note Le PĂšre Duchesne parut plus pro [âŠ] Lire la suiteHĂRALDIQUEĂcrit par Michel PASTOUREAU âą 6 531 mots Dans le chapitre "Histoire des armoiries" ⊠Les transformations subies par les armoiries entre le xii e et le xx e siĂšcle rendent malaisĂ© l'Ă©tablissement d'une dĂ©finition. La plus complĂšte et la plus satisfaisante reste celle qu'a proposĂ©e RĂ©mi Mathieu en 1946 Le SystĂšme hĂ©raldique français , p. 13 Les armoiries sont des emblĂšmes en couleurs, propres Ă une famille, Ă une communautĂ© ou, plus rarement, Ă un individu, et soumis dans l [âŠ] Lire la suiteHOCHE LAZARE 1768-1797Ăcrit par Jean MASSIN âą 591 mots NĂ© Ă Versailles, fils d'un palefrenier du roi. Fusilier puis caporal aux gardes françaises, Lazare Hoche, pendant ses heures de loisir et de congĂ©, confectionne des ouvrages de dentelle qu'il vend pour avoir de quoi s'acheter des livres ; passionnĂ© surtout de Plutarque et de Rousseau, il acquiert une solide instruction. Ardemment patriote », il entraĂźne ses camarades Ă la prise de la Bastille, p [âŠ] Lire la suiteINDULGENTSĂcrit par Jean TULARD âą 360 mots Au sein du parti montagnard s'est dĂ©veloppĂ© en France, devant les excĂšs de la Terreur, un mouvement qui reçut le nom de faction des indulgents. Ces indulgents souhaitent un retour Ă la paix intĂ©rieure et extĂ©rieure et la fin des excĂšs terroristes. Leur chef de file est Danton, leur porte-parole Camille Desmoulins qui fonde un journal, Le Vieux Cordelier , le 5 dĂ©cembre 1793. Ce journal ne connaĂźt [âŠ] Lire la suiteITALIE CAMPAGNES D' 1796-1797 et 1800Ăcrit par Jean TULARD âą 819 mots âą 1 mĂ©dia AprĂšs la signature des traitĂ©s de BĂąle et de La Haye en 1795, la France n'a plus sur le Continent comme adversaire que l'Autriche. Devenu directeur, Carnot conçoit le projet de lancer trois armĂ©es sur Vienne deux ont mission d'atteindre la capitale autrichienne par la vallĂ©e du Main et celle du Danube, la troisiĂšme doit passer par la vallĂ©e du PĂŽ et les Alpes. Bien qu'elle soit confiĂ©e Ă un jeun [âŠ] Lire la suiteITALIE HistoireĂcrit par Michel BALARD, Paul GUICHONNET, Jean-Marie MARTIN, Jean-Louis MIĂGE, Paul PETIT âą 27 498 mots âą 40 mĂ©dias Dans le chapitre " Le Risorgimento et l'unitĂ©" ⊠La lente conquĂȘte de l'indĂ©pendance demandera trois quarts de siĂšcle, et, en dĂ©pit des aspirations et des complots des patriotes, elle ne sera possible qu'avec l'aide militaire et diplomatique de la France et l'appui de l'Angleterre. [âŠ] Lire la suiteJACOBINS CLUB DESĂcrit par Jean MASSIN âą 1 549 mots âą 1 mĂ©dia Le 30 avril 1789, Ă Versailles, les dĂ©putĂ©s du tiers Ă©tat de Bretagne, parmi lesquels Le Chapelier, Lanjuinais, Coroller et Defermon, se rĂ©unissent pour dĂ©battre ensemble de leur attitude cinq jours avant l'ouverture des Ătats gĂ©nĂ©raux. C'est l'origine du Club breton auquel s'agrĂ©geront trĂšs vite des dĂ©putĂ©s patriotes » venus d'autres provinces Mounier et Robespierre parmi les premiers, Mirabe [âŠ] Lire la suiteJACOBINS NĂO- 1795-1799Ăcrit par Jean TULARD âą 404 mots En novembre 1794, la rĂ©action thermidorienne impose la fermeture du club des Jacobins. L'histoire du jacobinisme n'est pas pour autant terminĂ©e, mĂȘme si elle est Ă©clipsĂ©e sous le Directoire par le babouvisme. AprĂšs l'amnistie qui suit le coup de force du 13 vendĂ©miaire oct. 1795, les Jacobins se regroupent. Dans leurs rangs figurent des bourgeois, des artisans et des boutiquiers. Ă Paris, d'anci [âŠ] Lire la suiteJEANBON SAINT-ANDRĂ ANDRĂ JEANBON dit 1749-1813Ăcrit par Jean MASSIN âą 929 mots Issu d'une famille protestante de Montauban convertie de force, Ă©levĂ© chez les jĂ©suites qui voudraient l'enrĂŽler sous leur Ă©tendard, Jeanbon prĂ©fĂšre entrer dans la marine marchande et devenir capitaine au long cours ; un peu plus tard, il revient Ă la thĂ©ologie, mais pour se faire pasteur protestant et exercer son ministĂšre dans son pays natal. Jacobin dĂšs le dĂ©but de la RĂ©volution, Ă©lu dĂ©putĂ© du [âŠ] Lire la suiteJEAN VI LE CLĂMENT 1767-1826 roi de Portugal 1816-1826Ăcrit par Universalis âą 590 mots Roi de Portugal 1816-1826, nĂ© le 13 mai 1767 Ă Lisbonne, mort le 10 mars 1826 Ă Lisbonne. Fils cadet de Pierre III et de Marie I re , Jean dom JoĂŁo devient l'hĂ©ritier du trĂŽne portugais Ă la mort de son frĂšre en 1788. En 1792, en raison de la fragilitĂ© mentale de sa mĂšre, il prend les rĂȘnes du royaume. En 1799, il assume la charge de prince rĂ©gent jusqu'Ă la mort de celle-ci en mars 1816. Pa [âŠ] Lire la suiteJOSĂPHINE, MARIE-JOSĂPHE ROSE TASCHER DE LA PAGERIE 1763-1814 impĂ©ratrice des FrançaisĂcrit par JosĂ© MURACCIOLE âą 663 mots âą 2 mĂ©dias NĂ©e Ă la Martinique, Marie-JosĂšphe Rose Tascher de La Pagerie appartenait Ă une famille installĂ©e aux Isles » depuis un demi-siĂšcle. Elle mena jusqu'Ă seize ans une existence libre et oisive comme les jeunes crĂ©oles d'une Ă©poque peu exigeante en matiĂšre de moralitĂ©. Elle Ă©pousa, en France, le chevalier Alexandre de Beauharnais le 13 dĂ©cembre 1779. Ce mariage dĂ©cevant se termina six ans plus tard [âŠ] Lire la suiteJOURDAN JEAN-BAPTISTE 1762-1833 marĂ©chal d'Empire 1804Ăcrit par Jean MASSIN âą 606 mots Fils d'un chirurgien de Limoges, Jourdan a fait comme simple soldat la guerre d'AmĂ©rique avant de s'Ă©tablir comme mercier Ă Limoges ; volontaire de 1791, il sert sous Dumouriez Ă l'armĂ©e du Nord ; gĂ©nĂ©ral de division dĂšs juillet 1793, il est en septembre avec Pichegru et Hoche l'un des commandants en chef sans-culottes » nommĂ©s par le ComitĂ© de salut public ; en octobre, il bat Cobourg Ă Watti [âŠ] Lire la suiteJUNOT ANDOCHE 1771-1813 duc d'AbrantĂšs 1808Ăcrit par Jacques POULET âą 250 mots âą 1 mĂ©dia AprĂšs avoir entrepris de solides Ă©tudes de droit, Andoche Junot s'engagea dans l'armĂ©e du Rhin. Ă Toulon, Bonaparte le distingue pour sa bravoure et en fait son secrĂ©taire. Junot sera pendant longtemps son meilleur ami. D'un courage extraordinaire, il se couvre de gloire en Italie, puis en Ăgypte. Loin d'ĂȘtre un soudard, Junot est cependant beaucoup plus un entraĂźneur d'hommes qu'un tacticien. Com [âŠ] Lire la suiteLAĂCISATION DE L'ĂTAT CIVIL ET INSTITUTION DU DIVORCE FranceĂcrit par Bernard VALADE âą 196 mots âą 1 mĂ©dia En distinguant les actes de baptĂȘme et la bĂ©nĂ©diction nuptiale â naguĂšre enregistrĂ©s par les curĂ©s et les vicaires â de l'acte de naissance et du mariage, et en lĂ©galisant le divorce, l'AssemblĂ©e lĂ©gislative rendait effectives avant de se sĂ©parer, le 20 septembre 1792, les mesures adoptĂ©es un an plus tĂŽt par la Constituante. Une loi du 17 fĂ©vrier 1800 devait confier la tenue de l'Ă©tat civil aux ma [âŠ] Lire la suiteLAĂCITĂĂcrit par Jean BAUBĂROT, Ămile POULAT âą 7 623 mots âą 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Retour sur l'expĂ©rience française" ⊠Boniface VIII, le pape souffletĂ© par l'envoyĂ© du roi Philippe le Bel, ou l'attentat d'Anagni » 1303 cette image a traversĂ© les siĂšcles, et elle avait sa place dans tous les manuels d'histoire. Mais, si elle montre bien le choc des prĂ©tentions, elle ne dit rien sur le statut de la religion. Or ce que nous appelons laĂŻcitĂ© est alors totalement impensable, Ă moins de parler d'une laĂŻcitĂ© sacral [âŠ] Lire la suiteLANNES JEAN 1769-1809 marĂ©chal d'Empire 1804 duc de Montebello 1808Ăcrit par Jean MASSIN âą 365 mots Le Roland de la Grande ArmĂ©e ». NĂ© Ă Lectoure, apprenti teinturier, volontaire en 1792, Lannes est dĂ©jĂ chef de brigade colonel en 1793. Par sa bravoure Ă©clatante et l'audace de ses initiatives, il s'impose de plus en plus Ă l'attention de Bonaparte en Italie et en Ăgypte ; il fait partie du petit noyau de fidĂšles que ce dernier ramĂšne en France avec lui et il joue dans la prĂ©paration du 18-Br [âŠ] Lire la suiteLA RĂVELLIĂRE-LĂPEAUX LOUIS MARIE DE 1753-1824Ăcrit par Jean TULARD âą 373 mots Avocat Ă la veille de la RĂ©volution, La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux est Ă©lu aux Ătats gĂ©nĂ©raux par la sĂ©nĂ©chaussĂ©e d'Anjou. Il apparaĂźt comme un partisan farouche du grand systĂšme d'Ă©galitĂ© entre les hommes ». Le Maine-et-Loire l'appelle Ă siĂ©ger Ă la Convention. Il y vote la mort du roi, mais s'oppose en fĂ©vrier 1793 Ă Robespierre dans un retentissant article de La Chronique de Paris , intitulĂ© Le Cro [âŠ] Lire la suiteLA ROCHEJAQUELEIN HENRI DU VERGIER comte de 1772-1794Ăcrit par Ghislain de DIESBACH âą 438 mots Ă sa sortie du collĂšge militaire de SorĂšze, oĂč il a Ă©tĂ© Ă©levĂ©, Henri de La Rochejaquelein entre au rĂ©giment de Royal-Pologne cavalerie, dont son pĂšre, le marquis de La Rochejaquelein, est colonel propriĂ©taire, puis il passe aux chasseurs de Flandre qu'il abandonne pour faire partie de la garde constitutionnelle du roi. C'est Ă ce titre qu'il reçoit le baptĂȘme du feu en participant, le 10 aoĂ»t 1792 [âŠ] Lire la suiteLEBRUN CHARLES FRANĂOIS 1739-1824Ăcrit par Jean TULARD âą 381 mots Ă Sainte-HĂ©lĂšne, parlant des deux consuls qui l'avaient assistĂ© en l'an VIII, NapolĂ©on disait qu'il avait choisi en CambacĂ©rĂšs et Lebrun deux hommes de mĂ©rite, deux personnages distinguĂ©s, tous deux sages, modĂ©rĂ©s, capables, mais d'une nuance tout Ă fait opposĂ©e. L'un CambacĂ©rĂšs, l'avocat des abus, des prĂ©jugĂ©s, des anciennes constitutions, du retour des honneurs, des distinctions, etc. ; l'au [âŠ] Lire la suiteLECOURBE CLAUDE JACQUES 1758-1815Ăcrit par Jean MASSIN âą 304 mots NĂ© Ă Besançon, fils naturel lĂ©gitimĂ© d'un officier de cavalerie, engagĂ© volontaire de 1777 Ă 1785 il sert aux BalĂ©ares pendant la guerre d'AmĂ©rique, Lecourbe reprend du service en 1789 dans la garde nationale du Jura et prend ses grades sur divers champs de bataille de la RĂ©volution. Il donne sa pleine mesure de 1798 Ă 1800, d'abord comme principal lieutenant de MassĂ©na dans la campagne de Zuric [âŠ] Lire la suiteLOUIS JOSEPH DOMINIQUE baron 1755-1837Ăcrit par Michel BRUGUIĂRE âą 532 mots NĂ© Ă Toul, cadet d'une famille de robe son pĂšre Ă©tait avocat au Parlement de Metz, Louis a connu successivement trois carriĂšres aventurier ecclĂ©siastique, fonctionnaire des Finances, homme politique. Une haute protection donne Ă cette triple carriĂšre son unitĂ©, celle de Talleyrand, son cadet de trois ans, mais son patron dĂšs 1785 il le servira en qualitĂ© de diacre Ă la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration l [âŠ] Lire la suiteLOUIS XVI 1754-1793 roi de France 1774-1792Ăcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 2 160 mots âą 1 mĂ©dia La personnalitĂ© de Louis XVI, dernier