IlAurait PrononcĂ© Son Fameux Mot À Waterloo Solution. RĂ©ponses mises Ă  jour et vĂ©rifiĂ©es pour le niveau CodyCross Le Monde est petit Groupe 689. Derniers niveaux . Belmondo Ou Sartre; La PrĂ©fecture De La Savoie; Mois De LannĂ©e Du Solstice Dhiver; RĂ©probation Dont On Est FrappĂ©, Dit Lexpression; Pardessus FĂ©minin; Salade Du La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815 ,a opposĂ© les armĂ©es de NapolĂ©on aux troupes anglo-prussiennes de Wellington et BlĂŒcher, non loin de Bruxelles. AprĂšs s’ĂȘtre Ă©chappĂ© de l’üle d’Elbe oĂč il Ă©tait retenu prisonnier, NapolĂ©on regagne Paris le 20 mars 1815 et reprend le pouvoir Cent-Jours ». ImmĂ©diatement, une coalition formĂ©e par la Russie, l’Autriche, la Prusse et l’Angleterre envoie des troupes Ă  la frontiĂšre belge afin de prĂ©parer l’invasion de la France. Ayant rassemblĂ© une armĂ©e de 125 000 hommes, l'empereur se porte Ă  la rencontre de l'ennemi. L'affrontement principal, qui a lieu Ă  Waterloo, se termine par une dĂ©faite française et la chute dĂ©finitive du Premier empire. Pourquoi la bataille de Waterloo ? AprĂšs avoir habilement Ă©vitĂ© les rĂ©gions les plus royalistes, l'Ă©vadĂ© de l'Ăźle d'Elbe fait une entrĂ©e triomphale Ă  Paris le 20 mars 1815 tandis que Louis XVII et sa cour gagnent les Flandres. NapolĂ©on Ier sort de sa voiture, il est portĂ© par la foule vers l'escalier du Palais des Tuileries, les dignitaires de l'Empire sont lĂ  pour l'accueillir, dans Paris les drapeaux tricolores ressortent aux fenĂȘtres ! Toutefois, cet enthousiasme de l'instant ne doit pas cacher les difficultĂ©s rĂ©elles que rencontre l'Empereur lors de son retour au pouvoir. Tous les anciens cadres de l'Empire n'ont pas accouru, la majoritĂ© des Français reste particuliĂšrement attentiste face Ă  cette restauration impĂ©riale dont on ne sait si elle sera durable ou s'il ne s'agit que d'une aventure vouĂ©e Ă  l'Ă©chec. NapolĂ©on doit chercher Ă  fidĂ©liser ces ministres les plus dangereux FouchĂ© recouvre son portefeuille de la Police. Politiquement, il lui faut donner des gages, ne pas oublier que c'est le SĂ©nat qui l'a dĂ©chu en 1814. NapolĂ©on joue la carte de la libĂ©ralisation, acceptant de lĂącher du leste la libertĂ© de Presse est rĂ©tablie et le 6 avril son vieil opposant Benjamin Constant est chargĂ© de rĂ©diger une nouvelle constitution ! En une semaine, celui qui l'insultait encore il y a peu dans le Journal des DĂ©bats, a prĂ©parĂ© le texte qui devait encadrer le nouveau rĂ©gime un rĂ©gime reprĂ©sentatif, avec une large base Ă©lectorale, des ministres responsables devant les chambres... Cet Acte additionnel aux Constitutions de l'Empire Ă©tablit vĂ©ritablement un rĂ©gime libĂ©ral et dĂšs la fin mai la Chambre des ReprĂ©sentants est rĂ©unie ! Il est acceptĂ© massivement par plĂ©biscite par OUI contre NON. L'objectif de NapolĂ©on est simple, Ă©viter une opposition intĂ©rieure la VendĂ©e se soulĂšve dĂ©jĂ  en brusquant les Royalistes et les RĂ©publicains alors qu'il faut concentrer tous les efforts sur la menace extĂ©rieure. On trouve Ă  la Chambre des ReprĂ©sentants d'anciens Conventionnels comme BarĂšre et d'autres grandes figures de la RĂ©volution comme la Fayette. À leur tĂȘte Lanjuinais, un opposant Ă  NapolĂ©on qui avait Ă©tĂ© dans les premiers Ă  proposer sa dĂ©chĂ©ance en 1814... La question reste posĂ©e quant Ă  savoir si NapolĂ©on a vĂ©ritablement acceptĂ© cette perte de pouvoir. Il s'agit plus probablement pour lui d'une concession temporaire sur laquelle il espĂšre pouvoir revenir une fois la menace extĂ©rieure Ă©cartĂ©e et que plus personne ne pourra contester l'Empereur victorieux Ă  la tĂȘte de son armĂ©e. En ce sens, NapolĂ©on a besoin d'une victoire militaire rapide non seulement pour Ă©liminer la menace Ă©trangĂšre, mais aussi pour neutraliser ses ennemis politiques Ă  l'intĂ©rieur. Dans un mĂȘme temps, NapolĂ©on doit donc reconstituer une armĂ©e digne de ce nom et renouer avec elle et le peuple. Davout prend en charge le MinistĂšre de la Guerre, les militaires mis en congĂ© sous la Restauration sont rappelĂ©s, on lĂšve les conscrits de 1815, on fait appel aux Gardes Nationales, la Garde ImpĂ©riale est reconstituĂ©e, la cavalerie est remontĂ©e au dĂ©triment des Gendarmes qui se retrouvent Ă  pied... huit corps d'armĂ©e sont constituĂ©s et dĂ©ployĂ©s majoritairement face aux frontiĂšres du Nord et de l'Est. Face aux coalisĂ©s, NapolĂ©on espĂšre rĂ©unir hommes d'ici la fin de l'annĂ©e. L'empereur reconstitue Ă©galement la tĂȘte de l'armĂ©e, tri les MarĂ©chaux qui ne lui sont pas tous restĂ©s fidĂšles. Au final seuls Suchet, Ney, Davout, Soult seront de la partie, rejoins par un nouveau promu Grouchy. Une guerre inĂ©vitable Cette dĂ©monstration de force s'accompagne de tractation diplomatique, NapolĂ©on espĂšre un temps dĂ©tacher de la coalition son beau-pĂšre l'Empereur d'Autriche. Vaine espĂ©rance, Metternich dĂ©clare que son pays ne traitera jamais avec Bonaparte ». Nouveau coup du sort, NapolĂ©on perd un alliĂ© de poids en Italie Murat qui cherche Ă  se racheter de son comportement en 1814 se lance seul Ă  la conquĂȘte de la pĂ©ninsule et est battu par les armĂ©es autrichiennes de Neipperg le nouvel amant de Marie-Louise.... L'action irrĂ©flĂ©chie de Murat a une deuxiĂšme consĂ©quence grave elle fait voler en Ă©clat le discours pacifiste que tente de faire entendre NapolĂ©on aux puissances coalisĂ©es. DĂšs lors, l'affrontement armĂ© semble inĂ©vitable. On rejoue 1804, le 1er juin au Champ de Mai NapolĂ©on participe Ă  une grande cĂ©rĂ©monie solennelle on distribue les Aigles, on prĂȘte serment, l'Empereur est lĂ , mais ce n'est pas le petit caporal au bicorne, c'est le monarque dans son costume de satin blanc... L'Ă©lan attendu n'est pas lĂ , la cĂ©rĂ©monie semble la parodie d'un temps rĂ©volu. NapolĂ©on a donc besoin d'une grande victoire, pour Ă©vincer une menace extĂ©rieure qui ne veut pas parlementer, et pour revenir en force Ă  Paris et s'imposer Ă  ses opposants politiques. Plusieurs scĂ©narii de campagne sont envisagĂ©s une attaque en avril, mais tout n'est pas prĂȘt, une guerre dĂ©fensive autour de Paris et Lyon, ou une offensive en juin. C'est cette derniĂšre option qui est adoptĂ©e. Les Anglo-hollandais sont autour de Bruxelles, les Prussiens autour de Namur, Russes et Autrichiens sont encore trop Ă©loignĂ©s pour intervenir dans l'immĂ©diat. Attaquer en juin doit permettre de surprendre Wellington et les prussiens de BlĂŒcher avant qu'ils passent eux-mĂȘmes Ă  l'offensive. Une victoire dĂ©cisive contre ces deux armĂ©es ne dĂ©barrasserait pas NapolĂ©on des coalisĂ©s il reste les Autrichiens et les Russes, mais il espĂšre qu'elle fera un Ă©lectrochoc Ă  ces derniers pour les ramener rapidement sur la table des nĂ©gociations. En cas d'Ă©chec il est toujours possible d'adopter la stratĂ©gie dĂ©fensive sur Paris et Lyon. Pour pallier Ă  cette Ă©ventualitĂ©, des troupes fraiches hommes sont laissĂ©es en Alsace pour faire face ensuite aux Autrichiens. Cette grande prudence de NapolĂ©on fut parfois considĂ©rĂ©e comme une erreur, car toutes les forces vives de l'Empire ne furent pas utilisĂ©es dans la campagne de Belgique oĂč doit se passer l'action principale commandĂ©e par l'Empereur lui-mĂȘme. Le 14 juin la concentration des forces pour marcher sur la Belgique est terminĂ©e, NapolĂ©on a regroupĂ© hommes et 370 canons pour faire face aux hommes et 186 canons de Wellington et aux hommes et 312 canons des Prussiens qu'il compte battre sĂ©parĂ©ment pour pallier Ă  sa grande infĂ©rioritĂ© numĂ©rique. Le 15 juin 1815 l'armĂ©e française bouscule les dĂ©tachements ennemis aux environs de Charleroi et passe la Sambre en trois colonnes. L'idĂ©e de NapolĂ©on est alors de battre d'abord les Prussiens qui risqueraient de tomber sur son flanc s'il marchait sus aux Britanniques qui rĂ©agissant rapidement dĂ©cident de porter secours aux Prussiens. NapolĂ©on envoie le marĂ©chal Ney Ă  Quatre-Bras pour contenir les Britanniques tandis que Grouchy repousse l'avant-garde prussienne Ă  Fleurus. Les batailles de Ligny et de Quatre-Bras Dans la nuit du 15 au 16 juin, le duc de Wellington comprend que l'attaque française porte principalement sur l'armĂ©e prussienne. Il met alors en place une stratĂ©gie pour surprendre l'armĂ©e française les Prussiens devront jouer le rĂŽle de l'enclume et contenir les armĂ©es impĂ©riales dans la rĂ©gion de Ligny. Pendant ce temps l'armĂ©e britannique devra jouer le rĂŽle du marteau et tomber sur les flancs des Français en passant par le carrefour de Quatre-Bras. NapolĂ©on marche avec Grouchy contre les Prussiens qu'ils rencontrent Ă  Ligny. Le temps est chaud et lourd, NapolĂ©on lance un attaque sur le centre prussien et compte sur une action de Ney qui aprĂšs avoir pris les Quatre Bras tomberait sur le flanc prussien. Mais les Britanniques rĂ©sistent et Ney ne prend pas les Quatre Bras ses canonnades et charges de cavalerie tardives 14h non soutenues par l'infanterie restent inefficaces. Reste le corps d'Erlon qui aurait pu jouer un rĂŽle majeur dans cette journĂ©e, mais pris entre les ordres et contrordre de NapolĂ©on et de Ney, le corps d'Erlon fait des va-et-vient entre les deux champs de bataille et ne participe finalement Ă  aucun !... En fin de journĂ©e, les Prussiens sont battus, mais non dĂ©truits, BlĂŒcher culbutĂ© par la Garde impĂ©riale et les cuirassiers de Milhaud BlĂŒcher tombe Ă  terre, les cavaliers français passent Ă  cĂŽtĂ© de lui sans s'en apercevoir, il reste Ă©tendu 10 minutes derriĂšre les lignes françaises avant de parvenir Ă  rejoindre son armĂ©e sur le cheval d'un dragon ! L'armĂ©e prussienne qui a perdu entre selon Houssaye et tuĂ©s et blessĂ©s Ă  cĂŽtĂ© français se repli alors sur Wawre tandis que Wellington se replie sur la position dĂ©fensive du Mont-Saint-Jean, le dernier terrain dĂ©gagĂ© permettant de livrer bataille en avant de Bruxelles avant la forĂȘt de Soignes. Plus tard, NapolĂ©on dira que ce choix de Wellington n'Ă©tait guĂšre judicieux, car en cas de dĂ©faite il n'aurait pu opĂ©rer une retraite organisĂ©e Ă  travers ce massif forestier. Le 17, NapolĂ©on reprend sa marche, cette fois en direction du Mont-Saint-Jean, confiant le soin Ă  Grouchy et ses hommes de pourchasser les Prussiens. NapolĂ©on prĂ©voit plusieurs scĂ©narii possibles, mais les consignes restent floues quant au comportement Ă  adopter. De plus, Grouchy n'a que peu de moyens pour savoir l'option que choisira effectivement BlĂŒcher celle de rejoindre Wellington au lieu de se replier vers ses lignes de communication vers l'Est... L'arriĂšre-garde anglaise est littĂ©ralement talonnĂ©e par les Français, canonnĂ©e par l'artillerie, sabrĂ©e par la cavalerie. La mĂ©tĂ©o mĂȘme se dĂ©grade, de violents orages Ă©clatent sur la rĂ©gion, dĂ©trempant les chemins creux et les champs ils seront d'une aide prĂ©cieuse pour les dĂ©fenseurs, retardant l'assaut de NapolĂ©on le 18 juin et rĂ©duisant l'efficacitĂ© de l'artillerie française dont les boulets s'enfonceront dans la boue au lieu de ricocher au milieu des rangs ennemis. La bataille de Waterloo Le jour de la bataille, les Anglo-hollando-belges disposent de hommes moins les dĂ©tachĂ©s soit environ hommes et 184 canons. Les Prussiens disposent de hommes. Quant aux Français, ils ne disposent que de hommes et 266 canons. À l'aube du 18 juin 1815, l'armĂ©e britannique est prĂȘte Ă  livrer bataille. Le prudent Wellington a mis en place une formation dĂ©fensive. Il a Ă©tirĂ© ses troupes sur les 3 km du Mont-Saint-Jean, juste derriĂšre la ligne de crĂȘte, de maniĂšre Ă  ce qu'elles restent protĂ©gĂ©es de la puissante artillerie française. Sur la crĂȘte se trouve l'artillerie britannique, prĂȘte Ă  dĂ©chainer le feu de l'enfer sur toute colonne d'infanterie qui tenterait de gravir le plateau. Enfin, pour briser l'Ă©lan de ces colonnes d'assaut, Wellington a positionnĂ© des troupes autour de trois fermes-chĂąteau disposĂ©s sur la pente sur l'aile droite britannique Ă  l'Ouest la ferme d'Hougoumont, au centre la ferme de la Haie-Sainte et sur l'aile gauche Ă  l'Est la ferme de Papelotte. À environ 800m de lĂ , au Sud, les troupes françaises se rĂ©veillent. Comme la plupart de leurs homologues de la coalition les soldats français ont dormi » Ă  la belle Ă©toile et sont trempĂ©s. À 8h, NapolĂ©on dĂ©jeune au Caillou avec son État-major, Reille qui a combattu en Espagne connait la stratĂ©gie de Wellington qui consiste Ă  tout miser sur la puissance de feu grĂące Ă  des lignes d'infanterie trĂšs Ă©tirĂ©es il dĂ©conseille vivement une attaque frontale. Le plan de NapolĂ©on cependant prĂ©voit bien une attaque frontale il s'agit d'attendre que le sol dĂ©trempĂ© par les orages sĂšche un peu pour lancer une attaque sur le centre aprĂšs une puissante prĂ©paration d'artillerie. Rapidement le temps redevient, comme Ă  Ligny, chaud et lourd. À 11h30 seulement la canonnade commence, peu efficace en vĂ©ritĂ© puisque les canons français sont loin de leur objectif et que la majoritĂ© des troupes britanniques est protĂ©gĂ©e par la crĂȘte. L'ordre est alors donnĂ© de s'emparer de la ferme d'Hougoumont, pour dĂ©tourner l'attention de l'armĂ©e britannique avant d'attaquer le centre la division du prince JĂ©rĂŽme, le frĂšre de NapolĂ©on, monte Ă  l'assaut. Le combat est acharnĂ©, la position est dĂ©fendue par un Highlander, le lieutenant-colonel James Macdonnell commandant 200 Coldstream Guard et Allemands de Nassau ! La ferme est entourĂ©e d'un mur d'enceinte de 2m de haut que les dĂ©fenseurs ont percĂ©s de meurtriĂšre c'est une vraie forteresse ! Les Allemands sont chassĂ©s des vergers qui entourent la ferme, le lieutenant Legros du 1er LĂ©ger parvient mĂȘme Ă  enfoncer Ă  la hache la porte Sud et Ă  pĂ©nĂ©trer dans l'enceinte avec une poignĂ©e de camarade hĂ©las pour eux les dĂ©fenseurs parviennent Ă  rebloquer l'issue et massacrent les quelques Français dĂ©jĂ  entrĂ©s... Wellington envoie des renforts pour dĂ©fendre la ferme et l'aile gauche française s'Ă©puise inutilement Ă  tenter de prendre cet objectif secondaire. Français pĂ©rirent dans ces assauts tandis que les dĂ©fenseurs ne perdirent que » un millier d'hommes. Devant le mur d'enceinte de la ferme se format un tas de cadavres que les Britanniques surnommĂšrent le killing ground ». NapolĂ©on entre ensuite dans la seconde phase de la bataille enfoncer le centre ennemi. Les premiĂšres unitĂ©s prussiennes sont dĂ©jĂ  en vue et NapolĂ©on fait envoyer Ă  Grouchy l'ordre de revenir. À 13h30 l'assaut sur le centre commence par un violent duel d'artillerie avant que l'infanterie française ne monte Ă  l'assaut, obligeant les Hollando-belges prĂ©sents sur la pente Ă  se retirer sur le plateau et aux dĂ©fenseurs de la Haie-Sainte Ă  se barricader dans la ferme. Le gĂ©nĂ©ral d'Erlon, qui connait la stratĂ©gie de Wellington basĂ©e sur la puissance de feu Ă©vite de faire monter ses troupes en colonnes compactes et les dispose en longues lignes. Le gĂ©nĂ©ral Durutte parvient mĂȘme au niveau de la ferme de Papelotte, menaçant l'aile gauche de Wellington. L'assaut français est toutefois stoppĂ© sur la crĂȘte par les troupes britanniques vĂ©tĂ©rans de la guerre d'Espagne et hanovriennes qui mitraillent les grognards essoufflĂ©s par l'ascension du plateau. Le gĂ©nĂ©ral Picton tente mĂȘme une contre-attaque, mais s'effondre, emportĂ© par une balle en pleine tĂȘte. Pour sĂ©curiser cette aile gauche, Wellington lance dans la mĂȘlĂ©e sa cavalerie les 1er et 2e Life-Guard accompagnĂ©s des Dragons de Ponsomby qui fondent sur la division Marcognet et la repousse. NĂ©anmoins, la cavalerie britannique ne brille pas par sa discipline, pris dans leur Ă©lan les Scots-Greys poursuivent leur charge malgrĂ© l'ordre de repli, parvenant Ă  sabrer l'artillerie française avant d'ĂȘtre pris en tenaille par les lanciers de Martigues et les Cuirassiers de Travers le gĂ©nĂ©ral Ponsomby est blessĂ© d'un coup de lance il survivra sur le champ de bataille et recevra mĂȘme l'aide d'un soldat français et la cavalerie britannique subie de lourdes pertes. L'assaut français sur le centre ayant Ă©chouĂ©, la bataille entre dans une troisiĂšme phase vers 15h30 l'artillerie française bombarde la Haie-Sainte pour prĂ©parer un assaut. Cherchant Ă  se protĂ©ger quelques bataillons ennemis se retirent, ce que Ney interprĂšte faussement comme un vaste mouvement de retraite. Il dĂ©cide alors de culbuter l'adversaire par de massifs assauts de cavalerie dĂšs 16h les Cuirassiers de Milhaud talonnĂ©s par les Chasseurs Ă  Cheval de la Garde chargent le centre ennemi. Voyant arriver cette masse scintillante de cuirasses, le centre et l'aile droite de Wellington forment une trentaine de carrĂ©s sur quatre rangs offrant des murs de baĂŻonnettes aux centaures de l'Empire. PlacĂ©e devant les carrĂ©s, l'artillerie britannique accueille la cavalerie française par de dĂ©vastateurs tirs de mitraille, puis venaient les salves des fantassins encouragĂ©s Ă  tenir par leurs officiers s'Ă©poumonant au centre des carrĂ©s. Les batteries ennemies sont dĂ©passĂ©es, mais les piĂšces ne sont pas enclouĂ©es... Les carrĂ©s rĂ©sistent malgrĂ© les assauts acharnĂ©s que mena Ney pendant deux heures. Au final, ces charges hĂ©roĂŻques sont un Ă©chec meurtrier, on reprocha parfois ensuite Ă  NapolĂ©on de ne pas avoir lancĂ© l'infanterie en soutien de la cavalerie de Ney. Poursuivant les Français en retraite, ce qu'il reste de la cavalerie britannique commandĂ©e par Uxbridge chasse les Français. L'infanterie française n'est pourtant pas inactive, loin de lĂ  ! Au Sud-Est l'infanterie française doit faire face aux Prussiens de BĂŒlow qui dĂ©bouchent sur les arriĂšres de l'armĂ©e impĂ©riale ! Cette mauvaise nouvelle est gardĂ©e secrĂšte sur la ligne de front, on annonce au contraire l'arrivĂ©e imminente de Grouchy. NapolĂ©on doit envoyer le corps de Lobau pour contenir les Prussiens, Ă  18h les combats font rage dans le village de Plancenoit et NapolĂ©on doit faire intervenir la Jeune Garde soutenue par deux bataillons de la Vieille Garde Plancenoit est repris par les Français ! NapolĂ©on ordonne alors Ă  Ney de s'emparer Ă  tout prix de la Haie-Sainte Quiot et ses hommes attaquent la ferme Sainte et parviennent Ă  s'en emparer quand les dĂ©fenseurs n'ont plus de munitions. La capture de la ferme permet d'approcher l'artillerie française et d'effectuer des tirs meurtriers sur le centre britannique. Dans un mĂȘme temps, Durutte malmĂšne l'aile gauche britannique. Wellington est en trĂšs mauvaise posture, sa ligne de dĂ©fense menace de cĂ©der, sa cavalerie est dĂ©cimĂ©e, les munitions commencent Ă  manquer et les Hussards de Cumberland ont mĂȘme quittĂ© le champ de bataille ! Dans cette situation critique le gĂ©nĂ©ral britannique aurait alors dĂ©clarĂ© Il me faut la nuit ou les Prussiens ! ». Si la nuit est encore loin, la menace prussienne est bien rĂ©elle pour NapolĂ©on la situation sur placedevient critique et immobilise de nombreuses troupes, empĂȘchant l'Empereur d'envoyer les renforts que demande sans cesse Ney. NapolĂ©on fait disposer ses troupes en carrĂ© le long de la route de Bruxelles et envoie la Garde dĂ©gager Plancenoit. L'impossible victoire NapolĂ©on avait alors deux options se retirer en utilisant sa Garde pour couvrir la retraite, ou jouer tous ses pions dans un dernier assaut. Vu la nĂ©cessitĂ© absolue d'une victoire, politiquement et stratĂ©giquement, NapolĂ©on ne peut en rĂ©alitĂ© que tenter la seconde option. À 19h commence l'assaut final, neuf bataillons de la Garde doivent monter le plateau et en chasser l'ennemi. Dans un mĂȘme temps, Wellington se dĂ©pĂȘche de renforcer son centre avec toutes les rĂ©serves disponibles. Ney fait passer ces colonnes d'attaque par le mĂȘme chemin que la cavalerie, trĂšs exposĂ© Ă  l'artillerie, alors que la route de Bruxelles aurait certainement Ă©tĂ© moins dangereuse. Bien entrainĂ©e, la Garde progresse en ordre jusqu'Ă  la crĂȘte. Face Ă  la 5e Brigade les Grognards essuient une salve meurtriĂšre, ils s'arrĂȘtent, ripostent, et font reculer les dĂ©fenseurs. La ligne anglaise est alors Ă  deux doigts d'ĂȘtre percĂ©e, mais la seconde ligne composĂ©e de NĂ©erlandais rĂ©tablit la situation. La Garde est fauchĂ©e sur son flanc par la mitraille de l'artillerie britannique et le feu de salve qui reprend pour la premiĂšre fois de son histoire la Garde ImpĂ©riale recule. Face au British Guard, le reste de la Garde ne parvient pas non plus Ă  remplir sa mission, elle est fauchĂ©e par des salves lĂąchĂ©es Ă  environ 25m. Sur la gauche des assaillants français le colonel John Colborne a dĂ©ployĂ© ses hommes sur une longue ligne au champ de tir bien dĂ©gagĂ© qui dĂ©cime la Garde ImpĂ©riale. La panique envahit les rangs français aux cris de La Garde recule ! », tous convergent vers le pied du plateau et Wellington ordonne Ă  ses troupes de marcher en avant pour profiter de cette dĂ©route. Ney, qui a dĂ©jĂ  eu cinq chevaux tuĂ©s sous lui durant la bataille, harangue les fantassins du 95e Venez voir mourir un MarĂ©chal de France ! ». NapolĂ©on est Ă  une centaine de mĂštres de la Haie-Sainte avec trois bataillons de la Vieille Garde, dĂ©sespĂ©rĂ© il aurait cherchĂ© Ă  mourir sur le champ de bataille ainsi que le rapportent plusieurs mĂ©morialistes comme le cĂ©lĂšbre Jean-Roch Coignet. RĂ©signĂ©, NapolĂ©on ordonne de se replier en direction de la Belle Alliance. Au milieu du 2e bataillon du 2e chasseur, Cambronne tient tĂȘte aux Anglais et jette son fameux mot ! Plancenoit tient encore, mais deux bataillons ne peuvent tenir tĂȘte indĂ©finiment Ă  deux corps d'armĂ©e... NapolĂ©on ordonne la retraite. Seule la Vieille Garde retraite en bon ordre, au pas, formĂ©e en deux 21h les Prussiens sont maitres de Plancenoit, BlĂŒcher et Wellington font leur jonction Ă  Belle Alliance. D'ailleurs BlĂŒcher aurait voulu que ce nom devienne celui de la bataille, mais Wellington imposera le village de Waterloo, lieu oĂč se trouve son quartier gĂ©nĂ©ral. Pour NapolĂ©on, Waterloo est un Ă©chec irrattrapable. On a parfois invoquĂ© son Ă©tat de santĂ© dĂ©gradĂ©, ses hĂ©morroĂŻdes qui l'empĂȘchĂšrent de chevaucher Ă  sa guise pour reconnaitre le terrain et se montrer aux hommes. Mais bien entendu, au regard du dĂ©roulement de la bataille, ces Ă©lĂ©ments ne peuvent suffire Ă  expliquer la dĂ©faite. La retraite tourne Ă  la dĂ©bĂącle, la berline de l'Empereur est capturĂ©e, avec son manteau d'apparat, son trĂ©sor, un de ses chapeaux... CĂŽtĂ© prussien les consignes sont claires pas de prisonniers ! L'armĂ©e française a perdu 7 gĂ©nĂ©raux et tuĂ©s et blessĂ©s. CĂŽtĂ© adverse les pertes sont Ă  peu prĂšs Ă©quivalentes tuĂ©s et blessĂ©s dont Prussiens. Ce qui reste de l'armĂ©e française se dirige vers Charleroi puis marche en direction de Paris en passant par Laon. Que faisait Grouchy ? Grouchy fut souvent le bouc Ă©missaire dĂ©signĂ© pour justifier la dĂ©faite. On lui reprocha son manque d'expĂ©rience, son manque de rĂ©activitĂ©, son manque d'initiative... On lui reprocha d'avoir obĂ©i aux ordres alors que GĂ©rard lui demandait de marcher au canon... Pendant que NapolĂ©on combattait au Mont-Saint-Jean, Grouchy cherchait Ă  rattraper l'armĂ©e de BlĂŒcher. Il affronte les Prussiens Ă  Wavre et pense ainsi remplir pleinement sa mission en les retenant loin des Britanniques. En rĂ©alitĂ©, Grouchy n'avait pas face Ă  lui les quatre corps prussiens, mais seulement un, celui de Thielmann laissĂ© en arriĂšre, retranchĂ© derriĂšre la Dyle gonflĂ©e par les violents orages. Il ne s'en aperçoit que tard en cette journĂ©e dĂ©cisive, vers 18h... Solidement barricadĂ© dans la ville de Wavre, Thielmann rĂ©ussit parfaitement sa mission tenir Grouchy Ă©loignĂ© du champ de bataille de Waterloo. Grouchy a bien reçu un nouvel ordre dans la journĂ©e du 18, toutefois, l'ordre qui lui est transmis est peu clair il ordonne Ă  la fois de continuer le combat Ă  Wavre et de poursuivre les Prussiens vers Waterloo..., Ă©crit au crayon, en partie illisible, personne n'arrive Ă  lire si Ă  Waterloo la bataille est engagĂ©e » ou gagnĂ©e »... L'ordre envoyĂ© Ă  1h aurait mis 3h Ă  arriver Ă  Grouchy, certains pensent que le MarĂ©chal n'aurait de toute façon pas eu le temps avant la fin de la bataille de parcourir la quinzaine de kilomĂštres qui le sĂ©parait de NapolĂ©on. Une fois la dĂ©faite de Waterloo consommĂ©e, Grouchy reçoit l'ordre de se replier vers la France en passant par Namur. Il est tout Ă  l'honneur de ce MarĂ©chal d'avoir rĂ©ussi Ă  ramener son corps intact jusqu'en territoire français. La dĂ©faite militaire entraine la dĂ©faite politique NapolĂ©on espĂšre rĂ©unir des hommes en une dizaine de jours pour organiser la dĂ©fense. Si les corps de Grouchy, de Rapp et l'armĂ©e de la Loire rallient rapidement NapolĂ©on, il espĂšre rĂ©unir Ă  hommes. De quoi retenir un peu les coalisĂ©s le temps d'organiser une grande levĂ©e pour au total avoir hommes sous les drapeaux ! Toutefois, dans son empire constitutionnel, il a besoin du vote des dĂ©putĂ©s pour lever de nouvelles contributions en hommes et en argent. Il ne sait pas qu'ayant appris la dĂ©faite dĂšs le 19 juin, FouchĂ© s'applique dĂ©jĂ  Ă  convaincre les dĂ©putĂ©s que NapolĂ©on doit abandonner le pouvoir... Alors que Grouchy combat encore Ă  Wavre, NapolĂ©on rĂ©organise autant que faire se peut son armĂ©e autour de Philippeville et confie le commandement Ă  Soult avant d'aller prĂ©parer la dĂ©fense de Paris, car c'est seulement en Ă©tant sur place qu'il pourra imposer ses vues aux dĂ©putĂ©s. Outre les opĂ©rations en Belgique les troupes impĂ©riales sont victorieuses contre les rebelles vendĂ©ens et Ă  l'Est le MarĂ©chal Suchet a repoussĂ© les PiĂ©montais et marche sur GenĂšve. Tout ne semble pas perdu. Mais NapolĂ©on, malgrĂ© l'habiletĂ© politique de son frĂšre Lucien, ne parvient pas Ă  garder la confiance des Chambres. Il tente en vain d'obtenir la dictature pour gĂ©rer cette fin de campagne . Dissoudre les Chambres, c'est bien la seule solution selon Lucien, mais NapolĂ©on s'y refuse, la Chambre a elle-mĂȘme dĂ©clarĂ© que toute tentative de la dissoudre serait un crime de haute trahison. Carnot presse l'Empereur de dĂ©clarer la Patrie en danger, de faire appel aux Gardes Nationaux, de recouvrer l'Ă©lan de 1792 et 1793, de se retrancher derriĂšre la Loire pour regrouper les forces avant de contre-attaquer. Caulaincourt Ă  l'inverse explique que si Paris tombe tout est perdu. Il y a encore un fervent Ă©lan patriotique, un farouche esprit de rĂ©sistance dans les dĂ©partements du Nord et de l'Est oĂč des collĂ©giens de seize ans forment des compagnies d'artillerie, oĂč se sont formĂ©es des unitĂ©s de francs-tireurs comme les corps francs du colonel Viriot qui arborent le drapeau noir Ă  tĂȘte de mort portant l'inscription La Terreur nous devance. La mort nous suit ». MĂȘme dans les rĂ©gions traditionnellement plus rĂ©fractaires comme le Puy-de-DĂŽme on remarque des Ă©lans de soutien patriotique les acquĂ©reurs de biens nationaux fournissent des chevaux harnachĂ©s. La France semble pouvoir se lever d'un bloc, devenir un guĂȘpier pour l'armĂ©e coalisĂ©e comme l'avait Ă©tĂ© l'Espagne pour la Grande ArmĂ©e. Toutefois, le soulĂšvement gĂ©nĂ©ral est une arme Ă  double tranchant, les associations fĂ©dĂ©rales qui se forment, dans l'esprit de l'An II, regroupent des Bonapartistes mais aussi des Patriotes de 1789 » et des Terroristes de 1793 » tous unis pour faire barrage au retour des Bourbons mais pas tous forcĂ©ment fidĂšles Ă  la monarchie impĂ©riale. Les cris de Vive la RĂ©publique ! » croisent ceux de Vive l'Empereur ! », on va par endroits jusqu'Ă  s'en prendre aux ci-devant, on veut mĂȘme parfois replanter des arbres de la libertĂ©... C'est le retour de vieux rĂ©flexes rĂ©volutionnaires paradoxalement peu compatibles avec l'Empire. D'ailleurs, ce remue-mĂ©nage cache la situation rĂ©elle du pays, l'extrĂȘme attentisme de la majoritĂ© des Français lassĂ©s des guerres de la RĂ©volution et de l'Empire, la volontĂ© d'un retour rapide Ă  la paix. De nombreuses rĂ©gions rechignent Ă  mobiliser des gardes mobiles l'AriĂšge, la Haute-Loire, l'Oise... La vĂ©ritĂ© est que la France de 1815 n'est pas celle de 1792, Ă©chaudĂ©s par 1814 les paysans fuient devant l'avance coalisĂ©e, les villes n'opposent pas de farouche rĂ©sistance. Pire, une partie de la population est ouvertement royaliste, et pas qu'en VendĂ©e. En secret, des royalistes prĂ©parent dĂ©jĂ  le tyrannicide, en province des nobles vont jusqu'Ă  soudoyer les soldats mobilisĂ©s, certains commerçants espĂšrent un retour du Roi pour rĂ©tablir un commerce fructueux avec l'Angleterre. Face Ă  ce manque de soutien populaire NapolĂ©on n'a pas les moyens d'imposer les levĂ©es par la force l'Ă©puration politique des Cent-Jours a portĂ© dans les dĂ©partements des PrĂ©fets inexpĂ©rimentĂ©s ou du moins qui n'ont pas encore eu le temps de connaitre leur dĂ©partement, dans les communes beaucoup de maires royalistes sont restĂ©s en place. NapolĂ©on est dans l'impasse politique, FouchĂ© prĂ©pare dĂ©jĂ  l'aprĂšs-Empire. Plus hostile que jamais, la Chambre des reprĂ©sentants finit par s'octroyer illĂ©galement les pouvoirs rĂ©galiens poussant l'Empereur Ă  l'abdication ou au coup d'État. Face au danger de la guerre civile, et malgrĂ© le soutien d'une partie de la population parisienne venue manifester son soutien aux abords de l'ÉlysĂ©e, NapolĂ©on ne voulant pas ĂȘtre le roi d'une jacquerie » se rĂ©signe Ă  abdiquer le 22 juin 1815, il se retire Ă  La Malmaison aprĂšs avoir dictĂ© une dĂ©claration au peuple français. Un gouvernement provisoire prend alors les rennes de la France avec Ă  sa tĂȘte