roi de l'Ancien RĂ©gime, se confond avec les lĂ©gendes qui se sont attachĂ©es Ă lui roi faible et incapable, roi-martyr, roi-serrurier ... ExĂ©cutĂ© pour des raisons politiques, il est accusĂ© d'avoir trahi mais aussi d'avoir Ă©tĂ© simplement roi. Sa mort marque l'histoire de France durablement, parce qu'elle est liĂ©e Ă l'inauguration d'un nouveau rĂ©gime, parce que [âŠ] Lire la suiteLOUIS XVII 1785-1795Ăcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 419 mots Second fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, il devient le dauphin Ă la mort de son frĂšre en juin 1789, et partage le destin de sa famille au moment de la RĂ©volution. RamenĂ© Ă Paris, par la foule qui est allĂ© chercher le boulanger, la boulangĂšre et le petit mitron » en octobre 1789, il est arrĂȘtĂ© Ă Varennes, lors de la fuite familiale le 20 juin 1791. AprĂšs le 10 aoĂ»t 1792, il est incarcĂ©rĂ© Ă l [âŠ] Lire la suiteLOUIS XVIII 1755-1824 roi de France 1814-1815 et 1815-1824Ăcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY âą 680 mots NĂ© Ă Versailles, troisiĂšme fils du dauphin Louis et de Marie-JosĂšphe de Saxe, Louis Stanislas Xavier reçut le titre de comte de Provence. Intelligent et ambitieux, il se composa le personnage du prince Ă©clairĂ© et lettrĂ©, tout en frondant sournoisement le gouvernement de son frĂšre Louis XVI, notamment Ă l'AssemblĂ©e des notables en 1787. En juin 1791, alors que le roi Ă©chouait, Ă Varennes, dans sa t [âŠ] Lire la suiteLUMIĂRESĂcrit par Jean Marie GOULEMOT âą 7 854 mots âą 1 mĂ©dia Dans le chapitre "La RĂ©volution, fille des Philosophes ?" ⊠La RĂ©volution confortera ce processus de construction. Face Ă cet Ă©vĂ©nement incomprĂ©hensible, ses adversaires dĂ©sorientĂ©s tentĂšrent de l'expliquer par un complot Ă©manant des LumiĂšres. C'est la thĂšse d'Augustin Barruel dans ses MĂ©moires pour l'histoire du jacobinisme 1797-1799. Voltaire, agent de liaison, y est accusĂ© d'ĂȘtre, avec l'appui des francs-maçons allemands, l'artisan de la RĂ©volution. [âŠ] Lire la suiteMALESHERBES CHRĂTIEN GUILLAUME DE LAMOIGNON DE 1721-1794Ăcrit par Olivier COLLOMB âą 361 mots Fils d'un chancelier de France, premier prĂ©sident de la Cour des aides en 1750, Malesherbes est surtout directeur gĂ©nĂ©ral de la Librairie, en fait chef de la censure ; en cette qualitĂ©, il protĂšge officieusement ce qu'il est chargĂ© d'interdire l'achĂšvement de l' EncyclopĂ©die est son Ćuvre. Il manifeste plus d'amitiĂ© encore que de sentiments protecteurs Ă Jean-Jacques Rousseau, qui lui adressera [âŠ] Lire la suiteMALET CLAUDE FRANĂOIS DE 1754-1812Ăcrit par Jean TULARD âą 773 mots D'origine noble, mousquetaire sous l'Ancien RĂ©gime, licenciĂ© par suite de compressions budgĂ©taires, gĂ©nĂ©ral de la RĂ©volution, hostile Ă l'avĂšnement du consulat Ă vie, nommĂ© sous l'Empire gouverneur de Rome mais destituĂ© pour propagande rĂ©publicaine, Malet n'occuperait qu'une place restreinte dans l'histoire napolĂ©onienne, celle d'un opposant, comme le gĂ©nĂ©ral Delmas, s'il n'avait fomentĂ© contre Na [âŠ] Lire la suiteMALLET DU PAN JACQUES 1749-1800Ăcrit par Jean TULARD âą 553 mots Avec Burke, Gentz et J. de Maistre, Mallet du Pan fut l'un des principaux thĂ©oriciens de la contre-rĂ©volution. D'origine suisse, il s'est imprudemment mĂȘlĂ© aux troubles de GenĂšve, soutenant en 1766 la cause des natifs », les immigrĂ©s rĂ©cents, contre l'ancienne bourgeoisie, puis dĂ©nonçant en 1782, au nom du juste milieu », la rĂ©volution genevoise. Contraint de s'exiler, il vient en France et il [âŠ] Lire la suiteMALTEĂcrit par Jacques GODECHOT, Jean GUILAINE, Jean-Louis MIĂGE, Pierre-Yves PĂCHOUX âą 8 668 mots âą 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Malte sous les chevaliers de l'ordre et l'influence française" ⊠Les chevaliers de Saint-Jean tiraient leurs revenus des propriĂ©tĂ©s de l'ordre dissĂ©minĂ©es dans les pays les plus riches d'Europe et de l'activitĂ© de la guerre de course contre les Turcs. Malte fut durant le xvii e et le xviii e siĂšcle le principal centre du corso chrĂ©tien en MĂ©diterranĂ©e . Les prises assuraient non seulement des biens, mais aussi des captifs, ramant sur les galĂšres ou employĂ©s [âŠ] Lire la suiteMARAT JEAN-PAUL 1743-1793Ăcrit par Jean VIDALENC âą 1 876 mots âą 1 mĂ©dia AprĂšs une jeunesse tourmentĂ©e, Marat, autodidacte, devenu mĂ©decin en Grande-Bretagne, se fit d'abord connaĂźtre par des Ă©crits philosophiques et scientifiques qui lui valurent une certaine notoriĂ©tĂ© dans les milieux cultivĂ©s de Londres, puis de Paris. Il devait devenir, dĂšs les dĂ©buts de la RĂ©volution, un journaliste connu dans les milieux jacobins. DĂ©fendant dans L'Ami du peuple des solutions [âŠ] Lire la suiteMARENGO BATAILLE DE 14 juin 1800Ăcrit par Universalis âą 294 mots âą 1 mĂ©dia RemportĂ©e de justesse contre la deuxiĂšme coalition par NapolĂ©on pendant la seconde campagne d'Italie, la bataille de Marengo , Ă 5 kilomĂštres environ au sud-est d'Alessandria PiĂ©mont, met aux prises 28 000 Français et 31 000 Autrichiens sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Michael Friedrich von Melas. Cette victoire aboutit Ă l'occupation française de la Lombardie jusqu'au fleuve Mincio et renforce l'auto [âŠ] Lire la suiteMARET HUGUES 1763-1839 duc de BassanoĂcrit par Jean TULARD âą 361 mots Avocat au parlement de Bourgogne en 1789, rĂ©dacteur du Bulletin de l'AssemblĂ©e constituante , qui devait se transformer en Moniteur universel , chargĂ© de diverses missions qui lui vaudront d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© par les Autrichiens et Ă©changĂ© par la suite avec d'autres prisonniers contre la fille de Louis XVI, Maret est nommĂ© aprĂšs le coup d'Ătat de Brumaire secrĂ©taire des Consuls, puis ministre secrĂ©taire [âŠ] Lire la suiteMARIE-ANTOINETTE 1755-1793 reine de FranceĂcrit par Solange MARIN âą 1 144 mots âą 3 mĂ©dias Fille de Marie-ThĂ©rĂšse d'Autriche et de François de Lorraine, celle que les siens nommaient Antonia est destinĂ©e tout enfant Ă sceller la rĂ©conciliation de la monarchie française avec celle des Habsbourg. Elle n'a pas encore quinze ans lorsque, au printemps de 1770, elle Ă©pouse le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV. Les fĂȘtes donnĂ©es Ă cette occasion sont magnifiques, impayables » selon le mo [âŠ] Lire la suiteMARINEĂcrit par Michel MOLLAT DU JOURDIN âą 7 867 mots âą 9 mĂ©dias Dans le chapitre " Les marines Ă voile des grands Ătats europĂ©ens modernes XVIe-XIXe s." ⊠Il ne faut pas exagĂ©rer, dans l'Europe de la Renaissance, le dĂ©clin des marines mĂ©diterranĂ©ennes. Venise, sous l'impulsion d'un Cristoforo Da Canal, chercha Ă adapter sa flotte de galĂšres Ă la dĂ©fense de ce qui lui restait d'empire contre une piraterie croissante et un nouvel ennemi, la flotte turque. Ă partir des guerres d'Italie, les marines atlantiques franchirent en force le dĂ©troit de Gibral [âŠ] Lire la suiteMARMONT AUGUSTE FRĂDĂRIC LOUIS VIESSE DE 1774-1852 duc de RaguseĂcrit par Jean MASSIN âą 309 mots Issu d'une famille noble de Bourgogne, jeune officier d'artillerie sous la RĂ©volution, Marmont a la chance d'ĂȘtre remarquĂ© par Bonaparte au siĂšge de Toulon et d'ĂȘtre pris par lui comme aide de camp. En Italie, en Ăgypte, lors du 18-Brumaire, Ă Marengo enfin, il seconde intelligemment son maĂźtre. NapolĂ©on a pour lui une affection presque paternelle, mais n'en fait pas un de ses premiers marĂ©chaux e [âŠ] Lire la suiteMARSEILLAISE LAĂcrit par Guillaume MAZEAU âą 2 921 mots âą 5 mĂ©dias Chant patriotique composĂ© pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire au moment oĂč la France dĂ©clarait la guerre Ă lâAutriche 1792, L a Marseillaise divisa les Français au xix e siĂšcle avant de devenir lâhymne national en 1879. [âŠ] Lire la suiteMASSĂNA ANDRĂ 1758-1817Ăcrit par Jean MASSIN âą 592 mots Fils d'un vigneron de Nice, successivement mousse, soldat et contrebandier, MassĂ©na s'engage comme volontaire en 1791, bien qu'il soit, de par sa naissance niçoise, encore sujet du roi de Sardaigne ; c'est Ă l'armĂ©e d'Italie qu'il prend tous ses grades Ă partir de 1792 ; en 1796-1797, il s'impose comme le meilleur et le plus habile des lieutenants de Bonaparte, qui l'appelle l'enfant chĂ©ri de la [âŠ] Lire la suiteMĂDITERRANĂE HISTOIRE DE LAĂcrit par AndrĂ© BOURDE, Georges DUBY, Claude LEPELLEY, Jean-Louis MIĂGE, Universalis âą 18 454 mots âą 12 mĂ©dias Dans le chapitre "RĂ©volution française et Empire napolĂ©onien" ⊠La RĂ©volution française en MĂ©diterranĂ©e aura d'immenses consĂ©quences. L'Italie est profondĂ©ment secouĂ©e. Ă GĂȘnes, Ă Florence, Ă Naples, Ă Rome, les anciens rĂ©gimes sont remplacĂ©s par des rĂ©publiques sĆurs. La deuxiĂšme campagne d'Italie 1801 raffermit le joug français sur la pĂ©ninsule. NapolĂ©on se fait roi d'Italie mais, au lieu de l'unifier, il installe ses parents dans des royaumes » sur mes [âŠ] Lire la suiteMERLIN DE DOUAI PHILIPPE ANTOINE MERLIN dit 1754-1838Ăcrit par Jean MASSIN âą 389 mots Fils d'agriculteur, reçu avocat Ă Douai, Merlin est dĂ©jĂ conseiller juridique et financier du duc d'OrlĂ©ans avant la RĂ©volution. DĂ©putĂ© Ă la Constituante, il y soutient le parti patriote ; dĂ©putĂ© Ă la Convention, il siĂšge Ă la Plaine, mais vote presque toujours avec la Montagne, notamment pour la mort de Louis XVI. Il reçoit diverses missions dans les dĂ©partements et travaille surtout au ComitĂ© de [âŠ] Lire la suiteMOLĂ LOUIS MATTHIEU comte 1781-1855Ăcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY âą 409 mots HĂ©ritier de deux illustres familles parlementaires, sa mĂšre Ă©tant nĂ©e Lamoignon, MolĂ© achĂšve son Ă©ducation dans l'Ă©migration aprĂšs l'exĂ©cution de son pĂšre en 1794. Il rentre en France Ă la fin du Directoire et est rĂ©intĂ©grĂ© dans tous ses biens sous le Consulat. Il accepte alors de servir NapolĂ©on qui le comble de faveurs auditeur puis maĂźtre des requĂȘtes au Conseil d'Ătat, prĂ©fet de la CĂŽte-d'Or [âŠ] Lire la suiteMONARCHIEĂcrit par Jacques ELLUL âą 9 672 mots Dans le chapitre "La monarchie constitutionnelle française 1790-1792" ⊠La formation d'un nouveau type de monarchie en Angleterre avait intĂ©ressĂ©, sĂ©duit un grand nombre de penseurs politiques, surtout en France, et l'on ne peut qu'Ă©voquer Montesquieu. Mais le tempĂ©rament intellectuel français avait conduit Ă rationaliser et Ă normaliser un rĂ©gime qui s'Ă©tait formĂ© de façon pragmatique. D'une expĂ©rience progressivement acquise on faisait un systĂšme, et c'est ce systĂšm [âŠ] Lire la suiteMONITEUR UNIVERSEL LEĂcrit par Pierre ALBERT âą 615 mots Le 24 novembre 1789, Charles-Joseph Panckoucke 1736-1798, libraire et Ă©diteur renommĂ©, qui avait dĂ©jĂ , Ă la fin de l'Ancien RĂ©gime, pris Ă sa charge la publication de La Gazette de France et du Mercure de France , associĂ© Ă Hugues Bernard Maret, fonda La Gazette nationale ou le Moniteur universel , qui ne garda bientĂŽt plus que la seconde moitiĂ© du titre. RĂ©trospectivement, en 1797, en introduc [âŠ] Lire la suiteMOREAU JEAN VICTOR 1763-1813Ăcrit par Jean MASSIN âą 606 mots NĂ© Ă Morlaix, fils d'un avocat breton, Ă©tudiant en droit Ă Rennes, le jeune Moreau est dĂ©jĂ mĂȘlĂ©, comme prĂ©vĂŽt des Ă©tudiants, aux troubles parlementaires de la ville en 1788 ; c'est lui qui fonde et prĂ©side la FĂ©dĂ©ration de la jeunesse bretonne et angevine Ă Pontivy en 1790. Lieutenant-colonel dans l'armĂ©e du Nord en 1792, il sert sous Dumouriez â qu'il refuse de suivre contre la RĂ©publique aprĂšs [âŠ] Lire la suiteMOSKOVA BATAILLE DE LA ou BATAILLE DE BORODINO 7 sept. 1812Ăcrit par Universalis âą 350 mots âą 1 mĂ©dia AppelĂ©e bataille de Borodino par les Russes â qui ne la considĂšrent pas comme une dĂ©faite â, cette bataille extrĂȘmement meurtriĂšre s'est dĂ©roulĂ©e le 7 septembre 1812, durant l'invasion de la Russie par NapolĂ©on, Ă environ 110 kilomĂštres Ă l'ouest de Moscou, non loin de la riviĂšre Moskova . PrĂšs de 130 000 hommes de la Grande ArmĂ©e, appuyĂ©s par plus de 500 canons, y affrontent 120 000 Russes et 600 [âŠ] Lire la suiteMURAT JOACHIM 1767-1815 roi de Naples 1808-1815Ăcrit par Jean MASSIN âą 936 mots âą 1 mĂ©dia Le moins Ă©tonnant de la vie de ce centaure n'est pas que Murat, fils d'un aubergiste du Quercy, ait dĂ©butĂ© par le sĂ©minaire et ait Ă©tĂ© ordonnĂ© sous-diacre ; mais cette erreur d'orientation initiale est vite rĂ©parĂ©e renvoyĂ© du sĂ©minaire, il s'engage dans la cavalerie dĂšs 1787, pour vingt-huit ans. Ardent patriote, le chef d'escadron Murat change un temps son nom en celui de Marat, est dĂ©noncĂ© com [âŠ] Lire la suiteMUSĂEĂcrit par Robert FOHR âą 11 416 mots âą 1 mĂ©dia Dans le chapitre "L'empire des musĂ©es" ⊠Nous vivons encore aujourd'hui, en matiĂšre de musĂ©es, sur l'Ćuvre de la RĂ©volution et sur ses rĂ©percussions. En nationalisant les collections royales et les biens de l'Ăglise et des Ă©migrĂ©s, les hommes de la Constituante et de la Convention mettaient en application l'idĂ©e, dĂ©jĂ en germe dans l'esprit des LumiĂšres, que le patrimoine culturel, jusque-lĂ aux mains d'une minoritĂ© de privilĂ©giĂ©s, Ă©tai [âŠ] Lire la suiteNAPOLĂON Ier BONAPARTE 1769-1821 empereur des Français 1804-1814 et 1815Ăcrit par Jacques GODECHOT, Universalis âą 8 337 mots âą 17 mĂ©dias GĂ©nĂ©ral français, Premier consul 1799-1804 puis Empereur des Français 1804-1814/1815, NapolĂ©on Bonaparte en italien Napoleone Buonaparte, surnommĂ© le Corse ou le Petit Caporal, fut l'une des figures marquantes de l'histoire occidentale. Il rĂ©volutionna l'organisation et la formation militaires, fit Ă©laborer le Code NapolĂ©on, qui servit de modĂšle aux codes civils ultĂ©rieurs, rĂ©organisa l'Ă©d [âŠ] Lire la suiteNARBONNE-LARA LOUIS comte de 1755-1813Ăcrit par Jean TULARD âą 218 mots Est-il le fils naturel de Louis XV ? Sa mĂšre est dame d'honneur Ă la cour de Versailles et Narbonne reçoit une Ă©ducation privilĂ©giĂ©e. Colonel Ă trente ans du rĂ©giment d'Angoumois puis de PiĂ©mont, il adopte les idĂ©es de la RĂ©volution en 1789. Commandant en chef de toutes les gardes nationales du Doubs, il rĂ©tablit le calme troublĂ© par les soulĂšvements agraires. Le 7 dĂ©cembre 1791, il est appelĂ© par [âŠ] Lire la suiteNATION L'idĂ©e de nationĂcrit par Georges BURDEAU, Pierre-ClĂ©ment TIMBAL âą 4 378 mots Dans le chapitre "Le sentiment national contre l'Ancien RĂ©gime" ⊠Au xviii e siĂšcle, la nation prend conscience d'elle-mĂȘme Ă l'Ă©gard de la monarchie, aussi bien en France qu'en Angleterre, et la floraison du sentiment national est, ici comme lĂ , liĂ©e Ă la montĂ©e de la bourgeoisie, reprĂ©sentant la classe moyenne, qui veut prendre une part plus active Ă la vie politique de la nation. La France cependant va, cette fois, se sĂ©parer de l'Angleterre, parce que l'exa [âŠ] Lire la suiteNECKER JACQUES 1732-1804Ăcrit par Louis TRENARD âą 794 mots NĂ© Ă GenĂšve, fils d'un rĂ©gent de collĂšge, destinĂ© au commerce, Necker fait son noviciat commercial Ă la banque Vernet, Ă Paris. Il amasse une fortune honorable, fonde une banque en 1765. NommĂ© prĂ©sident par la RĂ©publique de GenĂšve, il inspire confiance Ă Choiseul. Syndic de la Compagnie des Indes, il la ranime et la dĂ©fend contre l'abbĂ© Morellet en 1769. Il Ă©pouse en 1764 Suzanne Curchod, fille d' [âŠ] Lire la suiteNEY MICHEL 1769-1815 marĂ©chal d'Empire 1804 duc d'Elchingen 1808 prince de la Moskowa 1812Ăcrit par Jean MASSIN âą 450 mots âą 1 mĂ©dia Le Brave des braves ». Fils d'un tonnelier de Sarrelouis, d'abord petit clerc de notaire, puis soldat dĂšs 1787. Avance avec une relative lenteur au cours des guerres de la RĂ©volution ; quand NapolĂ©on en fait un de ses premiers marĂ©chaux, Ney a dĂ©jĂ une grande rĂ©putation d'hĂ©roĂŻsme, mais n'a encore jamais exercĂ© que de petits commandements ; par contre, il s'est signalĂ© par son ostentatoire loyal [âŠ] Lire la suiteNOIRS SOCIĂTĂ DES AMIS DESĂcrit par Martine MEUSY âą 439 mots FondĂ©e en 1788 par Brissot, ClaviĂšre et Mirabeau, la SociĂ©tĂ© des amis des Noirs se proposait de mettre en Ćuvre la doctrine anti-esclavagiste et abolitionniste dont Montesquieu et l'abbĂ© Raynal furent des prĂ©curseurs, mais qui avait pris forme tout spĂ©cialement en Angleterre avec William Wilberforce, pour atteindre, vers 1780, les sphĂšres politiques de France ; Necker lui-mĂȘme s'y intĂ©resse. En 17 [âŠ] Lire la suiteNOTABLESĂcrit par Christophe CHARLE âą 2 370 mots Dans l'histoire de la France contemporaine, le terme notables dĂ©signe un groupe social et politique qui a dominĂ© la sociĂ©tĂ© depuis les lendemains de la RĂ©volution française jusqu'aux annĂ©es 1880. DĂ©tenteurs d'importants capitaux fonciers soit par hĂ©ritage comme la noblesse traditionnelle, soit par investissement prĂ©fĂ©rentiel quand il s'agit de bourgeois enrichis dans le nĂ©goce et l'industrie [âŠ] Lire la suiteOCTOBRE 1789 JOURNĂES DES 5 & 6Ăcrit par Jean TULARD âą 349 mots Les journĂ©es d'octobre 1789 marquent un tournant dans l'histoire de la RĂ©volution en laissant prĂ©sager la chute de la monarchie. Ă l'issue de ces journĂ©es, en effet, le roi s'est retrouvĂ© prisonnier de Paris. L'opinion avait manifestĂ© son inquiĂ©tude devant le retard apportĂ© par Louis XVI Ă la ratification des rĂ©solutions prises par l'assemblĂ©e dans la nuit du 4 aoĂ»t qui avait vu disparaĂźtre la fĂ©o [âŠ] Lire la suiteOPINION PUBLIQUEĂcrit par Patrick CHAMPAGNE âą 5 005 mots âą 3 mĂ©dias Dans le chapitre "L'opinion publique et le suffrage censitaire" ⊠Ce que l'on commence Ă nommer opinion publique » dans la France du xviii e siĂšcle n'est encore que l'expression publique des opinions personnelles d'une fraction limitĂ©e de la population â essentiellement une bourgeoisie intellectuelle et commerçante montante â qui, forte de son capital Ă©conomique et surtout culturel, prĂ©tend Ă l'exercice du pouvoir ou, du moins, entend peser sur les autoritĂ©s [âŠ] Lire la suiteORLĂANISMEĂcrit par JosĂ© MURACCIOLE âą 929 mots Traditionnellement, le duchĂ© d'OrlĂ©ans donnait son nom au deuxiĂšme fils du roi de France. Ă sa naissance, il Ă©tait fait duc d'OrlĂ©ans de mĂȘme que son frĂšre aĂźnĂ© le futur roi Ă©tait dĂ©nommĂ© Dauphin. Par la suite, et surtout Ă partir de 1610, les ducs d'OrlĂ©ans prirent l'habitude de grouper autour d'eux la faction des mĂ©contents et le nom d'orlĂ©anisme devint, en quelque sorte, le mot de ralliement d' [âŠ] Lire la suitePAYS-BASĂcrit par Christophe DE VOOGD, FrĂ©dĂ©ric MAURO, Guido PEETERS, Christian VANDERMOTTEN, Universalis âą 35 700 mots âą 24 mĂ©dias Dans le chapitre "RĂ©volution et restauration 1780-1830" ⊠Comme ailleurs en Europe occidentale, la RĂ©publique fut le théùtre d'un changement de mentalitĂ© surtout sensible Ă partir de 1780. Le mouvement des Patriotes connut d'abord des succĂšs, mais, sitĂŽt la maison d'Orange menacĂ©e, la Prusse intervint 1787 et l'ancien conservatisme subsista avec ses privilĂšges, ses abus et sa corruption. La RĂ©publique fut Ă©pargnĂ©e par les premiĂšres phases de la RĂ©volu [âŠ] Lire la suitePICHEGRU JEAN CHARLES 1761-1804Ăcrit par Jean MASSIN âą 522 mots Fils d'un cultivateur du pays d'Arbois, Pichegru parvient trĂšs jeune Ă devenir rĂ©pĂ©titeur de mathĂ©matiques Ă Brienne ; il s'engage comme soldat en 1780 contrairement Ă la lĂ©gende, NapolĂ©on n'aura donc guĂšre eu le temps de profiter de ses connaissances mathĂ©matiques et fait la guerre d'AmĂ©rique. Sergent-major en 1789, il milite avec ardeur au club des Jacobins de Besançon et devient lieutenant-co [âŠ] Lire la suitePOLICE FRANĂAISE HISTOIRE DE LAĂcrit par Jean-Marc BERLIĂRE âą 3 672 mots Dans le chapitre "La RĂ©volution, le Consulat et l'Empire " ⊠RĂ©volution, Consulat et Empire sont trois pĂ©riodes essentielles dans l'histoire de la police. S'expriment alors l'idĂ©e proprement rĂ©volutionnaire d'une force publique » au service des droits de l'homme article 12 de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen, aoĂ»t 1789 et la confirmation aux corps municipaux Ă©lus de leurs prĂ©rogatives et du soin de faire jouir leurs habitants des av [âŠ] Lire la suitePOLICE SOUS LA RĂVOLUTION ET L'EMPIREĂcrit par Vincent DENIS âą 3 221 mots âą 1 mĂ©dia La RĂ©volution et l'Ă©poque napolĂ©onienne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des pĂ©riodes charniĂšres pour la police en France. La police n'est plus seulement un mode de gouvernement souple, mais elle devient une vĂ©ritable institution, avec son personnel spĂ©cialisĂ© et la crĂ©ation du ministĂšre de la Police gĂ©nĂ©rale en 1796. C'est aussi le moment d'une double redĂ©finition d'une part, son pĂ©rimĂštre de c [âŠ] Lire la suitePONT DE LODI BATAILLE DU 10 mai 1796Ăcrit par Universalis âą 315 mots âą 1 mĂ©dia Cette bataille spectaculaire mais d'importance secondaire s'est dĂ©roulĂ©e pendant la premiĂšre campagne italienne de Bonaparte. Ce dernier y gagna la confiance et la loyautĂ© de ses troupes, qui le surnommĂšrent le petit caporal » en reconnaissance de son courage personnel. La bataille se dĂ©roula au pont de Lodi , qui enjambe la riviĂšre Adda, Ă 31 kilomĂštres au sud-est de Milan. Elle mit aux prises [âŠ] Lire