Carnot, Grenier, Caulaincourt, Quinette et pour les prĂ©sider FouchĂ© ! NapolĂ©on II est bien proclamĂ©, mais FouchĂ© nĂ©gocie avec les Anglais la capitulation de Paris et le retour des Bourbons. Les derniers combats La marche des coalisĂ©s sur Paris est parsemĂ©e de combats, parfois favorables aux Français, mais souvent tombĂ©s dans l'oubli, car peu important stratĂ©giquement et restant dans l'ombre de l'hĂ©catombe de Waterloo. Le 20 juin, Grouchy bat les Prussiens qui le talonnaient d'un peu trop prĂšs. Le 26 les coalisĂ©s s'emparent de la forteresse de Quesnoy dĂ©fendue par les Gardes Nationaux. Le 27 Ă  CompiĂšgne, d'Erlon bat les Prussiens de Ziethen tandis qu'Ă  l'inverse BĂŒlow s'impose Ă  Senlis et Ă  Creil. Le 28 les coalisĂ©s s'imposent sur tous les fronts et ne sont plus qu'Ă  une cinquantaine de kilomĂštres de la capitale française que BlĂŒcher dĂ©cide d'attaquer par le Nord le 30 juin. BlĂŒcher est repoussĂ© par les dĂ©fenseurs de Paris, il se redĂ©ploie Ă  l'Ouest et au Sud de la capitale. Dans Paris, Davout ne manque pas de vivres et de munitions, il sait qu'il peut tenir tĂȘte Ă  BlĂŒcher mais est aussi tout Ă  fait conscient qu'Ă  moyen terme la Restauration de Louis XVIII s'impose. Pour calmer les ardeurs des Prussiens il envoie toutefois contre eux le 2e corps de cavalerie d'Exelmans. Seize escadrons de Dragons, six escadrons de Hussards, huit escadrons de Chasseurs Ă  Cheval et quatre bataillons du 44e rĂ©giment d'infanterie de Ligne font une sortie. BĂ©nĂ©ficiant d'une forte supĂ©rioritĂ© numĂ©rique sept contre un, environ contre 750, Exelmans fond par surprise sur la brigade du colonel Sohr vers VĂ©lizy et l'oblige Ă  se replier sur Rocquencourt oĂč il l'Ă©crase. Le colonel Sohr est tuĂ© durant la bataille, 300 de ses hommes sont fait prisonniers. La dĂ©faite de l'avant-garde prussienne Ă  Rocquencourt est considĂ©rĂ©e comme la derniĂšre bataille de la campagne dite de Belgique, un dernier baroud d'honneur qui n'empĂȘche pas la signature d'un armistice trois jours plus tard. Les combats en France ne s'arrĂȘtent pas pour autant, il faut attendre le 15 novembre 1815 pour que le gĂ©nĂ©ral Daumesnil accepte de rendre le chĂąteau de Vincennes. NapolĂ©on quant Ă  lui, aprĂšs avoir en vain proposĂ© de prendre comme simple gĂ©nĂ©ral la tĂȘte de l'armĂ©e de la Commision de gouvernement, se rend Ă  Rochefort. Il espĂšre un temps pouvoir s'exiler en AmĂ©rique, mais le 3 juillet il apprend que les sauf-conduits lui sont refusĂ©s et que la flotte britannique bloque la cĂŽte. Conscient que FouchĂ© risque de la livrer aux royalistes, NapolĂ©on se remet entre les mains des Anglais qu'il espĂšre plus clĂ©ments. Le 8 juillet Louis XVIII fait son entrĂ©e Ă  Paris, NapolĂ©on attend alors sur l'Ăźle d'Aix. Le 14 juillet il monte Ă  bord du BellĂ©rophon qui fait voile vers Plymouth puis vers la derniĂšre demeure de l'Empereur dĂ©chu l'Ăźle de Sainte-HĂ©lĂšne. Waterloo entre dans la lĂ©gende Waterloo devint trĂšs rapidement un symbole, commĂ©morĂ© par les acteurs mĂȘmes de la bataille. Ainsi, Wellington organisa toute sa vie un banquet le 18 juin pour porter un toast Ă  la victoire. Le dernier eut lieu en 1857. De nombreux bĂątiments publics comme des casernes ou la fameuse gare londonienne portĂšrent Ă©galement le nom de Waterloo. CĂŽtĂ© français l'ultime bataille fait couler autant d'encre qu'elle fit couler de sang. Ce sont d'abord les acteurs de la bataille comme Marbot qui couchent sur le papier leurs mĂ©moires de campagne. Mais c'est aussi NapolĂ©on lui-mĂȘme qui livre son rĂ©cit de son projet politique avortĂ© dans les plaines belges Ă  travers le MĂ©morial de Sainte-HĂ©lĂšne publiĂ© en 1823. L'ouvrage devient le livre de chevet d'une gĂ©nĂ©ration de jeunes romantiques dĂ©sabusĂ©s par la platitude d'une Ă©poque qui parait bien fade comparĂ©e Ă  la grande Ă©popĂ©e impĂ©riale digne des plus grandes tragĂ©dies antiques. Ceux qui n'ont pas eu l'occasion de participer Ă  la geste napolĂ©onienne la chantent en vers en prose, incitĂ©s bientĂŽt par une Monarchie de Juillet qui cherche Ă  capter Ă  son profit la commĂ©moration de la gloire impĂ©riale et organise le retour des Cendres de l'Empereur en 1840. Romantiques et rĂ©alistes ne cessent les rĂ©fĂ©rences Ă  la bataille de Waterloo, sorte de Thermopyles Ă  la française pleine de fureur, de panache et de frustration. En 1839, on retrouve dans La Chartreuse de Parme de Stendhal le jeune Fabrice del Dongo, guidĂ© par une vivandiĂšre, assiste Ă  la bataille de Waterloo et voit passer l'escorte de l'Empereur. François-RenĂ© de Chateaubriand rendant son Ăąme Ă  Dieu en 1848, ses MĂ©moires d'outre-tombe commencent Ă  ĂȘtre publiĂ©s dĂšs l'annĂ©e suivante. Bien qu'ardent royaliste, le tourmentĂ© Chateaubriand demeure un fervent admirateur de NapolĂ©on et a racontĂ© la façon dont il vĂ©cu la bataille de Waterloo, lui qui avait accompagnĂ© Louis XVIII dans sa fuite. Victor Hugo, la grande figure littĂ©raire qui succĂšde Ă  Chateaubriand, reprend vivement le flambeau de la mĂ©moire napolĂ©onienne. En 1853, exilĂ© aprĂšs le coup d'État de NapolĂ©on III il Ă©crit certainement dans Les ChĂątiments les plus belles lignes, et en tout cas les plus cĂ©lĂšbres sur la funeste bataille Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! Morne plaine !Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,La pĂąle mort mĂȘlait les sombres cĂŽtĂ© c'est l'Europe, de l'autre la sanglant ! des hĂ©ros Dieu trompait l'espĂ©rance ;Tu dĂ©sertais, victoire, et le sort Ă©tait Waterloo ! je pleure et je m'arrĂȘte, hĂ©las ! Waterloo plane sur l'Ɠuvre comme un fantĂŽme du passĂ©, notamment sur le sombre couple des ThĂ©nardier, tenant la fameuse auberge Au sergent de Waterloo » ! Hugo, qui avait fait la dĂ©marche d'aller visiter les lieux, parlera encore de la bataille oĂč l'on vit choir l'aigle indomptĂ© » dans La LĂ©gende des siĂšcles oĂč il inclut le poĂšme Le Retour de l'Empereur ». Ces notes et impressions lors de sa visite du champ de bataille en 1861 sont mĂȘme reportĂ©es dans ses Choses vues. En 1865, en plein Second Empire, Erckmann et Chatrian publient leur roman historique Ă  succĂšs Waterloo, qui fait suite Ă  l'Histoire d'un conscrit de 1813. Suivant les pas des troupiers, ils donnent Ă  ce roman une touche Ă  la fois Ă©pique et authentique selon un style que l'on qualifie parfois de rĂ©alisme rustique maintenant en scĂšne des personnages simples et familiers devenus malgrĂ© eux hĂ©ros de l'Ă©popĂ©e. Balzac envisageĂąt d'Ă©crire une histoire des batailles napolĂ©oniennes, et plus gĂ©nĂ©ralement le mythe tragique de Waterloo bĂ©nĂ©fice de l'apothĂ©ose poĂ©tique dont bĂ©nĂ©ficie NapolĂ©on sous la plume de grands auteurs aux opinions politiques diverses Nerval, Pouchkine, Lamartine... Ou encore le cĂ©lĂšbre chansonnier BĂ©ranger qui influence beaucoup la culture populaire ! La culture populaire se forge aussi Ă  grands coups de gravures et d'images d'Épinal qui se diffusent trĂšs largement partout en France. La vision qui en est donnĂ©e de la bataille de Waterloo est souvent assez binaire avec deux thĂšmes principaux NapolĂ©on vaincu cherchant la mort, mais retenu par ses gĂ©nĂ©raux, et le dernier carrĂ© de la Garde ImpĂ©riale tenant hĂ©roĂŻquement tĂȘte aux Anglais avec souvent en bonne posture le GĂ©nĂ©ral Cambronne rĂ©pondant Ă  la demande de reddition La Garde meurt, mais ne se rend pas ! » puis, devant l'insistance des Britanniques Merde ! ». Dans les faits, le GĂ©nĂ©ral Cambronne refuse toujours de reconnaitre qu'il avait prononcĂ© cette phrase. Il faut dire qu'elle aurait pu paraitre dĂ©calĂ©e puisque Cambronne n'est pas mort Ă  Waterloo et fut capturĂ© griĂšvement blessĂ© toutefois. Et puis il faut dire que le mot de Cambronne n'aurait pas forcĂ©ment plu Ă  celle qu'il Ă©pousa en 1819 Marie Osburn, une prude veuve Ă©cossaise... Finalement, la lĂ©gende du mot de Cambronne serait peut-ĂȘtre une invention de journaliste reprise et popularisĂ©e par Hugo dans Les MisĂ©rables Dire ce mot, et mourir ensuite. Quoi de plus grand ! car c'est mourir que de le vouloir, et ce n'est pas la faute de cet homme, si, mitraillĂ©, il a survĂ©cu. » Bibliographie - Waterloo de Alessandro Barbero. Champs histoire, 2008. - Waterloo 1815, de Thierry Lentz. - La Bataille de Waterloo de Jean-Claude Damamme. Tempus, 2003. - Dictionnaire des batailles de NapolĂ©on 1796-1815 de Alain Pigeard. Tallandier, 2004. Sil n'a pas prononcĂ© le fameux mot de Cambronne Ă  l'adresse de son nouveau (et dĂ©sormais ex) patron, le journaliste a souhaitĂ© exprimer Ă  NapolĂ©on I Il y a beaucoup Ă  dire de cet homme, inconnu au dĂ©but, hĂ©ro et figure nationale Ă  la fin. Contexte historique. La France est divisĂ©e par les rĂ©publicaines et les royalistes. C’est l’an de 1794, tout aprĂšs la rĂ©volution et presque d’entrer dans l’époque du directoire. L’objectif des royalistes Ă©tait imposĂ© une monarchie de nouveau. Alors, insurrections par toute la France se dĂ©roulaient et c’était le but de l’armĂ©e de les supprimer. Le dĂ©but de NapolĂ©on Son premier acte passe le 5 octobre 1795 13 vendĂ©miaire de l’an IV. Le commandant en chef de l'armĂ©e de l'intĂ©rieur, Paul Barras, fait appel au jeune et inconnu gĂ©nĂ©ral pour rĂ©primer une insurrection royaliste Ă  Paris. MĂ©contents des dispositions prises par la Convention "thermidorienne", qui visent Ă  empĂȘcher une restauration de la monarchie, les royalistes se rĂ©voltent. Une partie de la garde nationale et un groupe de sans-culottes prennent les armes. Mais la rĂ©pression et trop forte ce jour-lĂ , Bonaparte mitraille les insurgĂ©s royalistes sur les marches de l'Ă©glise Saint Roch, au cƓur de Paris. Choisi par Barras sur les conseils de sa maĂźtresse, JosĂ©phine de Beauharnais, l'action du futur empereur ce jour-lĂ  lui vaudra la main de la belle JosĂ©phine en mars 1796 et le commandement de l'armĂ©e d'Italie. Un peu sur son mariage. Bonaparte Ă©pouse civilement JosĂ©phine de Beauharnais Ă  la mairie du IIĂšme arrondissement de Paris. JosĂ©phine est crĂ©ole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariĂ©e une premiĂšre fois en mĂ©tropole en 1779. Son dĂ©funt mari, le gĂ©nĂ©ral Alexandre de Beauharnais, lui a donnĂ© deux enfants, Hortense et EugĂšne. Deux jours aprĂšs son union, NapolĂ©on Bonaparte partira rejoindre son commandement Ă  Nice. La campagne en Italie Pour l'Ă©loigner de Paris le directoire lui donne le commandement d'une armĂ©e affamĂ©e et en guenille l'armĂ©e d'Italie. Bonaparte en fera l'outil pour la conquĂȘte du pouvoir. Promu le 2 Mars 1796 commandant en chef de l'armĂ©e d'Italie, il est chargĂ© de mener une guerre de diversion et de pillage dans le PiĂ©mont et en Lombardie, alors que l'offensive principal doit passer par l'Allemagne pour menacer Vienne Autriche alliĂ©e Ă  l'Angleterre. Il mĂšne une campagne foudroyante contre les troupes austro-piĂ©montaises. GrĂące Ă  son gĂ©nie militaire, il remporte victoire sur victoire en 1796 et 1797 Millesimo, Mondovi, Arcole et Rivoli. En prenant Venise, il s'ouvre les portes de Vienne et contraint l'Autriche et ses AlliĂ©s Ă  conclure la Paix traitĂ© de Campoformio, 17 Novembre 1797, par laquelle il fonde les RĂ©publiques sƓurs dans le Nord de l'Italie. Il sert sa propagande en publiant bulletins et journaux glorifiant ses exploits. L’expĂ©dition d’Egypte Les membres du Directoire, inquiets de la renommĂ©e croissante du jeune gĂ©nĂ©ral et des menĂ©es anglaises, cherchent Ă  Ă©loigner Bonaparte de Paris tout en utilisant ses talents militaires pour couper la route des Indes britanniques. Ils le nomment alors Ă  la tĂȘte de l'expĂ©dition d'Egypte mai 1798. Sur les traces de son rĂȘve oriental, bercĂ© par le souvenir d'Alexandre le Grand et de CĂ©sar, Bonaparte s'assure du contrĂŽle du pays Ă  la bataille des Pyramides 21 juillet 1798. LibĂ©rateur du joug mamelouk, il s'applique Ă  apparaitre comme administrateur consciencieux, s'associant aux notables locaux, dĂ©sireux de redonner Ă  l'Egypte l'image de son histoire, celle que redĂ©couvre l'expĂ©dition scientifique qu'il entraĂźne avec lui 167 savants il rapporte de l'Egypte de nombreuses Ɠuvres d'art dont la tombe d’Alexandre le Grand Alexandrie et la Pierre Rosette que Jean François Champollion a dĂ©cuivrĂ©. Mais l'amiral anglais Nelson, en dĂ©truisant la flotte française Ă  Aboukir aoĂ»t 1798, contraint Bonaparte Ă  faire vers la Syrie. Une Ă©pidĂ©mie de peste l'arrĂȘte devant Saint Jean d'Acre et, en apprenant les rĂȘves du Directoire en Italie et la confusion qui rĂšgne en France, Bonaparte dĂ©barque Ă  FrĂ©jus le 8 octobre 1799 et regagne Paris. Comme un petit fait curieux dans cette campagne il aura l’idĂ©e de faire un canal que raccorderait la riviĂšre Nil avec la mer mĂ©diterranĂ© aprĂšs voir une carte
 Tout avant la deuxiĂšme guerre mondiale il sera construit. La fin du directoire Il viendra avec un coup d’Etat. De retour de sa campagne d'Egypte, Bonaparte dĂ©cide avec l'aide de son frĂšre Lucien, prĂ©sident du Directoire et de SieyĂšs de "sauver la RĂ©publique" menacĂ©e par les royalistes et un retour de Louis XVIII. Le Directoire est rĂ©uni au chĂąteau de Saint-Cloud. Les dĂ©putĂ©s se refusent dans un premier temps Ă  modifier la Constitution en faveur du gĂ©nĂ©ral Bonaparte. C'est par la force qu'ils acceptent de nommer un gouvernement provisoire en la personne de trois Consuls, NapolĂ©on Bonaparte, Emmanuel Joseph SieyĂšs et Roger Ducos. Bonaparte devient trĂšs vite Premier Consul et la rĂ©alitĂ© des pouvoirs lui sont octroyĂ©s. L'image d'un dictateur se profile 9 novembre 1799. Le consulat Le Consulat une dictature qui met Ă  la rĂ©volution. Un nouveau gouvernement Ă©tabli le 18 Brumaire de l'an VIII, c'est Ă  dire, le 9-10 Novembre 1799. Ce gouvernement, Bonaparte le gouverne bientĂŽt Ă  lui tout seul. En effet, il dirige le consulat comme un dictateur. NapolĂ©on rĂ©dige une nouvelle constitution qui influença la forte personnalitĂ© du GĂ©nĂ©ral. Durant cette pĂ©riode l'administration locale, l'organisation de la justice et des finances reprĂ©sentent l'Ɠuvre la plus durable du Consulat. La puissance de Bonaparte ne fait que s'accroĂźtre, c'est ainsi qu'il ruine l'espoir de restauration des Royalistes. Durant le Consulat, NapolĂ©on crĂ©e l'administration de la France moderne en imposant l'autoritĂ© de l'Etat. NapolĂ©on concentre les pouvoirs en sa personne Premier Consul. NapolĂ©on centralise le pouvoir et nomme des prĂ©fets Ă  la tĂȘte de chaque dĂ©partement. La population a un rĂŽle politique diminuĂ©e, il l'a consultĂ© par le plĂ©biscite, ancĂȘtre du rĂ©fĂ©rendum. NapolĂ©on crĂ©e 27cours d'appel et une cour de cassation Ă  Paris. Il divise aussi le pouvoir lĂ©gislatif en quatre assemblĂ©e Le conseil d'Etat qui rĂ©dige les lois; le tribunat qui les discute; le corps lĂ©gislatif qui les vote et le SĂ©nat qui peut s'y opposer rĂ©viser la constitution. Durant cette pĂ©riode Bonaparte s'attaque Ă  l'Ă©conomie et fonde la Banque de France en 1800. Cette derniĂšre bĂ©nĂ©ficie du privilĂšge des maĂźtres du billet, et en 1803 elle se met Ă  crĂ©er une nouvelle monnaie le Franc germinal Le dĂ©but du premier empire NapolĂ©on deviendra le premier empereur de la France. Il commença le 18 mai 1804 quand NapolĂ©on est proclamĂ© par le sĂ©natus-consulte. Le plĂ©biscite du 6 novembre 1804 confirmera cette dĂ©signation. NapolĂ©on est sacrĂ© Empereur en la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris par le pape Pie VII. Mais, le pape lui a dit qu’il devait ĂȘtre mariĂ© para l’église, NapolĂ©on le dira que il veut seulement la couronnement et que grĂące Ă  lui la religion est entrĂ©e a la France, alors, le pape a dĂ» accepter par une espĂšce de chantage. Il est rĂ©ellement sacrĂ© puisque le sacre consiste Ă  ĂȘtre oint par le saint-chrĂȘme ce qui fut fait effectivement par le pape aux endroits habituels pour les souverains. Ainsi, le fait qu'il plaça lui-mĂȘme la couronne au-dessus de sa tĂȘte n'a rien Ă  voir avec le sacre puisque la couronne n'est qu'un objet reprĂ©sentant le pouvoir impĂ©rial, tout comme le globe ou l'Ă©pĂ©e. NapolĂ©on devient aux yeux du peuple un chef d'État reprĂ©sentant Ă  la fois le consensus politique d'une nation et un monarque choisi et protĂ©gĂ© par la grĂące de Dieu. Toutefois, il est considĂ©rĂ© Ă  l'Ă©tranger comme l'hĂ©ritier d'une rĂ©volution fondamentalement antimonarchique. Cette ambiguĂŻtĂ© est sans aucun doute le point faible du rĂ©gime. Les batailles plus importantes L’empire NapolĂ©onienne s’est caractĂ©risĂ© pour l’expansion et ingĂ©nie militaire de l’Empereur. Pratiquement, toute l’histoire de NapolĂ©on est baissĂ©e aux batailles et le progrĂšs que ces conquĂȘts ont pris au pays. Ulm 20 octobre 1805 La menace autrichienne s'avance Ă  grands pas vers la France, et NapolĂ©on doit rediriger son armĂ©e vers la frontiĂšre opposĂ©e. Le gĂ©nĂ©ral Mack, commandant des forces autrichiennes, est plus que confiant. Il traverse l'Inn et s'aventure en Souabie prĂšs de Munich. L'Empereur vient de passer le Rhin et attaque le 25 septembre l'avant-garde ennemi, qu'il dĂ©truit. Ney, le 8 octobre, remporte une victoire difficile Ă  Gunzbourg. Mack dĂ©cide de se replier dans la forteresse d'Ulm, en attendant les renforts de Vienne. Ulm fut une grande victoire conduite avec gĂ©nie, l'armĂ©e autrichienne, forte de 80 000 hommes, Ă©tait postĂ©e en BaviĂšre, au dĂ©bouchĂ© de la ForĂȘt-Noire, et attendait les troupes de NapolĂ©on qui avait quittĂ© Boulogne. Mais le gros des forces françaises, avec une rapiditĂ© surprenante d'exĂ©cution, avait traversĂ© le Rhin beaucoup plus en aval que prĂ©vu, dans la rĂ©gion de Mayence, et se prĂ©senta sur les arriĂšres des Autrichiens. Ces derniers Ă©taient pris au piĂšge, enfermĂ©s dans l'Ulm, ils capitulĂšrent le 20 octobre 1805. 27 000 hommes et 8 gĂ©nĂ©raux dĂ©filĂšrent durant cinq heures devant NapolĂ©on qui s'Ă©tait placĂ© devant ses gĂ©nĂ©raux ; stupĂ©faits et admiratifs, certains Autrichiens criĂšrent Vive l'Empereur ». Austerlitz 2 dĂ©cembre 1802 AprĂšs sa brillante campagne en Autriche, NapolĂ©on continue la poursuite des armĂ©es autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen. Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien, et la seule façon de l'Ă©viter est de gagner une victoire dĂ©cisive. Mais il ne dispose que de 55 000 hommes Ă  cet instant prĂ©cis, face Ă  85 000 austro-russes. Les ennemis, ayant appris ce dĂ©sĂ©quilibre numĂ©rique, arrĂȘtent de fuir et cherchent le combat. Il y a un petit affrontement Ă  Wischau, oĂč Murat, pourtant bien accompagnĂ©, se laisse surprendre. Cela redonne confiance aux autrichiens. La situation au premier dĂ©cembre, veille de la bataille, est la suivante Murat 8 000 hommes, Lannes 18 000 hommes, Bernadotte 5 500 hommes et Soult 12 000 hommes sont retranchĂ©s sur le plateau de Pratzen, NapolĂ©on et BessiĂšres sont derriĂšre, avec le reste des effectifs. Face Ă  eux, les gĂ©nĂ©raux Bagration, Liechtenstein et Constantin 75 000 hommes en tout se trouvent de l'autre cĂŽtĂ©, sur le versant. Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Davout. NapolĂ©on va alors mettre en place un plan stratĂ©gique, qui va se rĂ©vĂ©ler quasi imparable. NapolĂ©on dĂ©garnit volontairement son aile droite en ordonnant Ă  Davout de se retirer vers les marais, de façon Ă  y attirer le gĂ©nĂ©ral autrichien Buxhovden. NapolĂ©on sait parfaitement que les AlliĂ©s vont essayer d'envelopper l'ArmĂ©e sur l'aile droite pour lui couper la retraite. Le centre des alliĂ©s est ainsi dĂ©garni et les troupes commandĂ©es par Soult, appuyĂ©s par la cavalerie de Bernadotte, font soudain volte-face et franchissent le plateau tronçonnant ainsi les troupes Austro-Russes. Pendant ce temps, l'aile gauche française avec Lannes et Murat empĂȘche Bagration d'intervenir en organisant une grande charge de cavalerie. Ceux qui ne peuvent s'enfuir sont repoussĂ©s vers les marais oĂč les grenadiers français brisent la glace des Ă©tangs paralysant ainsi l'artillerie russe. La victoire de l'Empereur est totale, toutes les tactiques militaires qui se transmettent depuis des siĂšcles prĂ©conisant la domination des hauteurs et plateaux se trouvent chamboulĂ©es. Les pertes alliĂ©es sont de 11 000 Russes, 4 000 Autrichiens, 10 000 prisonniers russes, 1 600 prisonniers autrichiens, 186 canons et 45 couleurs rĂ©gimentaires. Les pertes françaises ne s'Ă©lĂšvent qu'Ă  1 300 morts, 7 000 blessĂ©s et 500 prisonniers ! AprĂšs la bataille, le brouillard se leva, et le soleil d'Austerlitz » fit grĂące Ă  l'Empereur. Les mots cĂ©lĂšbres de NapolĂ©on Ă  ses hommes ont Ă©tĂ© Soldats, je suis content de vous ». IĂ©na 14 octobre 1806 Presque un an aprĂšs l'Ă©clatante victoire d'Austerlitz, NapolĂ©on a trĂšs peur que la Prusse s'engage dans la guerre. Le problĂšme est que ce pays a une trĂšs bonne armĂ©e, beaucoup mieux encadrĂ©e que les armĂ©es autrichienne et russe. Cette crainte se concrĂ©tise malheureusement, et poussĂ© par son Ă©pouse Louise de Prusse, le Roi allemand dĂ©crĂšte le rĂ©armement. Partout en Prusse des jeunes gens s'enrĂŽlent, les industries tournent Ă  plein rĂ©gime. En deux semaines Ă  peine, l'armĂ©e est prĂȘte, toute fraĂźche et dĂ©terminĂ©e. NapolĂ©on rĂ©agit et place ses armĂ©es Ă  tous les points stratĂ©giques de l'Allemagne ; Ă  Mayence, Ă  Ulm, Ă  Francfort, les français placent leur campement et sont prĂȘts Ă  la contre-offensive. Le 7 octobre, le Roi de Prusse envoie un ultimatum Ă  l'Empereur, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des Etats allemands de la future "ConfĂ©dĂ©ration du Rhin". NapolĂ©on refuse, l'affrontement est inĂ©luctable. Au petit matin, Augereau escalade la partie sud du plateau. Les Prussiens en profitent pour contre-attaquer mais l'infanterie française qui Ă©tait rĂ©fugiĂ©e dans les maisons ne tarde pas Ă  reprendre les armes. Plus tard, Ney arrive sur le champ de bataille, il organise une charge solitaire avec ses hommes, il prend des positions prussiennes mais il est bientĂŽt mis en danger, NapolĂ©on ordonne Ă  la cavalerie impĂ©riale et Ă  Lannes de dĂ©gager Ney. Pendant le repli prussien, le reste de l'armĂ©e française gravit le plateau et l'attaque gĂ©nĂ©rale est donnĂ©, les Français bĂ©nĂ©ficient de la position et de davantage d'hommes. La victoire est incontestable, 27 000 pertes prussiennes contre 5 000 françaises. Le mĂȘme jour, au Nord, Davout rĂ©alise un exploit en battant la garnison prussienne du duc de BrĂŒnswick qui pĂ©rit lors de la bataille avec des forces trois fois moins nombreuses. La Prusse s'incline devant l'Aigle. Eyleau 8 fĂ©vrier 1807 L'armĂ©e de l'Empereur, aprĂšs les incroyables victoires de IĂ©na et AuerstaĂ«dt, prend position sur les terres russes bientĂŽt polonaises aprĂšs le traitĂ© de Tilsit. Six mois de marches et de regroupements stratĂ©giques visant Ă  dĂ©truire l'armĂ©e d'Alexandre Ier pour obtenir la paix. Celle-ci, dĂ©jĂ  bousculĂ©e Ă  maintes reprises, s'est repliĂ©e en bon ordre derriĂšre la Vistule. Bennigsen, le commandant en chef des armĂ©es russes, a conçu un plan dĂ©moniaque, visant Ă  couper l'armĂ©e française en deux. Celle-ci d'Ă©tend de la Baltique Ă  Varsovie, avec Lannes et Murat en pointe. En dĂ©cembre 1806, les français ignorent toujours la position rĂ©elle de l'ennemi. Ce n'est que par hasard que les Ă©claireurs du 54Ăšme rĂ©giment d'infanterie du marĂ©chal Ney ont repĂ©rĂ© les feux des bivouacs russes. Ils ont mĂȘme dĂ©couvert que des rescapĂ©s prussiens de IĂ©na et AuerstaĂ«dt tout de mĂȘme 10 000 hommes sont prĂ©sents pour soutenir Bennigsen et ses troupes. Toute cette armĂ©e est maintenant cantonnĂ© dans la ville de Preussisch-Eylau. A l'aube le marĂ©chal Augereau Ă  la tĂȘte de l'infanterie lance une offensive mais une aveuglante tempĂȘte de neige le dĂ©vie de son but et ses divisions sont mitraillĂ©es Ă  bout portant, Augereau est griĂšvement blessĂ©. Pour sauver leurs compagnons, 8 000 cavaliers chargent Ă  plein galop derriĂšre le panache du marĂ©chal Murat, le plus grand cavalier de l'Empire », c'est la plus grande charge de cavalerie de l'Histoire. Pendant ce temps-lĂ , 4 000 grenadiers russes avancent vers le cimetiĂšre que gardait NapolĂ©on, elle se fait dĂ©cimer sans pouvoir riposter par la Garde française. Davout qui amĂšne des renforts tente de dĂ©border les Russes au sacrifice de nombreux efforts. C'est finalement l'arrivĂ©e de Ney en soirĂ©e apportant 9 000 hommes frais qui sera dĂ©terminante. Les Russes se dĂ©cident Ă  sonner la retraite. Cette bataille fut trĂšs indĂ©cise, Bennigsen dĂ©clarera au tsar Alexandre que c'est une victoire. NapolĂ©on objecte que Pour deux armĂ©es qui, pendant une journĂ©e entiĂšre, se sont fait d'Ă©normes blessures, le champ de bataille appartient Ă  celui qui, fort de sa constance, ne veut pas le quitter. Celui-lĂ  est incontestablement le plus fort ». Waterloo 18 juin 1815 Le 15 juin, soit trois jours avant la dĂ©faite la plus cĂ©lĂšbre de l'Empire, NapolĂ©on dĂ©cide de se porter sur Charleroi en Belgique, pour couvrir son flanc gauche menacĂ© par BlĂŒcher, le vieux et courageux gĂ©nĂ©ral prussien. Son plan d'attaque est dĂ©jĂ  Ă©tabli dans sa tĂȘte il va avancer sur le front avec trois colonnes de 50 000 hommes chacune. Mais la situation de l'armĂ©e est quelque peu dĂ©concertante, aucun des officiers n'ont vĂ©ritablement leur place les marĂ©chaux commandent des rĂ©giments, les gĂ©nĂ©raux des bataillons, et les colonels de maigres unitĂ©s. Mais il faut faire avec ce qu'on a, et NapolĂ©on est malgrĂ© tout confiant dans son armĂ©e aprĂšs tout, si il a rĂ©ussi Ă  revenir au pouvoir, pourquoi ne gagnerait-il cette guerre? Douze colonnes de cavaleries lourdes ouvrent la voie, mettant en dĂ©route les garnisons d'Ă©claireurs ennemis. L'armĂ©e française engage mĂȘme des mercenaires pour des actions de sabotage, dont la plus cĂ©lĂšbre est l'explosion du Fort Manteux, prĂšs de Charleroi, gardĂ© par les prussiens il y eut 1 500 morts et blessĂ©s. Mais NapolĂ©on sait aussi que les AlliĂ©s sont prĂšs Ă  en finir. Le seul moyen de signer un traitĂ© et de faire reconnaĂźtre lĂ©gitimement son titre est de dĂ©truire les dix armĂ©es ennemis... Une tĂąche trĂšs dĂ©licate! Le 16, dans le courant de l'aprĂšs-midi, la Garde tire les trois coups de canons indiquant le dĂ©but de l'offensive. NapolĂ©on envoie ses hommes enlever les forts prussiens dĂ©tenus par BĂŒlow. L'ennemi est timide et Ă©vite le combat en attendant le soutien anglais, personnifiĂ© par le terrible Duc de Wellington. La route des Quatre-Bras est Ă  prĂ©sente ouverte aux français, mais la cavalerie de Ney se fait durement accrochĂ© pendant l'affrontement, et le 14Ăšme rĂ©giment est totalement dĂ©truit. Dans la soirĂ©e, NapolĂ©on lance son attaque gĂ©nĂ©rale, mais les français piĂ©tinent toujours, contenus par les prussiens et les russes Ă  Wavre, en Belgique. Ayant battu les Prussiens Ă  Ligny et lancĂ© Grouchy Ă  leur poursuite 16 juin, NapolĂ©on laissa Wellington s'installer sur le plateau de Mont-Saint-Jean, mais gĂȘnĂ© par des tornades de pluie, il ne put attaquer le lendemain. Le 18 juin, Ney charge les troupes de Wellington qui subirent des pertes, mais conservĂšrent leur positions. L'arrivĂ©e des prussiens de BlĂŒcher Ă  noter que BlĂŒcher et Wellington communiquait en français qui Ă©tait la langue la plus parlĂ© en Europe dĂ©sempara les Français, qui attendait le retour de Grouchy. Ayant ordonnĂ© la retraite, NapolĂ©on laissa le commandement Ă  son frĂšre JĂ©rĂŽme et fit route Ă  Paris, cette dĂ©faite fut fatale Ă  l'Empereur. La coordination entre les marĂ©chaux Grouchy, Ney et l'Empereur Ă©tait dĂ©sastreuse, A Waterloo, Ă  commencer par moi, personne n'a fait son devoir » NapolĂ©on. Les diffĂ©rents ordres adressĂ©s par l'Empereur n'arrivĂšrent jamais ou trĂšs en retard. On raconte plusieurs choses Ă  propos de la bataille, le gĂ©nĂ©ral Cambronne qui commandait le dernier carrĂ© de la Vieille Garde, aurait eu une conduite hĂ©roĂŻque refusant de se rendre aux Anglais, il aurait prononcĂ© le fameux Merde ! », qui reste aujourd'hui attachĂ© Ă  son nom. Le gĂ©nĂ©ral ayant toujours dĂ©menti ce mot, on l'a habilement remplacĂ© par cette phrase qu'il n'a peut-ĂȘtre pas prononcĂ©e La Garde meurt mais ne se rend pas. » Quant au marĂ©chal Ney, face Ă  un carrĂ© anglais, il aurait prononcĂ© Ă  sa cavalerie Venez voir comment meurt un marĂ©chal de France ». Pour le cas de Grouchy, son retard sur le champ de bataille aurait dĂ©pendu d'un plat de fraises qu'il tenait Ă  finir avant de retourner au combat, Grouchy n'avait pourtant pas reçu d'ordre pour venir appuyer l'armĂ©e contre les Anglais au Mont-Saint-Jean. La fin de l’empire En fĂ©vrier 1814, l'Empire est en crise les gĂ©nĂ©raux de NapolĂ©on se rebellent et les forces alliĂ©es Royaume-Uni, Prusse, Russie, Autriche envahissent Paris. La bourgeoisie parisienne comme le peuple ne soutient plus l'Empereur. Le SĂ©nat proclame la chute de l'Empire et, le 6 avril, NapolĂ©on accepte d'abdiquer en faveur de Louis XVIII. Le 20 avril, il part en exil pour l'Ăźle d'Elbe. La toile de Monfort, inspirĂ© de l'Ɠuvre de Vernet, se situe dans la cour du Cheval Blanc. NapolĂ©on, au milieu de sa garde impĂ©riale, fait son adieu en costume militaire, bottĂ©, coiffĂ© de son cĂ©lĂšbre tricorne, Ă©pĂ©e sur la hanche. Fier, il ne laisse paraĂźtre aucun signe de faiblesse. En revanche, Delaroche se permet de le peindre abattu dans sa toile de 1845 les traits grossis, le ventre rebondi, NapolĂ©on est avachi sur une chaise. Pour une fois, la silhouette n'est pas composĂ©e l'Empereur est tĂȘte nue, dans un costume nĂ©gligĂ©. Le frĂȘle jeune homme de 1797 a laissĂ© place au petit homme bedonnant, rongĂ© par le pouvoir.