la suitePRAIRIAL AN III JOURNĂE DU 1er 1795Ăcrit par Jean TULARD âą 333 mots Le 12 germinal an III 1 er avril 1795, la Convention est bloquĂ©e par une insurrection des faubourgs Saint-Marcel et Saint-Antoine aux cris de Du pain et la constitution ! ». L'abolition du maximum a entraĂźnĂ© une hausse vertigineuse des prix celui de la livre de pain ne cesse de monter. Les boulangeries distribuent avec difficultĂ© deux cent cinquante grammes de pain par jour et par personne. [âŠ] Lire la suitePRAIRIAL AN II LOI DU 22 1794Ăcrit par Jean TULARD âą 353 mots La loi du 22 prairial an II 10 juin 1794 est restĂ©e cĂ©lĂšbre dans l'histoire de la RĂ©volution française pour avoir portĂ© la Terreur Ă son apogĂ©e. Deux jours aprĂšs la fĂȘte de l'Ătre suprĂȘme qui a consacrĂ© la domination de Robespierre et laissĂ© croire qu'il allait fermer l'abĂźme de la RĂ©volution », Couthon fait voter par la Convention une loi qui renforce le systĂšme terroriste. DĂ©jĂ un dĂ©cret du [âŠ] Lire la suitePREMIER EMPIRE, en brefĂcrit par Sylvain VENAYRE âą 217 mots âą 1 mĂ©dia Le 2 dĂ©cembre 1804, NapolĂ©on Bonaparte, gĂ©nĂ©ral glorieux des armĂ©es de la I re RĂ©publique, consul depuis le coup d'Ătat du 18-Brumaire an VIII 9 novembre 1799 et consul Ă vie depuis 1802, se fait sacrer par le pape Pie VII Empereur des Français, sous le nom de NapolĂ©on I er . Il met alors en place un rĂ©gime extrĂȘmement centralisĂ©, despotique, tout entier ordonnĂ© autour de sa personne. Le pouvoi [âŠ] Lire la suitePROSTITUTION DE 1789 Ă 1949Ăcrit par Yannick RIPA âą 2 198 mots âą 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La RĂ©volution française contre la dĂ©pravation des mĆurs" ⊠Les cahiers de dolĂ©ances rĂ©digĂ©s pour la rĂ©union des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 rĂ©clament un contrĂŽle du recrutement des prostituĂ©es et des rĂ©seaux de maquerellage, la concentration gĂ©ographique des filles de joie et la rĂ©pression de la prostitution non dissimulĂ©e, sans toutefois chercher les causes du phĂ©nomĂšne. Les rĂ©volutionnaires, qui lient la libertĂ© aux bonnes mĆurs publiques, jugent sĂ©vĂšrement [âŠ] Lire la suitePUISAYE JOSEPH comte de 1755-1827Ăcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 310 mots Issu d'une famille de vieille noblesse, colonel en 1783, Puisaye commence sa carriĂšre politique en reprĂ©sentant la noblesse du Perche aux assemblĂ©es provinciales de 1787, puis est Ă©lu comme dĂ©putĂ© de la noblesse aux Ătats gĂ©nĂ©raux, oĂč il joue un petit rĂŽle. Ă cette Ă©poque, il paraĂźt peu favorable au courant rĂ©formateur. Cependant, il devient commandant des gardes nationales du district d'Ăvreux, p [âŠ] Lire la suitePYRAMIDES BATAILLE DES 21 juill. 1798Ăcrit par Universalis âą 303 mots Ăpisode cĂ©lĂšbre de la campagne d'Ăgypte, la bataille des Pyramides , qui doit son nom Ă Bonaparte toujours trĂšs soucieux de sa propagande, se dĂ©roula en rĂ©alitĂ© aux abords d'Embabeh, petite localitĂ© situĂ©e sur la rive gauche du Nil, en aval du Caire, Ă environ 7 kilomĂštres au nord des pyramides de Guizeh. L'armĂ©e d'Ăgypte, forte de 25 000 hommes, y affronta environ 40 000 hommes sous les ordres de [âŠ] Lire la suiteQUATRE AOĂT 1789 NUIT DUĂcrit par Jean TULARD âą 433 mots âą 1 mĂ©dia Dans la nuit du 4 aoĂ»t 1789 disparaĂźt l'ancienne France fondĂ©e sur le privilĂšge et les vieilles structures de la fĂ©odalitĂ©. La sĂ©ance du 4 aoĂ»t 1789 de l'AssemblĂ©e nationale est la consĂ©quence de la Grande Peur, qui jette les paysans contre les chĂąteaux. Le soulĂšvement des campagnes rappelle aux dĂ©putĂ©s le problĂšme paysan. Les rĂ©voltes agraires ne touchent pas seulement les intĂ©rĂȘts de la nobless [âŠ] Lire la suiteRAISON CULTE DE LAĂcrit par Jean DĂRENS âą 430 mots Depuis 1790, un culte civique s'Ă©tait peu Ă peu esquissĂ© au fil des grandes fĂȘtes, telle la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration le 14 juillet 1790. Le culte de la Raison est un des caprices de ce culte civique que les rĂ©volutionnaires ont tentĂ© d'Ă©tablir d'une maniĂšre dĂ©sordonnĂ©e jusqu'Ă la crĂ©ation du culte de l'Ătre suprĂȘme par Robespierre. Le 10 aoĂ»t 1793, la fĂȘte de l'UnitĂ© et de l'IndivisibilitĂ© fut la pre [âŠ] Lire la suiteRELIGION Religion et ĂtatĂcrit par Louis de NAUROIS âą 8 453 mots Dans le chapitre "Les principes" ⊠DĂšs son accession Ă l'indĂ©pendance, la Belgique, dans sa Constitution de 1831, a rĂ©pudiĂ© en matiĂšre religieuse le systĂšme napolĂ©onien, qu'elle conservait pourtant en d'autres domaines. En vertu de cette constitution, l'Ătat n'a pas le droit d'intervenir dans la nomination des ministres du culte, de les empĂȘcher de correspondre avec leurs supĂ©rieurs ou de publier leurs actes. En France, la dĂ©nonci [âŠ] Lire la suiteRĂPUBLICAINS 1789-1870Ăcrit par AndrĂ© Jean TUDESQ âą 997 mots âą 1 mĂ©dia Le nom de rĂ©publicains a Ă©tĂ© donnĂ© aux partisans de la rĂ©publique, avec une signification diffĂ©rente selon les pays et selon les Ă©poques. En France, sous la RĂ©volution et la I re RĂ©publique, le terme de patriote » est davantage utilisĂ©. Bien que la RĂ©publique ait continuĂ© nominalement Ă exister sous le Consulat, on peut considĂ©rer comme rĂ©publicains, au lendemain du coup d'Ătat du 18-Brumaire, [âŠ] Lire la suiteRESTAURATIONĂcrit par Philippe SUSSEL âą 7 035 mots âą 2 mĂ©dias De 1814 Ă 1830, hors le bref Ă©pisode des Cent-Jours, les deux frĂšres de Louis XVI rĂšgnent sur la France, sous les noms de Louis XVIII et Charles X. Cette restauration de la maison de Bourbon devait ĂȘtre aussi, dans l'esprit de ceux qui l'ont souhaitĂ©e, une restauration de l'Ancien RĂ©gime dans l'ordre politique et social. Mais le fossĂ© creusĂ© par la RĂ©volution, dont l'Empire a consolidĂ© les princ [âŠ] Lire la suiteREUBELL JEAN-FRANĂOIS 1747-1807Ăcrit par Jean MASSIN âą 370 mots Quand la RĂ©volution Ă©clate, le quadragĂ©naire Reubell, bĂątonnier de l'ordre des avocats Ă Colmar, n'a encore jamais quittĂ© sa province natale ; dĂ©putĂ© du tiers, il se fait remarquer Ă la Constituante par son opiniĂątretĂ©, soit pour dĂ©noncer comme des tyrans les princes Ă©trangers possessionnĂ©s en Alsace, soit pour combattre les privilĂšges du clergĂ© et peu aprĂšs les prĂȘtres non jureurs, soit pour sout [âŠ] Lire la suiteRĂVOLUTION & EMPIRE, armĂ©eĂcrit par Jean-Paul BERTAUD âą 8 894 mots âą 1 mĂ©dia Ă la suite des travaux pionniers d'AndrĂ© Corvisier sur l' armĂ©e d'Ancien RĂ©gime, les recherches sur l'armĂ©e de la RĂ©volution et de l'Empire se sont orientĂ©es vers l'Ă©tude sociale des soldats et des cadres des demi-brigades ou des rĂ©giments de la Grande Nation. Sans oublier, comme le soulignait jadis Marcel Reinhard et comme l'affirma aussi le gĂ©nĂ©ral Gambiez, prĂ©sident de la commission internatio [âŠ] Lire la suiteRĂVOLUTION FRANĂAISE, en brefĂcrit par Sylvain VENAYRE âą 221 mots âą 1 mĂ©dia La dĂ©cision des Ătats gĂ©nĂ©raux, convoquĂ©s par Louis XVI pour rĂ©soudre la crise financiĂšre du royaume, de se constituer en AssemblĂ©e nationale est une rĂ©volution politique. DĂ©sormais, la souverainetĂ© n'appartient plus au roi mais au peuple, qui devient le fondement du pouvoir politique, alors mĂȘme que l'individu, en faveur de qui est promulguĂ©e la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen, de [âŠ] Lire la suiteRĂVOLUTION FRANĂAISE GUERRES DE LAĂcrit par Jean DĂRENS âą 1 452 mots âą 1 mĂ©dia Ă la fin de 1791, la France marche Ă la guerre, chaque parti croyant y trouver son intĂ©rĂȘt. La Cour espĂšre que la guerre ruinera la RĂ©volution et rĂ©tablira le pouvoir monarchique la guerre est le seul moyen de provoquer l'intervention des princes Ă©trangers, et la France en pleine convulsion ne paraĂźt pas capable de soutenir une demi-campagne ». Le ministĂšre brissotin » veut, par la guerre, o [âŠ] Lire la suiteRĂVOLUTION FRANĂAISE repĂšres chronologiquesĂcrit par Sylvain VENAYRE âą 163 mots 17 juin 1789 Les Ătats gĂ©nĂ©raux, ouverts depuis le 5 mai, se constituent en AssemblĂ©e nationale. 14 juillet 1789 Prise de la Bastille. 4 aoĂ»t 1789 Abolition des privilĂšges. 26 aoĂ»t 1789 DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen. Juillet 1790 Vote de la Constitution civile du clergĂ© le 12 ; fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration le 14. 20-21 juin 1791 Fuite du roi et arrestation Ă Varennes. 3 septem [âŠ] Lire la suiteRHIN & MOSELLE ARMĂE DEĂcrit par Jean DELMAS âą 413 mots HĂ©ritiĂšre de l'armĂ©e du Rhin de 1792 qui, aprĂšs avoir occupĂ© puis Ă©vacuĂ© Mayence, dut en assurer le blocus, dans des conditions matĂ©rielles si difficiles et au prix de telles pertes qu'il devint nĂ©cessaire de la renforcer par l'armĂ©e de Moselle. Ainsi naĂźt en l'an III 1795 l'armĂ©e de Rhin et Moselle qui, d'abord commandĂ©e par Pichegru, tient le Rhin face Ă Wurmser, de Huningue Ă Bingen. Mais c'e [âŠ] Lire la suiteRISORGIMENTOĂcrit par Paul GUICHONNET âą 4 803 mots âą 5 mĂ©dias Dans le chapitre "L'Italie jacobine et napolĂ©onienne" ⊠Les deux dĂ©cennies de prĂ©sence française en Italie ont Ă©tĂ© dĂ©cisives dans le cours du Risorgimento. Lorsque le Directoire intervient et dĂ©trĂŽne, par la force des armes, les souverains absolutistes, il trouve sur place des Jacobins, anciens adeptes du rĂ©formisme, qui fournissent le personnel politique et administratif des rĂ©publiques sĆurs ». Le triennio rĂ©publicain 1796-1799 donne Ă l'Italie [âŠ] Lire la suiteROBESPIERRE MAXIMILIEN DE 1758-1794Ăcrit par Marcel REINHARD âą 2 449 mots Robespierre incarne la RĂ©volution française dans sa tendance dĂ©mocratique et ses mĂ©thodes terroristes, ce qui lui vaut, selon la rĂšgle, des admirateurs et des dĂ©tracteurs. Toutefois, les premiers sont longtemps demeurĂ©s rares, parce que Robespierre dĂ©plaisait Ă beaucoup de rĂ©volutionnaires en raison de ses convictions morales et religieuses. Les dĂ©tracteurs au contraire ont toujours abondĂ©, parce [âŠ] Lire la suiteRĆDERER PIERRE LOUIS 1754-1835Ăcrit par Jean MASSIN âą 963 mots Fils de parlementaire, lui-mĂȘme conseiller au parlement de Metz Ă vingt-cinq ans, auteur de nombreux mĂ©moires fort prisĂ©s de l'AcadĂ©mie de Metz, RĆderer arrive aux Ătats gĂ©nĂ©raux avec une forte rĂ©putation d'Ă©conomiste et de financier, comme avec une solide expĂ©rience du journalisme. Jacobin modĂ©rĂ© Ă la Constituante, il fait encore figure de meneur de la gauche une gravure de 1791 en fait, avec R [âŠ] Lire la suiteROLAND MANON 1754-1793 & JEAN MARIE 1734-1793Ăcrit par Roger DUFRAISSE âą 487 mots Inspecteur gĂ©nĂ©ral des manufactures