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Icivous trouvez la solution exacte Ă  CodyCross Il Aurait PrononcĂ© Son Fameux Mot À Waterloo pour continuer dans le paquet Le Monde est petit Groupe 689 Grille 5. DIORAMA WATERLOO » Le dernier carrĂ© 18 juin 1815 Le diorama prĂ©sente l’instant oĂč, Ă  la fin de la bataille, le GĂ©nĂ©ral CAMBRONNE lance son fameux mot » en rĂ©ponse Ă  la sommation de se rendre formulĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Anglais COLVILLE. CAMBRONNE commande un carrĂ© composĂ© du 2Ăšme bataillon du 1er rĂ©giment de chasseurs. Il aurait d’abord rĂ©pondu » la garde meurt mais ne se rend pas », puis Ă  bout de patience aprĂšs deux autres sommations, il aurait criĂ© merde ». CAMBRONNE nia toute sa vie avoir prononcĂ© ce mot qui devait le rendre cĂ©lĂšbre. Ce carrĂ© sera anĂ©anti par les salves de fusils et par les canons des Anglais. CAMRONNE laissĂ© pour mort, victime de plusieurs blessures au visage, au bras doit Ă  la main droite et plusieurs plaies aux jambes, sera cependant sauvĂ© est emmenĂ© en Angleterre, oĂč il Ă©pousera l’infirmiĂšre Anglaise qui le soigna. DĂ©tails Mis Ă  jour 24 mai 2019 RosiĂšre 2022 par le CMBJQuand 04/09/2022 0900 - 04/09/2022 1800 Etang de RosiĂšre
Lasolution à ce puzzle est constituéÚ de 3 lettres et commence par la lettre N. Les solutions pour GAGNE A WATERLOO EN 10 LETTRES de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle.
Pendant qu’Anna occupait la salle de bain, je remettais un peu d’ordre dans mes affaires tout en essayant d’établir si un objet quelconque avait Ă©tĂ© subtilisĂ© par celui qui avait visitĂ© mon domicile. La photo de Gaudin que j’avais cachĂ©e dans un volume avait disparu. Je m’habillai rapidement pour aller rĂ©cupĂ©rer mon courrier accumulĂ© depuis trois jours dans la boĂźte aux lettres. Peu de temps aprĂšs, Anna me rejoignit dans la cuisine. MĂȘme la vision exquise de son corps vĂȘtu seulement d’une adorable chemise de nuit de soie noire ne modifia pas mon attitude. J’étais prostrĂ© devant la table de la cuisine sur laquelle j’avais Ă©talĂ© le courrier. - Qu’est-ce que tu as? Je lui montrai l’enveloppe blanche, identique aux deux autres envoyĂ©es par mon mystĂ©rieux correspondant. Anna s’approcha, regarda attentivement l’enveloppe puis bizarrement se mit Ă  rire. - Si une forte probabilitĂ© existe que l’auteur de cette lettre soit bien ton agresseur, il ne peut alors s’agir que de son testament. Devant mon regard interrogateur, elle poursuivit - Examine le cachet de la poste. Elle a Ă©tĂ© postĂ©e avant-hier. Avant l’élimination de ce dĂ©ment. D’un geste brusque et rageur, je dĂ©chirai l’enveloppe et lut Ă  voix haute Je vais recommencer. Il m’a forcĂ© Ă  pĂ©nĂ©trer chez toi et Ă  rechercher ce maudit manuscrit. Je t’avais pourtant dit de le dĂ©truire. Je subis sa loi depuis le jour terrible oĂč j’ai dĂ©couvert son journal malĂ©fique. Je suis incapable de m’en dĂ©tacher. Il me parle Ă  travers ces horribles pages qui transpirent la haine. Mais il y a peut-ĂȘtre un moyen! Avant de cĂ©der Ă  ses injonctions, je devine oĂč et quand il m’obligera Ă  frapper et aussi qui va supporter sa rage. Tu es la seule personne qui puisse m’aider. J’ai besoin de toi pour intervenir et entraver ses actes. Alors, avant de succomber Ă  son emprise, je te rĂ©vĂšlerai ce que je sais. C’est le seul moyen de contrecarrer ses projets. Mais si j’ai besoin de ton aide, j’ai aussi besoin de ton silence. S’il apprend que tu en parles autour de toi et surtout Ă  la police, il se dĂ©chaĂźnera. Ta famille, les ĂȘtres que tu aimes seront en danger. Tu ne pourras pas Ă©ternellement tous les protĂ©ger. Quand je saurai, je te prĂ©viendrai.» Au commissariat, Bergerac nous amena tout de suite dans la salle de rĂ©union. Valentin, LĂ©a Vernet et Kerbel Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©sents. Anna me prĂ©senta le quatriĂšme personnage. - Voici Monsieur FrĂ©dĂ©ric Dureuil, la personne dont je t’ai parlĂ©. En lui serrant la main, je fixai dans les yeux cet homme grand, au regard clair, qui me regardait en souriant amicalement derriĂšre une immense paire de lunettes. En observant sa physionomie Ă©nergique et ouverte, j’avais du mal Ă  imaginer que cet homme possĂ©dait, au dire d’Anna, des facultĂ©s paranormales exceptionnelles. ImmĂ©diatement, je fis part du troisiĂšme courrier trouvĂ© ce matin dans ma boĂźte aux lettres et de son envoi avant la disparition du criminel. Valentin poussa un soupir de soulagement. - L’affaire est donc bouclĂ©e avec la mort de votre agresseur, Monsieur Castel. L’identitĂ© du meurtrier est connue. Mais je prĂ©fĂšre cĂ©der la parole Ă  l’inspecteur Bergerac qui a suivi cette histoire depuis son commencement. - Il s’agit d’un dĂ©nommĂ© Jacques Roulard. Nous avons facilement Ă©tabli le rapport avec Gaudin; c’était l’un de ses complices. Une querelle a vraisemblablement opposĂ© les deux hommes pour la prééminence au sein de la bande. Ce qui expliquerait la mort de Gaudin. Selon moi, l’assassin s’était identifiĂ© Ă  un criminel ayant vĂ©cu il y a deux siĂšcles. GrĂące au troisiĂšme courrier, on sait maintenant qu’il aurait dĂ©couvert le journal du tueur. Il s’était glissĂ© complĂštement dans la peau du personnage. Hier, il vous a suivi et observant votre dĂ©tour par la ferme isolĂ©e des Duvernes, il a prĂ©parĂ© son guet-apens. A la fois pour nous narguer, par bravade, il a appelĂ© pour nous annoncer sa volontĂ© de s’en prendre Ă  vous Guillaume. C'Ă©tait sans compter sur notre rĂ©activitĂ© Nous avons stoppĂ© son itinĂ©raire diabolique avant qu’il puisse reproduire d’autres mĂ©faits. Dans votre appartement, la police scientifique n’a dĂ©couvert aucun indice mais, visiblement, le cambrioleur a pris le temps de brĂ»ler le manuscrit dans la poubelle mĂ©tallique. Nous avons retrouvĂ© des traces infimes du document; c’est ce qui explique l’étrange odeur qui flottait lorsque nous sommes entrĂ©s chez vous. Anna intervint Ă  ce moment-lĂ . - Le troisiĂšme courrier nous indique le lien matĂ©riel qui unit l’assassin Ă  son aĂŻeul. Il Ă©voque un ouvrage malĂ©fique dont il est incapable de se dĂ©tacher. C’est bien ce fameux journal qui a sans doute facilitĂ© la communication entre ces deux hommes
 LĂ©a Vernet interrompit brusquement Anna. - Nous devons d’abord nous fĂ©liciter de la disparition de ce criminel. Comme raison officielle, j’invoquerais plutĂŽt les actes d’un dĂ©sĂ©quilibrĂ©. D’accord, il dĂ©tenait probablement le tĂ©moignage de crimes commis par un lointain ascendant sur lequel il s’est appuyĂ© comme modĂšle. Mais pour ma part, j’écarterais l’idĂ©e farfelue d’un contrĂŽle hypothĂ©tique de son esprit par un individu ayant vĂ©cu deux siĂšcles avant lui. calmement son raisonnement. - Le tueur s’apprĂȘtait Ă  copier les crimes de son ancĂȘtre. Mais avant de sombrer dans la folie de ses pulsions meurtriĂšres, il Ă©tait persuadĂ© d’obtenir des informations prĂ©monitoires sur la victime ainsi que sur le lieu et le moment oĂč celle-ci subirait son attaque. Dans le but de lui interdire la rĂ©pĂ©tition d’actes aussi monstrueux, il aurait alors sollicitĂ© l'aide de Guillaume en lui fournissant toutes les indications nĂ©cessaires
 - C’est ça, dit LĂ©a. AprĂšs le dĂ©doublement de personnalitĂ©, la clairvoyance! Jusqu’ici FrĂ©dĂ©ric Dureuil n’avait pas prononcĂ© un mot. Il avait Ă©coutĂ© attentivement les arguments d’Anna puis ceux de la psychologue. Il fit signe qu’il souhaitait prendre la parole. - Anna m’a expliquĂ© briĂšvement l’affaire. PlutĂŽt qu’une longue explication, je prĂ©fĂšre citer un exemple. Au dĂ©but du XX° siĂšcle, un peintre français dut sa vocation Ă  une circonstance Ă©trange. Au dĂ©part il se destinait au rude mĂ©tier de mineur. Un jour, au fond d’une galerie, il entendit distinctement une voix lui annonçant qu’il serait peintre. Le phĂ©nomĂšne se reproduisit plusieurs fois tant et si bien qu’il acheta le matĂ©riel adĂ©quat et qu’il commença Ă  peindre. Pendant quarante ans, il peignit des tableaux inspirĂ©s par la civilisation de l'Égypte ancienne, peintures qui reçurent des critiques Ă©logieuses. Il affirmait puiser son inspiration en se laissant simplement guider par un esprit crĂ©ateur. Lors d’un voyage au pays des pharaons, il fut bouleversĂ© en admirant une fresque rĂ©alisĂ©e par le peintre MĂ©na, contemporain de RamsĂšs II, qui avait une ressemblance saisissante avec sa derniĂšre Ɠuvre. Il croyait fermement avoir vĂ©cu en Égypte dans une vie antĂ©rieure. Ainsi, certains estiment que le sentiment d’un dĂ©doublement de personnalitĂ© s’explique par la croyance dans des vies antĂ©rieures». - Il s’agit lĂ  d’une notion de rĂ©incarnation dĂ©nuĂ©e de tout fondement scientifique, rĂ©pliqua LĂ©a Vernet. La prĂ©existence et la migration de l’ñme engendrant un vĂ©ritable systĂšme de vies successives est une thĂ©orie nĂ©buleuse Ă  laquelle tout esprit rationnel ne peut adhĂ©rer. - Je ne nie pas son Ă©trangetĂ©. Beaucoup considĂšrent que tout en appartenant Ă  une structure unique, notre vie serait fragmentĂ©e en plusieurs tronçons. Tel une feuilleton qui dĂ©veloppe la mĂȘme histoire sur plusieurs Ă©pisodes, nous serions amenĂ©s Ă  reproduire une existence analogue dans le monde rĂ©el mais dans un contexte diffĂ©rent, Ă  des Ă©poques Ă©loignĂ©es l’une de l’autre. Il n’y a qu’un pas Ă  franchir pour parler d’une transmission possible du psychisme d’un individu Ă  un autre. - Encore une fois, c’est admettre la pĂ©rennitĂ© d’un esprit qui se rĂ©percute Ă  travers plusieurs gĂ©nĂ©rations et en l’état actuel de la science, rien n’est prouvĂ© et Ă  mon avis ne le sera jamais en raison de son improbabilitĂ©. - J’amĂšne de l’eau Ă  votre moulin, dit Dureuil. Pour ma part, je ne m’inscris pas dans cette croyance. Plus vraisemblablement, je pense que des Ă©lĂ©ments provenant d’une personnalitĂ© antĂ©rieure subsisteraient et entreraient dans la composition d’un nouvel individu. Il s’agirait de rĂ©sidus psychiques, d’une accumulation d’impressions, d’images, de fragments de rĂȘves, Ă©manant d’une personne ayant dĂ©jĂ  vĂ©cu, susceptibles de se combiner Ă  la conscience d’un ĂȘtre nouveau pour forger sa mĂ©moire et son imagination. - Ce que vous appelez rĂ©sidus psychiques, reprit LĂ©a, s’apparente selon moi au patrimoine gĂ©nĂ©tique de chaque individu. Les gĂšnes fabriquent nos personnalitĂ©s, y compris les caractĂ©ristiques de la violence, puis l’environnement prend le relais et devient prĂ©pondĂ©rant dans la construction de notre ego. - Personnellement, je penche pour un apport extĂ©rieur, insista Dureuil. Ces lambeaux de conscience s’agrĂ©geraient d’autant plus facilement que l’ĂȘtre qui les reçoit possĂšde des caractĂ©ristiques mentales similaires Ă  celles de leur prĂ©cĂ©dent dĂ©tenteur. Bien entendu la transmission est simplifiĂ©e si le donneur et le receveur ont des liens forts de parentĂ© ce qui semble ĂȘtre ici le cas. HĂ©las, si la nature de ces fragments chez le donneur recĂšle une dose d’agressivitĂ©, celle-ci se retrouvera Ă©videmment chez le receveur. La psychologue de la police n’apprĂ©ciait pas la contradiction. - Fragments ou gĂšnes, peu importe! En tous cas, la gĂ©nĂ©tique n’explique pas tout! Il faut plutĂŽt parler de prĂ©disposition. L'environnement et l'histoire propre Ă  chaque individu jouent un rĂŽle au moins aussi important que l’atavisme. Incontestablement, la part donnĂ©e au milieu de vie reste fondamental. Mais qu'il soit social ou gĂ©nĂ©tique, le dĂ©terminisme comportemental laisse peu de place Ă  une hypothĂ©tique histoire de l’ñme. Au fur et Ă  mesure de son discours, la voix de LĂ©a Vernet Ă©tait montĂ©e d’un cran. Elle termina son petit exposĂ© sur un ton pĂ©remptoire qui laissait peu de place Ă  la contradiction. J’observai Dureuil qui manifestait un calme olympien mais un sourire forcĂ© trahissait son impatience. AprĂšs quelques secondes de silence, il dĂ©clara d’une voix claire - Votre sentiment vis Ă  vis de l’inspecteur Bergerac s’affermit de jour en jour. Vous le cachez bien. Mais pourquoi ne pas lui dire? Tous les regards se tournĂšrent alors vers la jeune femme dont la subite rougeur annonçait visiblement ce qu’elle n’avait pas encore osĂ© avouer. DĂ©contenancĂ©e, les seuls mots qu’elle put articuler ne firent qu’alourdir l’atmosphĂšre. - De quoi vous mĂȘlez-vous? - Vous avez raison. Mais je trouve dommage de cacher Ă  l’élu de votre cƓur le magnifique string de dentelle rouge que vous portez en secret, juste pour lui. Toute l’assistance Ă©tait abasourdie. Anna qui n’en manquait pas une, acheva la psychologue. - Vous pouvez pas m’indiquer votre fournisseur? Trop Ă©mue pour rĂ©pondre, la psychologue se leva dignement et sans un regard autour d’elle, sortit de la salle. Yeux exorbitĂ©s et bouche bĂ©e, Bergerac Ă©tait au comble de la stupeur. - Allons, inspecteur, poursuivit Anna implacable, ne soyez pas gĂȘnĂ©, dites-lui plutĂŽt si la couleur rouge est celle que vous prĂ©fĂ©rez. Je donnai un coup de coude Ă  Anna pour la faire taire. Valentin avait pris la chose avec humour. - Monsieur Dureuil, je vous remercie pour votre analyse. Cependant, ne voyez pas un aveuglement de ma part si je souscris aux conclusions de Madame Vernet. La thĂšse officielle sera celle d’un dĂ©sĂ©quilibrĂ© qui voulait copier des actes criminels semblables Ă  ceux perpĂ©trĂ©s autrefois par un meurtrier, allant jusqu’à s’identifier Ă  ce personnage disparu il y a bien longtemps. Je ne retiendrai pas les notions de possession et de relation Ă©troite nouĂ©e entre eux en dehors du temps. AprĂšs tout, nous nous rĂ©jouissons tous de la fin de cette affaire. Ne rajoutons pas une dose supplĂ©mentaire de mystĂšre et de paranormal qui aurait comme consĂ©quence de rameuter un trop plein de curieux susceptibles de nuire Ă  votre propre tranquillitĂ©. AprĂšs quelques signatures en bas de plusieurs procĂšs-verbaux, nous sortĂźmes tous du commissariat. - Anna, ne m’en veux pas. Je rentre chez moi Ă  pied, seul, en savourant d’avance ma promenade. Je respire enfin Ă  l’idĂ©e qu’aucun danger ne plane plus sur moi. Je passerai au lycĂ©e dĂšs cette aprĂšs-midi pour dire Ă  Savigny que je reprends les cours. Nous Ă©tions le 29 janvier, une froide et grise journĂ©e d’hiver. Pourtant, j’apprĂ©ciais pleinement ma petite flĂąnerie Ă  travers les rues pittoresques du vieux Troyes en me rĂ©pĂ©tant sans cesse que le calme Ă©tait enfin revenu dans mon existence. A midi, j’arrivai finalement devant mon appartement. Je poussai la porte et machinalement, j’ouvris ma boĂźte aux lettres. Tout bascula. Mon cƓur fit un bond dans la poitrine. Je faillis hurler de rage en apercevant la petite enveloppe blanche, bien connue, posĂ©e au-dessus des nombreuses publicitĂ©s habituelles. L’enveloppe ne portait pas de timbre. En partant ce matin avec Anna, je n’avais pas fermĂ© Ă  clĂ© la porte donnant sur la rue. Avec la mort du criminel, toute prudence excessive Ă©tait apparue superflue. Il est passĂ© en plein jour, quel culot!» me dis-je. Une inspiration m’incita Ă  traverser la rue pour questionner la boulangĂšre. - Alors, Monsieur Castel, tout va bien aujourd’hui? Les traits fins, le corps aussi rond et appĂ©tissant que son pain de campagne, la boulangĂšre me fixait avec ses grands yeux bleus. Ces derniers temps, elle n’avait pas manquĂ© de constater les dĂ©sordres dans ma vie ordinairement si bien rĂ©glĂ©e. J’ignorai ses minauderies coutumiĂšres. - Une lettre non timbrĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans ma boĂźte. Vous avez aperçu quelqu’un qui aurait franchi ma porte, par hasard? - Non. Hormis un distributeur de prospectus; mais je n’y ai pas prĂȘtĂ© attention, il y en a tellement! J’ai simplement remarquĂ© un homme grand qui portait un impermĂ©able, avec de longs cheveux blonds et un foulard qui lui mangeait la moitiĂ© du visage. Pour quelqu’un qui n’avait pas vu grand-chose, c’était dĂ©jĂ  pas mal! Le dĂ©guisement de l’homme montrait en tout cas qu’il souhaitait conserver son anonymat. Une boule au creux de l’estomac m’avertit que rien n’était fini. Je remontai chez moi Ă  toute allure et j’ouvris l’enveloppe sans prĂ©caution particuliĂšre car je savais bien maintenant qu’aucune trace ne serait dĂ©celĂ©e sur le papier. Bravo pour la mort de Roulard. Il devenait encombrant. Alors Chambelland lui a donnĂ© l’ordre de s’en prendre Ă  toi, prĂ©textant l’élimination d’un tĂ©moin gĂȘnant. Il m’a poussĂ© Ă  alerter la police avec l’espoir que l’autre serait Ă©liminĂ©. De toute façon, Roulard avait tant de sang sur les mains qu’il ne se serait pas laissĂ© prendre vivant. Son plan a bien fonctionnĂ©. Maintenant tout le monde est convaincu qu’il est mort, y compris la police. Tout le monde sauf toi
 Il me charge de te prĂ©venir Il est dĂ©terminĂ© Ă  te faire payer le prix fort si tu le trahis et si tu ne gardes pas le silence. Il en va de la sĂ©curitĂ© des personnes qui te sont chĂšres. A moins de mettre un flic derriĂšre chacune d’elles
 Il m’oblige Ă  frapper ce soir, Ă  Brienne, oĂč autrefois il a lui-mĂȘme opĂ©rĂ©. C’est une bien belle jeune fille. Elle va mourir. Je connais son prĂ©nom, Christelle. Pour son nom, je n’en suis pas sĂ»r, je ne sais pas si ça signifie quelque chose mais j’ai vu l’image d’un oiseau. Active-toi, va Ă  Brienne, sauve cette fille. Je t’en conjure, tu es ma derniĂšre chance.» Chapitre 10 Non. C’est impossible.» Et pourtant la lettre est lĂ , dans ma main, bien rĂ©elle. Que faire? Ma premiĂšre rĂ©action fut d’attraper le tĂ©lĂ©phone et d’appeler Anna et Bergerac. Mais je sentis cette fois que l’avertissement de mon mystĂ©rieux indicateur sur les risques encourus par mon entourage ne serait pas vain. Pour l’instant, mieux valait me taire. Je m’efforçai de rĂ©flĂ©chir calmement. Tout ramenait Ă  l’Empire encore une fois Brienne, Ă©videmment Brienne-le-Chateau, haut lieu de l’épopĂ©e napolĂ©onienne. Les informations apportĂ©es dans le courrier laissent penser qu’il va frapper lĂ -bas, comme l’a fait son ancĂȘtre il y a longtemps. Il s’agit probablement du mĂȘme type de victime une belle jeune fille, prĂ©nommĂ©e aujourd’hui Christelle. Mais y aurait-il rĂ©ellement un lien entre le nom de famille de cette femme et l’oiseau Ă©voquĂ© dans le courrier? Je saisis l’annuaire tĂ©lĂ©phonique. A Brienne, je vĂ©rifie Ă  Oiseau puis Loiseau, rien! Avec l’aide du dictionnaire, je passai en revue les espĂšces d’oiseaux parmi les plus communes. Enfin! Un Martinet figurait dans Donc dans Jacques au chapitre 3, je lis: " Qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent Ă  enseigner, car vous savez que nous serons jugĂ©s d’autant plus sĂ©vĂšrement. Nous bronchons tous de plusieurs maniĂšres. Si quelqu’un ne bronche pas en paroles, ou, selon une autre version ne faillit pas en paroles, c’est un homme parfait, La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre C CodyCross Solution ✅ pour IL AURAIT PRONONCÉ SON FAMEUX MOT À WATERLOO de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "IL AURAIT PRONONCÉ SON FAMEUX MOT À WATERLOO" CodyCross Le Monde est petit Groupe 689 Grille 5 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Le Monde est petit Solution 689 Groupe 5 Similaires

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Plusieurs QuĂ©bĂ©cois sont surpris d’apprendre que la populaire expression Frapper son Waterloo est inconnue de nombreux Français. En fait, cette expression est la traduction de l’expression anglaise He met his Waterloo».L’expression trĂšs imagĂ©e Frapper son Waterloo signifie connaĂźtre un Ă©chec, rencontrer un obstacle infranchissable. Son emploi est trĂšs frĂ©quent au a frappĂ© son Waterloo !— Mitt Romney a frappĂ© son Waterloo lors de la derniĂšre campagne prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2012.— Le BrĂ©sil a frappĂ© son Waterloo Ă  la derniĂšre coupe du monde de football.— En 2008, le capitalisme financier a frappĂ© son disons aussi pogner son Waterloo ». Dans ce contexte, le verbe passe-partout pogner signifie un murTirĂ©e de l’anglais hit a wall», l’expression frapper un mur est synonyme de frapper son Waterloo». Elle signifie ĂȘtre arrĂȘtĂ© dans ses projets, se buter Ă  un obstacle, essuyer un refus catĂ©gorique.— J’ai frappĂ© un mur avec mon dernier film. Je crois que ma carriĂšre est terminĂ©e.— J’ai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  New York en 2008 dans le but de faire carriĂšre dans la finance. J’ai frappĂ© tout un mur avec la crise des surprimes.— DĂšs que j’ai ouvert la bouche pour demander une augmentation, je savais que j’avais frappĂ© un un nƓudEn plus de frapper un mur, on peut aussi frapper un nƓud. Cette expression tirerait son origine de l’univers des bucherons et des artisans du bois. En effet, ces derniers Ă©prouvent beaucoup de difficultĂ©s lorsqu’ils tombent sur des nƓuds dans le bois.Frapper ou tomber sur un nƓud» est Ă©quivalent Ă  frapper ou tomber sur un os».— Le PrĂ©sident Obama a frappĂ© un nƓud avec son projet d’assurance maladie.— L’industrie pĂ©troliĂšre vient de frapper un nƓud avec la chute des prix du pĂ©trole.— Durant l’entrevue d’embauche, j’ai frappĂ© un nƓud quand j’ai tentĂ© de leur faire croire que j’avais beaucoup d’ dĂ©couvrir d’autres expressions quĂ©bĂ©coises, n’hĂ©sitez pas Ă  visiter le lexique de la langue Ă  l’infolettre Inscrivez-vous Ă  notre infolettre newsletter pour recevoir, une fois par semaine, les nouveaux articles publiĂ©s sur Traduction du français au français. Je m’inscrisNous utilisons votre adresse courriel uniquement pour vous envoyer l’infolettre. Vous pouvez vous dĂ©sinscrire Ă  tout moment.