de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Lyon Ă la veille de la RĂ©volution, Roland a Ă©pousĂ© en 1780 une Parisienne de condition modeste, mais bien plus jeune que lui, belle et instruite, nourrie de Rousseau, et qui dira plus tard que la lecture de Plutarque l'avait disposĂ©e Ă devenir rĂ©publicaine ». En 1790, le mĂ©nage s'installe une premiĂšre fois Ă Paris, pour sept mois, car Rolan [âŠ] Lire la suiteROMEĂcrit par GĂ©raldine DJAMENT, Sylvia PRESSOUYRE âą 11 408 mots âą 14 mĂ©dias Dans le chapitre "Vers le statut de capitale de l'Italie" ⊠Le pouvoir temporel du pape est remis pĂ©riodiquement en question Ă partir des conquĂȘtes de Bonaparte. Pie VI est destituĂ© par la RĂ©publique romaine 1798-1800, qui s'inspire de la RĂ©volution française. De 1809 Ă 1814, Pie VII est retenu prisonnier par NapolĂ©on. AnnexĂ©e en 1809 Ă l'Empire napolĂ©onien, Rome est administrĂ©e par un prĂ©fet et fait figure de seconde capitale aprĂšs Paris. Les rĂ©volution [âŠ] Lire la suiteROMME CHARLES GILBERT 1750-1795Ăcrit par Jean TULARD âą 316 mots MathĂ©maticien français. Charles Romme, aprĂšs avoir Ă©tĂ© formĂ© au collĂšge des oratoriens de Riom, devient prĂ©cepteur du jeune comte Stroganov en Russie oĂč ses idĂ©es ouvrent la voie au futur mouvement dĂ©cabriste. De retour en France, il est envoyĂ© par le Puy-de-DĂŽme Ă l'AssemblĂ©e lĂ©gislative puis Ă la Convention oĂč il siĂšge sur les bancs de la Montagne. Il remplit quelques missions, mais son activitĂ© [âŠ] Lire la suiteROUX JACQUES 1752-1794Ăcrit par Roger DUFRAISSE âą 263 mots NĂ© dans une famille bourgeoise, Jacques Roux devient professeur au sĂ©minaire d'AngoulĂȘme, puis curĂ© dans le diocĂšse de Saintes. Il adhĂšre d'enthousiasme Ă la RĂ©volution, mais il est frappĂ© d'interdit puis rĂ©voquĂ© sous l'accusation d'avoir participĂ© au pillage des chĂąteaux en avril 1790. Il s'installe Ă Paris, prĂȘte serment Ă la Constitution civile du clergĂ© et devient vicaire Ă Saint-Nicolas-des-C [âŠ] Lire la suiteROYALISTES, FranceĂcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY âą 362 mots Le royalisme n'a pu reprĂ©senter une option politique que du jour oĂč la monarchie fut abolie, en 1792. DĂ©cimĂ©s et proscrits sous la Convention, les royalistes purent reparaĂźtre aprĂšs Thermidor et sous le Directoire. La fondation d'une nouvelle monarchie par Bonaparte rĂ©duisit leurs rangs Ă une poignĂ©e de fidĂšles de la dynastie des Bourbons. Ce furent ces fidĂšles qui, aprĂšs les Cent-Jours, constituĂš [âŠ] Lire la suiteRURAL DROITĂcrit par Joseph HUDAULT âą 4 864 mots Dans le chapitre " Le droit rural antĂ©rieur au statut du fermage 1789-1945" ⊠Dans cette phase historique l'expression de droit rural, dĂ©signe, comme l'a justement relevĂ© Paul Ourliac, la rĂ©union des principes et usages qui servent Ă dĂ©terminer les droits et devoirs des propriĂ©taires ruraux ». Cette conception est issue de la RĂ©volution, qui a Ă©rigĂ© en dogme et inscrit dans la DĂ©claration des droits, un droit de propriĂ©tĂ©, qualifiĂ© de romain, en rĂ©action contre le systĂšme [âŠ] Lire la suiteSAINT-ANTOINE FAUBOURGĂcrit par Jean DĂRENS âą 852 mots ĂdifiĂ© Ă partir du xvi e siĂšcle autour de l'abbaye du mĂȘme nom, entre la Bastille et la place du TrĂŽne, le faubourg Saint-Antoine a Ă©tĂ©, Ă plusieurs reprises, un lieu d'affrontements et un foyer d'agitation dans la capitale, et cela dĂšs le xvii e siĂšcle. S'il ne prit pas part Ă la Fronde civile ou parlementaire, il fut, au moment de la Fronde des princes, le théùtre de la bataille des 1 er et 2 [âŠ] Lire la suiteSAINT-JUST LOUIS 1767-1794Ăcrit par Jean TULARD âą 1 590 mots Archange de la Terreur ou galopin sanglant ? ThĂ©oricien lucide de la RĂ©volution ou ridicule auteur d'un laborieux pastiche de Rousseau ? Dernier Spartiate Ă©pris de justice sociale ou prĂȘtre fanatique d'un culte de mort ? Un monstre, Ă©crit Mignet, mais peignĂ©. » Une lampe dans un tombeau », ajoute BarrĂšs. Sur un piĂ©destal de dĂ©finitions, il dresse l'indĂ©finissable », conclut Malraux. Tel appa [âŠ] Lire la suiteSAINT-NICAISE ATTENTAT DE LA RUE 1800Ăcrit par Marcel LE CLĂRE âą 189 mots Le 24 dĂ©cembre 1800, Ă vingt heures, une explosion, cinq secondes aprĂšs le passage de la voiture de NapolĂ©on Bonaparte, alors Premier consul, et qui se rend Ă l'OpĂ©ra, ravage les immeubles de la rue Saint-Nicaise qui longe l'actuel musĂ©e du Louvre, des guichets de Rohan Ă ceux du Carrousel. Des barils remplis de poudre et de ferraille ont Ă©tĂ© dissimulĂ©s sous la paille d'une charrette. L'explosion [âŠ] Lire la suiteSALUT PUBLIC COMITĂ DEĂcrit par Michel EUDE âą 477 mots Au dĂ©but de janvier 1793, lorsque se prĂ©cise la menace d'une guerre gĂ©nĂ©rale, la Convention crĂ©e dans son sein un ComitĂ© de dĂ©fense gĂ©nĂ©rale. Ses membres Ă©taient trop nombreux et la publicitĂ© des sĂ©ances incompatible avec le secret nĂ©cessaire aux prĂ©paratifs militaires. La Commission de salut public, créée le 25 mars, ne rĂ©ussit pas mieux. Le 6 avril, Isnard et BarĂšre font Ă©lire un ComitĂ© de salut [âŠ] Lire la suiteSAMBRE & MEUSE ARMĂE DEĂcrit par Jean DELMAS âą 490 mots La plus reprĂ©sentative des armĂ©es de la RĂ©volution française. NĂ©e en l'an II, trĂšs caractĂ©ristique de ces soldats de l'an II dont la lĂ©gende s'est emparĂ©e, dĂ©butant sous les heureux auspices de Fleurus 26 juin 1794, commandĂ©e par Jourdan, puis par Hoche, l'armĂ©e de Sambre et Meuse compte dans ses rangs KlĂ©ber, Marceau, Championnet, Bernadotte, Lefebvre, Ney, Soult, Mortier. Ă l'entrĂ©e de la camp [âŠ] Lire la suiteSAVARY ANNE JEAN MARIE RENĂ 1774-1833 duc de Rovigo 1808Ăcrit par Jean MASSIN âą 722 mots Fils d'un major de la place de Sedan, Savary s'engage Ă dix-sept ans et sert dans l'armĂ©e du Rhin de 1792 Ă 1797. Il devient aide de camp de Desaix, le suit en Ăgypte, est encore Ă ses cĂŽtĂ©s Ă Marengo ; c'est la plus sĂ»re recommandation aux yeux de Bonaparte qui se l'attache aussitĂŽt. En septembre 1801, Savary est nommĂ© chef de la lĂ©gion de gendarmerie d'Ă©lite attachĂ©e Ă la personne du Premier con [âŠ] Lire la suiteSECTIONS PARISIENNESĂcrit par Jean TULARD âą 287 mots Pour les Ă©lections aux Ătats gĂ©nĂ©raux, un rĂšglement royal du 13 avril 1789 avait divisĂ© en soixante districts la ville de Paris, prĂ©cĂ©demment formĂ©e de vingt et un quartiers. AprĂšs la rĂ©volution municipale, un dĂ©cret du 21 mai 1790 publiĂ© le 27 juin supprima l'ancienne organisation La ville de Paris est divisĂ©e en quarante-huit sections », oĂč se rĂ©unissent en assemblĂ©es primaires, pour les Ă© [âŠ] Lire la suiteSEPTEMBRE MASSACRES DE 1792Ăcrit par Bernard PLONGERON âą 915 mots Rien de plus ambigu que le cri, lancĂ© Ă Paris, au mois d'aoĂ»t 1792 La patrie en danger ! » Le pĂ©ril est-il Ă l'intĂ©rieur, oĂč de nombreuses perquisitions, chez les prĂȘtres rĂ©fractaires, dĂ©busquent des agences royalistes et prouvent les complicitĂ©s Ă©pistolaires avec les Ă©migrĂ©s ? Est-il Ă l'extĂ©rieur, d'oĂč parviennent de sinistres nouvelles passage de la frontiĂšre du duc de Brunswick Ă la tĂȘte [âŠ] Lire la suiteSIEYĂS ou SIEYS EMMANUEL JOSEPH 1748-1836Ăcrit par Jean MASSIN âą 688 mots âą 1 mĂ©dia NĂ© Ă FrĂ©jus, fils d'un directeur de la poste aux lettres, Emmanuel SieyĂšs se voit refuser l'ordination au sĂ©minaire de Saint-Sulpice pour manque, au moins apparent, de vocation ; il rĂ©ussit Ă se faire ordonner prĂȘtre ailleurs et se retrouve grand vicaire de l'Ă©vĂȘque de Chartres en 1787. En janvier 1789, il lance la brochure qui le rend aussitĂŽt cĂ©lĂšbre Qu'est-ce que le tiers Ă©tat ? â ce tiers [âŠ] Lire la suiteSOCIĂTĂS FRATERNELLES, RĂ©volution françaiseĂcrit par Jean DĂRENS âą 518 mots Le 22 dĂ©cembre 1789, l'AssemblĂ©e constituante, par la distinction qu'elle Ă©tablissait entre citoyens actifs et citoyens passifs, avait Ă©cartĂ© de la vie politique toute la masse populaire du pays. C'est le dĂ©sir qu'eurent les citoyens passifs de se rassembler et de faire entendre leur voix autrement que par l'Ă©meute, ainsi que celui de s'instruire et d'instruire les autres sur les choses de la poli [âŠ] Lire la suiteSOULT NICOLAS JEAN DE DIEU 1768-1851 duc de Dalmatie et marĂ©chal d'EmpireĂcrit par Jean MASSIN âą 604 mots Fils d'un notaire du Tarn, engagĂ© dĂšs 1785, Soult conquiert ses grades successifs aux armĂ©es de la Moselle puis de Sambre et Meuse ; c'est seulement Ă l'armĂ©e d'HelvĂ©tie que, nommĂ© gĂ©nĂ©ral de division en avril 1799, il s'acquitte avec succĂšs de tĂąches importantes sous les ordres de MassĂ©na. Pendant le Consulat, il proclame avec ardeur en toute occasion son dĂ©vouement Ă Bonaparte ; en est-il simple [âŠ] Lire la suiteSYNAGOGUEĂcrit par Dominique JARRASSĂ, Gabrielle SED-RAJNA âą 8 502 mots Dans le chapitre "Les premiĂšres Ămancipations" ⊠Le premier pays Ă Ă©manciper ses Juifs est la France, selon une logique qui tient plus Ă l'universalisme et Ă l'humanisme de l'idĂ©ologie rĂ©volutionnaire qu'Ă une vĂ©ritable connaissance des Juifs, encore confinĂ©s dans certaines provinces. AprĂšs les mesures engagĂ©es par Louis XVI en 1784, le processus d'Ămancipation aboutit non sans mal le 27 septembre 1791. Commence alors une rĂ©gĂ©nĂ©ration », objec [âŠ] Lire la suiteTALLEYRAND-PĂRIGORD CHARLES MAURICE DE 1754-1838 prince de BĂ©nĂ©vent 1806Ăcrit par Jean MASSIN âą 1 197 mots Illustre famille noble, claudication dĂšs l'enfance, conviction de n'ĂȘtre pas aimĂ© de sa mĂšre, obligation familiale d'entrer dans les ordres sans vocation de ces quatre donnĂ©es initiales pourrait se dĂ©duire un essai d'explication socio-psychanalytique du personnage, et se dĂ©gager le sens fantasmatique plutĂŽt qu'historique de cette douceur de vivre » sous l'Ancien RĂ©gime qu'il cĂ©lĂ©brera dans ses [âŠ] Lire la suiteTALLIEN JEAN LAMBERT dit 1767-1820Ăcrit par Jean MASSIN âą 557 mots Fils d'un maĂźtre d'hĂŽtel du comte de Bercy, clerc de notaire puis de procureur, Tallien fait ses premiĂšres armes de militant rĂ©volutionnaire en fondant 1790 la SociĂ©tĂ© fraternelle du faubourg Saint-Antoine, puis 1791 un journal maratiquement intitulĂ© L'Ami du citoyen . DĂ©putĂ© Ă la Convention, il siĂšge Ă la Montagne, vote avec les rĂ©gicides, est Ă©lu au ComitĂ© de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale ; le 23 aoĂ»t 179 [âŠ] Lire la suiteTĂLĂCOMMUNICATIONS HistoireĂcrit par RenĂ© WALLSTEIN âą 18 724 mots âą 24 mĂ©dias Dans le chapitre "Le tĂ©lĂ©graphe optique" ⊠C'est la nĂ©cessitĂ© de transmettre rapidement des informations sur de grandes distances qui devait conduire au dĂ©veloppement des rĂ©seaux de tĂ©lĂ©communication et notamment au premier du genre le tĂ©lĂ©graphe de Chappe. Ce systĂšme, prĂ©sentĂ© par Claude Chappe 1763-1805 Ă la tribune de l'AssemblĂ©e lĂ©gislative le 22 mars 1792, est basĂ© sur la transmission de messages entre des stations espacĂ©es d'une [âŠ] Lire la suiteTERREUR BLANCHEĂcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY âą 340 mots L'expression de Terreur blanche, dont l'origine reste incertaine, caractĂ©rise deux Ă©pisodes dans l'histoire de France en 1795, dans quelques rĂ©gions du Midi, des bandes de partisans royalistes pourchassĂšrent et massacrĂšrent des jacobins qui s'Ă©taient faits les instruments de la Terreur rouge » des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ; Ă la fin de 1815, on caractĂ©rise aussi sous le nom de Terreur blanche la rĂ©a [âŠ] Lire la suiteTERREUR LAĂcrit par Jean DĂRENS âą 892 mots La volontĂ© punitive » engendrĂ©e par une rĂ©action d'autodĂ©fense s'observe d'une maniĂšre constante depuis le dĂ©but de la RĂ©volution française. Elle Ă©clate au grand jour lors des Ă©motions » populaires, le 14 juillet 1789, le 10 aoĂ»t, pendant les massacres de Septembre. Le dĂ©sir de crĂ©er des tribunaux spĂ©ciaux, chargĂ©s de juger les crimes contre-rĂ©volutionnaires, se manifeste dĂšs les premiers jour [âŠ] Lire la suiteTHERMIDOR AN II JOURNĂE DU 9 27 juill. 