ï»żCommentles Français ont gagnĂ© Waterloo. Serait-ce Ă  un « NapolĂ©on bashing » que se livre le trĂšs britannique Stephen Clarke dans cet ouvrage ? Journaliste et fin connaisseur des us et coutumes de notre pays, en rĂ©alitĂ© il vise moins l’Empereur que ses thurifĂ©raires passĂ©s et actuels. Waterloo, la bataille du 18 juin 1815 qui vit la dĂ©faite de NapolĂ©on face
Qui a vaincu Ă  Waterloo ?
 C’est un mot ! Un mot qui fracture la poitrine, une insulte Ă  la foudre ! Le plus beau mot qu’un français ait rĂ©pĂ©tĂ© ! Dire ce mot et mourir ensuite, quoi de plus grand ? C’est foudroyer le tonnerre ! » Victor Hugo, Les MisĂ©rables, tome II, livre I, chapitre XV, 1862 AprĂšs avoir montrĂ©, vis-Ă -vis du septiĂšme art, une rĂ©ticence prononcĂ©e, Sacha Guitry finit cependant par cĂ©der Ă  ses charmes, et par se laisser totalement tenter, voire happer par celui-ci. En tĂ©moignent par exemple les propos suivants, parus le 5 avril 1935 dans L’Intransigeant » Je dois Ă  la vĂ©ritĂ© de dire que je m’amuse comme un fou. 
 Je suis dans l’état d’un enfant Ă  qui on vient de mettre dans les mains un merveilleux joujou. » Rapidement, il se montre aussi prolifique au cinĂ©ma qu’au théùtre et Le Mot de Cambronne, tournĂ© aux studios Boulogne-Billancourt en une aprĂšs-midi – le 19 novembre 1936 de midi Ă  dix-neuf heures -, succĂšde ainsi Ă  six longs mĂ©trages tournĂ©s en moins de deux ans ! S’il devient cependant un cinĂ©aste Ă  part entiĂšre et rĂ©volutionne le langage cinĂ©matographique – notamment avec un film comme Le Roman d’un tricheur 1936 -, Sacha Guitry reste nĂ©anmoins tout autant un homme de lettres et de théùtre Le Mot de Cambronne, tournĂ© entre deux reprĂ©sentations au théùtre de la Madeleine, en atteste de maniĂšre exemplaire. Comment, en effet, mieux souligner son amour de la langue et son statut d’auteur qu’en Ă©lisant le langage pour sujet mĂȘme de son film ? Si, ici, certains changements d’échelle de plan se rĂ©vĂšlent Ă©loquents, le sens passe cependant avant tout par des mots – celui de Cambronne et d’autres. La plus belle part est ici clairement dĂ©volue Ă  la parole, dont le film illustre tout l’éventail de possibilitĂ©s avec la parole, l’on peut choquer, sĂ©duire et dominer ; la parole est indĂ©fectiblement liĂ©e Ă  l’autoritĂ©, au pouvoir et Ă  la sexualitĂ©. L’on peut, Ă  ce propos, laisser parler l’auteur lui-mĂȘme Rien ne peut se produire dans la rĂ©alitĂ© 
 avant que le langage les mots, la parole, le fait de dire ne soit au prĂ©alable passĂ© par lĂ . » Ce petit » film d’une trentaine de minutes qu’on pourrait avoir tendance Ă  considĂ©rer comme mineur nous dit donc en fait bien long sur son auteur et l’Ɠuvre de ce dernier. Sacha Guitry, un homme de lettres Ce statut d’homme de lettres et d’auteur est perceptible, dĂ©jĂ , Ă  l’aune du gĂ©nĂ©rique. De maniĂšre significative, Serge Sandberg – producteur du film – prĂ©sente », comme nous l’indique un carton de 0’34 Ă  0’39, une comĂ©die en un acte et un vers ». Il n’est pas question, ici, de cinĂ©ma ; et l’on ne nous parle pas d’un film de Sacha Guitry ». A travers dĂ©jĂ  donc la seule appellation comĂ©die en un acte et un vers », le souvenir de la piĂšce signĂ©e et jouĂ©e la mĂȘme annĂ©e est d’emblĂ©e convoquĂ©, la prééminence du texte Ă©crit exhibĂ©e – et ce dĂšs les trente premiĂšres secondes du gĂ©nĂ©rique de dĂ©but. Rien que cette prĂ©sentation montre qu’ici le cinĂ©ma s’infĂ©ode Ă  l’écrit et au théùtre, et se trouve presque rĂ©duit, pourrait-on dire, Ă  sa fonction utilitaire d’enregistreur – mĂȘme si, comme le montre judicieusement Carole Desbarats dans l’article qu’elle consacre au film, les images parlent Ă©galement, parfois, avec Ă©clat et force, dans ce moyen mĂ©trage de trente-trois minutes. Desbarats cite notamment Ă  ce propos les plans rapprochĂ©s qui isolent la servante coquine, filoute et presque muette interprĂ©tĂ©e par Jacqueline Delubac, alors l’épouse de Guitry, et qui suggĂšrent assez explicitement – en rehaussant la beautĂ© et la juvĂ©nilitĂ© de la domestique, opposĂ©e Ă  la vieille Mme Cambronne alias Marguerite MorĂ©no et Ă  la grossiĂšre prĂ©fĂšte jouĂ©e par Pauline Carton – la relation adultĂ©rine entre Cambronne et sa bonne. A ce gĂ©nĂ©rique s’ajoute en outre un prologue qui, lui aussi, se rĂ©vĂšle particuliĂšrement Ă©loquent pour illustrer ce statut d’ auteur » auquel, semble-t-il, Sacha Guitry souhaiterait qu’on l’associe en prioritĂ©. Notons tout d’abord qu’il se met en scĂšne en train d’écrire. Le premier plan succĂ©dant au gĂ©nĂ©rique est un plan rapprochĂ© et mĂ©tonymique sur sa main droite Ă©crivant le titre du film – de maniĂšre Ă  suggĂ©rer, de façon cocasse, le fameux mot » de Cambronne M
DE ». Pourquoi mĂ©tonymique ? Parce qu’encore une fois Sacha Guitry se conçoit avant tout comme auteur et se prĂ©sente ainsi trĂšs consciemment Ă  son public. A 2’24 on le voit trĂšs clairement dans une posture d’écrivain dĂ©libĂ©rĂ©ment fabriquĂ©e. Cela frise d’ailleurs presque la caricature plume, bureau, lunettes, tout l’ attirail » y est ! Durant tout ce prologue en fait – de 2’24 Ă  4’52 -, la littĂ©rature et l’écriture sont convoquĂ©es avec grand bruit. Cette petite comĂ©die est ma centiĂšme comĂ©die » dĂ©clare ainsi l’auteur, qui se place Ă©loquemment sous l’égide de celui qui lui aurait soufflĂ© l’argument de cette comĂ©die en un acte et en vers », Edmond Rostand – donc pas un cinĂ©aste, mais bien un homme de lettres et d’esprit ». Le maĂźtre de la comĂ©die française classique est lui aussi citĂ©, ici indirectement – par le biais du Misanthrope 1666, prĂ©sentĂ© comme modĂšle indĂ©passable -, mais un peu plus tard explicitement, dans la bouche de la prĂ©fĂšte interprĂ©tĂ©e par Pauline Carton Et s’il vous plaĂźt d’ĂȘtre battue, comme disait MoliĂšre, au fond c’est votre droit. » Enfin ce prologue affiche une qualitĂ© de langage, une maĂźtrise impeccable du français – d’oĂč rĂ©sulte, par contraste avec la vulgaritĂ© du mot » dont il est question, une grande part de la drĂŽlerie du film – que l’on retrouvera jusqu’à la fin usage du vers d’abord – annoncĂ© Ă  deux reprises successives avant le dĂ©but proprement dit -, mais aussi d’un vocabulaire chĂątiĂ© et de temps rares et trĂšs littĂ©raires », comme le subjonctif du plus-que-parfait ou le subjonctif imparfait O j’eusse cent fois prĂ©fĂ©rĂ© n’en faire qu’une et que ce fĂ»t le Misanthrope, tiens, pardi », ou ce petit acte, je l’ai fait, il Ă©tait temps que je le fisse. » Tout un film sur un mot, ou tout ça pour ça » ? N’oublions pas de le souligner c’était tout de mĂȘme une sacrĂ©e gageure que de consacrer tout un film Ă  un simple » mot ! On peut, en effet, d’abord ĂȘtre sceptique ; le film tiendra-t-il sur ce sujet somme toute assez maigre – l’épouse de Cambronne voulant Ă  tout prix connaĂźtre le mot que celui-ci aurait prononcĂ© sur le champ de bataille Ă  Waterloo, en se voyant contraint de se rendre ? Eh oui il se trouve qu’il arrive Ă  broder, tout du long, autour de ce fameux mot ». Tout le suspense » – si l’on peut dire – du film consiste en fait Ă  diffĂ©rer le plus possible l’apparition de ce mot dans le film, Ă  force de pĂ©riphrases et d’euphĂ©mismes linguistiques on trouve par exemple le mot mot » quarante-huit fois, Cambronne Ă©tant bien dĂ©cidĂ© Ă  ne pas le rĂ©vĂ©ler lui-mĂȘme Ă  son Ă©pouse
 Par le grand mystĂšre qui lui est octroyĂ© et l’effet de suspense » qui lui est associĂ©, le mot devient presque un personnage Ă  part entiĂšre – le titre, d’ailleurs, en atteste. Il acquiert des proportions inouĂŻes, dire devenant ainsi un enjeu de haute taille. Dans les derniĂšres rĂ©pliques entre Cambronne et son Ă©pouse, le mot devient d’ailleurs mĂȘme un actant, par le biais d’une personnification marquante – Ouf ! Le voilĂ  ! 
 – C’est lui ? – Mais oui, c’est lui, c’est ce mot triomphant. » Profitant de cette occasion – de faire un film dont le sujet mĂȘme est le langage -, Sacha Guitry en profite de plus, en bon virtuose des mots qu’il est, pour les collectionner. Les jeux de langage en effet ici abondent, sollicitant sans cesse l’esprit. A titre d’exemple, Ă  propos des toiles d’araignĂ©es, Mary Cambronne dĂ©clare Ă  sa bonne si ça fait charmant dans les charmilles, ça fait sale dans les salons. » Lorsque la prĂ©fĂšte arrive pour les gĂąteaux ramollis et les rafraĂźchissements bouillants, s’ensuit tout un jeu sur mots » et maux ». Ici, donc, des paronomases, puis lĂ  une antanaclase
 Monsieur Sacha Guitry a consciencieusement rĂ©visĂ© ses tropes. Le parti-pris semble en somme de prime abord assez anti-cinĂ©matographique pas d’action, pas de mouvement, et juste un flux de parole en continu. Le cinĂ©ma reste nĂ©anmoins bien prĂ©sent. Carole Desbarats en parle bien, en Ă©voquant les plans rapprochĂ©s dĂ©volus Ă  Jacqueline Delubac Tout les isole ; d’abord leur valeur, puisque le gros plan est rare chez Guitry ; ensuite la lumiĂšre qui les nimbe doucement et mĂ©nage une aurĂ©ole d’ombre Ă  cette belle femme alors que, justement, toutes les autres scĂšnes sont crĂ»ment Ă©clairĂ©es ; enfin la mutitĂ© du personnage reprĂ©sentĂ© 
. » La joliesse de Delubac mise en valeur par le gros plan, la lumiĂšre, l’effet de coupe, et, oui, s’il fallait une confirmation, la voilĂ  on est bien au cinĂ©ma. Sources – ConfĂ©rence de Sacha Guitry intitulĂ©e Pour le théùtre et contre le cinĂ©ma », septembre 1932 Ă  mars 1933. – Cahiers du cinĂ©ma, L’homme qui aimait les mots », Charles Tesson, numĂ©ro 471, septembre 1993, p. 85. – Sacha Guitry, cinĂ©aste, Philippe Arnaud dir., Editions du Festival international du Film de Locarno, 1993, 314 p., Le Mot de Cambronne », article de Carole Desbarats, pages 178 Ă  180. Lorsde la sĂ©ance du 18 novembre 1926, les Immortels dĂ©battirent notamment au sujet de l'Ă©ventuelle entrĂ©e, dans la huitiĂšme Ă©dition du Dictionnaire, du juron Merde ! prĂȘtĂ© — de façon erronĂ©e — au gĂ©nĂ©ral Cambronne Ă  l'issue de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815 : la cĂ©lĂšbre interjection fut alors recalĂ©e. Histoire de France anecdotique :
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Ilaurait prononcĂ© son fameux mot Ă  Waterloo; Quelque chose d’ancien que l’on collectionne; HostilitĂ© envers quelqu’un; Marque de conserves de thon; Moyen, secours; Genre de Lolita, aguicheuse; Suppression administrative; Qui a plusieurs tonalitĂ©s; Mettre des rĂ©coltes Ă  l’abri; Fait de prendre une chose pour une autre
Il avait prononcĂ© un discours qui montrait l'aspect [...]social des choses et jusqu'Ă  quel point on n'a pas le droit de laisser [...]pourrir des conflits, jusqu'Ă  quel point on n'a pas le droit de faire en sorte que l'Ă©quilibre des forces soit rompu entre patrons et syndicats dans un moment aussi pĂ©nible qu'une grĂšve. He made a speech which emphasized the social aspect [...]and the fact that we have no right letting disputes go unresolved and [...]no right upsetting the balance of power between management and labour at a time as difficult as the time of a strike. Le Directeur exĂ©cutif [...] a dĂ©clarĂ© qu'il avait prononcĂ© un discours devant [...]la confĂ©rence internationale "Initiative globale [...]sur les produits de base Se fonder sur des intĂ©rĂȘts partagĂ©s", organisĂ©e par le FCPB, le SecrĂ©tariat du Groupe des États d'Afrique, des CaraĂŻbes et du Pacifique Groupe ACP, la ConfĂ©rence des Nations Unies sur le commerce et le dĂ©veloppement CNUCED et le Programme des Nations Unies pour le dĂ©veloppement PNUD. The Executive Director said he had given an address at the [...]international conference "Global Initiative on Commodities Building [...]on Shared Interests", organized by the CFC, African, Caribbean and Pacific Secretariat ACP, the United Nations Conference on Trade and Development UNCTAD and the United Nations Development Programme UNDP. Avant les Ă©lections, une procĂ©dure en diffamation avait Ă©tĂ© engagĂ©e contre M. Rainsy qui avait accusĂ© des membres [...] du gouvernement en place d'avoir participer [...] au rĂ©gime des Khmers rouges, dans un discours qu'il avait prononcĂ© en avril 2008. Prior to the elections, defamation proceedings were initiated against Mr. Rainsy [...] following an April 2008 [...] speech in which he alluded to the participation of members of the current government [...]in the Khmer Rouge regime. Dans l'arrĂȘt, le PrĂ©sident de la Cour a critiquĂ© l'attitude de [...] l'auteur qui [...] n'avait pas voulu reconnaĂźtre d'emblĂ©e qu'il avait prononcĂ© l'intĂ©gralitĂ© des propos en question, dĂ©clarant [...]que l'auteur avait manquĂ© de franchise». In the judgement, the Chief Justice commented adversely on the author's conduct, due to his [...] failure to admit at the [...] outset that he had made the full statement in question and stated that he had displayed "a lack of candour". Parle-leur du rĂȘve, [...] Martin ! ». Il avait prononcĂ© un discours qui [...]incorporait certains des mĂȘmes passages Ă  DĂ©troit [...]en juin 1963, quand il avait marchĂ© sur l'Avenue Woodward avec Walter Reuther et le RĂ©vĂ©rend C. L. Franklin, et il en avait rĂ©pĂ©tĂ© d'autres passages. He had delivered a speech incorporating some [...]of the same sections in Detroit in June 1963, when he marched on Woodward Avenue [...]with Walter Reuther and the Reverend C. L. Franklin, and had rehearsed other parts. Je me souviens qu'il avait prononcĂ© un discours trĂšs [...]inspirant. I recall him giving a very inspirational speech. Je le priai de s'expliquer [...] davantage, car il avait prononcĂ© ces mots sur un [...]ton des plus graves. I asked what he meant by that, for he was very [...]serious. Dans le discours qu'il avait prononcĂ© en acceptant le Prix Nobel, Neruda a dit qu'il avait toujours cru en l'humanitĂ©, [...]qu'il n'avait jamais perdu espoir. In his acceptance speech for the Nobel Prize, Neruda said "I have always believed in mankind, I have never lost hope. Lors d'un banquet de la SSC, il y a [...] quelques annĂ©es, il avait prononcĂ© une allocution [...]intitulĂ©e Pourquoi je suis devenu [...]statisticien » entre la poire et le fromage. At an SSC [...] banquet some years ago, he gave the after-dinner [...]speech with the title "Why I became a statistician. Il aurait prononcĂ© un excellent [...]discours si c'Ă©tait justement ce que le gouvernement offrait, mais malheureusement, ce n'est pas le cas. He made a good speech if indeed [...]that is what the government is providing, but unfortunately the government is not. le 7 dĂ©cembre 2004, la Cour suprĂȘme a condamnĂ© M. Dissanayake en premiĂšre et derniĂšre instance Ă  une peine de deux ans de rĂ©clusion, aprĂšs l'avoir reconnu [...] coupable d'atteinte Ă  [...] l'autoritĂ© de la justice pour un discours politique qu'il avait prononcĂ© le 3 novembre 2003 dans une partie reculĂ©e du pays [...]et dans lequel il [...]contestait la compĂ©tence de la Cour suprĂȘme pour Ă©mettre un avis consultatif sur une question que lui posait la PrĂ©sidente d'alors de Sri Lanka et dĂ©clarait que son parti "rejetterait toute dĂ©cision Ă©hontĂ©e que la Cour prendrait"; le juge de la Cour suprĂȘme, dont M. Dissanayake et d'autres parlementaires avaient exigĂ©, par une motion du 4 novembre 2003, la destitution pour 14 motifs de faute professionnelle, prĂ©sidait le collĂšge de juges qui entendait sa cause On 7 December 2004, the Supreme Court sentenced Mr. Dissanayake at first and last instance to two [...] years' rigorous [...] imprisonment, having found him guilty of contempt of court in connection with a political speech he had made on 3 November [...]2003 in a remote part [...]of the country, disputing the competence of the Supreme Court to give an advisory opinion on a question put to it by the then President of Sri Lanka and stating that his party would not "accept any shameful decision" that the Court might give; the Chief Justice, whose removal on 14 grounds of misbehaviour Mr. Dissanayake and other members of parliament had demanded by motion of 4 November 2003, presided the panel hearing his case a Au Cap-Vert et au Portugal, si les dĂ©linquants toxicomanes qui ont Ă©tĂ© condamnĂ©s pour certaines infractions liĂ©es Ă  la drogue se soumettent volontairement Ă  un traitement enjoint par le tribunal, celui-ci peut prononcer le sursis Ă  l'exĂ©cution de la peine; si toutefois le toxicomane ne suit pas le traitement prescrit ou ne respecte pas d'autres [...] obligations imposĂ©es par le tribunal, celui-ci peut ordonner l'application [...] de la peine pour laquelle il avait prononcĂ© le sursis a In Cape Verde and Portugal, when drug-dependent offenders who have been convicted and sentenced for certain drug crimes voluntarily seek treatment in the manner specified by the court, the court may suspend punishment; if a drug addict fails to take the required [...] treatment or to fulfil any other duties imposed by the court, the [...] court may order the suspended punishment to be Il rappela un rĂ©cent discours qu'il avait prononcĂ© de­vant la communautĂ© juive de Varsovie, [...]dans lequel il parlait du peuple [...]juif comme d'un rappel Ă  la conscience dans le monde actuel et de la mĂ©moire juive de la Shoah comme un avertissement, un tĂ©moignage et un cri silencieux » Ă  l'humanitĂ© tout entiĂšre. He recalled a recent address to the Jewish community in Warsaw, in which he spoke of the Jewish [...]people as a force of conscience [...]in the world today and of the Jewish memory of the Shoah as "a warning, a witness, and a silent cry" to all humanity. Le Royaume-Uni a indiquĂ© Ă  la [...] Commission qu'il avait prononcĂ© une interdiction [...]d'exploitation immĂ©diate applicable aux appareils [...]de type Iliouchine IL-62 immatriculĂ©s CU-T1283 et CU-T1284 de Cubana de AviaciĂłn, en tenant compte des critĂšres communs, dans le cadre de l'article 6, paragraphe 1, du rĂšglement CE no 2111/2005. The United Kingdom communicated to [...] the Commission that it adopted an immediate operating [...]ban on the aircraft of type Ilyushin [...]IL-62 with registration marks CU-T1283 and CU-T1284 of Cubana de AviaciĂłn taking into account the common criteria, in the framework of Article 61 of Regulation EC No 2111/2005. Le ton sur lequel il avait prononcĂ© ces derniĂšres [...]paroles sans mĂȘme achever sa phrase avait quelque chose de propre Ă  vous [...]faire frĂ©mir d'horreur ; en mĂȘme temps, il eut un geste comme pour signifier qu'il s'en lavait les mains. But if you be not careful in [...] this respect, then," He finished his speech in [...]a gruesome way, for he motioned with his hands as if he were washing them. Lorsque la plainte a Ă©tĂ© reçue, le juge Binnie avait dĂ©jĂ  fait parvenir une lettre [...] d'excuses au doyen de la Osgoode Hall Law School, oĂč avait eu lieu le banquet au [...] cours duquel il avait prononcĂ© ces remarques. By the time the complaint was received, Mr. Justice Binnie [...] had already sent a letter of apology to the Dean of the Osgoode Hall Law [...] School, host of the banquet where he had spoken. Est-ce que c'est [...] arrivĂ© parce qu'il avait prononcĂ© ces paroles-lĂ ? Did this happen because he said those words? Dans le discours qu'il avait prononcĂ© Ă  l'ouverture [...]du Parlement, le PrĂ©sident du TurkmĂ©nistan s'Ă©tait focalisĂ© sur la poursuite [...]du processus de dĂ©mocratisation, la sociĂ©tĂ© civile, la nĂ©cessitĂ© de rĂ©former la lĂ©gislation nationale pour l'aligner sur la nouvelle Constitution et les dispositions des instruments internationaux ratifiĂ©s par le TurkmĂ©nistan. The President, in his statement at the opening [...]of the Parliament, focused on further developing the process of democratization, [...]civil society, the need to reform national legislation to bring it in line with the new Constitution and the provisions of the international instruments ratified by Turkmenistan. lieutenant-colonel Ă  l'École des sous-officiers, sur la base [...] d'un discours qu'il aurait prononcĂ© en mai 1994 au [...]centre commercial de Gikore, le Procureur [...]a prĂ©sentĂ© ses moyens de preuve du 17 au 22 juin 2009 en appelant Ă  la barre six tĂ©moins qui ont comparu devant les juges Byron PrĂ©sident, Kam et Joensen. for an alleged speech he gave in May 1994 at [...]the Gikore Trade Centre, the prosecution presented its case from 17 to 22 [...]June 2009, with six witnesses before Judges Byron presiding, Kam and Joensen. Dans le cas de Brian Michael John Young, le [...] PrĂ©sident de la Cour suprĂȘme, [...] Charles Blackie, a dĂ©clarĂ© qu'il avait prononcĂ© la peine d'emprisonnement la plus [...]longue de l'histoire [...]du territoire en raison du caractĂšre abominable des agressions commises contre des jeunes filles de 7 Ă  15 ans sur une longue pĂ©riode de temps au cours des annĂ©es 7013 . In the case of Brian Michael John [...] Young, Chief Justice [...] Charles Blackie said he was extending the sentence to the longest prison sentence yet [...]because of his abhorrent [...]attacks on girls aged from 7 to 15 over a long period of time in the A further New Zealand resident Pitcairner pleaded guilty to charges of indecent assault before the Pitcairn Supreme Court in November 2006. Le sacrifice de sa vie [...] accomplit prophĂ©tiquement les paroles qu'il avait prononcĂ©es quelques heures avant le drame dont [...]il a Ă©tĂ© la victime [...]innocente "Le rĂšgne de Dieu comporte des risques et ceux qui ont la force de les affronter en sont seuls les bĂątisseurs. The sacrifice of his life lives out the [...] prophetic words he delivered a few hours before the drama unfolded, in which he was the innocent [...]victim "The reign [...]of God involves risks; only those with the strength to face those risks can be its builders. Aux cĂŽtĂ©s d'autres organisations, ils ont constituĂ© un groupe Ă©quilibrĂ© [...] en termes d'origines ethniques et [...] gĂ©ographiques et de genre, et ils ont prononcĂ© un discours puissant, [...]invitant les Ministres Ă  Ă©couter les jeunes [...]et leur message de solidaritĂ© et d'urgence. Together with other organisations, they put together a balanced group in terms of geographical [...] and ethnic [...] background, as well as gender, delivering a powerful speech, asking [...]Ministers to listen to youth and to their message of solidarity and urgency. Signor Portante il avait prononcĂ© PortantĂ©, Ă  l'italienne, [...]en accentuant la deuxiĂšme syllabe, lei Ăš Italiano, no ? Signor Portante he pronounced it Portante in the [...]Italian way, accentuating the second syllable, lei Ăš italiano, no? Les paroles qu'il avait prononcĂ©es Ă  l'UNESCO lors [...]de la remise du Prix HouphouĂ«t-Boigny sont encore dans nos mĂ©moires [...] La paix s'Ă©difiera tout doucement, dans la vie de tous les jours, dans les petits gestes, dans les dĂ©tails insignifiants. The words he spoke at UNESCO at the award ceremony [...]of the FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny Peace Prize are still with us today "Peace [...]will be built slowly, day by day, through modest deeds, and countless spontaneous details. Bien qu'il n'ait prononcĂ© aucune dĂ©claration officielle [...]durant l'AnnĂ©e europĂ©enne, le Bureau europĂ©en des langues moins [...]rĂ©pandues EBLUL a fait une large publicitĂ© Ă  cette initiative auprĂšs de ses membres. Although no official declarations were made during the [...]European Year, the European Bureau for Lesser Used Languages gave [...]it a high visibility among its members. part des mĂ©dias et une demande visant Ă  ouvrir une enquĂȘte immĂ©diate. Lorsque la plainte a Ă©tĂ© reçue, le juge Binnie avait dĂ©jĂ  fait parvenir une lettre d [...] excuses au doyen de la Osgoode Hall Law School, oĂč avait eu lieu le banquet au [...] cours duquel il avait prononcĂ© ces remarques. By the time the complaint was received, Mr. Justice Binnie [...] had already sent a letter of apology to the Dean of the Osgoode Hall Law [...] School, host of the banquet where he had spoken. Je sais que la Chambre a Ă©tĂ© avisĂ©e du fait que l'honorable dĂ©putĂ© de Nickel Belt a retirĂ© les propos litigieux et prĂ©sentĂ© ses excuses Ă  tous les dĂ©putĂ©s Ă  la Chambre et, en [...] particulier, aux membres du comitĂ© permanent, relativement [...] aux paroles qu'il avait prononcĂ©es sous l'impulsion [...]du moment. I know that the House is aware that the hon. member for Nickel Belt has withdrawn the remarks complained of and has apologized to all [...] members of this House, especially to members of the standing [...] committee, for the language he used in the heat of the moment. S'agissant du point important soulevĂ© par le reprĂ©sentant de l'Italie, le Directeur gĂ©nĂ©ral a indiquĂ© [...] qu'il avait esquissĂ© sa propre [...] vision de l'UNESCO dans l'allocution qu'il avait prononcĂ©e devant la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale aprĂšs [...]son Ă©lection. With reference to the important point raised by the representative of [...] Italy, the [...] DirectorGeneral said that he had outlined his own vision of UNESCO in the address he had made to the General [...]Conference after his election. Du reste, n'est-ce pas le PrĂ©sident Prodi, dans [...] son discours Ă  l'UniversitĂ© de Lublin, le plus beau peut-ĂȘtre qu'il ait prononcĂ© en tant que PrĂ©sident, qui a dit textuellement que "l'Ă©largissement [...]implique la nĂ©cessitĂ© [...]de repenser et refondre le pacte politique sur lequel est fondĂ©e l'Union" ? It was President Prodi, in what is probably [...] his best speech as [...] President which he delivered at the University of Lublin, who said and I quote, "European integration is dependent on a shared understanding of [...]what policy goals should be pursued in the Union".

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Mais pourquoi David Cameron s’est-il embarquĂ© dans cette galĂšre alors que personne ne lui avait rien demandĂ© ? Le rĂ©sultat du referendum britannique risque de plonger l’Europe dans une incertitude des plus dangereuses et dont elle ne peut mĂȘme pas calculer avec prĂ©cision l’ampleur. Pensons au cĂ©lĂšbre mot de Cambronne, il nous brĂ»le les lĂšvres. Entre l’Europe et l’Angleterre, c’est une vieille histoire de rancƓurs, de malentendus et de batailles. Quant Ă  la relation avec la France, nous en avons dĂ©jĂ  parlĂ© dans les colonnes de ce journal, c’est une guerre perpĂ©tuelle entre cousins d’une mĂȘme lignĂ©e aristocratique aussi vielle que la grand-mĂšre commune, ÉlĂ©onore d’Aquitaine. AprĂšs ce referendum, un mot semble s’inviter Ă  notre langue, il nous Ă©touffe et nous nous retenons avec force de le prononcer. Monsieur Cambronne, dites-le Ă  haute voix, Ă  notre place ! C’est que le brave gĂ©nĂ©ral français du premier Empire est connu pour sa faconde et ses mots crus. Lors de la dĂ©faite de Waterloo, la lĂ©gende prĂ©tendit qu’il fut dans le dernier carrĂ© des rĂ©sistants et lorsque le gĂ©nĂ©ral anglais lui intima l’ordre de se rendre, il aurait prononcĂ© ces mots la garde meurt mais ne se rend pas ». Avec l’insistance du gĂ©nĂ©ral anglais, Cambronne lança alors, toujours selon la lĂ©gende, le cĂ©lĂšbre mot qui lui collera Ă©ternellement Ă  son image, celui dont il n’avait cessĂ© de clamer qu’il n’avait jamais Ă©tĂ© de son vocabulaire. Celui que nous n’oserions rĂ©pĂ©ter et qui commence par la lettre M » pour se terminer par celle du E ». C’est qu’on a bougrement envie de le laisser parler, le vieux Cambronne car, encore une fois, la perfide Albion expression dont on affuble l’Angleterre cause bien des tourments Ă  cette construction europĂ©enne. Elle n’a jamais voulu en ĂȘtre, tout en y Ă©tant mais en prĂ©tendant qu’elle ne souhaite plus y ĂȘtre et de faire le chantage constant d’en sortir. Nous avons dĂ©libĂ©rĂ©ment parlĂ© de l’Angleterre alors qu’il s’agit du Royaume-uni car c’est bien l’Angleterre qui est Ă  l’origine historique de ce conflit permanent. L’Écosse se prĂ©cipitera pour enfin parvenir Ă  son rĂȘve, le dĂ©tachement de la Grande Bretagne et son maintien au sein de l’Europe. Le pays de Galles et mĂȘme l’Irlande du Nord seront Ă©galement tentĂ©s par cette action sĂ©paratiste. Mais en attendant, il s’agit bien du Royaume-uni, nous reprenons donc cette appellation pour la suite de l’article. Un discours britannique permanent, le No ! » On a souvent tendance Ă  l’oublier mais le Royaume-Uni a Ă©tĂ© le premier a lancer l’idĂ©e de la crĂ©ation des États-Unis d’Europe » par le discours de Winston Churchill, Ă  Zurich en 1949. Ce qui est Ă©tonnant est que la proposition du premier ministre britannique allait jusqu’à proposer la mise en place d’une armĂ©e europĂ©enne, une position aujourd’hui inenvisageable pour le Royaume-Uni Churchill avait d’ailleurs immĂ©diatement changĂ© d’avis. DĂšs 1950, lors de la crĂ©ation de la CECA CommunautĂ© EuropĂ©enne du charbon et de l’acier, en quelque sorte l’embryon de la future communautĂ© europĂ©enne, les britanniques ont refusĂ© d’y adhĂ©rer. Bien qu’ils finirent par changer de position, on peut dĂ©jĂ  dire que le Royaume-Uni a traĂźnĂ© les pieds pour cette aventure europĂ©enne qu’il avait pourtant appelĂ© de ses vƓux dans un premier temps. En fait, l’üle britannique a immĂ©diatement compris son risque d’isolement face aux grandes puissances rivales. On perçoit dĂ©jĂ  le pragmatisme de la politique britannique qui la mĂšnera Ă  une danse perpĂ©tuelle d’aller-retours, en fonction de ses intĂ©rĂȘts. De Gaulle opposa le veto de la France Ă  l’entrĂ©e des britanniques au sein de l’union europĂ©enne. Pas rancunier pour un sou, il trouva en cette opportunitĂ© le moyen de faire ravaler Ă  Churchill l’humiliation subie lorsque les signataires de la victoire de la seconde guerre mondiale voulurent l’écarter au profit du gĂ©nĂ©ral Giraud. Ce dernier, considĂ©rĂ© comme plus commode de caractĂšre, Ă©tait supposĂ© ĂȘtre plus mallĂ©able. Mais au-delĂ  de cette considĂ©ration, De Gaulle a toujours nourri une mĂ©fiance tenace Ă  l’égard de cette candidature britannique qu’il estimait ĂȘtre le cheval de Troie des amĂ©ricains ». Le prĂ©sident George Pompidou leva le veto français en 1969 et la Grande-Bretagne n’adhĂ©ra qu’en 1973, soit assez longtemps aprĂšs que le projet europĂ©en fut nĂ©. Mais dĂšs leur arrivĂ©e, une annĂ©e s’étant Ă  peine Ă©coulĂ©e, les revoilĂ  dans leur exercice Ă©ternel, le chantage aux conditions spĂ©cifiques qui devaient leur ĂȘtre accordĂ©es. Certains l’ont oubliĂ© mais l’Europe fut, Ă  ce moment, Ă  un doigt du premier risque de BREXIT. Revenu au pouvoir, le parti travailliste organise un rĂ©fĂ©rendum pour la sortie ou le maintien dans la communautĂ© europĂ©enne. Le 5 juin 1975, le oui » au maintien l’emporte largement avec 67 % des voix. Mais Ă  ce petit jeu, la Grande Bretagne semblait y avoir pris goĂ»t puisque, de nouveau, elle se mit Ă  l’écart d’un des plus importants projet de l’Union, le systĂšme monĂ©taire europĂ©en SME, impulsĂ© par la France et l’Allemagne. Le gouvernement de Londres, proche des États-Unis en cela de Gaulle avait peut-ĂȘtre raison estimait que la solution de la stabilitĂ© Ă©tait Ă  rechercher plutĂŽt dans le Fonds MonĂ©taire International FMI. Et ainsi de suite jusqu’à ce fameux jour de l’arrivĂ©e de la terrible mamy Thatcher, Premier ministre qui entrera Ă  jamais dans l’histoire pour son infinie prĂ©caution Ă  mĂ©nager le consensus, sa dĂ©licate perception de la discussion apaisĂ©e et son sens de la retenue. En 1984, elle lance son fameux I want my money back » aux chefs d’État des autres pays, avec un ton si tonitruant que personne n’osa la contredire. Les britanniques venaient d’obtenir, par la Dame de fer », un rabais substantiel pour leur participation. Un avantage dĂ©rogatoire dont ils ne cesseront de bĂ©nĂ©ficier et mĂȘme d’en rĂ©clamer davantage. Dans une nĂ©gociation europĂ©enne, la Dame de fer obtenait tout de ses partenaires, et en retour Ă  l’effort de ces malheureux hommes qui lui faisaient face, elle octroyait un NO », ferme et dĂ©finitif. En rĂ©sumĂ©, les britanniques dirent No » en 1985, aux accords de libre circulation des personnes Accord de Schengen. En 1991, ils rĂ©pĂ©tĂšrent leur No » aux accords de Maastricht. A tout ou presque tout, ils n’avaient que ce mot Ă  la bouche, toujours accompagnĂ© d’une demande de remise supplĂ©mentaire. C’est d’ailleurs l’une des demandes de David Cameron qui dĂ©cida du referendum comme levier au chantage. L’Europe, un engin sans marche arriĂšre Quittons l’analyse factuelle un moment pour rĂ©flĂ©chir sur un autre aspect de la communautĂ© europĂ©enne, en marge de l’actualitĂ© rĂ©cente du rĂ©fĂ©rendum. La question souvent posĂ©e et dont on n’a jamais pu avoir la rĂ©ponse est Peut-on sortir de l’Union europĂ©enne et que se passera-t-il? ». Voila une question qui se pose crĂ»ment aux europĂ©ens, Ă  un moment ou un nombre croissant de ceux qu’on dĂ©nomme les mouvements populistes » militent pour la sortie de leur pays. Alors, comme les Ă©conomistes, professeurs-docteurs et experts internationaux, ont abreuvĂ© les peuples de leurs certitudes arrogantes, on s’est retournĂ© vers eux et on leur a demandĂ© leur lecture des oracles du Temple d’Apollon. Et comme on pouvait se l’imaginer, certains ont rĂ©pondu ce serait le dĂ©sastre europĂ©en et mondial » alors que d’autres ont rĂ©digĂ© des Ă©tudes qui arrivent au rĂ©sultat radicalement inverse en prĂ©tendant que cela n’aurait qu’un impact temporaire et limitĂ© ». Mais tous, d’une seule voix, ont rĂ©pondu par cette rĂ©ponse extraordinaire, mais qui est la marque de leur science de gourou, en fait, personne ne peut savoir avec certitude ce qui se passera, c’est une premiĂšre ! ». Ainsi, les partisans de la sortie se sont gargarisĂ©s des Ă©tudes des premiers alors que ceux du maintien ont mis en avant les Ă©crits des seconds. Et bien entendu, le tout dans une mauvaise foi d’interprĂ©tation qui ferait allonger le nez de Pinocchio jusqu’à toucher la Lune, puisque il en est toujours ainsi pour lui lorsqu’il se met Ă  mentir. Finalement, l’Europe institutionnelle est comme un avion, personne n’a jamais prĂ©vu de marche arriĂšre. Personne ne sait comment en sortir et c’est presque une hĂ©rĂ©sie d’en apporter la moindre critique. La seule leçon que nous pourrions retenir de cette histoire du Brexit, est que l’Europe est dangereusement installĂ©e sur une certitude qui ne donne aucune possibilitĂ© d’exprimer une opinion contraire, sous peine d’ĂȘtre pointĂ© de l’index. Les europĂ©ens seraient condamnĂ©s Ă©ternellement Ă  choisir entre l’Europe ou le chaos. Certes, les Britanniques ont poussĂ© le bouchon un peu trop loin. Ils agacent et freinent le processus europĂ©en en rĂ©clamant sans cesse la libertĂ© d’ĂȘtre ailleurs et dedans, en mĂȘme temps. Ils ont voulu prĂ©server un systĂšme libĂ©ral qui repose sur leur puissante City de Londres, mais en mĂȘme temps, ils souhaitaient bĂ©nĂ©ficier de l’accĂšs libre au gigantesque marchĂ© europĂ©en. C’était une position trĂšs contestable mais l’Europe peut-elle continuer Ă  se construire en dĂ©niant aux peuples leur droit Ă  exprimer des positions diffĂ©rentes ? Cette nouvelle dictature des experts et des hommes politiques europĂ©ennes a jetĂ© des pans entiers de la population europĂ©enne dans les bras des populistes qui leur promettent des chimĂšres, redoutablement plus dangereuses. Si les anglais agacent, s’ils ont tort et qu’ils veulent uniquement profiter du systĂšme sans en payer le prix Ă  une certaine soumission, au moins nous auront-ils Ă©clairĂ© sur la dĂ©rive d’une construction europĂ©enne. Ce machin » comme disait De Gaulle Ă  propos de l’Onu, dont la reprĂ©sentativitĂ© Ă©lectorale est des plus douteuses, fonce tout droit, sans marche arriĂšre ni rĂ©troviseur pour s’apercevoir que des millions de gens sont tombĂ©s sur la route, victimes d’une mondialisation Ă©conomique sans retenue. Alors, monsieur Cambronne, dites-leur au-revoir de votre cĂ©lĂšbre mot puisque c’est leur dĂ©sir dĂ©finitif. SID LAKHDAR BoumĂ©diene Enseignant
Traductionsen contexte de "il aurait son mot" en français-anglais avec Reverso Context : Je suis sûre qu'il aurait son mot à dire. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate
Accueil Annuaire Faits et Ă©vĂ©nements Personnages NapolĂ©on La France et le Monde Waterloo Belgique ArmĂ©es Uniformes Reconstitution Publications Liens Nouvelles du Jour Plan du site DerniĂšre modification 26/06/2004 Le mot de Cambronne Qui a dit "La Garde meurt et ne se rend pas" ? Qui a dit "Merde !" ? La publication des MisĂ©rables, Ă©vĂ©nement littĂ©raire de l'annĂ©e 1862, ramena l'attention sur la bataille de Waterloo, provoquant ainsi une floraison de pseudo tĂ©moignages, comme celui d'Antoine Deleau, un ex-grenadier du 2e rĂ©giment, qui, interrogĂ© par Charles Deullin, un journaliste de l'Esprit Public » affirma avoir clairement entendu Cambronne dans son carrĂ© crier deux fois la rĂ©ponse hĂ©roĂŻque, puis, excĂ©dĂ©, rĂ©pondre par "le mot". C’est lĂ  un bel exemple de pollution de la mĂ©moire par les lectures subsĂ©quentes, puisque le grenadier Deleau ne pouvait ĂȘtre dans le carrĂ© de Cambronne, qui commandait un rĂ©giment de Chasseurs. D’autant plus que le bataillon de Deleau, le 2e du 2e rĂ©giment de Grenadiers, Ă©tait Ă  ce moment-lĂ  Ă  Plancenoit. Mais en 1862, on n’y regardait pas de si prĂšs. Le rĂ©cit du vieux grenadier, qui semblait confirmer celui de Victor Hugo, l’opposant le plus en vue, gĂȘnait le gouvernement de NapolĂ©on III. Aussi le prĂ©fet du Nord, Mr Wallon, Ă  l’instigation du ministre de l’IntĂ©rieur de Persigny, convoqua-t-il Deleau en prĂ©sence de l’autoritĂ© militaire, et sous prĂ©texte de faire du tĂ©moignage de Deleau un document historique », il rĂ©digea le 30 juin 1862 un procĂšs-verbal reprenant les termes mĂȘmes de l’article, mais en lui faisant modifier quelques Ă©lĂ©ments trop invraisemblables, et surtout, en lui faisant habilement dire le contraire de ce qu'il avait affirmĂ© Ă  Charles Deullin. Les dĂ©tails de cette pitoyable manipulation historique seront donnĂ©s ici mĂȘme. Pour commencer, voici l'article de Charles Deullin paru dans l'Esprit public du 22 juin 1862, avec le rĂ©cit du grenadier Deleau Les MisĂ©rables, de Victor Hugo, sont toujours le grand Ă©vĂ©nement littĂ©raire. Tout le monde sait que dans le chapitre intitulĂ© "Le dernier carrĂ©" l'auteur a terminĂ© la vertigineuse description de la bataille de Waterloo, par le mot de Cambronne, Ă©crit en toutes lettres. A-t-il Ă©tĂ© prononcĂ©, ce fameux mot, et doit-on le substituer dĂ©finitivement Ă  la phrase non moins cĂ©lĂšbre "La Garde meurt et ne se rend pas" ? Curieuse question que M. Jules Lecomte agitait fort dĂ©licatement l'autre jour, et qu'il regarde comme rĂ©solue par l'opinion de Victor Hugo. Peu d'hommes ont eu comme Cambronne le bonheur de survivre au dernier carrĂ©, et on doute qu'il en reste aujourd'hui. J'en connais un. Il s'appelle Antoine Deleau, et habite le village de Vicq, canton le CondĂ©, arrondissement de Valenciennes Nord. C'est un honnĂȘte cultivateur, qui a Ă©tĂ© maire de sa commune, et qui n'est nullement dĂ©corĂ©. A l'Ă©poque de la bataille de Waterloo, il Ă©tait ĂągĂ© de 23 Ă  24 ans, car il ne faut pas oublier qu'au retour de l'Ăźle d'Elbe, l'Empereur avait comblĂ© les vides de la Vieille Garde, avec les soldats de la Jeune, et qu'il se trouvait des grognards de 24 ans parmi les braves qui ne voulurent pas survivre Ă  la suprĂȘme dĂ©faite. Antoine Deleau ne compte que quelques annĂ©es de service, mais elles ont Ă©tĂ© bien remplies et il y a peu de soldats Ă  qui il ait Ă©tĂ© donnĂ© de voir de si prĂšs et en si peu de temps de si grandes choses. Or, voici ce que m'a contĂ© plusieurs fois Antoine Deleau "J'Ă©tais au premier rang, avantage que je devais Ă  ma grande taille. L'artillerie anglaise nous foudroyait, et nous rĂ©pondions par une dĂ©charge de moins en moins nourrie. "Entre deux dĂ©charges, le gĂ©nĂ©ral anglais nous cria "Grenadiers, rendez vous !" Le gĂ©nĂ©ral Cambronne rĂ©pondit, et je l'ai parfaitement entendu "la garde meurt mais ne se rend pas ! "Feu ! " fit le gĂ©nĂ©ral anglais. "Nous reformĂąmes le carrĂ© et nous ripostĂąmes avec nos fusils. "Grenadiers rendez vous ! Vous serez traitĂ©s comme les premiers soldats du monde !" reprit d’une voix triste le gĂ©nĂ©ral anglais. "La garde meurt mais ne se rend pas !" rĂ©pondit Cambronne. Sur toute la ligne, les officiers et les soldats rĂ©pĂ©tĂšrent "La Garde meurt mais ne se rend pas !" Je fis comme les autres. "Nous essuyĂąmes une nouvelle dĂ©charge, et nous y rĂ©pondĂźmes de notre mieux. "Rendez-vous, grenadiers, rendez-vous, nous criĂšrent en masse les Anglais qui nous enveloppaient de toutes parts. C'est alors que fou d'impatience et de colĂšre, Cambronne lĂącha le juron que vous savez. C'est le dernier mot que j'entendis, car je reçus dans mon colback un boulet qui m'Ă©tendit sans connaissance sur un tas de cadavres. Je regrette que ce rĂ©cit dĂ©range un peu la superbe description de Victor Hugo, mais je n'ai pas lieu de suspecter la bonne foi de mon vieil ami. C'est un brave homme qui ne conte ses campagnes que quand on l'en prie bien fort, et qui se met le moins possible en scĂšne. Le "Courrier du Nord" du 4 juillet, reprenait l'article de Deullin, et ajoutait "On nous annonce que ce rĂ©cit a Ă©veillĂ© l'attention, et que M. Deleau, le dernier survivant des compagnons de Cambronne a Ă©tĂ© mandĂ© Ă  la prĂ©fecture pour ĂȘtre interrogĂ© sur les souvenirs qu'il a conservĂ©s de cette mĂ©morable affaire." Heureusement, les archives du dĂ©partement ont conservĂ© les traces de l'affaire. On y dĂ©couvre avec Ă©tonnement ? que l'intĂ©rĂȘt du prĂ©fet pour l'histoire n'Ă©tait pas dĂ©nuĂ© d'arriĂšre-pensĂ©es politiques... Ă  suivre BientĂŽt Waterloo, rĂ©cit critique, la synthĂšse d'une vision nouvelle sur la bataille,dĂ©barrassĂ©e des manipulations imposĂ©es par le plus grand stratĂšge de tous les temps. Maissi l'Empereur a pu combattre Ă  Waterloo, c'est qu'il avait Ă©tĂ© bien accueilli, lors de sa fuite de l'Ăźle d'Elbe cent jours plus tĂŽt, par une grande partie de la population française Ce samedi 18 juin 2022, nous commĂ©morons les 207 ans de la fameuse Bataille de Waterloo. A cette occasion, dans son Ă©mission Bonjour, Bonsoir, Vincent Delbushaye vous raconte cinq petites histoires, souvent insolites, Ă  propos de cette Cambronne, un homme qui ne mĂąchait pas ses motsDeux phrases cĂ©lĂšbres dites au cours de la Bataille ont Ă©tĂ© attribuĂ©es au GĂ©nĂ©ral Cambronne. La premiĂšre, c’est aux commandes du tout dernier carrĂ© de la Vieille Garde qu’il l’aurait prononcĂ©e, face aux Anglais qui leur sommaient de se rendre "La Garde meurt mais ne se rend pas" aurait-il lancĂ©. Phrase que le principal intĂ©ressĂ© a toujours niĂ© avoir prononcĂ©e. "Je n’ai pas pu dire 'La Garde meurt mais ne se rend pas', confiait-il, puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu". Cambronne a aussi niĂ© avoir lĂąchĂ© le fameux "Merde" qu’on lui attribue au cƓur des combats. 50 ans aprĂšs la bataille, on avait mĂȘme payĂ© de vieux vĂ©tĂ©rans de Waterloo pour attester qu’il l’avait bien dit. Mais quand on paye quelqu’un pour tĂ©moigner, ça sent un petit peu le faux tĂ©moignage. On en retiendra cette citation de Jean Yanne "Cambronne ne mĂąchait pas ses mots, heureusement pour lui". Mais qui a fait Ă©riger la butte du Lion ?Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  passĂ©s par Waterloo, vous aurez certainement levĂ© les yeux sur l’imposante butte Ă©rigĂ©e Ă  l’endroit mĂȘme de la bataille, une butte surmontĂ©e d’un lion en bronze, la gueule ouverte et le regard tournĂ© vers la France, vers la France vaincue, histoire de dissuader les futures armĂ©es. Mais qui a construit cette fameuse butte et pourquoi Ă  cet endroit prĂ©cis ? Eh bien ce ne sont non pas les Anglais, mais bien les Hollandais, qui ont voulu Ă©riger un monument Ă  la gloire de leurs combattants. Et pourquoi prĂ©cisĂ©ment Ă  cet endroit-lĂ  et pas 200 mĂštres plus loin ? C’est Guillaume 1er, roi des Pays-Bas, a voulu marquer l’endroit prĂ©sumĂ© oĂč son fils aĂźnĂ©, le prince Guillaume II, a Ă©tĂ© blessĂ© lors de la fameuse bataille. Le lion n’est pas simplement posĂ© sur la butte comme ça, si on dĂ©coupait la butte dans le sens de la hauteur, on verrait qu’il est en fait posĂ© sur une colonne de 40 mĂštres de haut. C’est impressionnant, et pourtant, Wellington, Ă  qui l’on attribue tous les honneurs de cette victoire, n’était pas trĂšs content. Il estimait qu’on avait gĂątĂ© son champ de bataille. L’arrivĂ©e du marĂ©chal BlĂŒcherOn a souvent dit que l’issue de la bataille avait Ă©tĂ© due Ă  l’arrivĂ©e d’un homme au lieu d’un autre. Bonaparte attendait le marĂ©chal Grouchy en renfort, mais c’est un autre marĂ©chal, un tout petit peu plus prussien, un tout petit peu plus ennemi aussi, qui est arrivĂ©, changeant vĂ©ritablement le cours de la bataille, c’était le marĂ©chal BlĂŒcher. Ce qui est dingue, c’est qu’il s’en est fallu de peu pour que ce BlĂŒcher n’arrive jamais jusque Waterloo. Deux jours plus tĂŽt, il perd la bataille de Ligny prĂ©cisĂ©ment face Ă  Grouchy et lors de l’assaut, son cheval est tuĂ© et s’écroule sur lui, l’immobilisant totalement, alors que les soldats français approchent ! Mais comme la nuit tombait, les cavaliers français n’ont pas vu, n’ont pas repĂ©rĂ© le vieux marĂ©chal prussien. C’est l’un de ses aides de camp qui viendra le dĂ©livrer quelques heures plus tard. LĂ -dessus, BlĂŒcher, remontĂ© comme jamais, reprend les commandes d’un autre corps d’armĂ©e et marche sur Waterloo, avec le dĂ©nouement que l’on connaĂźt
 Le mystĂšre de la guerriĂšre de WaterlooC’est un 18 juin 1815 que la bataille a eu lieu, mais c’est le lendemain, sur le champ de bataille, que deux officiers britanniques ont fait une dĂ©couverte pour le moins Ă©trange le corps d’une "Ă©tonnamment belle femme" comme ils l’ont Ă©crit, vĂȘtue de l’uniforme d’officier des cuirassiers français. D’aprĂšs l’endroit oĂč ils l’ont trouvĂ©e, ils en ont dĂ©duit qu’elle devait avoir chargĂ© avec la cavalerie française. Mais son identitĂ© et la raison de sa prĂ©sence sur le champ de bataille restent, encore Ă  ce jour, un mystĂšre. On sait que quelques femmes ont combattu dans l’armĂ©e mais aucune de celles qu’on connaissait n’a Ă©tĂ© renseignĂ©e comme devant se trouver lĂ . C’est le mystĂšre de la guerriĂšre de Waterloo
Copenhague et MarengoOn connaĂźt l’histoire du terrible face-Ă -face entre Wellington et Bonaparte mais intĂ©ressons-nous plutĂŽt Ă  ceux qui se trouvaient juste en dessous de leur sĂ©ant, Ă  savoir, leur cheval ! Des chevaux qui les suivaient de bataille en bataille – des fois que ça leur porte chance. Le cheval de Wellington s’appelait "Copenhague" et Ă  sa mort, il recevra carrĂ©ment les honneurs militaires avant d’ĂȘtre enterrĂ© dans le parc de l’un des chĂąteaux de son propriĂ©taire. Copenhagen, le cheval du Duc de Wellington Historic England Archive via Getty ImagesLe cheval de NapolĂ©on – en tout cas, celui qu’il montait Ă  Waterloo - s’appelait Marengo, du nom de sa cĂ©lĂšbre victoire en 1800, un cheval rĂ©putĂ© increvable puisqu’on raconte qu’il aurait Ă©tĂ© capable de galoper 130 kilomĂštres d’affilĂ©e surmontĂ© de son impĂ©rial cavalier, mais aussi qu’il aurait survĂ©cu Ă  la campagne infructueuse de Russie. Il Ă©tait aussi prĂ©sent dans les grandes victoires, comme Austerlitz, Iena et le cheval de NapolĂ©on Fine Art Images via Getty ImagesMarengo, le cheval de NapolĂ©on a Ă©tĂ© capturĂ© aprĂšs la dĂ©faite de Waterloo et emmenĂ© en Angleterre, oĂč il est toujours exhibĂ© aujourd’hui, dans la vitrine du MusĂ©e de l’AcadĂ©mie militaire de Sandhurst. Pas facile, la vie de cheval d’un empereur, quand mĂȘme
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Quizsur le thÚme "Personnalités de l'époque napoléonienne". Réussirez-vous à faire un sans faute ?