1794Ăcrit par Jean TULARD âą 806 mots Ă l'inverse des journĂ©es rĂ©volutionnaires du 10 aoĂ»t 1792 ou du 2 juin 1793, le peuple n'eut aucune part dans la journĂ©e du 9 thermidor qui vit la chute de Robespierre. On a pu dire que le 9-Thermidor correspondait Ă un simple changement de majoritĂ© parlementaire. Robespierre a succombĂ© en effet devant une coalition hĂ©tĂ©roclite qui comprenait d'anciens reprĂ©sentants en mission rappelĂ©s en raison d [âŠ] Lire la suiteTHERMIDORIENSĂcrit par Jean TULARD âą 448 mots On dĂ©signe sous le nom de thermidoriens les vainqueurs de Robespierre, les 9 et 10 thermidor an II 27 et 28 juillet 1794. Le nom recouvre donc Ă la fois des anciens terroristes Tallien, Barras, FrĂ©ron et des modĂ©rĂ©s de la Plaine SieyĂšs, Boissy d'Anglas, CambacĂ©rĂšs. Ce sont les thermidoriens qui gouvernent la France jusqu'Ă l'Ă©tablissement du Directoire et mĂȘme jusqu'au coup d'Ătat de Brumair [âŠ] Lire la suiteTHĂROIGNE DE MĂRICOURT ANNE-JOSĂPHE THERWAGNE dite 1762-1817Ăcrit par Ălisabeth ROUDINESCO âą 603 mots Avec Olympe de Gouges et Claire Lacombe, ThĂ©roigne de MĂ©ricourt est l'une des premiĂšres fĂ©ministes françaises de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. NĂ©e Ă Marcourt, au sud de LiĂšge, dans les Pays-Bas autrichiens, ThĂ©roigne Ă©tait issue d'une famille de paysans propriĂ©taires. Elle passa son enfance dans une grande misĂšre morale, qui fut sans doute Ă l'origine de son Ă©tat mĂ©lancolique. TrĂšs vite, elle rĂȘva d [âŠ] Lire la suiteTRAFALGAR BATAILLE DE 1805Ăcrit par MichĂšle BATTESTI âą 264 mots âą 1 mĂ©dia RetirĂ© Ă Cadix, depuis qu'il a jugĂ© impossible de rallier la Manche pour appuyer l'invasion de l'Angleterre, le vice-amiral français Villeneuve s'y retrouve bloquĂ© par Nelson Ă partir d'aoĂ»t 1805. EngagĂ© dans la campagne d'Allemagne, NapolĂ©on lui ordonne de gagner Naples. Villeneuve appareille le 19 octobre avec 33 vaisseaux, dont 15 espagnols. Le 21 vers midi, il se heurte au large du cap Trafalg [âŠ] Lire la suiteTREILHARD JEAN-BAPTISTE 1742-1810Ăcrit par Jean TULARD âą 279 mots Avocat au Parlement de Paris, protĂ©gĂ© de Turgot, Jean-Baptiste Treilhard plaide dans des affaires si importantes Ă la veille de la RĂ©volution que la maison de CondĂ© le charge de la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. Il est Ă©lu par Paris aux Ătats gĂ©nĂ©raux en 1789, prend une part active aux dĂ©bats, se prononce pour une seule Chambre, pour le veto suspensif et pour la Constitution civile du clergĂ©. AprĂšs la s [âŠ] Lire la suiteTRIBUNAL RĂVOLUTIONNAIREĂcrit par Jean TULARD âą 878 mots Entre 1792 et 1794, pendant la Terreur, le Tribunal rĂ©volutionnaire de Paris fut l'un des organismes les plus cĂ©lĂšbres. Un premier tribunal rĂ©volutionnaire, connu sous le titre de tribunal criminel extraordinaire, avait Ă©tĂ© instituĂ© le 17 aoĂ»t 1792. FormĂ© de juges et de jurĂ©s, Ă©lus par les sections parisiennes, il eut Ă s'occuper de soixante et une affaires et prononça vingt et une condamnations Ă [âŠ] Lire la suiteTRONCHET FRANĂOIS DENIS 1726-1806Ăcrit par Jean-Michel LĂVY âą 299 mots Avocat du parlement de Paris, consultant plus que plaidant, Ă©lu dĂ©putĂ© du Tiers aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, Tronchet domine le comitĂ© de la Constituante. Choisi, le 12 dĂ©cembre, par Louis XVI comme dĂ©fenseur, il participe avec de SĂšze et Malesherbes Ă la rĂ©daction du long mĂ©moire en dĂ©fense que, le 22, de SĂšze lira Ă la Convention. Il plaide le 17 janvier 1793, aprĂšs le vote qui a repoussĂ© l'appel [âŠ] Lire la suiteUNIVERSITĂĂcrit par Henry DUMĂRY, Pascale GRUSON, RenĂ© RĂMOND, Alain TOURAINE âą 13 333 mots Dans le chapitre "L'UniversitĂ© et l'enseignement supĂ©rieur en France" ⊠Les faits les plus marquants de l'histoire des universitĂ©s françaises sont les suivants crĂ©ation du Conservatoire des arts et mĂ©tiers, de l'Ăcole polytechnique, de l'Ăcole normale supĂ©rieure 1794 ; crĂ©ation de l'UniversitĂ© de France 1808 ; loi Falloux 1850 ; crĂ©ation de l'Ăcole pratique des hautes Ă©tudes 1868, crĂ©ation de l'Ăcole des sciences politiques 1871 ; crĂ©ation des universitĂ©s [âŠ] Lire la suiteVARENNES FUITE Ă 1791Ăcrit par Jean TULARD âą 313 mots Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 juin 1791, Louis XVI parvient Ă s'enfuir des Tuileries avec sa famille. Se considĂ©rant comme prisonnier du peuple de Paris depuis le 6 octobre 1789, date Ă laquelle il a dĂ» quitter Versailles, heurtĂ© dans ses convictions religieuses par la Constitution civile du clergĂ©, soumis Ă l'influence du clan absolutiste Marie-Antoinette, Breteuil, Saint-Priest, Fersen [âŠ] Lire la suiteVENDĂE GUERRES DEĂcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN âą 1 448 mots La VendĂ©e, la seule rĂ©sistance Ă la RĂ©volution qui se soit appelĂ©e guerre », n'est pas diffĂ©rente dans sa nature de la chouannerie ou d'autres mouvements contre-rĂ©volutionnaires. La guerre s'est dĂ©roulĂ©e essentiellement de 1793 Ă 1796, mais elle a Ă©tĂ© menĂ©e Ă nouveau briĂšvement en 1799 et en 1815, avant de donner son baroud d'honneur en 1832. La VendĂ©e a Ă©tĂ© transformĂ©e en symbole dĂšs 1793 par l [âŠ] Lire la suiteVENDĂMIAIRE AN IV JOURNĂE DU 13 1795Ăcrit par Jean TULARD âą 442 mots AprĂšs avoir rĂ©digĂ© la Constitution dite de l'an III, la Convention aurait dĂ» se sĂ©parer et laisser la place aux nouveaux dĂ©putĂ©s. InquiĂšte de la poussĂ©e royaliste qui risque de se traduire par des Ă©lections trop rĂ©actionnaires, elle dĂ©cide par le dĂ©cret du 22 aoĂ»t 1795 que, pour assurer la transition et Ă©viter l'erreur qu'avaient commise les membres de l'AssemblĂ©e constituante en se dĂ©clarant inĂ©l [âŠ] Lire la suiteVENTĂSE DĂCRETS DEĂcrit par Jean TULARD âą 356 mots Le problĂšme des dĂ©crets de VentĂŽse an II â 1794 est liĂ© Ă celui de la politique sociale des Montagnards pendant la RĂ©volution française. Le 8 ventĂŽse 26 fĂ©vr. 1794, Saint-Just monte Ă la tribune L'opulence est dans les mains d'un assez grand nombre d'ennemis de la RĂ©volution [...] Les biens des conspirateurs sont lĂ pour les malheureux. Les malheureux sont les puissants de la te [âŠ] Lire la suiteVERGNIAUD PIERRE 1753-1793Ăcrit par Roger DUFRAISSE âą 277 mots Fils d'un marchand de Limoges, protĂ©gĂ© de Turgot qui l'envoya Ă©tudier Ă Paris, Pierre Vergniaud s'installe Ă Bordeaux comme avocat en 1781. Ălu dĂ©putĂ© de la Gironde Ă la LĂ©gislative et Ă la Convention, il est considĂ©rĂ© comme orateur prestigieux de la RĂ©volution. AprĂšs ĂȘtre devenu rĂ©publicain Ă la faveur de ses Ă©tudes sur l'AntiquitĂ© romaine, il montre autant d'Ă©loquence naturelle que peu d'expĂ©rie [âŠ] Lire la suiteVIENNE CONGRĂS DEĂcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY âą 957 mots âą 1 mĂ©dia AprĂšs leur victoire sur NapolĂ©on, au printemps de 1814, les quatre principales puissances victorieuses dĂ©cident de convoquer Ă Vienne un congrĂšs de tous les Ătats d'Europe . Vingt annĂ©es de guerre et de bouleversements territoriaux ne permettent pas d'en revenir simplement au statut de 1789 ; un nouvel ordre europĂ©en doit ĂȘtre Ă©tabli qui perpĂ©tuera la paix retrouvĂ©e. Dans la capitale autrichienne [âŠ] Lire la suiteVITORIA BATAILLE DE 21 juin 1813Ăcrit par Universalis âą 273 mots âą 1 mĂ©dia La bataille de Vitoria, au Pays basque, constitue une Ă©tape dĂ©cisive de la guerre d'Espagne, aboutissant Ă la fin du pouvoir napolĂ©onien dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique. La bataille mit aux prises une armĂ©e formĂ©e de soldats anglais, espagnols et portugais, forte de 72 000 hommes et 90 canons, commandĂ©e par Arthur Wellesley, premier duc de Wellington, et une armĂ©e française de 57 000 hommes et 150 can [âŠ] Lire la suiteWAGRAM BATAILLE DE 5-6 juill. 