Les mots de Cambronne de la postĂ©ritĂ© au doute Pierre Cambronne 1770-1842, est nĂ© et mort Ă  Nantes, EngagĂ© en 1791, bien que non destinĂ© Ă  la carriĂšre militaire, il combat sous les ordres de Dumouriez, participe Ă  la pacification de la VendĂ©e, puis est ensuite partie prenante dans la plupart des campagnes militaires napolĂ©oniennes, Sa bravoure lui vaut de monter rapidement dans la hiĂ©rarchie. Colonel lors de la bataille de IĂ©na, il prend en 1810 le commandement d'un rĂ©giment de la Garde impĂ©riale et est nomme baron d'Empire la mĂȘme annĂ©e. Il est nommĂ© gĂ©nĂ©ral de brigade pendant la campagne de Russie. Survient Waterloo, aprĂšs les Cent jours. On connaĂźt le dĂ©roulement de cette bataille perdue Grouchy est attendu en renfort, mais c'est le Prussien BlĂŒcher qui arrive et dĂ©cide du sort des armes. La garde impĂ©riale est encerclĂ©e et soumise au feu des canons anglais et prussiens. Cambronne, qui commande l'un des bataillons, est gravement blessĂ©. Le gĂ©nĂ©ral anglais Colville le somme de se rendre. La cĂ©lĂšbre rĂ©plique du gĂ©nĂ©ral français fuse alors "La garde meurt, mais ne se rend pas !" Colville rĂ©itĂšre son injonction et c'est Ă  cet instant que Cambronne aurait lancĂ© son fameux "Merde !" Quand la nouvelle de la dĂ©faite parvient Ă  Paris, la presse et les dĂ©putĂ©s s'emparent de cet Ă©pisode. Cambronne est d'abord dĂ©clarĂ© mort, avant qu'on s'aperçoive qu'il a Ă©tĂ© fait prisonnier par les anglais. Ce qui n'est cependant qu'un exutoire glorieux va rapidement devenir lĂ©gendaire. C'est Victor Hugo, en 1862 dans Les MisĂ©rables, qui assoit dĂ©finitivement la lĂ©gende en tout cas pour le "mot de Cambronne" "Le lecteur français voulant ĂȘtre respectĂ©, le plus beau mot peut-ĂȘtre qu’un français ait jamais dit ne peut lui ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©. DĂ©fense de dĂ©poser du sublime dans l’histoire. À nos risques et pĂ©rils, nous enfreignons cette dĂ©fense. Donc, parmi tous ces gĂ©ants, il y eut un titan, Cambronne. Dire ce mot, et mourir ensuite, quoi de plus grand ? car c’est mourir que de le vouloir, et ce n’est pas la faute de cet homme, si, mitraillĂ©, il a survĂ©cu. L’homme qui a gagnĂ© la bataille de Waterloo, ce n’est pas NapolĂ©on en dĂ©route, ce n’est pas Wellington pliant Ă  quatre heures, dĂ©sespĂ©rĂ© Ă  cinq, ce n’est pas BlĂŒcher qui ne s’est point battu ; l’homme qui a gagnĂ© la bataille de Waterloo, c’est Cambronne. Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre." LĂ©gende ? Il semblerait bien, et dans tous les sens du terme. Car Pierre Cambronne a toujours dĂ©clarĂ© qu'il n'avait jamais prononcĂ© ni "La garde meurt et ne se rend pas" Puisque "je me suis rendu et je ne suis pas mort", ni le fameux "Merde !" Je ne m'en souviens pas.... Les descendants d'un gĂ©nĂ©ral de Waterloo, le gĂ©nĂ©ral Michel, revendiquĂšrent la paternitĂ© de la phrase litigieuse "La Garde...", Ă  la mort de Cambronne en 1842. Sans succĂšs, car un vĂ©tĂ©ran de la bataille aurait attestĂ© de la formule de Cambronne, suivie selon lui d'un geste de colĂšre et de paroles brouillĂ©es par le bruit de la canonnade. Bref, peut-ĂȘtre un "merde", mais pas sĂ»r ! AprĂšs tout, cette incertitude est-elle si "emmerdante", depuis que l'on sait, c'est Ă  dire depuis longtemps, que les vĂ©ritĂ©s historiques ne sont souvent assĂ©nĂ©es que par des tĂ©moins qui ont intĂ©rĂȘt Ă  dĂ©fendre un point de vue, le leur ! Daniel Confland Tags Cambronne - mot de Cambronne - merde - Waterloo - NapolĂ©on - Garde impĂ©riale - citations. Parmi les sources °°° 10 citations avec le gros mot de Cambronne A mĂ©diter, sur le sort de Cambronne Ă  Waterloo "Quand on est dans la merde jusqu'au cou, il n'y a plus qu'Ă  chanter."Samuel Beckett - Une certaine limite dĂ©passĂ©e, il n'y a plus rien Ă  dire, ni Ă  faire, qui en vaille la peine. Quand une jolie bouche de femme a dit merde », tout ce qu'elle peut dire aprĂšs semble fade. L'art, c'est de le dire le plus tard possible, le grand art, peut-ĂȘtre. Jules Renard - Qui se ramasse dit Merde ! Proverbe français - Merde pour l'ordre moral ! Flaubert - AprĂšs tout, merde! VoilĂ , avec ce grand mot on se console de toutes les misĂšres humaines; aussi je me plais Ă  le rĂ©pĂ©ter merde, merde ! Flaubert - Zut ! pauvre injure libĂ©ratrice des culs-bĂ©nits et autres indĂ©crottables bourgeois qui n'ont jamais osĂ© lancer le fameux MERDE libĂ©rateur !” Pierre Perret - Merde ce mot est une friandise. Seuls les crĂ©tins de haut vol ne l'utilisent jamais. Un mot qui se crie, qui se hurle, qui se susurre, se murmure, se savoure. C'est le mot qui console, dont on a besoin. Pierre Perret - Quand un aristocrate dit Merde ! ce ne peut ĂȘtre qu'un aristocrate ruinĂ©. Anonyme - L'huissier appela − Le comte Pierre Maubec de la Dentdulynx. Il se fit un grand silence et l'on vit s'avancer vers la barre un gentilhomme magnifique et dĂ©penaillĂ©, dont les moustaches menaçaient le ciel et dont les prunelles fauves jetaient des Ă©clairs. Il s'approche de Colomban et, lui jetant un regard d'ineffable mĂ©pris − Ma dĂ©position, dit-il, la voici merde ! Anatole France, L'Ile des pingoins - HĂ©, les gars! Ramenez-vous en vitesse ! Les quatre soldats se levĂšrent et se mirent Ă  courir. − Il y a GĂ©rin qui est mort ! leur cria-t-il. − Merde ! Ils entouraient le mort et le regardaient avec mĂ©fiance. Sartre, La mort dans l'Ăąme - Comment ça merde alors ? But alors, you are French ? RĂ©plique du film "La grande vadrouille, de GĂ©rard Oury Parmi les sources °°° Pour recevoir des alertes par mĂ©l sur les nouveaux articles parus, abonnez-vous, en utilisant le bouton en haut de l'Ă©cran, pour les smartphones, et la fenĂȘtre "newsletter" pour la version PC. °°°
AWaterloo il a 25 ans et il se trouve tout à cÎté de Cambronne quand celui-ci, prononce la phrase célÚbre que certains aujourd'hui réfutent. Bien entendu je citerai mes sources en fin de récit, comme tout chercheur qui se respecte. Voilà donc le récit d'Antoine Deleau : "J'étais au premier rang, avantage que je devais à ma grande

ABOLITION DE L'ESCLAVAGE DANS LES COLONIES FRANÇAISES La lutte pour l'abolition de l'esclavage commence au xviii e siĂšcle, menĂ©e par les Britanniques Granville Sharp et William Wilberforce, les AmĂ©ricains Anthony Benezet et John Wesley ou le Français Guillaume Raynal. En France, en dĂ©pit de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la Constitution de 1791 refuse l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, au motif que [
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] Lire la suiteBONNET PHRYGIEN ou BONNET ROUGEÉcrit par HervĂ© PINOTEAU ‱ 792 mots Coiffure de diverses formes, portĂ©e d'abord par les Phrygiens, le bonnet qui porte le nom de ce peuple devint signe d'affranchissement Ă  Rome, mais la mise du pileus sur la tĂȘte de l'esclave affranchi n'Ă©tait qu'un aspect accessoire de la cĂ©rĂ©monie. Signe de libertĂ©, un bonnet ou chapeau figurant sur des mĂ©dailles d'argent, rappellera sous Henri II, roi de France, qu'il Ă©tait le dĂ©fenseur de la l [
] Lire la suiteBOURGEOISIE FRANÇAISEÉcrit par RĂ©gine PERNOUD, Universalis ‱ 7 659 mots Dans le chapitre "L'avĂšnement politique de la bourgeoisie" 
 À une dizaine d'exceptions prĂšs, les six cents dĂ©putĂ©s du Tiers aux États gĂ©nĂ©raux appartiennent Ă  la moyenne ou petite robe ou Ă  la bourgeoisie des nĂ©gociants, propriĂ©taires terriens et membres des professions libĂ©rales. La plupart des heurts rĂ©volutionnaires reprĂ©sentent l'affrontement entre la bourgeoisie d'affaires Girondins, plus conservatrice, et celle des avocats et procureurs, plus doctr [
] Lire la suiteBRETAGNEÉcrit par Jean MEYER, Jean OLLIVRO ‱ 6 659 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Remous de la grande histoire" 
 Une conjonction de facteurs, les uns favorables et dynamiques, les autres hostiles, explique la violence des soubresauts de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. Le club breton est Ă  l'origine du club des Jacobins, la jeunesse de Rennes et de Nantes participe largement aux Ă©vĂ©nements prĂ©rĂ©volutionnaires, les cahiers de dolĂ©ances bretons comptent parmi les plus virulents de France. Mais tout le monde connaĂźt [
] Lire la suiteBRUNE GUILLAUME MARIE ANNE 1763-1815 marĂ©chal d'Empire 1804Écrit par Jean MASSIN ‱ 474 mots NĂ© Ă  Brive-la-Gaillarde, clerc de procureur, puis imprimeur Ă  Paris, Brune offre un exemple typique d'homme que rien ne semblait appeler Ă  la carriĂšre ni Ă  la gloire des armes et dont la RĂ©volution seule fit un soldat. Parmi les autres marĂ©chaux d'Empire, on pourrait citer encore le cas de Gouvion-Saint-Cyr, artiste peintre jusqu'en 1792. Au dĂ©but de la RĂ©volution, Brune se lance dans le journal [
] Lire la suiteBUONARROTI PHILIPPE 1761-1837Écrit par Jean MASSIN ‱ 586 mots NĂ© Ă  Pise d'une noble famille toscane justement fiĂšre d'avoir donnĂ© au monde Michel-Ange, Philippe Buonarroti fait Ă  l'universitĂ© de Pise de bonnes Ă©tudes littĂ©raires et juridiques. Fervent admirateur de Rousseau, il publie un journal, Gazetta universale , ce qui le fait attentivement surveiller par la police toscane. Franc-maçon, il est affiliĂ© aux IlluminĂ©s de BaviĂšre dont les options rationali [
] Lire la suiteCADOUDAL GEORGES 1771-1804Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 1 137 mots Georges Cadoudal est une figure de la chouannerie, Ă  laquelle il a donnĂ© une image d'intransigeance et de forte conviction religieuse, finalement consacrĂ©e par l'exĂ©cution, en place publique, pour complot contre le Premier consul. L'itinĂ©raire politique de ce chouan emblĂ©matique s'est bĂąti contre la RĂ©volution, dans l'Ouest, oĂč les conflits autour de la religion ont Ă©tĂ© particuliĂšrement vifs. NĂ© Ă  [
] Lire la suiteCAMPOFORMIO PAIX DE 1797Écrit par Jean TULARD ‱ 380 mots La premiĂšre campagne d'Italie de Bonaparte s'achĂšve par la paix de Campoformio. La paix avec l'Autriche aurait tout aussi bien pu ĂȘtre dictĂ©e par Hoche, vainqueur des Autrichiens Ă  Neuwied, prĂšs de Coblence, le 18 avril 1797. Bonaparte prend de vitesse ses collĂšgues et Vienne prĂ©fĂšre traiter avec ce gĂ©nĂ©ral, car elle espĂšre des compensations en Italie qu'elle ne pense pas obtenir sur le Rhin. Le D [
] Lire la suiteCARNOT LAZARE NICOLAS MARGUERITE 1753-1823Écrit par Jan SEBESTIK ‱ 1 453 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans les manuels d'histoire, la grande figure de l' Organisateur de la victoire » plane, seule respectable, bien au-dessus des figures sanguinaires de la RĂ©volution. Fils d'un avocat et notaire bourguignon, Lazare Carnot fait de bonnes Ă©tudes secondaires Ă  Autun, entre Ă  dix-huit ans Ă  l'École du gĂ©nie de MĂ©ziĂšres, arrive en garnison en 1783 comme capitaine Ă  Arras, y frĂ©quente Robespierre. Chaud [
] Lire la suiteCARRIER JEAN-BAPTISTE 1756-1794Écrit par Jean TULARD ‱ 220 mots Le plus fameux de ceux que Michelet a appelĂ©s les missionnaires de la Terreur ». Fils d'un cultivateur aisĂ© du Cantal, procureur Ă  la veille de la RĂ©volution, Carrier est Ă©lu par son dĂ©partement d'origine Ă  la Convention. Il siĂšge Ă  la Montagne, vote la mort du roi, prend parti contre les Girondins. C'est dans sa mission Ă  Nantes qu'il rĂ©vĂšle un tempĂ©rament sanguinaire que la tradition a peut-ĂȘt [
] Lire la suiteCASINOSÉcrit par Thierry DEPAULIS ‱ 4 483 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Raisons d'État" 
 Si la France, fidĂšle Ă  ses habitudes rĂ©pressives, restait Ă  l'Ă©cart, elle n'en eut pas moins Ă  affronter cette rĂ©alitĂ© quand plusieurs villes d'eaux allemandes tombĂšrent dans l'escarcelle des conquĂȘtes rĂ©volutionnaires. Pendant ce temps-lĂ , le Palais-Royal, laissĂ© Ă  lui-mĂȘme, s'Ă©tait peuplĂ© de tripots Ă  la faveur des Ă©vĂ©nements parisiens. PlutĂŽt que d'interdire, le Directoire choisit de rĂ©glemente [
] Lire la suiteCAULAINCOURT ARMAND AUGUSTIN LOUIS marquis de 1773-1827 duc de Vicence 1808Écrit par Jean MASSIN ‱ 722 mots NĂ© d'un pĂšre qui est lieutenant-gĂ©nĂ©ral de Louis XVI et sera sĂ©nateur et comte de NapolĂ©on, Caulaincourt est dĂ©jĂ  sous-lieutenant Ă  seize ans ; sous la RĂ©volution, il connaĂźtra des fortunes diverses il accompagnera, par exemple, un ambassadeur de la RĂ©publique Ă  Constantinople avant d'ĂȘtre remarquĂ© par Talleyrand, qui se chargera de sa carriĂšre — une carriĂšre, tout compte fait, bien plus civile [
] Lire la suiteCE QUE DÉCLARER LES DROITS VEUT DIRE HISTOIRES C. FauréÉcrit par Bernard VALADE ‱ 1 406 mots La cĂ©lĂ©bration du deuxiĂšme centenaire de la RĂ©volution française a suscitĂ© la publication de trĂšs nombreux ouvrages, notamment sur la signification et la portĂ©e de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen adoptĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale le 26 aoĂ»t 1789. En consacrant, en 1988, une premiĂšre Ă©tude Ă  ce sujet, Christine FaurĂ© participait Ă  ce vaste mouvement de rĂ©flexion sur les origines [
] Lire la suiteCHAMFORT 1741-1794Écrit par Jeannine ETIEMBLE ‱ 1 806 mots Dans le chapitre "Le rĂ©volutionnaire" 
 Avec plus de dĂ©sintĂ©ressement et de fermetĂ© que Mirabeau, Chamfort salua et servit une rĂ©volution que maintes fois il avait imprudemment, indĂ©cemment appelĂ©e. Il se dĂ©voua corps et esprit Ă  une action politique qui se proposait d'inverser l'ordre social abusif. Il le fit avec une luciditĂ©, une vĂ©hĂ©mence, un courage aussi ne se manifestant vers la fin aux assemblĂ©es que lorsqu'il Ă©tait dangereux d [
] Lire la suiteCHAMPIONNET JEAN ÉTIENNE VACHIER dit 1762-1800Écrit par Jean MASSIN ‱ 242 mots Enfant naturel, nĂ© Ă  Valence, Championnet sert Ă  vingt ans dans l'armĂ©e espagnole et combat pendant le siĂšge de Gibraltar. Patriote convaincu, il forme et instruit un bataillon de volontaires Ă  Valence en 1792. De 1794 Ă  1797, il est, avec KlĂ©ber et Marceau, un des meilleurs lieutenants de Jourdan Ă  l'armĂ©e de Sambre-et-Meuse. À la fin de 1798, il commande en chef en Italie, chasse les Bourbons de [
] Lire la suiteCHAPTAL JEAN ANTOINE 1756-1832Écrit par Jean MASSIN ‱ 906 mots La RĂ©volution qui s'effectue est une belle chose ; mais je voudrais qu'elle fĂ»t arrivĂ©e il y a vingt ans. Il est fĂącheux de se trouver dessous, quand on dĂ©molit une maison, et voilĂ  notre position », Ă©crivait Chaptal en octobre 1789. De la maison dĂ©molie, il saura pourtant tirer les matĂ©riaux d'un bel Ă©difice personnel exemple typique de ces bourgeois, plus nombreux qu'on ne le croit, qui ne s [
] Lire la suiteCHARETTE DE LA CONTRIE FRANÇOIS DE 1763-1796Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 584 mots Charette est incontestablement le chef vendĂ©en le plus connu, et en mĂȘme temps le plus contestĂ©. Sa courte vie est marquĂ©e en effet par des Ă©pisodes contradictoires. AprĂšs avoir menĂ© une carriĂšre d'officier de marine, et avoir Ă©migrĂ© un court laps de temps, il renoue avec sa vie de petit hobereau rural, et refuse d'abord de suivre les paysans venus le chercher pour le placer Ă  leur tĂȘte en mars 17 [
] Lire la suiteCHAUMETTE PIERRE GASPARD dit ANAXAGORAS 1763-1794Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 293 mots NĂ© Ă  Nevers, Chaumette navigue comme mousse puis comme timonier. Il Ă©tudie la mĂ©decine Ă  Paris en 1789, puis devient rĂ©dacteur aux RĂ©volutions de Paris en 1790. EntrĂ© au club des Cordeliers, il s'y fait, comme Ă  la section du Théùtre-Français, le porte-parole des couches les plus dĂ©shĂ©ritĂ©es de la population des faubourgs. AprĂšs la fuite Ă  Varennes en juin 1791, il participe activement au mouveme [
] Lire la suiteCHÉNIER MARIE-JOSEPH 1764-1811Écrit par Jean MASSIN ‱ 446 mots NĂ© Ă  Constantinople deux ans aprĂšs son frĂšre AndrĂ©, officier de dragons Ă  dix-sept ans, Marie-Joseph de ChĂ©nier dĂ©missionne assez vite de l'armĂ©e pour se consacrer aux Muses. AprĂšs quelques piĂšces sans aucun succĂšs, il remporte un triomphe Ă  la fin de 1789 en faisant jouer un Charles IX oĂč sa plume de patriote dĂ©nonce vigoureusement les tyrans. La mĂȘme faveur du public accueillera son Henri VIII [
] Lire la suiteCHOUANNERIEÉcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 1 682 mots ‱ 1 mĂ©dia Entre 1794 et 1800, le mot chouannerie dĂ©signe une sĂ©rie d'insurrections et de mouvements contre-rĂ©volutionnaires qui affectent l'ouest de la France. L'origine de ces chouanneries – on peut en parler au pluriel – est le mĂ©contentement des ruraux devant les mesures politiques et religieuses de la RĂ©volution française prises aprĂšs 1791. Des communautĂ©s rurales refusent, dĂšs 1791-1792, la crĂ©ation de [
] Lire la suiteCI-DEVANTÉcrit par Jean TULARD ‱ 519 mots L'expression de ci-devant se dit frĂ©quemment au xvii e et au xviii e siĂšcle des personnes et des choses dĂ©possĂ©dĂ©es de leur Ă©tat ou de leur qualitĂ©. Le terme en vint Ă  dĂ©signer pendant la RĂ©volution les anciens nobles. Si Chateaubriand a pu dire que les plus grands coups portĂ©s Ă  l'antique constitution de l'État le furent par des gentilshommes ; les patriciens commencĂšrent la RĂ©volution », la [
] Lire la suiteCLERGÉ CONSTITUTIONNELÉcrit par Bernard PLONGERON ‱ 980 mots Au sens strict, les constitutionnels » ne comprennent que les fonctionnaires publics ecclĂ©siastiques Ă©vĂȘques, curĂ©s et vicaires dĂ©cret du 27 nov. 1790 ; prĂ©dicateurs 27 mars 1791 ; chapelains et aumĂŽniers d'hĂŽpitaux et de prisons 15-17 avr.. Les assermentĂ©s » englobent les religieux non astreints au serment de 1790 et les ralliĂ©s tardifs, y compris les jureurs de LibertĂ©-ÉgalitĂ© 14 ao [
] Lire la suiteCLERGÉ RÉFRACTAIREÉcrit par Bernard PLONGERON ‱ 980 mots L'ensemble des prĂȘtres et Ă©vĂȘques qui, sous la RĂ©volution, refusĂšrent de prĂȘter serment Ă  la Constitution civile du clergĂ©, votĂ©e par l'AssemblĂ©e constituante le 12 juillet 1790. Étant donnĂ© l'imbrication des professions de foi romaine et royaliste, et compte tenu de la vague des rĂ©tractations de serment Ă  l'automne de 1791, la situation de prĂȘtre rĂ©fractaire ne devient nette qu'aprĂšs l'abolition [
] Lire la suiteCLICHYENSÉcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 385 mots À partir de l'automne de 1795, Ă  Paris, des rĂ©publicains de droite, libĂ©raux conservateurs comme Boissy d'Anglas ou Lanjuinais, et des royalistes modĂ©rĂ©s, comme DandrĂ©, prennent l'habitude de se rĂ©unir dans un club de la rue de Clichy, sur l'initiative du dĂ©putĂ© Gilbert-DesmoliĂšres. S'y retrouvent d'anciens Girondins, comme Henry-LariviĂšre, d'anciens Feuillants, comme Mathieu Dumas, mĂȘme d'anciens [
] Lire la suiteCLOOTS JEAN-BAPTISTE dit ANACHARSIS 1755-1794Écrit par Jean TULARD ‱ 498 mots L'une des figures les plus curieuses de la RĂ©volution, celle d'un Ă©tranger fascinĂ© par les Ă©vĂ©nements français de 1789 Ă  1794. Si beaucoup de Français partaient, Ă©crit Michelet, beaucoup d'Ă©trangers venaient ; ils s'associaient de cƓur Ă  toutes nos agitations, ils venaient Ă©pouser la France. Et dussent-ils y mourir, ils l'aimaient mieux que vivre ailleurs ; ici, ils Ă©taient au moins, s'il mourai [
] Lire la suiteCOALITION GUERRES DE 1792-1815Écrit par Jean TULARD ‱ 1 064 mots ‱ 1 mĂ©dia Pendant dix annĂ©es consĂ©cutives, de 1792 Ă  1802, puis pendant douze autres annĂ©es consĂ©cutives, de 1803 Ă  1815, la France s'est trouvĂ©e en guerre avec les principales puissances de l'Europe. La guerre dĂ©clarĂ©e par Louis XVI et l'AssemblĂ©e lĂ©gislative au roi de Hongrie et de BohĂȘme » trouve son origine dans les rassemblements d'Ă©migrĂ©s en territoire allemand et les rĂ©clamations des princes posses [
] Lire la suiteCODE CIVIL FRANÇAISÉcrit par Christian HERMANSEN ‱ 273 mots Dans l'histoire juridique de l'Occident, le Code NapolĂ©on de 1804 marque le triomphe d'une conception codificatrice esquissĂ©e par Colbert. Depuis son apparition dans le droit impĂ©rial romain du Bas-Empire, un code se prĂ©sentait toujours comme une Ɠuvre de compilation. OrganisĂ©e par matiĂšres, subdivisĂ© en livres, chapitres et questions, il brassait quantitĂ© de sources, d'auteurs, d'Ă©poques. Quand i [
] Lire la suiteCODE NOIR 1685Écrit par Louis SALA-MOLINS ‱ 1 586 mots Louis XIV signe Ă  Versailles en mars 1685 un Ă©dit qui, en un prĂ©ambule et soixante articles, rĂšgle dans les possessions françaises d'outre-Atlantique l'Ă©tat et la qualitĂ© des esclaves » en les qualifiant de bĂȘtes de somme ou de purs objets. C'est le Code noir, prĂ©parĂ© par Colbert, qui sera dĂ©finitivement abrogĂ© lors de l'abolition de l'esclavage par la France, Ă  la traĂźne d'autres nations, en 18 [
] Lire la suiteCODIFICATIONÉcrit par Guy BRAIBANT ‱ 6 903 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "La grande Ɠuvre codificatrice de la RĂ©volution et de l'Empire" 
 Le mĂ©rite des grands codes français du dĂ©but du xix e siĂšcle est communĂ©ment attribuĂ© au rĂ©gime impĂ©rial et Ă  NapolĂ©on lui-mĂȘme ; mais ces codes sont aussi, dans une large mesure, le rĂ©sultat de travaux entamĂ©s dĂšs le dĂ©but de la RĂ©volution. La loi du 16 aoĂ»t 1790 sur l'organisation judiciaire dispose que les lois civiles seront revues et rĂ©formĂ©es par les lĂ©gislateurs et [qu'] il sera fait un [
] Lire la suiteCOMMUNE DE PARIS 1792Écrit par Jean DÉRENS ‱ 1 033 mots MunicipalitĂ© insurrectionnelle qui siĂ©gea Ă  l'HĂŽtel de Ville de Paris du 10 aoĂ»t au 2 dĂ©cembre 1792, poussa au renversement de la royautĂ© et Ă  diverses mesures rĂ©volutionnaires, avant de s'incliner devant la Convention, nouvellement Ă©lue. La Commune de 1792 illustre le rĂŽle de Paris dans les moments les plus dramatiques de la RĂ©volution. À l'Ă©cart de la municipalitĂ© lĂ©gale, une violente agitation [
] Lire la suiteCONCORDAT DE 1801Écrit par Jean LEFLON ‱ 4 354 mots Il faut se replacer dans l'atmosphĂšre du temps pour mesurer ce que comportait de nouveau le concordat conclu par Pie VII avec Bonaparte. Par la reconnaissance du gouvernement consulaire, ce traitĂ© rompait l'alliance sĂ©culaire de l'Église et de la monarchie lĂ©gitime Bonaparte, Ă©lu par le peuple, se trouvait lĂ©gitimĂ©, et, par lĂ , Ă©taient consacrĂ©s les principes de 1789 sur l'origine de l'autoritĂ© [
] Lire la suiteCONGRÈS DE VIENNE, en brefÉcrit par Olivier COMPAGNON ‱ 198 mots ‱ 1 mĂ©dia Le 1 er novembre 1814 dĂ©butent les nĂ©gociations officielles du congrĂšs de Vienne, rĂ©uni Ă  l'initiative des quatre grands vainqueurs de NapolĂ©on I er Grande-Bretagne, Prusse, Russie et Autriche, afin de restaurer la paix en Europe et d'en finir avec l'Ăšre rĂ©volutionnaire issue de 1789. Neuf jours avant Waterloo, l'Acte final du 9 juin 1815 dessine une nouvelle carte du continent la Russie, la [
] Lire la suiteCONSTITUANTE ASSEMBLÉE NATIONALE 1789-1791Écrit par Jean TULARD ‱ 381 mots RĂ©unis en mai 1789 pour rĂ©soudre la crise financiĂšre qui Ă©branle la vieille monarchie française, les Ă©tats gĂ©nĂ©raux se proclament AssemblĂ©e constituante, le 9 juillet 1789. C'est souligner la volontĂ© des dĂ©putĂ©s de donner Ă  la France de nouvelles institutions. Dans le Point du jour , BarĂšre ne leur prĂ©dit-il pas Vous ĂȘtes appelĂ©s Ă  recommencer l'histoire » ? Le mot est juste. En dĂ©pit des vici [
] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE 1791Écrit par Nicolas NITSCH ‱ 487 mots PremiĂšre constitution Ă©crite de France, la Constitution du 3 septembre 1791 inclut la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen du 26 aoĂ»t 1789. C'est dire qu'elle incarne les idĂ©aux de la RĂ©volution dans leur forme originelle. RĂ©digĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale constituante, elle reflĂšte les grandes idĂ©es de l'Ă©poque le droit de vote, la souverainetĂ© nationale, les limitations apportĂ©es Ă  [
] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE 1793Écrit par Nicolas NITSCH ‱ 426 mots La Constitution montagnarde du 24 juin 1793 prĂ©sente la particularitĂ© de n'avoir jamais Ă©tĂ© appliquĂ©e. Elle succĂšde au projet de constitution trĂšs dĂ©centralisateur prĂ©parĂ© par la Convention girondine et qui n'avait pas Ă©tĂ© adoptĂ©. La Constitution montagnarde n'en reste pas moins inspirĂ©e de la Convention qu'elle perpĂ©tue, puisqu'elle instaure un rĂ©gime d'assemblĂ©e. ApprouvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum dans de [
] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE L'AN IIIÉcrit par Nicolas NITSCH ‱ 462 mots VotĂ©e par la Convention plus d'un an aprĂšs la chute de Robespierre, approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, la Constitution du 5 fructidor an III, c'est-Ă -dire du 22 aoĂ»t 1795, est, avec ses 377 articles, la plus longue Constitution de notre histoire. Elle a Ă©tĂ© appliquĂ©e durant quatre ans, jusqu'au coup d'État de Bonaparte, le 18 brumaire an VIII. Les Constituants, apparemment fort satisfaits de leur Ɠuvre, av [
] Lire la suiteCONSTITUTIONS FRANÇAISES repĂšres chronologiquesÉcrit par Christian HERMANSEN ‱ 1 668 mots Constitution de 1791 AdoptĂ©e le 3 septembre par l'AssemblĂ©e nationale constituante, deux annĂ©es aprĂšs la DĂ©claration de 1789 qui forme son PrĂ©ambule, suspendue d'application le 10 aoĂ»t 1792, la premiĂšre Constitution française ne dura pas un an. Essai de monarchie parlementaire, elle exacerbait en fait l'opposition entre exĂ©cutif et lĂ©gislatif initiative des lois rĂ©servĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e unique Ă©l [
] Lire la suiteCONSULATÉcrit par Marcel DUNAN ‱ 2 384 mots ‱ 1 mĂ©dia Les quatre annĂ©es du Consulat ont modelĂ© pour cent cinquante ans le visage de la France. Non seulement elles ont mis fin aux troubles de la RĂ©volution, dont elles ont consolidĂ© les conquĂȘtes biens nationaux, principe de l'Ă©galitĂ©, mais elles ont vu naĂźtre la plupart des institutions administratives et Ă©conomiques de la France contemporaine. Du Conseil d'État Ă  la prĂ©fecture de police, de la Banq [
] Lire la suiteCONSULAT ET EMPIRE repĂšres chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 185 mots 9-10 novembre 1799 Coup d'État de Bonaparte 18-Brumaire an VIII, qui est nommĂ© consul provisoire. 17 janvier 1800 Suppression de soixante des soixante-treize journaux politiques parisiens. 15 juillet 1801 Signature du Concordat avec le pape Pie VII. 20 mai 1802 RĂ©tablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. 2 aoĂ»t 1802 Bonaparte devient consul Ă  vie. 1804 Promulgation [
] Lire la suiteCONTRE-RÉVOLUTIONÉcrit par Jean TULARD ‱ 4 962 mots Dans le chapitre "La bataille parlementaire" 
 DĂšs la rĂ©union des États gĂ©nĂ©raux, deux camps s'affrontent. BientĂŽt, on prendra l'habitude de les dĂ©finir sous les vocables de droite » et de gauche ». En effet, lorsque les États deviennent AssemblĂ©e nationale, les dĂ©putĂ©s, qui avaient jusqu'alors siĂ©gĂ© par ordre, se regroupent par opinion les aristocrates Ă  la droite du prĂ©sident, les patriotes Ă  sa gauche ; au centre, la Plaine ou le Mara [
] Lire la suiteCORDAY MARIE ANNE CHARLOTTE CORDAY D'ARMONT dite CHARLOTTE 1768-1793Écrit par Jean-Michel LÉVY ‱ 378 mots ArriĂšre-petite-niĂšce de Corneille, sƓur d'un officier au rĂ©giment de Normandie, Charlotte Corday quitte Ă  vingt-trois ans le domicile paternel d'Argentan, se fixe Ă  Caen chez une vieille parente, veuve du trĂ©sorier de France, Coutellier de Bretteville ; elle s'intĂ©resse Ă  la politique, s'abonne au journal de Perlet, lit Le Courrier des dĂ©partements , Ă©ditĂ© par Gorsas, et des libelles. IndignĂ©e des [