1809Ăcrit par Universalis âą 356 mots âą 1 mĂ©dia NapolĂ©on remporta cette bataille, forçant l'Autriche Ă signer un armistice . Cette victoire conduisit finalement au traitĂ© de Schönbrunn, signĂ© en octobre, concluant ainsi la guerre de 1809 livrĂ©e par l'Autriche pour mettre fin au contrĂŽle français de l'Allemagne. La bataille se dĂ©roula sur la plaine du Marchfeld au nord-est de Vienne et mit aux prises 154 000 soldats aussi bien français que d' [âŠ] Lire la suiteWATERLOO BATAILLE DE 1815Ăcrit par Pierre GOBERT âą 290 mots âą 1 mĂ©dia RentrĂ© de l'Ăźle d'Elbe au dĂ©but de mars 1815, NapolĂ©on est aussitĂŽt mis hors la loi par le CongrĂšs de Vienne. L'Angleterre, la Prusse, la Russie et l'Autriche s'engagent Ă marcher contre lui. FidĂšle Ă sa tactique, il veut gagner l'ennemi de vitesse et manĆuvrer en position centrale. Avant d'affronter l'armĂ©e russe et l'armĂ©e autrichienne restĂ©es sur le Rhin, il se porte donc, Ă marches forcĂ©es, en [âŠ] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index1 articleĂ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVĂ LA VIE, HervĂ© Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHĂPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS Ă PAS1 articleBISPHĂNOL A3 articlesĂ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRĂT-Ă-PORTER2 articlesPOINTE-Ă-PITRE1 articleHERBE-Ă-ROBERT1 articleBOUCHE-Ă-BOUCHE2 articlesCARTE Ă PUCE ou CARTE Ă MĂMOIRE1 articleCHAMBRE Ă STREAMERS ou CHAMBRE Ă DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINĂAIRE A, Ă©criture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-Ă-FAUX, architecture44 articlesMALADIES Ă VECTEURS36 articlesQUATUOR Ă CORDES28 articlesMACHINE Ă VAPEUR24 articlesCANNE Ă SUCRE22 articlesĂTOILES Ă NEUTRONS13 articlesCHASSE Ă LA BALEINE12 articlesMOULIN Ă EAU12 articlesMOTEURS Ă 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DE GRĂ Ă GRĂ ou articlesAĂROGLISSEURS ou VĂHICULES Ă COUSSIN D'AIR4 articlesRADAR Ă SYNTHĂSE D'OUVERTURE ou articlesMICROSCOPIE ĂLECTRONIQUE Ă BALAYAGE EN TRANSMISSION2 articlesAMPLIFICATION D'IMPULSION Ă DĂRIVE DE FRĂQUENCE1 articleMICROSCOPIE IONIQUE Ă EFFET DE CHAMP1 articleSPECTROPHOTOMĂTRE INFRAROUGE Ă TRANSFORMĂE DE FOURIER1 articleRĂACTEURS NUCLĂAIRES Ă SELS FONDUS1 articleENFANTS Ă HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL2 articlesMAĂTRES Ă L'ĆILLET fin XVe-dĂ©b. XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO Ă PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE Ă FACES CENTRĂES RĂSEAU1 articleMON CĆUR MIS Ă NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e4 articlesDĂGĂNĂRESCENCE MACULAIRE LIĂE Ă L'ĂGE articleBONS Ă MOYEN TERME NĂGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT Ă LA POINSOT5 articlesITINĂRAIRE DE PARIS Ă JĂRUSALEM, François RenĂ© de Chateaubriand3 articlesPROLĂGOMĂNES Ă UNE THĂORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE Ă EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOĂTE Ă NEW YORK, Federico GarcĂa Lorca1 articleINTRODUCTION Ă L'ĆUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE Ă D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS Ă10 articlesHUILE PEINTURE Ă L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES Ă4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE Ă L'4 articlesCROĂTES SOLS Ă3 articlesTIMOTHĂE ĂPĂTRES Ă3 articlesVITRE VERRE Ă2 articlesCHENILLES MATĂRIEL Ă2 articlesINERTIE CENTRALE Ă2 articlesPHILĂMON ĂPĂTRE Ă2 articlesTITE ĂPĂTRE Ă2 articlesINFINI RĂGRESSION Ă L'2 articlesAVALANCHE DIODE Ă1 articleSOBOLEVA P. articleĂCHO BOĂTE Ă1 articleMERCURE ĂLECTRODE Ă1 articleARC PROCĂDĂ Ă L'1 articleIMMERSION OBJECTIF Ă1 articleHYDROGĂNE CHALUMEAU Ă1 articlePSEUDOGLEY SOLS Ă1 articlePOINSOT MOUVEMENT Ă LA7 articlesRADIO-INTERFĂROMĂTRIE Ă LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES Ă EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE Ă QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE Ă POLARITĂ DE PHASES INVERSĂE1 articleCOMMISSION Ă L'ĂNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE Ă QUATRE ROUES DIRECTRICES6 DĂ©lĂ©gation Ă l'amĂ©nagement du territoire et Ă l'action rĂ©gionale2 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 Ă nos jours210 articlesROME, des origines Ă la RĂ©publique1 Synthetic Aperture Radar RADAR Ă SYNTHĂSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 Ă 19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE Ă 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES Ă2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTĂME Ă1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE Ă1 articleBON CREUX MOULE Ă1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT Ă1 articleFACES CENTRĂES RĂSEAUX Ă1 articleDOUBLE FOYER VERRES Ă1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES Ă1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCĂNOGRAPHIE, de Palladio Ă Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTĂRES RELIGIONS DITES Ă2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS Ă LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE Ă BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE Ă NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES Ă CATHODE DE1 articleLEWY DĂMENCE Ă CORPS DE3 articlesL'ĆUVRE D'ART Ă L'ĂPOQUE DE SA REPRODUCTION MĂCANISĂE, Walter Benjamin11 articlesRĂACTEUR Ă EAU PRESSURISĂE ou pressurised water reactor2 articlesRĂACTEUR Ă EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser europĂ©en Ă Ă©lectrons libres et Ă rayons X1 articleMICROSCOPIE Ă DĂPLĂTION PAR ĂMISSION STIMULĂE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITĂ DE L'HARMONIE RĂDUITE Ă SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 Ă nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 Ă 1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 Ă 1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 Ă 194510 articlesAFRIQUE-ĂQUATORIALE FRANĂAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 Ă 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR Ă articlesEULER MĂTHODE DU PAS Ă PAS D', analyse numĂ©rique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHÄLÄȘ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 Ă 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 Ă 1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines Ă 1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 Ă nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 Ă 1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 Ă 14942 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PĂ P prĂȘt Ă photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. Ă 171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 Ă 178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 Ă 194557 articlesINDE, histoire de 1947 Ă nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 Ă nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 Ă nos jours48 articlesGRĂCE, histoire, de 1830 Ă nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 Ă 178944 articlesPERSE, histoire de 651 Ă 150141 articlesĂGYPTE, histoire, de 1952 Ă nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines Ă 119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 Ă 187038 articlesĂGYPTE, histoire de 1805 Ă 195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 Ă 194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 Ă nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 Ă nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 Ă 192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 Ă nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 Ă 176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 Ă nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 Ă 194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 Ă nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 Ă 19146 taxe Ă la valeur ajoutĂ©e17 articlesASSISTANCE MĂDICALE Ă LA PROCRĂATION AMP ou PROCRĂATION MĂDICALEMENT ASSISTĂE PMA4 ligne Ă grande vitesse29 articlesĂGYPTE, histoire de 639 Ă 180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 Ă nos jours3 sociĂ©tĂ© Ă responsabilitĂ© limitĂ©e3 articlesSECAM sĂ©quentiel couleur Ă mĂ©moire28 articlesBRĂSIL, histoire, de 1950 Ă nos jours2 zone Ă urbaniser en prioritĂ©26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquĂȘte Ă la rĂ©volution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines Ă 183024 articlesIRAN, histoire de 1925 Ă 197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 Ă 160323 articlesITALIE, histoire, des origines Ă 47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 Ă nos jours3 articlesAVIONS Ă DĂCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesĂLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS Ă GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 Ă nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON Ă TRAVERS LA SUĂDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME Ă FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, AndrĂ© Chastel13 articlesGRĂCE, histoire, jusqu'Ă l'indĂ©pendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 Ă nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. Ă nos jours3 articlesMATIF MarchĂ© Ă terme d'instruments financiers, puis MarchĂ© Ă terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIĂCLE, de 1900 Ă 19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPĂCULATION FINANCIĂRE, DE 1700 Ă NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES Ă MIRANDA SUR LE DĂPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine QuatremĂšre de Quincy171 articlesĂGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente Ă nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 Ă nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 Ă 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 Ă 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indĂ©pendances Ă nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 Ă 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 Ă 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 Ă nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'AntiquitĂ© Ă l'Ăąge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 Ă 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines Ă 15792 articlesBORGOĂA JUAN DE actif de 1494 Ă 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 Ă 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 Ă 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 Ă 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 Ă 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 Ă 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 Ă 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 Ă 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 Ă 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 Ă 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 Ă nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 Ă nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. Ă nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 Ă 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Ăge Ă 1806103 articlesFRANĂAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 Ă 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 Ă 188088 articlesJAPON, histoire, de l'Ăšre Meiji Ă 19463 rĂ©seau numĂ©rique Ă intĂ©gration de services1 articleSICAV SociĂ©tĂ© d'investissement Ă capital variable1 autorisations d'usage Ă des fins thĂ©rapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour Ă domicile1 articleANTARES, tĂ©lescope sous-marin Ă neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DĂBUT DU XXIeSIĂCLE, de 1939 Ă nos jours271 articlesĂTATS-UNIS D'AMĂRIQUE, histoire, de 1945 Ă nos jours4 articlesSVEN ou SVEND Ă LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesĂTATS-UNIS D'AMĂRIQUE, histoire, de 1865 Ă 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesĂTATS-UNIS D'AMĂRIQUE, histoire, des origines Ă 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 Ă 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 Ă 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activitĂ© connue de 1517 Ă 15371 articleKHÄZINÄȘ AL- actif de 1115 Ă 1121 env.9 articlesCEA Commissariat Ă l'Ă©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan Ă la RĂ©volution de 191167 articlesCHINE, histoire de la RĂ©volution de 1911 Ă la RĂ©publique populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. Ă la conquĂȘte britannique 175777 articlesALLEMAGNE RĂPUBLIQUE FĂDĂRALE D' RFA, histoire, de 1945 Ă 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 Ă 1480 SystĂšme d'imagerie gamma Ă masque alĂ©atoire, tĂ©lescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu Ă 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Ăge de 1066 Ă 1485149 articlesFRANĂAISE PEINTURE, XXe et dĂ©but du XXIe s. de 1939 Ă nos jours2 articlesCEPMMT Centre europĂ©en de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologique Ă moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines Ă la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 Ă 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite Ă traĂźnĂ©e CompensĂ©e pour l'Observation du Principe d'Ăquivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 UniĂŁo nacional para a independĂȘncia total de Angola ou Union nationale pour l'indĂ©pendance totale de l'Angola
1 Dictionnaire militaire, portatif, contenant tous les termes propres a la guerre â Paris, 1763, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, article âGrenadiersâ, p.280. 2- LâOfficier Partisan, Jacques Ray de Saint GeniĂšs, Paris, Delalain et Crapard, 1766, TII, p.88. 3- Au cours de la guerre de succession dâAutriche.âLe XXIe siĂšcle sera religieux ou ne sera pas.â Tout le monde connaĂźt la prĂ©diction dâAndrĂ© Malraux. Sauf que lâauteur de La Condition humaine a toujours niĂ© avoir prononcĂ© cette phrase. En 1975, un an avant sa mort, il donnait cette prĂ©cision au magazine Le Point âCe que je dis est plus incertain. Je nâexclus pas la possibilitĂ© dâun Ă©vĂ©nement spirituel Ă lâĂ©chelle planĂ©taire.â Peut-ĂȘtre songeait-il Ă lâislam, dont il avait pressenti lâinfluence grandissante. Des citations rĂ©pĂ©tĂ©es Ă lâinfini sont en rĂ©alitĂ© de pures fictions. La fameuse phrase de Louis XIV â âLâĂtat, câest moiâ â nâĂ©tait rien dâautre quâune rumeur. MĂȘme si elle ne se prĂ©occupait pas outre mesure du peuple de Paris qui mourait de faim, la reine Marie-Antoinette ne sâest jamais Ă©criĂ©e âIls nâont pas de pain ? Quâils mangent de la brioche.â Tout comme Jean-Paul Sartre nâa jamais dit ni Ă©crit âIl ne faut pas dĂ©sespĂ©rer Billancourt.â Dans la piĂšce Nekrassov, lâun de ses personnages dit mĂȘme le contraire. On ne trouve nulle trace, chez Albert Camus, de la cĂ©lĂšbre phrase âJâaime la justice, mais je prĂ©fĂšre ma mĂšreâ, censĂ©e traduire le dĂ©chirement dâun pied-noir, partagĂ© entre la dĂ©fense du peuple algĂ©rien et le maintien de lâAlgĂ©rie dans la RĂ©publique française. Contrairement Ă une croyance rĂ©pandue, Voltaire nâa jamais Ă©crit âJe ne partage pas vos idĂ©es, mais je suis prĂȘt Ă donner ma vie pour que vous puissiez les dĂ©fendre.â La phrase a Ă©tĂ© inventĂ©e par une universitaire amĂ©ricaine, qui, au dĂ©but du XXe siĂšcle, a cru bon de rĂ©sumer ainsi la pensĂ©e du philosophe des LumiĂšres, mais en mettant le rĂ©sumĂ© entre guillemets. Le rĂ©sultat Ă©tait si percutant que des centaines dâauteurs ont prĂ©sentĂ© comme une citation ce qui nâĂ©tait quâune extrapolation. Une extrapolation au demeurant fort contestable, car Voltaire nâĂ©tait pas spĂ©cialement bienveillant Ă lâĂ©gard de ses rivaux ou de ses adversaires. Dans un dĂ©licieux petit livre* sorti en 2009, Paul Desalmand et Yves Stalloni font un sort Ă 65 citations de ce type. âEppur si muoveâ âEt pourtant elle tourneâ nâest nullement de GalilĂ©e. Un Ă©crivain italien, Giuseppe Baretti, sâest plu Ă lui prĂȘter cette formule dans un ouvrage sorti plus dâun siĂšcle aprĂšs la mort de lâastronome. Hermann Goering, pour sa part, nâa jamais dit âQuand jâentends le mot cultureâ, je sors mon revolver.â Câest le dramaturge Hanns Joshst, par ailleurs officier de la SS, qui fait ainsi parler lâun des personnages de sa piĂšce Schlageter, jouĂ©e Ă Berlin en 1933. La formulation exacte de la rĂ©plique Ă©tant âWenn ich Kulturâ höre⊠entischere ich meinen Browningâ âQuand jâentends le mot cultureâ, jâarme mon Browning.â De la mĂȘme façon, la formule âLa Garde meurt mais ne se rend pasâ est nĂ©e de lâimagination dâun Ă©crivain, Michel-Nicolas Balisson 1781-1840 de Rougemont, qui, dans une relation de la bataille de Waterloo parue en juin 1815 dans le Journal gĂ©nĂ©ral de la France, a mis la fameuse rĂ©plique dans la bouche de Cambronne. Mais quid du fameux âmot de Cambronneâ ? Face Ă lâofficier anglais qui lui suggĂ©rait de se rendre, le valeureux commandant de la Garde impĂ©riale lui aurait rĂ©pondu âMerdeâ. Il sâagit lĂ aussi dâune lĂ©gende. Le responsable en Ă©tant Victor Hugo, qui, attribuant le âmot de cinq lettresâ Ă Cambronne dans Les MisĂ©rables, en a fait la plus cĂ©lĂšbre juron de la langue française. Il est des cas oĂč, au contraire, on dĂ©nie, Ă tort, la paternitĂ©, dâune formule Ă son auteur. Ce nâest pas François-RenĂ© de Chateaubriand, ainsi que lâaffirme Simone de Beauvoir dans un livre intitulĂ© La Vieillesse, qui a Ă©crit âLa vieillesse est un naufrageâ, mais Charles de Gaulle dans ses MĂ©moires de guerre LâAppel, âLa chuteâ. Or beaucoup dâauteurs ont repris inconsidĂ©rĂ©ment lâassertion de Beauvoir, lâun dâentre eux ayant mĂȘme lâoutrecuidance de situer la phrase incriminĂ©e dans les MĂ©moires dâoutre-tombe. Pourquoi tant dâerreurs ou dâapproximations ? Parce que, diront certains, les journalistes et les essayistes racontent nâimporte quoi sans vĂ©rifier leurs informations. Certes, mais si certaines formules Ă la paternitĂ© usurpĂ©e connaissent un tel succĂšs, câest que leur auteur prĂ©sumĂ© aurait trĂšs bien pu les prononcer. On prĂȘte souvent Ă Nicolas Machiavel la maxime âDiviser pour mieux rĂ©gnerâ. Or elle ne figure nulle part dans lâĆuvre du grand penseur de la Renaissance italienne. Tout au plus en retrouve-t-on lâidĂ©e dans le titre dâun chapitre du Discours sur la premiĂšre dĂ©cade de Tite-Live âQue le peuple en masse est puissant ; que divisĂ© il est faible.â Mais cette maxime pourrait trĂšs bien ĂȘtre du Florentin, pour lequel la politique est autant lâart de se maintenir au pouvoir que celui de bien gĂ©rer la citĂ©. De mĂȘme quâil aurait trĂšs bien pu Ă©crire que âLa fin justifie les moyensâ, une autre assertion quâon lui attribue abusivement. En fin de compte, comme le soulignent dans leur livre Paul Desalmand et Yves Stalloni, que la postĂ©ritĂ© ait fautivement imputĂ© ce type de phrases Ă Machiavel â et la remarque vaut pour tous les personnages citĂ©s prĂ©cĂ©demment â ne fait quâajouter Ă sa notoriĂ©tĂ©. * Petit inventaire des citations malmenĂ©es, Ă©ditions Albin Michel, 192 pages. Chronique publiĂ©e dans le numĂ©ro de mars 2016 de France-AmĂ©rique. 7Les livres ne laissent pas ignorer que Waterloo fut une dĂ©faite, imprĂ©vue et irrĂ©mĂ©diable. Dans le registre catholique la Providence met un terme aux aventures de lâEmpereur et leurs adversaires prĂ©fĂšrent voir dans la bataille un jour de deuil pour la France et donc une dĂ©faite de la âGrande Nationâ, de la RĂ©publique soulevĂ©e contre lâEurope des rois.
Lorsque NapolĂ©on comprend que le sort de la bataille de Waterloo est en train de tourner, il dĂ©cide de tenter sa derniĂšre chance. La garde impĂ©riale, composĂ©e dâhommes qui suivent le petit Caporal depuis parfois ses premiĂšres campagnes, est le dernier rempart face aux troupes commandĂ©es par Wellington. La Vieille Garde, le 1er chasseurs de la garde, est commandĂ©e par un fidĂšle compagnon de lâEmpereur. Le gĂ©nĂ©ral Cambronne nâa jamais abandonnĂ© NapolĂ©on. Il lâa suivi jusque dans son exil Ă lâĂźle dâElbe. Le courage de la garde impĂ©riale, les mots de Cambronne qui vont suivre font dĂ©sormais partie de la lĂ©gende. Le dernier carrĂ© de la grande armĂ©e meurt sous la mitraille. Le gĂ©nĂ©ral anglais Colville dans un acte de mansuĂ©tude somme les derniers soldats français de se rendre. Le gĂ©nĂ©ral Cambronne juge cette proposition dĂ©shonorante et rĂ©pond La garde meurt mais ne se rend pas ». LâAnglais insiste. Le Français dans un dernier acte hĂ©roĂŻque lui rĂ©pond Merde ! » Pierre Cambronne a-t-il prononcĂ© son fameux mot ? Il ne le confirma jamais. Mais Victor Hugo lui attribua la paternitĂ© de cette rĂ©partie dans Les MisĂ©rables. La lĂ©gende Ă©tait nĂ©e. Elle est devenue lâHistoire. Bertrand GuyardLe Figaro AccĂ©dez Ă lâarticle source Pour en savoir plus le mot de Cambronne fait lâobjet dâune enquĂȘte parue dans notre ouvrage Petits mensonges historiques Mots cĂ©lĂšbres maisjamais prononcĂ©s ! avec lâouvrage Petits mensonges historiques Ă©ditĂ© par La France pittoresque Plus un mot historique reflĂšte exactement la physionomie morale de son auteur prĂ©sumĂ©, plus ce mot a des chances dâĂȘtre faux ». DĂ©couvrez 22 mots historiques » que lâHistoire retient mais qui nâont jamais Ă©tĂ© prononcĂ©s. 170 pages dâenquĂȘtes au ton espiĂšgle et enlevĂ©.
leMot « Merde » mon cher AZOTH faut pas en avoir peur, le gĂ©nĂ©ral Cambronne a-t-il prononcĂ© son fameux mot? Il ne le confirma jamais. Mais Victor Hugo lui attribua la paternitĂ© de cette rĂ©partie dans Les MisĂ©rables. La lĂ©gende Ă©tait nĂ©e. Elle est devenue lâHistoire. il as dit au gĂ©nĂ©ral Colville, commandant des troupes anglaises a DIORAMA WATERLOO » Le dernier carrĂ© 18 juin 1815 Le diorama prĂ©sente lâinstant oĂč, Ă la fin de la bataille, le GĂ©nĂ©ral CAMBRONNE lance son fameux mot » en rĂ©ponse Ă la sommation de se rendre formulĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Anglais COLVILLE. CAMBRONNE commande un carrĂ© composĂ© du 2Ăšme bataillon du 1er rĂ©giment de chasseurs. Il aurait dâabord rĂ©pondu » la garde meurt mais ne se rend pas », puis Ă bout de patience aprĂšs deux autres sommations, il aurait criĂ© merde ». CAMBRONNE nia toute sa vie avoir prononcĂ© ce mot qui devait le rendre cĂ©lĂšbre. Ce carrĂ© sera anĂ©anti par les salves de fusils et par les canons des Anglais. CAMRONNE laissĂ© pour mort, victime de plusieurs blessures au visage, au bras doit Ă la main droite et plusieurs plaies aux jambes, sera cependant sauvĂ© est emmenĂ© en Angleterre, oĂč il Ă©pousera lâinfirmiĂšre Anglaise qui le soigna. DĂ©tails Mis Ă jour 24 mai 2019 FCyi.