] Lire la suiteCORDELIERS CLUB DESÉcrit par Jean MASSIN ‱ 1 558 mots C'est le 27 avril 1790 que naĂźt la SociĂ©tĂ© des Amis des droits de l'homme et du citoyen tenant ses sĂ©ances en l'Ă©glise des Cordeliers. Avant d'abriter un club, l'Ă©glise avait donnĂ© son nom Ă  l'un des soixante districts parisiens créés en avril 1789. Le district des Cordeliers, correspondant Ă  peu prĂšs au quartier de l'actuel OdĂ©on, Ă©tait habitĂ© par de nombreux journalistes et intellectuels patriot [
] Lire la suiteCORSEÉcrit par Christian AMBROSI, Gilbert GIANNONI, Janine RENUCCI, AndrĂ© RONDEAU ‱ 8 419 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La RĂ©volution" 
 Deux faits bouleversent la situation juridique de la Corse en 1789 ; elle est appelĂ©e Ă  dĂ©signer, comme les autres provinces françaises, quatre reprĂ©sentants aux États gĂ©nĂ©raux, puis, le 30 novembre 1789, Ă  la demande de ces dĂ©putĂ©s, la Constituante la reconnaĂźt comme faisant partie intĂ©grante de l'empire français. L'acte de 1768 est effacĂ© en dĂ©pit de la protestation gĂ©noise ; la Corse est vraime [
] Lire la suiteCOTTEREAU JEAN, dit JEAN CHOUAN 1757-1794Écrit par Jean DÉRENS ‱ 351 mots HĂ©ros de la chouannerie, Jean Cottereau avait hĂ©ritĂ© son surnom de son pĂšre Pierre, sabotier et probablement faux saunier, se servant du cri de la chouette pour se faire reconnaĂźtre de ses complices. Il pratiquait le faux saunage avec ses frĂšres François et RenĂ©. En 1780, il fut poursuivi pour avoir d'abord rossĂ© un nommĂ© Marchois qu'il soupçonnait de l'avoir vendu aux gabelous, puis pour avoir tu [
] Lire la suiteDAUNOU PIERRE CLAUDE FRANÇOIS 1761-1840Écrit par Bernard PLONGERON ‱ 972 mots Ancien oratorien français qui marqua, par une grande activitĂ© d'Ă©rudit et d'homme politique, la pĂ©riode rĂ©volutionnaire et le dĂ©but du xix e siĂšcle. NĂ© Ă  Boulogne-sur-mer d'un pĂšre d'origine agenaise, chirurgien de l'AmirautĂ©, et d'une mĂšre issue d'une famille d'apothicaires boulonnais, Daunou est le seul survivant, avec sa sƓur aĂźnĂ©e, de cinq enfants. ChĂ©tif et studieux, il est poussĂ© par son on [
] Lire la suiteDÉCLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE, Olympe de Gouges - Fiche de lectureÉcrit par Guillaume MAZEAU ‱ 1 090 mots En 1791, en pleine RĂ©volution française , paraĂźt une brochure intitulĂ©e Les droits de la femme . Longue de vingt-quatre pages, elle est constituĂ©e d’un prĂ©ambule, d’une DĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne , qui compte dix-sept articles, ainsi que d’un postambule. Son autrice, Olympe de Gouges , nĂ©e Ă  Montauban en 1748, mourra guillotinĂ©e en 1793. Ne craignant pas de s’exposer, [
] Lire la suiteDÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN 26 aoĂ»t 1789Écrit par Wanda MASTOR ‱ 231 mots ‱ 1 mĂ©dia ConsĂ©cration française de la philosophie des droits de l'homme, la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen forme le prĂ©ambule de la Constitution des 3-4 septembre 1791. VotĂ©e dĂšs aoĂ»t 1789 par l'AssemblĂ©e nationale constituante, sous les auspices de l'Être suprĂȘme », elle est l'aboutissement de la pensĂ©e des LumiĂšres, un compromis entre Montesquieu et Rousseau, oĂč triomphe la foi dans la [
] Lire la suiteDE L'INDUSTRIE FRANÇAISE, Jean-Antoine Chaptal - Fiche de lectureÉcrit par Francis DEMIER ‱ 1 299 mots Quand Jean-Antoine Chaptal 1756-1832 publie en 1819 De l'industrie française , deux forts volumes de 533 pages, il est au faĂźte de sa notoriĂ©tĂ©. Une des personnalitĂ©s les plus remarquables du personnel napolĂ©onien, ce savant devenu entrepreneur a aussi Ă©tĂ© durant l'Empire un ministre de l'IntĂ©rieur rĂ©formateur. Son livre est publiĂ© Ă  un moment charniĂšre de l'histoire de l'industrialisation fra [
] Lire la suiteDESAIX LOUIS CHARLES ANTOINE DES AIX dit 1768-1800Écrit par Jean MASSIN ‱ 276 mots Issu d'une famille noble d'Auvergne, Desaix est dĂ©jĂ  sous-lieutenant Ă  quinze ans en 1783. Son attitude envers la RĂ©volution peut se dĂ©finir par un loyalisme sans faille et par une adhĂ©sion modĂ©rĂ©e. En 1791, son refus de suivre son frĂšre aĂźnĂ© qui Ă©migre le brouille avec sa famille ; en aoĂ»t 1792, il proteste contre la suspension du roi, ce qui lui vaut un mois d'emprisonnement. DĂšs octobre 1793, i [
] Lire la suiteDESMOULINS CAMILLE 1760-1794Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 445 mots Fils d'un lieutenant gĂ©nĂ©ral au bailliage de Guise, Camille Desmoulins entre comme boursier Ă  Louis-le-Grand et est condisciple de Robespierre. Avocat Ă  Paris, il est Ă©lu aux États gĂ©nĂ©raux. Il se lance dans la politique. Un moment, on le compte comme l'un de ceux qui soutiennent Mirabeau ; il devient, malgrĂ© son bĂ©gaiement, un des orateurs les plus Ă©coutĂ©s des jardins du Palais-Royal oĂč il pronon [
] Lire la suiteDIRECTOIREÉcrit par Michel EUDE ‱ 4 547 mots ‱ 1 mĂ©dia Le Directoire a durĂ© Ă  peine plus de quatre ans 26 octobre 1795 – 10 novembre 1799 brĂšve pĂ©riode dans la vie d'un homme, dans celle d'un peuple. Entre la Convention et l'Ă©poque napolĂ©onienne, le Directoire est souvent prĂ©sentĂ© comme une transition liquidation des espoirs rĂ©volutionnaires, prĂ©paration du pouvoir personnel. Il faut se garder pourtant de l'illusion historique qui juge une Ă©po [
] Lire la suiteDIX-HUIT BRUMAIRE AN VIII 9 nov. 1799Écrit par Jean TULARD ‱ 649 mots La RĂ©volution française s'est achevĂ©e sur un coup d'État militaire, les 18 et 19 brumaire an VIII 9 et 10 nov. 1799. La Constitution de 1795, qui fondait le Directoire, ayant fait faillite, il importait de la modifier. RegroupĂ© autour de SieyĂšs, un parti rĂ©visionniste souhaite un renforcement du pouvoir exĂ©cutif et l'Ă©tablissement d'un systĂšme oĂč la confiance viendrait d'en bas et l'autoritĂ© d [
] Lire la suiteDOMINICAINE RÉPUBLIQUEÉcrit par Jean Marie THÉODAT ‱ 6 851 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La colonie dans la tourmente 1789-1809" 
 Durant les vingt derniĂšres annĂ©es du xviii e siĂšcle, la colonie espagnole connaĂźt de grands troubles liĂ©s Ă  la guerre d'indĂ©pendance des esclaves noirs, soulevĂ©s contre la France, dans la colonie voisine de Saint-Domingue. En effet, la crise ouverte par la RĂ©volution française change sensiblement la donne. Au dĂ©but, la Convention maintient l'esclavage, et les officiers rebelles menĂ©s par le crĂ©o [
] Lire la suiteDROIT CIVIL DES PERSONNES France repĂšres chronologiquesÉcrit par Christian HERMANSEN ‱ 608 mots 1792 SĂ©cularisation de l'Ă©tat civil naissance, mariage, dĂ©cĂšs et institution d'un rĂ©gime de divorce soit par consentement mutuel, soit sur demande de l'un des Ă©poux notamment pour incompatibilitĂ© d'humeur, oĂč les conjoints sont traitĂ©s Ă  Ă©galitĂ©. 1804 Promulgation du Code civil, dit Code NapolĂ©on. À cĂŽtĂ© du divorce, la sĂ©paration de corps est prĂ©vue. La femme mariĂ©e est rĂ©putĂ©e juridiquement i [
] Lire la suiteDUMOURIEZ CHARLES FRANÇOIS DU PÉRIER dit 1739-1823Écrit par Jean MASSIN ‱ 432 mots ‱ 1 mĂ©dia NĂ© Ă  Cambrai, fils d'un commissaire des guerres, Dumouriez fait ses premiĂšres armes dans la guerre de Sept Ans ; plus douĂ© pour l'intrigue que pour l'hĂ©roĂŻsme, il est vite chargĂ© de diverses missions plus diplomatiques que militaires en Espagne, en Corse, en Pologne et en SuĂšde 1763-1773 ; il connaĂźt plus d'une aventure mal Ă©lucidĂ©e et fait une fois six mois de Bastille. MarĂ©chal de camp gĂ©nĂ©r [
] Lire la suiteDUROC GÉRAUD CHRISTOPHE MICHEL DU ROC ou 1772-1813 duc de FrioulÉcrit par Jean TULARD ‱ 354 mots Cadet gentilhomme Ă  l'École militaire de Pont-Ă -Mousson, puis de ChĂąlons, Duroc Ă©migre en 1792, revient en France, sert au siĂšge de Toulon, oĂč il est remarquĂ© par Bonaparte, participe Ă  la campagne d'Italie puis Ă  celle d'Égypte, oĂč il est blessĂ©. Il accompagne le Premier consul dans la seconde campagne d'Italie et devient gĂ©nĂ©ral de brigade le 13 octobre 1801. NommĂ© gouverneur du palais des Tuile [
] Lire la suiteÉDUCATION Types et fins de l'Ă©ducationÉcrit par Viviane ISAMBERT-JAMATI ‱ 3 820 mots Dans le chapitre "L'Ă©mergence d'un systĂšme scolaire" 
 Le premier dans la civilisation occidentale, Comenius prĂ©conise vers le milieu du xvii e siĂšcle une Ă©cole commune Ă  tous, non seulement garçons et filles, mais enfants de toutes conditions on dĂ©cĂšlera mieux ceux qui sont capables de suivre l'enseignement Ă  des degrĂ©s scolaires supĂ©rieurs, dĂ©clare-t-il, si l'on renonce Ă  toute diffĂ©renciation au cours des premiĂšres annĂ©es, et si l'on fait en so [
] Lire la suiteELBÉE MAURICE GIGOST marquis d' 1752-1794Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 357 mots Officier de cavalerie, issu d'une petite noblesse peu assurĂ©e, d'ElbĂ©e vit dans les Mauges au moment de la RĂ©volution, qu'il ne dĂ©sapprouve pas en son dĂ©but. Quand se dĂ©clenche l'insurrection vendĂ©enne mars 1793, il est mis Ă  la tĂȘte d'une bande paysanne, et devient rapidement l'un des principaux gĂ©nĂ©raux de l'ArmĂ©e catholique et royale, qui se constitue Ă  la fin de mars 1793 aprĂšs les victoires [
] Lire la suiteÉMIGRATION 1789-1814Écrit par Ghislain de DIESBACH ‱ 1 260 mots Mesure de sĂ»retĂ© pour quelques personnages vouĂ©s Ă  la vindicte populaire aprĂšs les troubles de juillet 1789 qu'ils ont vainement tentĂ© de rĂ©primer, l'Ă©migration apparaĂźt vite comme une rĂ©volte contre la RĂ©volution. Le comte d'Artois, frĂšre cadet du roi, le prince de CondĂ© et sa famille, ainsi que nombre de grands seigneurs hostiles au nouvel ordre des choses, dans lequel ils n'ont plus de place ou [
] Lire la suiteEMPIRE PREMIERÉcrit par Jean TULARD ‱ 8 015 mots ‱ 12 mĂ©dias Le 2 dĂ©cembre 1804, NapolĂ©on se fait couronner empereur, mais s'il choisit ce titre , c'est par dĂ©sir d'Ă©viter celui de roi, aprĂšs dix annĂ©es de rĂ©volution, plutĂŽt que par rĂ©fĂ©rence Ă  l'expansion territoriale de Rome ou de Charlemagne. Son objectif est alors de rĂ©tablir la monarchie hĂ©rĂ©ditaire Ă  son profit et non de poursuivre une guerre de conquĂȘte qui semble terminĂ©e depuis que la France a atte [
] Lire la suiteENFANTS SOLDATSÉcrit par Rosalie AZAR ‱ 3 421 mots Dans le chapitre "Le manque d'hommes" 
 Lorsqu'un conflit se prolonge, les hommes valides et en Ăąge de combattre viennent Ă  manquer. Il faut alors remplacer les soldats tuĂ©s ou blessĂ©s par des jeunes gens de plus en plus Ă©loignĂ©s de l'Ăąge minimal requis pour combattre, en dĂ©pit de leur fragilitĂ© physique et morale, de leur inexpĂ©rience et de leur indiscipline. Ainsi, Ă  Rome, durant la deuxiĂšme guerre punique, il fallut enrĂŽler des jeune [
] Lire la suiteENGHIEN LOUIS ANTOINE HENRI DE BOURBON duc d' 1772-1804Écrit par Solange MARIN ‱ 669 mots Dernier descendant de la maison de CondĂ©, le duc d'Enghien Ă©migra avec sa famille dĂšs les premiĂšres heures de la RĂ©volution. De 1792 Ă  1801, il s'illustre dans toutes les campagnes menĂ©es par l'armĂ©e de CondĂ© formĂ©e par son grand-pĂšre. Le refrain chantĂ© par ses soldats le dĂ©peint mieux qu'un portrait Nous partons conduits par Enghien Il aime l'amour et le vin Il aime bien aussi la gloire . A [
] Lire la suiteENRAGÉSÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 914 mots Pour Michelet, les EnragĂ©s Ă©taient des fanatiques d'une portĂ©e inconnue, d'un fanatisme redoutable, emportĂ©s par un souffle vague encore, mais qui allait se fixer peut-ĂȘtre, prendre forme, et pour une rĂ©volution en face de la RĂ©volution ». Lyrisme un peu creux, qui fut longtemps de rigueur, inspirĂ© Ă  la bourgeoisie du xix e siĂšcle par l'effroi et par le mĂ©pris Ă  une historiographie qui, Ă  la mĂȘ [
] Lire la suiteÉTATS GÉNÉRAUX, FranceÉcrit par Yves DURAND ‱ 3 106 mots Dans le chapitre "Les transformations" 
 Les Ă©checs de Calonne, de LomĂ©nie de Brienne et de l'assemblĂ©e des notables pour rĂ©soudre la crise financiĂšre sont Ă  l'origine de la convocation des Ă©tats en 1789, mais les conditions politiques et sociales avaient considĂ©rablement changĂ© depuis deux siĂšcles. Si les parlements et les cours souveraines exigeaient les Ă©tats gĂ©nĂ©raux, c'Ă©tait dans un esprit de conservatisme, afin d'empĂȘcher la levĂ©e [
] Lire la suiteÊTRE SUPRÊME CULTE DE L'Écrit par Jean DÉRENS ‱ 395 mots Robespierre est Ă  l'origine du culte de l'Être suprĂȘme, par lequel il prĂ©tendait donner Ă  la vertu, principe et ressort du gouvernement populaire, un fondement mĂ©taphysique. L'essentiel de ses idĂ©es est contenu dans son discours du 18 florĂ©al an II 7 mai 1794 sur l'Ă©tablissement des fĂȘtes dĂ©cadaires L'idĂ©e de l'Être suprĂȘme est un rappel continuel Ă  la justice, elle est donc sociale et rĂ©pub [
] Lire la suiteEUROPE Histoire de l'idĂ©e europĂ©enneÉcrit par Jean-Baptiste DUROSELLE, Alfred GROSSER ‱ 10 517 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "LĂ©gitimitĂ© et nationalitĂ© sous la RĂ©volution française" 
 Pendant plus d'un siĂšcle, de 1789 Ă  1919, l'idĂ©e d'Europe va se trouver aux prises avec un bouleversement rĂ©volutionnaire du droit international. Selon le principe de la lĂ©gitimitĂ©, un territoire appartient Ă  un souverain, lequel a le droit, par traitĂ© en bonne et due forme, de le cĂ©der Ă  un autre souverain. Les adversaires de la France rĂ©volutionnaire, puis impĂ©riale, les traditionalistes ont lut [
] Lire la suiteEXÉGÈSE ÉCOLE DE L'Écrit par Jean-Louis HALPÉRIN ‱ 989 mots Les commentateurs français du Code civil au cours du xix e siĂšcle ont adoptĂ© une mĂ©thode dite exĂ©gĂ©tique par rĂ©fĂ©rence Ă  l'exĂ©gĂšse biblique. L'habitude s'est prise depuis les travaux de Julien Bonnecase 1878-1950, pendant l'entre-deux-guerres, de les regrouper sous le nom d'Ă©cole de l'ExĂ©gĂšse. Si cette notion avait un aspect polĂ©mique et apparaĂźt aujourd'hui contestable au regard de l'absence [
] Lire la suiteEXTRÊME DROITEÉcrit par Jean-Yves CAMUS ‱ 11 962 mots ‱ 9 mĂ©dias Dans le chapitre "Naissance d'une famille politique le royalisme ultra" 
 Dans l'AssemblĂ©e nationale constituante, dĂ©nomination que se sont donnĂ©e les Ă©tats gĂ©nĂ©raux Ă  compter du 9 juillet 1789, naissent les premiers partis politiques. L'organisation spatiale de la salle des sĂ©ances place alors le plus Ă  droite du prĂ©sident les aristocrates Noirs », partisans de l'Ancien RĂ©gime qui rejettent la RĂ©volution en bloc. Puis, en allant vers la gauche, les monarchiens, p [
] Lire la suiteEYLAU BATAILLE D' 7-8 fĂ©vr. 1807Écrit par Universalis ‱ 363 mots ‱ 1 mĂ©dia Épisode marquant des campagnes de NapolĂ©on contre la quatriĂšme coalition, la bataille d'Eylau est aussi le premier Ă©chec important auquel celui-ci est confrontĂ©. Elle voit s'affronter 76 000 Russes et Prussiens, sous le commandement de Leonti Bennigsen, et 74 000 Français commandĂ©s par l'Empereur. Contre toute attente, les Russes ont lancĂ© leur offensive en plein hiver. Le 7 fĂ©vrier, un premier c [
] Lire la suiteFABRE D'ÉGLANTINE PHILIPPE FABRE dit 1750-1794Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 254 mots Fils d'un marchand drapier de Carcassonne, Fabre d'Églantine est un auteur-comĂ©dien ambulant. Le cĂ©lĂšbre Il pleut, il pleut bergĂšre... est tirĂ© d'une de ses opĂ©rettes. Au cours d'un sĂ©jour Ă  Lyon, il se lie avec Collot d'Herbois, mais il ne participe pas Ă  l'agitation prĂ©rĂ©volutionnaire. EntrĂ© au club des Cordeliers, qui deviendra le club des Jacobins, il se lie dĂšs lors avec Danton dont il devi [
] Lire la suiteFÉDÉRALISTES, RĂ©volution françaiseÉcrit par Jean TULARD ‱ 476 mots La dĂ©faite des Girondins dans leur lutte contre les Montagnards, le 2 juin 1793, moment capital dans l'histoire de la RĂ©volution française, a une signification moins sociale que gĂ©ographique ; c'est la dĂ©faite de la province devant Paris, des partisans d'une fĂ©dĂ©ration de dĂ©partements contre les tenants de la centralisation. Une dĂ©faite qui pĂšsera lourd dans l'histoire politique de la France. Dans [
] Lire la suiteFESCH JOSEPH 1763-1830Écrit par Jean MASSIN ‱ 277 mots Fils d'un militaire suisse venu chercher fortune en Corse, demi-frĂšre de Madame MĂšre, Fesch n'a que six ans de plus que son neveu NapolĂ©on. Au dĂ©but de la RĂ©volution, il est dĂ©jĂ  archidiacre et prĂ©vĂŽt du chapitre d'Ajaccio ; les Ă©vĂ©nements sans doute offrent Ă  sa foi la matiĂšre d'une rĂ©vĂ©lation inattendue, car il renonce Ă  la prĂȘtrise, entre sans tarder dans l'administration de la Guerre et se ret [
] Lire la suiteFEUILLANTS CLUB DESÉcrit par Michel EUDE ‱ 497 mots DĂšs le dĂ©but de 1790 s'Ă©tait formĂ©e une SociĂ©tĂ© de 89, rĂ©unissant des modĂ©rĂ©s du parti patriote Sieyes, La Fayette, Talleyrand. Mais la grande scission qui aboutit Ă  la crĂ©ation du club des Feuillants date du 18 juillet 1791, au lendemain de la fusillade du Champ-de-Mars, lorsque tous les dĂ©putĂ©s, sauf cinq dont Robespierre, PĂ©tion et Buzot, se transportent dans l'Ă©glise du couvent des Feuilla [
] Lire la suiteFIESCHI GIUSEPPE 1790-1836Écrit par Paul GUICHONNET ‱ 479 mots NĂ© Ă  Murato Corse d'une famille misĂ©rable, Giuseppe Fieschi s'engage Ă  seize ans dans l'armĂ©e de Murat, oĂč il gagne les galons de sergent. Intelligent, mais fourbe et intrigant, il trahit ses chefs en livrant des renseignements aux Autrichiens. Il parvient cependant Ă  entrer dans les gardes du corps du roi de Naples et fait, avec bravoure, les campagnes napolĂ©oniennes de 1812 Ă  1814. Fieschi tra [
] Lire la suiteFLANDREÉcrit par Xavier MABILLE ‱ 4 854 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Le comtĂ© de Flandre" 
 Lors du dĂ©membrement de l'empire carolingien, le traitĂ© de Verdun 843 attribua Ă  Charles le Chauve les territoires situĂ©s entre l'Escaut Ă  l'est et la mer Ă  l'ouest. Ces territoires s'Ă©tendaient donc vers le nord au-delĂ  de la frontiĂšre linguistique entre domaine roman et domaine germanique. Ainsi, Ă  partir du commencement du Moyen Âge, la France eut dans la Flandre une annexe germanique sur s [
] Lire la suiteFLEURUS BATAILLE DE 26 juin 1794Écrit par Universalis ‱ 195 mots Cette bataille est la plus significative de l'Ă©poque de la premiĂšre coalition des guerres de la RĂ©volution française . Jean-Baptiste Jourdan et Jean-Baptiste KlĂ©ber sont Ă  la tĂȘte de 73 000 soldats français ; ils affrontent 52 000 Autrichiens et Hollandais sous le commandement de FrĂ©dĂ©ric Josias, duc de Saxe-Cobourg, et de Guillaume V, prince d'Orange, stathouder de Hollande. AssiĂ©gĂ©e depuis le 12 [
] Lire la suiteFLORÉAL AN VI COUP D'ÉTAT DU 22 11 mai 1798Écrit par Jean TULARD ‱ 161 mots DeuxiĂšme coup d'État du Directoire, celui du 22 florĂ©al an VI 11 mai 1798 n'est plus, comme celui du coup d'État du 18 fructidor an V 4 sept. 1797, dirigĂ© contre les royalistes, mais contre les jacobins qui viennent de gagner les Ă©lections d'avril. Ce succĂšs inquiĂšte fortement le Directoire dominĂ© par les modĂ©rĂ©s Barras, Reubell, La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux. On trouve un prĂ©texte juridique les a [
] Lire la suiteFOUCHÉ JOSEPH 1759-1820 duc d'Otrante 1809Écrit par Jean MASSIN ‱ 1 199 mots Fils d'un capitaine de navire nantais, FouchĂ© semble n'avoir jamais Ă©tĂ© ordonnĂ© prĂȘtre de l'Oratoire, bien qu'il ait longtemps enseignĂ© dans les collĂšges de la congrĂ©gation ; contrairement Ă  la lĂ©gende, il ne devra donc pas dĂ©froquer Ă  proprement parler pour se marier au dĂ©but de la RĂ©volution. DĂ©putĂ© de la Loire-InfĂ©rieure Ă  la Convention, Montagnard et rĂ©gicide, il ne se met vraiment en vedette [
] Lire la suiteFOUQUIER-TINVILLE ANTOINE 1746-1795Écrit par Marcel LE CLÈRE ‱ 440 mots Magistrat français de l'Ă©poque rĂ©volutionnaire, Fouquier-Tinville est nĂ© en Artois d'une famille paysanne relativement aisĂ©e ; il vient faire son droit Ă  Paris et y achĂšte une charge de procureur au ChĂątelet, qu'il exerce de 1773 Ă  1783 au 20 de la rue des JeĂ»neurs. Il doit la rĂ©silier moins pour incapacitĂ© — il Ă©tait intelligent et Ă©loquent — que pour inconduite. Il sollicite et obtient alors un [
] Lire la suiteFRANÇAIS EMPIRE COLONIALÉcrit par Jean BRUHAT ‱ 16 688 mots ‱ 19 mĂ©dias Dans le chapitre "La fin de l'Ancien RĂ©gime" 
 De 1763 Ă  1789, le domaine colonial français subit peu de modifications territoriales. Le traitĂ© de Versailles de 1783 rend Ă  la France Tobago et le SĂ©nĂ©gal. Si Paris est intervenu en faveur des colons anglais d'AmĂ©rique, c'est essentiellement pour tirer vengeance de l'Angleterre. Bougainville et LapĂ©rouse conduisent des expĂ©ditions en direction du Pacifique. Un traitĂ© est signĂ© en 1787 entre l'em [
] Lire la suiteFRANCE CAMPAGNE DE 1814Écrit par Jean TULARD ‱ 561 mots Avant-derniĂšre et, pour certains, la plus belle des campagnes de NapolĂ©on, la campagne de France a fait l'objet d'Ă©tudes dĂ©taillĂ©es de Jomini et de Clausewitz qui ont analysĂ© toutes les opĂ©rations de ce modĂšle de la guerre de mouvement ». Lorsque la France est envahie en 1814, deux armĂ©es alliĂ©es totalisant 250 000 hommes jouent un rĂŽle dĂ©cisif l'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral prussien BlĂŒcher et celle du g [
] Lire la suiteFRANCE Histoire et institutions Le temps des rĂ©volutionsÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 6 926 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Les trois moments de la RĂ©volution française" 
 Rappelons les enjeux de la RĂ©volution française, tels qu'ils furent perçus par les contemporains, puis vĂ©hiculĂ©s par le discours sur la RĂ©volution, jusqu'Ă  la fin de la III e RĂ©publique. Globalement, ce que l'on qualifia rapidement de RĂ©volution française fut sĂ©parĂ© en trois moments ; et l'on put, par la suite, dĂ©crĂ©ter n'adhĂ©rer qu'aux principes de l'un ou l'autre de chacun d'entre eux. Il y ava [
] Lire la suiteFRANC FRANÇAISÉcrit par Dominique LACOUE-LABARTHE ‱ 9 714 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "La diversification des formes monĂ©taires" 
 La diversification des formes monĂ©taires et la multiplication de leur quantitĂ© en circulation sont des soucis constants en pĂ©riode de croissance Ă©conomique. La disette relative de numĂ©raire est perçue comme prĂ©judiciable aux besoins lĂ©gitimes des affaires », d'autant plus que les paiements au comptant se multiplient. TrĂšs tĂŽt, on dĂ©veloppe, avec plus ou moins de succĂšs, l'Ă©mission de papier-monn [
] Lire la suiteFRANÇOIS DE NEUFCHÂTEAU NICOLAS comte FRANÇOIS dit 1750-1828Écrit par Jean TULARD ‱ 505 mots Avocat puis homme de lettres, encouragĂ© par Voltaire en ces termes Il faut bien que l'on me succĂšde, et j'aime en vous mon hĂ©ritier », François de NeufchĂąteau est, de 1782 Ă  1787, procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs du conseil supĂ©rieur de Cap-Français, Ă  Saint-Domingue. De retour en France, il accueille avec enthousiasme la RĂ©volution. En 1791, il est Ă©lu Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative par le dĂ©partement des V [
] Lire la suiteFRÉRON LOUIS MARIE STANISLAS 1754-1802Écrit par Jean MASSIN ‱ 364 mots Fils d'Élie FrĂ©ron, Stanislas, ainsi prĂ©nommĂ© en l'honneur du bon roi polonais de Nancy et de LunĂ©ville, hĂ©rita de son pĂšre son goĂ»t pour les pugnacitĂ©s du mĂ©tier de publiciste, mais se sĂ©para de lui par son engouement pour les idĂ©es rĂ©volutionnaires. En 1790, ayant dĂ©jĂ  une bonne pratique du journalisme, il fonde L'Orateur du peuple ; il se donne alors pour le brillant second et presque la doub [
] Lire la suiteFRIEDLAND BATAILLE DE 14 juin 1807Écrit par Universalis ‱ 321 mots ‱ 1 mĂ©dia Lors de la campagne contre la quatriĂšme coalition, cette victoire de NapolĂ©on efface le revers essuyĂ© en fĂ©vrier 1807 Ă  Eylau. Elle permet la conclusion du traitĂ© de Tilsit, signĂ© entre NapolĂ©on et Alexandre I er de Russie le 8 juillet. La bataille se dĂ©roula Ă  Friedland, en Prusse orientale aujourd'hui Pravdinsk, en Russie, Ă  43 kilomĂštres au sud-est de Köninsberg aujourd'hui Kaliningrad, en [
] Lire la suiteFRUCTIDOR AN V COUP D'ÉTAT DU 18 4 sept. 1797Écrit par Jean TULARD ‱ 518 mots Le Directoire, dĂšs son installation le 26 octobre 1795, s'est trouvĂ© pris entre deux menaces Ă  gauche les jacobins et les babouvistes, Ă  droite les royalistes. Le danger babouviste est Ă©cartĂ© aprĂšs l'arrestation de Babeuf en mai 1796. En revanche, longtemps limitĂ© Ă  des complots et aux soulĂšvements armĂ©s dans la VendĂ©e, le Midi, le mouvement monarchiste s'adapte Ă  l'action lĂ©gale grĂące Ă  Dandr [
] Lire la suiteFRUCTIDORIENSÉcrit par Jean TULARD ‱ 254 mots Nom donnĂ© aux auteurs du coup d'État du 18 fructidor an V 4 septembre 1797 qui Ă©liminĂšrent du Directoire et des conseils les partisans d'une restauration monarchiste. Barras, Reubell et La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux furent les instigateurs de ce coup d'État, avec l'appui de gĂ©nĂ©raux comme Augereau. Le coup d'État de fructidor marque une cassure dans l'histoire du Directoire ; on parle d'un second Dire [
] Lire la suiteGARAT DOMINIQUE JOSEPH comte 1749-1833Écrit par Jean TULARD ‱ 268 mots Appartenant Ă  ce groupe d' idĂ©ologues », comme on les a surnommĂ©s, qui ont dĂ©fendu les idĂ©es nouvelles sous l'Ancien RĂ©gime et jouĂ© le rĂŽle de philosophes de la RĂ©volution, Garat est une personnalitĂ© du monde des lettres sous le rĂšgne de Louis XVI, liĂ© d'amitiĂ© avec Grimod de la ReyniĂšre et Sedaine, polĂ©miquant avec Palissot, Mercier et le marquis de BiĂšvre. Il est Ă©lu aux États gĂ©nĂ©raux par le b [
] Lire la suiteGARDE NATIONALEÉcrit par Jean TULARD ‱ 891 mots Le 13 juillet 1789, le comitĂ© permanent des Ă©lecteurs dĂ©cide la constitution d'une force armĂ©e de 48 000 hommes pour assurer le maintien de l'ordre dans la capitale. Son commandement est confiĂ© le 15 juillet Ă  La Fayette. Elle reçoit le nom de garde nationale. Dans la plupart des villes et dans de nombreux villages, des milices sont formĂ©es sur ce modĂšle. Leur recrutement varie selon les rĂ©gions m [
] Lire la suiteGIRONDINS ET MONTAGNARDSÉcrit par Jean MASSIN ‱ 2 561 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "L'histoire" 
 Quelques mots sur les termes, d'abord. L'usage d'appeler Montagne dans un sens d'origine maçonnique, selon Ferdinand Brunot allusion au mont SinaĂŻ oĂč IsraĂ«l reçut ses lois le rassemblement des patriotes les plus prononcĂ©s » est attestĂ© depuis le printemps de 1792. L'appellation antagoniste apparaĂźt plus tardivement ; les contemporains parlent d'abord des brissotins » au temps de la LĂ©gisla [
] Lire la suiteGOUGES MARIE GOUZE dite OLYMPE DE 1748-1793Écrit par Élisabeth ROUDINESCO ‱ 576 mots Avec ThĂ©roigne de MĂ©ricourt et Claire Lacombe, Olympe de Gouges est l'une des hĂ©roĂŻnes majeures du premier fĂ©minisme français qui se dĂ©veloppa sous la RĂ©volution sans parvenir Ă  imposer l'Ă©galitĂ© politique des sexes. NĂ©e Ă  Montauban, elle Ă©tait peut-ĂȘtre la fille naturelle du marquis Le Franc de Pompignan, piĂštre versificateur, auquel elle prĂ©tendait ressembler. La rumeur lui construisit un roman [
] Lire la suiteGOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE DE L'AN IIÉcrit par Jean TULARD ‱ 354 mots Pendant un an juill. 1793-juill. 1794, la France a Ă©tĂ© soumise Ă  la dictature des Montagnards. Cette pĂ©riode est connue sous le nom de gouvernement rĂ©volutionnaire. Élue pour Ă©laborer une nouvelle constitution, la Convention en diffĂšre l'application jusqu'au redressement de la situation extĂ©rieure. Dans les circonstances oĂč se trouve la RĂ©publique, la constitution ne peut ĂȘtre Ă©tablie ; on l'i [
] Lire la suiteGOUVION-SAINT-CYR LAURENT marquis de 1764-1830Écrit par Universalis ‱ 332 mots MarĂ©chal de France, nĂ© le 13 avril 1764 Ă  Toul, mort le 17 mars 1830 Ă  HyĂšres. AprĂšs des Ă©tudes dans le domaine des arts, le marquis Laurent de Gouvion-Saint-Cyr s'engage en 1792 comme volontaire dans les armĂ©es de la RĂ©volution française. Il doit Ă  sa conduite hĂ©roĂŻque lors des batailles de Mayence et de Mannheim Allemagne en 1795 d'ĂȘtre promu au rang de gĂ©nĂ©ral. Il sert ensuite en Égypte et e [
] Lire la suiteGRANDE PEUR 1789Écrit par Jean TULARD ‱ 399 mots La peur a jouĂ© un rĂŽle important dans le dĂ©roulement de la RĂ©volution française peur du complot aristocratique Ă  la veille du 14 juillet 1789, peur des partageux et des anarchistes au moment de Brumaire 1799, mais le terme de Grande Peur a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© aux insurrections paysannes de 1789. Dans les campagnes oĂč sĂ©vit la disette, consĂ©quence des mauvaises rĂ©coltes, se propagent alors d'Ă©tranges rum [
] Lire la suiteGRÉGOIRE HENRI dit L'ABBÉ 1750-1831Écrit par Bernard PLONGERON ‱ 814 mots NĂ© Ă  VĂ©ho, prĂšs de LunĂ©ville, fils unique d'un tailleur d'habits. Des Ă©tudes chez les JĂ©suites de Nancy, de 1763 Ă  1768, mĂšnent Henri GrĂ©goire au sĂ©minaire de Metz, oĂč enseigne le lazariste Lamourette, futur Ă©vĂȘque et dĂ©putĂ© de RhĂŽne-et-Loire. OrdonnĂ© prĂȘtre en 1775, il obtient, en 1782, la cure d'Embermesnil. Une ample correspondance avec l'Europe savante, des voyages en Suisse et en Allemagne, l [
] Lire la suiteGRENELLE AFFAIRE DU CAMP DE 1796Écrit par Jean TULARD ‱ 243 mots L'affaire du camp de Grenelle est l'Ă©pisode dĂ©cisif de la conjuration des Égaux animĂ©e par Gracchus Babeuf. Cet ancien feudiste, qui rĂȘvait d'un communisme agraire, prĂ©pare un complot en liaison avec d'anciens Montagnards. AprĂšs l'Ă©chec des journĂ©es de germinal et de prairial an III 1 er avril et 20 mai 1795, il convient de renoncer Ă  un soulĂšvement populaire, parce que les faubourgs sont dĂ©sar [
] Lire la suiteGROUCHY EMMANUEL marquis de 1766-1847 marĂ©chal d'EmpireÉcrit par Jean MASSIN ‱ 340 mots Transfuge de sa classe pour emprunter au marxisme son vocabulaire, Grouchy offre l'exemple typique de ces nobles qui, choisissant le parti patriote contre le parti aristocrate, embrasseront la cause rĂ©volutionnaire avec autant de persĂ©vĂ©rance que de dĂ©termination. Beau-frĂšre de Condorcet et de Cabanis, esprit attentif et curieux, il restera l'ami des idĂ©ologues. Par conviction politique, il dema [
] Lire la suiteGUILLOTIN JOSEPH IGNACE 1738-1814Écrit par Marcel LE CLÈRE ‱ 315 mots NĂ© Ă  Saintes, Guillotin est un brillant Ă©lĂšve ; poussĂ© par ses maĂźtres, il entre d'abord dans la Compagnie de JĂ©sus et enseigne Ă  Bordeaux au collĂšge des Irlandais. Mais, de caractĂšre indĂ©pendant, il quitte les ordres et fait sa mĂ©decine. Reçu avec Ă©loge », il est nommĂ© docteur-rĂ©gent de la facultĂ© de Paris. La science de Guillotin le fait dĂ©signer par Louis XVI pour dĂ©montrer l'inanitĂ© du magnĂ© [
] Lire la suiteHAÏTIÉcrit par Jean Marie THÉODAT, Universalis ‱ 8 710 mots ‱ 11 mĂ©dias Dans le chapitre "La colonisation française aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles" 
 Le laxisme espagnol a facilitĂ© l'installation des aventuriers venus des pays d'Europe du Nord qui n'avaient pas pris part Ă  la dĂ©couverte. InstallĂ©s dans l'Ăźle de la Tortue, les flibustiers français, hollandais et anglais lançaient des expĂ©ditions contre les galions chargĂ©s d'or des Espagnols et se rĂ©partissaient en butin de guerre les produits de leur rapine. L'Ăźle de la Tortue fut longtemps ten [
] Lire la suiteHÉBERT JACQUES RENÉ 1757-1794Écrit par Jean TULARD ‱ 627 mots Avec Marat et Desmoulins, HĂ©bert a Ă©tĂ© le plus cĂ©lĂšbre journaliste de la RĂ©volution française, le plus discutĂ© aussi. Fils d'un bourgeois aisĂ© et d'une mĂšre d'origine noble, il ne parvint jamais, contrairement Ă  la lĂ©gende qui l'assimile Ă  son personnage, le PĂšre Duchesne, Ă  se dĂ©barrasser de ses origines. Le journaliste FiĂ©vĂ©e, qui l'entendit aux Jacobins, note Le PĂšre Duchesne parut plus pro [
] Lire la suiteHÉRALDIQUEÉcrit par Michel PASTOUREAU ‱ 6 531 mots Dans le chapitre "Histoire des armoiries" 
 Les transformations subies par les armoiries entre le xii e et le xx e siĂšcle rendent malaisĂ© l'Ă©tablissement d'une dĂ©finition. La plus complĂšte et la plus satisfaisante reste celle qu'a proposĂ©e RĂ©mi Mathieu en 1946 Le SystĂšme hĂ©raldique français , p. 13 Les armoiries sont des emblĂšmes en couleurs, propres Ă  une famille, Ă  une communautĂ© ou, plus rarement, Ă  un individu, et soumis dans l [
] Lire la suiteHOCHE LAZARE 1768-1797Écrit par Jean MASSIN ‱ 591 mots NĂ© Ă  Versailles, fils d'un palefrenier du roi. Fusilier puis caporal aux gardes françaises, Lazare Hoche, pendant ses heures de loisir et de congĂ©, confectionne des ouvrages de dentelle qu'il vend pour avoir de quoi s'acheter des livres ; passionnĂ© surtout de Plutarque et de Rousseau, il acquiert une solide instruction. Ardemment patriote », il entraĂźne ses camarades Ă  la prise de la Bastille, p [
] Lire la suiteINDULGENTSÉcrit par Jean TULARD ‱ 360 mots Au sein du parti montagnard s'est dĂ©veloppĂ© en France, devant les excĂšs de la Terreur, un mouvement qui reçut le nom de faction des indulgents. Ces indulgents souhaitent un retour Ă  la paix intĂ©rieure et extĂ©rieure et la fin des excĂšs terroristes. Leur chef de file est Danton, leur porte-parole Camille Desmoulins qui fonde un journal, Le Vieux Cordelier , le 5 dĂ©cembre 1793. Ce journal ne connaĂźt [
] Lire la suiteITALIE CAMPAGNES D' 1796-1797 et 1800Écrit par Jean TULARD ‱ 819 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs la signature des traitĂ©s de BĂąle et de La Haye en 1795, la France n'a plus sur le Continent comme adversaire que l'Autriche. Devenu directeur, Carnot conçoit le projet de lancer trois armĂ©es sur Vienne deux ont mission d'atteindre la capitale autrichienne par la vallĂ©e du Main et celle du Danube, la troisiĂšme doit passer par la vallĂ©e du PĂŽ et les Alpes. Bien qu'elle soit confiĂ©e Ă  un jeun [
] Lire la suiteITALIE HistoireÉcrit par Michel BALARD, Paul GUICHONNET, Jean-Marie MARTIN, Jean-Louis MIÈGE, Paul PETIT ‱ 27 498 mots ‱ 40 mĂ©dias Dans le chapitre " Le Risorgimento et l'unitĂ©" 
 La lente conquĂȘte de l'indĂ©pendance demandera trois quarts de siĂšcle, et, en dĂ©pit des aspirations et des complots des patriotes, elle ne sera possible qu'avec l'aide militaire et diplomatique de la France et l'appui de l'Angleterre. [
] Lire la suiteJACOBINS CLUB DESÉcrit par Jean MASSIN ‱ 1 549 mots ‱ 1 mĂ©dia Le 30 avril 1789, Ă  Versailles, les dĂ©putĂ©s du tiers Ă©tat de Bretagne, parmi lesquels Le Chapelier, Lanjuinais, Coroller et Defermon, se rĂ©unissent pour dĂ©battre ensemble de leur attitude cinq jours avant l'ouverture des États gĂ©nĂ©raux. C'est l'origine du Club breton auquel s'agrĂ©geront trĂšs vite des dĂ©putĂ©s patriotes » venus d'autres provinces Mounier et Robespierre parmi les premiers, Mirabe [
] Lire la suiteJACOBINS NÉO- 1795-1799Écrit par Jean TULARD ‱ 404 mots En novembre 1794, la rĂ©action thermidorienne impose la fermeture du club des Jacobins. L'histoire du jacobinisme n'est pas pour autant terminĂ©e, mĂȘme si elle est Ă©clipsĂ©e sous le Directoire par le babouvisme. AprĂšs l'amnistie qui suit le coup de force du 13 vendĂ©miaire oct. 1795, les Jacobins se regroupent. Dans leurs rangs figurent des bourgeois, des artisans et des boutiquiers. À Paris, d'anci [
] Lire la suiteJEANBON SAINT-ANDRÉ ANDRÉ JEANBON dit 1749-1813Écrit par Jean MASSIN ‱ 929 mots Issu d'une famille protestante de Montauban convertie de force, Ă©levĂ© chez les jĂ©suites qui voudraient l'enrĂŽler sous leur Ă©tendard, Jeanbon prĂ©fĂšre entrer dans la marine marchande et devenir capitaine au long cours ; un peu plus tard, il revient Ă  la thĂ©ologie, mais pour se faire pasteur protestant et exercer son ministĂšre dans son pays natal. Jacobin dĂšs le dĂ©but de la RĂ©volution, Ă©lu dĂ©putĂ© du [
] Lire la suiteJEAN VI LE CLÉMENT 1767-1826 roi de Portugal 1816-1826Écrit par Universalis ‱ 590 mots Roi de Portugal 1816-1826, nĂ© le 13 mai 1767 Ă  Lisbonne, mort le 10 mars 1826 Ă  Lisbonne. Fils cadet de Pierre III et de Marie I re , Jean dom JoĂŁo devient l'hĂ©ritier du trĂŽne portugais Ă  la mort de son frĂšre en 1788. En 1792, en raison de la fragilitĂ© mentale de sa mĂšre, il prend les rĂȘnes du royaume. En 1799, il assume la charge de prince rĂ©gent jusqu'Ă  la mort de celle-ci en mars 1816. Pa [
] Lire la suiteJOSÉPHINE, MARIE-JOSÈPHE ROSE TASCHER DE LA PAGERIE 1763-1814 impĂ©ratrice des FrançaisÉcrit par JosĂ© MURACCIOLE ‱ 663 mots ‱ 2 mĂ©dias NĂ©e Ă  la Martinique, Marie-JosĂšphe Rose Tascher de La Pagerie appartenait Ă  une famille installĂ©e aux Isles » depuis un demi-siĂšcle. Elle mena jusqu'Ă  seize ans une existence libre et oisive comme les jeunes crĂ©oles d'une Ă©poque peu exigeante en matiĂšre de moralitĂ©. Elle Ă©pousa, en France, le chevalier Alexandre de Beauharnais le 13 dĂ©cembre 1779. Ce mariage dĂ©cevant se termina six ans plus tard [
] Lire la suiteJOURDAN JEAN-BAPTISTE 1762-1833 marĂ©chal d'Empire 1804Écrit par Jean MASSIN ‱ 606 mots Fils d'un chirurgien de Limoges, Jourdan a fait comme simple soldat la guerre d'AmĂ©rique avant de s'Ă©tablir comme mercier Ă  Limoges ; volontaire de 1791, il sert sous Dumouriez Ă  l'armĂ©e du Nord ; gĂ©nĂ©ral de division dĂšs juillet 1793, il est en septembre avec Pichegru et Hoche l'un des commandants en chef sans-culottes » nommĂ©s par le ComitĂ© de salut public ; en octobre, il bat Cobourg Ă  Watti [
] Lire la suiteJUNOT ANDOCHE 1771-1813 duc d'AbrantĂšs 1808Écrit par Jacques POULET ‱ 250 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs avoir entrepris de solides Ă©tudes de droit, Andoche Junot s'engagea dans l'armĂ©e du Rhin. À Toulon, Bonaparte le distingue pour sa bravoure et en fait son secrĂ©taire. Junot sera pendant longtemps son meilleur ami. D'un courage extraordinaire, il se couvre de gloire en Italie, puis en Égypte. Loin d'ĂȘtre un soudard, Junot est cependant beaucoup plus un entraĂźneur d'hommes qu'un tacticien. Com [
] Lire la suiteLAÏCISATION DE L'ÉTAT CIVIL ET INSTITUTION DU DIVORCE FranceÉcrit par Bernard VALADE ‱ 196 mots ‱ 1 mĂ©dia En distinguant les actes de baptĂȘme et la bĂ©nĂ©diction nuptiale – naguĂšre enregistrĂ©s par les curĂ©s et les vicaires – de l'acte de naissance et du mariage, et en lĂ©galisant le divorce, l'AssemblĂ©e lĂ©gislative rendait effectives avant de se sĂ©parer, le 20 septembre 1792, les mesures adoptĂ©es un an plus tĂŽt par la Constituante. Une loi du 17 fĂ©vrier 1800 devait confier la tenue de l'Ă©tat civil aux ma [
] Lire la suiteLAÏCITÉÉcrit par Jean BAUBÉROT, Émile POULAT ‱ 7 623 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Retour sur l'expĂ©rience française" 
 Boniface VIII, le pape souffletĂ© par l'envoyĂ© du roi Philippe le Bel, ou l'attentat d'Anagni » 1303 cette image a traversĂ© les siĂšcles, et elle avait sa place dans tous les manuels d'histoire. Mais, si elle montre bien le choc des prĂ©tentions, elle ne dit rien sur le statut de la religion. Or ce que nous appelons laĂŻcitĂ© est alors totalement impensable, Ă  moins de parler d'une laĂŻcitĂ© sacral [
] Lire la suiteLANNES JEAN 1769-1809 marĂ©chal d'Empire 1804 duc de Montebello 1808Écrit par Jean MASSIN ‱ 365 mots Le Roland de la Grande ArmĂ©e ». NĂ© Ă  Lectoure, apprenti teinturier, volontaire en 1792, Lannes est dĂ©jĂ  chef de brigade colonel en 1793. Par sa bravoure Ă©clatante et l'audace de ses initiatives, il s'impose de plus en plus Ă  l'attention de Bonaparte en Italie et en Égypte ; il fait partie du petit noyau de fidĂšles que ce dernier ramĂšne en France avec lui et il joue dans la prĂ©paration du 18-Br [
] Lire la suiteLA RÉVELLIÈRE-LÉPEAUX LOUIS MARIE DE 1753-1824Écrit par Jean TULARD ‱ 373 mots Avocat Ă  la veille de la RĂ©volution, La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux est Ă©lu aux États gĂ©nĂ©raux par la sĂ©nĂ©chaussĂ©e d'Anjou. Il apparaĂźt comme un partisan farouche du grand systĂšme d'Ă©galitĂ© entre les hommes ». Le Maine-et-Loire l'appelle Ă  siĂ©ger Ă  la Convention. Il y vote la mort du roi, mais s'oppose en fĂ©vrier 1793 Ă  Robespierre dans un retentissant article de La Chronique de Paris , intitulĂ© Le Cro [
] Lire la suiteLA ROCHEJAQUELEIN HENRI DU VERGIER comte de 1772-1794Écrit par Ghislain de DIESBACH ‱ 438 mots À sa sortie du collĂšge militaire de SorĂšze, oĂč il a Ă©tĂ© Ă©levĂ©, Henri de La Rochejaquelein entre au rĂ©giment de Royal-Pologne cavalerie, dont son pĂšre, le marquis de La Rochejaquelein, est colonel propriĂ©taire, puis il passe aux chasseurs de Flandre qu'il abandonne pour faire partie de la garde constitutionnelle du roi. C'est Ă  ce titre qu'il reçoit le baptĂȘme du feu en participant, le 10 aoĂ»t 1792 [
] Lire la suiteLEBRUN CHARLES FRANÇOIS 1739-1824Écrit par Jean TULARD ‱ 381 mots À Sainte-HĂ©lĂšne, parlant des deux consuls qui l'avaient assistĂ© en l'an VIII, NapolĂ©on disait qu'il avait choisi en CambacĂ©rĂšs et Lebrun deux hommes de mĂ©rite, deux personnages distinguĂ©s, tous deux sages, modĂ©rĂ©s, capables, mais d'une nuance tout Ă  fait opposĂ©e. L'un CambacĂ©rĂšs, l'avocat des abus, des prĂ©jugĂ©s, des anciennes constitutions, du retour des honneurs, des distinctions, etc. ; l'au [
] Lire la suiteLECOURBE CLAUDE JACQUES 1758-1815Écrit par Jean MASSIN ‱ 304 mots NĂ© Ă  Besançon, fils naturel lĂ©gitimĂ© d'un officier de cavalerie, engagĂ© volontaire de 1777 Ă  1785 il sert aux BalĂ©ares pendant la guerre d'AmĂ©rique, Lecourbe reprend du service en 1789 dans la garde nationale du Jura et prend ses grades sur divers champs de bataille de la RĂ©volution. Il donne sa pleine mesure de 1798 Ă  1800, d'abord comme principal lieutenant de MassĂ©na dans la campagne de Zuric [
] Lire la suiteLOUIS JOSEPH DOMINIQUE baron 1755-1837Écrit par Michel BRUGUIÈRE ‱ 532 mots NĂ© Ă  Toul, cadet d'une famille de robe son pĂšre Ă©tait avocat au Parlement de Metz, Louis a connu successivement trois carriĂšres aventurier ecclĂ©siastique, fonctionnaire des Finances, homme politique. Une haute protection donne Ă  cette triple carriĂšre son unitĂ©, celle de Talleyrand, son cadet de trois ans, mais son patron dĂšs 1785 il le servira en qualitĂ© de diacre Ă  la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration l [
] Lire la suiteLOUIS XVI 1754-1793 roi de France 1774-1792Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 2 160 mots ‱ 1 mĂ©dia La personnalitĂ© de Louis XVI, dernier roi de l'Ancien RĂ©gime, se confond avec les lĂ©gendes qui se sont attachĂ©es Ă  lui roi faible et incapable, roi-martyr, roi-serrurier ... ExĂ©cutĂ© pour des raisons politiques, il est accusĂ© d'avoir trahi mais aussi d'avoir Ă©tĂ© simplement roi. Sa mort marque l'histoire de France durablement, parce qu'elle est liĂ©e Ă  l'inauguration d'un nouveau rĂ©gime, parce que [
] Lire la suiteLOUIS XVII 1785-1795Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 419 mots Second fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, il devient le dauphin Ă  la mort de son frĂšre en juin 1789, et partage le destin de sa famille au moment de la RĂ©volution. RamenĂ© Ă  Paris, par la foule qui est allĂ© chercher le boulanger, la boulangĂšre et le petit mitron » en octobre 1789, il est arrĂȘtĂ© Ă  Varennes, lors de la fuite familiale le 20 juin 1791. AprĂšs le 10 aoĂ»t 1792, il est incarcĂ©rĂ© Ă  l [
] Lire la suiteLOUIS XVIII 1755-1824 roi de France 1814-1815 et 1815-1824Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 680 mots NĂ© Ă  Versailles, troisiĂšme fils du dauphin Louis et de Marie-JosĂšphe de Saxe, Louis Stanislas Xavier reçut le titre de comte de Provence. Intelligent et ambitieux, il se composa le personnage du prince Ă©clairĂ© et lettrĂ©, tout en frondant sournoisement le gouvernement de son frĂšre Louis XVI, notamment Ă  l'AssemblĂ©e des notables en 1787. En juin 1791, alors que le roi Ă©chouait, Ă  Varennes, dans sa t [
] Lire la suiteLUMIÈRESÉcrit par Jean Marie GOULEMOT ‱ 7 854 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "La RĂ©volution, fille des Philosophes ?" 
 La RĂ©volution confortera ce processus de construction. Face Ă  cet Ă©vĂ©nement incomprĂ©hensible, ses adversaires dĂ©sorientĂ©s tentĂšrent de l'expliquer par un complot Ă©manant des LumiĂšres. C'est la thĂšse d'Augustin Barruel dans ses MĂ©moires pour l'histoire du jacobinisme 1797-1799. Voltaire, agent de liaison, y est accusĂ© d'ĂȘtre, avec l'appui des francs-maçons allemands, l'artisan de la RĂ©volution. [
] Lire la suiteMALESHERBES CHRÉTIEN GUILLAUME DE LAMOIGNON DE 1721-1794Écrit par Olivier COLLOMB ‱ 361 mots Fils d'un chancelier de France, premier prĂ©sident de la Cour des aides en 1750, Malesherbes est surtout directeur gĂ©nĂ©ral de la Librairie, en fait chef de la censure ; en cette qualitĂ©, il protĂšge officieusement ce qu'il est chargĂ© d'interdire l'achĂšvement de l' EncyclopĂ©die est son Ɠuvre. Il manifeste plus d'amitiĂ© encore que de sentiments protecteurs Ă  Jean-Jacques Rousseau, qui lui adressera [
] Lire la suiteMALET CLAUDE FRANÇOIS DE 1754-1812Écrit par Jean TULARD ‱ 773 mots D'origine noble, mousquetaire sous l'Ancien RĂ©gime, licenciĂ© par suite de compressions budgĂ©taires, gĂ©nĂ©ral de la RĂ©volution, hostile Ă  l'avĂšnement du consulat Ă  vie, nommĂ© sous l'Empire gouverneur de Rome mais destituĂ© pour propagande rĂ©publicaine, Malet n'occuperait qu'une place restreinte dans l'histoire napolĂ©onienne, celle d'un opposant, comme le gĂ©nĂ©ral Delmas, s'il n'avait fomentĂ© contre Na [
] Lire la suiteMALLET DU PAN JACQUES 1749-1800Écrit par Jean TULARD ‱ 553 mots Avec Burke, Gentz et J. de Maistre, Mallet du Pan fut l'un des principaux thĂ©oriciens de la contre-rĂ©volution. D'origine suisse, il s'est imprudemment mĂȘlĂ© aux troubles de GenĂšve, soutenant en 1766 la cause des natifs », les immigrĂ©s rĂ©cents, contre l'ancienne bourgeoisie, puis dĂ©nonçant en 1782, au nom du juste milieu », la rĂ©volution genevoise. Contraint de s'exiler, il vient en France et il [
] Lire la suiteMALTEÉcrit par Jacques GODECHOT, Jean GUILAINE, Jean-Louis MIÈGE, Pierre-Yves PÉCHOUX ‱ 8 668 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Malte sous les chevaliers de l'ordre et l'influence française" 
 Les chevaliers de Saint-Jean tiraient leurs revenus des propriĂ©tĂ©s de l'ordre dissĂ©minĂ©es dans les pays les plus riches d'Europe et de l'activitĂ© de la guerre de course contre les Turcs. Malte fut durant le xvii e et le xviii e siĂšcle le principal centre du corso chrĂ©tien en MĂ©diterranĂ©e . Les prises assuraient non seulement des biens, mais aussi des captifs, ramant sur les galĂšres ou employĂ©s [
] Lire la suiteMARAT JEAN-PAUL 1743-1793Écrit par Jean VIDALENC ‱ 1 876 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs une jeunesse tourmentĂ©e, Marat, autodidacte, devenu mĂ©decin en Grande-Bretagne, se fit d'abord connaĂźtre par des Ă©crits philosophiques et scientifiques qui lui valurent une certaine notoriĂ©tĂ© dans les milieux cultivĂ©s de Londres, puis de Paris. Il devait devenir, dĂšs les dĂ©buts de la RĂ©volution, un journaliste connu dans les milieux jacobins. DĂ©fendant dans L'Ami du peuple des solutions [
] Lire la suiteMARENGO BATAILLE DE 14 juin 1800Écrit par Universalis ‱ 294 mots ‱ 1 mĂ©dia RemportĂ©e de justesse contre la deuxiĂšme coalition par NapolĂ©on pendant la seconde campagne d'Italie, la bataille de Marengo , Ă  5 kilomĂštres environ au sud-est d'Alessandria PiĂ©mont, met aux prises 28 000 Français et 31 000 Autrichiens sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Michael Friedrich von Melas. Cette victoire aboutit Ă  l'occupation française de la Lombardie jusqu'au fleuve Mincio et renforce l'auto [
] Lire la suiteMARET HUGUES 1763-1839 duc de BassanoÉcrit par Jean TULARD ‱ 361 mots Avocat au parlement de Bourgogne en 1789, rĂ©dacteur du Bulletin de l'AssemblĂ©e constituante , qui devait se transformer en Moniteur universel , chargĂ© de diverses missions qui lui vaudront d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© par les Autrichiens et Ă©changĂ© par la suite avec d'autres prisonniers contre la fille de Louis XVI, Maret est nommĂ© aprĂšs le coup d'État de Brumaire secrĂ©taire des Consuls, puis ministre secrĂ©taire [
] Lire la suiteMARIE-ANTOINETTE 1755-1793 reine de FranceÉcrit par Solange MARIN ‱ 1 144 mots ‱ 3 mĂ©dias Fille de Marie-ThĂ©rĂšse d'Autriche et de François de Lorraine, celle que les siens nommaient Antonia est destinĂ©e tout enfant Ă  sceller la rĂ©conciliation de la monarchie française avec celle des Habsbourg. Elle n'a pas encore quinze ans lorsque, au printemps de 1770, elle Ă©pouse le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV. Les fĂȘtes donnĂ©es Ă  cette occasion sont magnifiques, impayables » selon le mo [
] Lire la suiteMARINEÉcrit par Michel MOLLAT DU JOURDIN ‱ 7 867 mots ‱ 9 mĂ©dias Dans le chapitre " Les marines Ă  voile des grands États europĂ©ens modernes XVIe-XIXe s." 
 Il ne faut pas exagĂ©rer, dans l'Europe de la Renaissance, le dĂ©clin des marines mĂ©diterranĂ©ennes. Venise, sous l'impulsion d'un Cristoforo Da Canal, chercha Ă  adapter sa flotte de galĂšres Ă  la dĂ©fense de ce qui lui restait d'empire contre une piraterie croissante et un nouvel ennemi, la flotte turque. À partir des guerres d'Italie, les marines atlantiques franchirent en force le dĂ©troit de Gibral [
] Lire la suiteMARMONT AUGUSTE FRÉDÉRIC LOUIS VIESSE DE 1774-1852 duc de RaguseÉcrit par Jean MASSIN ‱ 309 mots Issu d'une famille noble de Bourgogne, jeune officier d'artillerie sous la RĂ©volution, Marmont a la chance d'ĂȘtre remarquĂ© par Bonaparte au siĂšge de Toulon et d'ĂȘtre pris par lui comme aide de camp. En Italie, en Égypte, lors du 18-Brumaire, Ă  Marengo enfin, il seconde intelligemment son maĂźtre. NapolĂ©on a pour lui une affection presque paternelle, mais n'en fait pas un de ses premiers marĂ©chaux e [
] Lire la suiteMARSEILLAISE LAÉcrit par Guillaume MAZEAU ‱ 2 921 mots ‱ 5 mĂ©dias Chant patriotique composĂ© pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire au moment oĂč la France dĂ©clarait la guerre Ă  l’Autriche 1792, L a Marseillaise divisa les Français au xix e siĂšcle avant de devenir l’hymne national en 1879. [
] Lire la suiteMASSÉNA ANDRÉ 1758-1817Écrit par Jean MASSIN ‱ 592 mots Fils d'un vigneron de Nice, successivement mousse, soldat et contrebandier, MassĂ©na s'engage comme volontaire en 1791, bien qu'il soit, de par sa naissance niçoise, encore sujet du roi de Sardaigne ; c'est Ă  l'armĂ©e d'Italie qu'il prend tous ses grades Ă  partir de 1792 ; en 1796-1797, il s'impose comme le meilleur et le plus habile des lieutenants de Bonaparte, qui l'appelle l'enfant chĂ©ri de la [
] Lire la suiteMÉDITERRANÉE HISTOIRE DE LAÉcrit par AndrĂ© BOURDE, Georges DUBY, Claude LEPELLEY, Jean-Louis MIÈGE, Universalis ‱ 18 454 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "RĂ©volution française et Empire napolĂ©onien" 
 La RĂ©volution française en MĂ©diterranĂ©e aura d'immenses consĂ©quences. L'Italie est profondĂ©ment secouĂ©e. À GĂȘnes, Ă  Florence, Ă  Naples, Ă  Rome, les anciens rĂ©gimes sont remplacĂ©s par des rĂ©publiques sƓurs. La deuxiĂšme campagne d'Italie 1801 raffermit le joug français sur la pĂ©ninsule. NapolĂ©on se fait roi d'Italie mais, au lieu de l'unifier, il installe ses parents dans des royaumes » sur mes [
] Lire la suiteMERLIN DE DOUAI PHILIPPE ANTOINE MERLIN dit 1754-1838Écrit par Jean MASSIN ‱ 389 mots Fils d'agriculteur, reçu avocat Ă  Douai, Merlin est dĂ©jĂ  conseiller juridique et financier du duc d'OrlĂ©ans avant la RĂ©volution. DĂ©putĂ© Ă  la Constituante, il y soutient le parti patriote ; dĂ©putĂ© Ă  la Convention, il siĂšge Ă  la Plaine, mais vote presque toujours avec la Montagne, notamment pour la mort de Louis XVI. Il reçoit diverses missions dans les dĂ©partements et travaille surtout au ComitĂ© de [
] Lire la suiteMOLÉ LOUIS MATTHIEU comte 1781-1855Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 409 mots HĂ©ritier de deux illustres familles parlementaires, sa mĂšre Ă©tant nĂ©e Lamoignon, MolĂ© achĂšve son Ă©ducation dans l'Ă©migration aprĂšs l'exĂ©cution de son pĂšre en 1794. Il rentre en France Ă  la fin du Directoire et est rĂ©intĂ©grĂ© dans tous ses biens sous le Consulat. Il accepte alors de servir NapolĂ©on qui le comble de faveurs auditeur puis maĂźtre des requĂȘtes au Conseil d'État, prĂ©fet de la CĂŽte-d'Or [
] Lire la suiteMONARCHIEÉcrit par Jacques ELLUL ‱ 9 672 mots Dans le chapitre "La monarchie constitutionnelle française 1790-1792" 
 La formation d'un nouveau type de monarchie en Angleterre avait intĂ©ressĂ©, sĂ©duit un grand nombre de penseurs politiques, surtout en France, et l'on ne peut qu'Ă©voquer Montesquieu. Mais le tempĂ©rament intellectuel français avait conduit Ă  rationaliser et Ă  normaliser un rĂ©gime qui s'Ă©tait formĂ© de façon pragmatique. D'une expĂ©rience progressivement acquise on faisait un systĂšme, et c'est ce systĂšm [
] Lire la suiteMONITEUR UNIVERSEL LEÉcrit par Pierre ALBERT ‱ 615 mots Le 24 novembre 1789, Charles-Joseph Panckoucke 1736-1798, libraire et Ă©diteur renommĂ©, qui avait dĂ©jĂ , Ă  la fin de l'Ancien RĂ©gime, pris Ă  sa charge la publication de La Gazette de France et du Mercure de France , associĂ© Ă  Hugues Bernard Maret, fonda La Gazette nationale ou le Moniteur universel , qui ne garda bientĂŽt plus que la seconde moitiĂ© du titre. RĂ©trospectivement, en 1797, en introduc [
] Lire la suiteMOREAU JEAN VICTOR 1763-1813Écrit par Jean MASSIN ‱ 606 mots NĂ© Ă  Morlaix, fils d'un avocat breton, Ă©tudiant en droit Ă  Rennes, le jeune Moreau est dĂ©jĂ  mĂȘlĂ©, comme prĂ©vĂŽt des Ă©tudiants, aux troubles parlementaires de la ville en 1788 ; c'est lui qui fonde et prĂ©side la FĂ©dĂ©ration de la jeunesse bretonne et angevine Ă  Pontivy en 1790. Lieutenant-colonel dans l'armĂ©e du Nord en 1792, il sert sous Dumouriez — qu'il refuse de suivre contre la RĂ©publique aprĂšs [
] Lire la suiteMOSKOVA BATAILLE DE LA ou BATAILLE DE BORODINO 7 sept. 1812Écrit par Universalis ‱ 350 mots ‱ 1 mĂ©dia AppelĂ©e bataille de Borodino par les Russes – qui ne la considĂšrent pas comme une dĂ©faite –, cette bataille extrĂȘmement meurtriĂšre s'est dĂ©roulĂ©e le 7 septembre 1812, durant l'invasion de la Russie par NapolĂ©on, Ă  environ 110 kilomĂštres Ă  l'ouest de Moscou, non loin de la riviĂšre Moskova . PrĂšs de 130 000 hommes de la Grande ArmĂ©e, appuyĂ©s par plus de 500 canons, y affrontent 120 000 Russes et 600 [
] Lire la suiteMURAT JOACHIM 1767-1815 roi de Naples 1808-1815Écrit par Jean MASSIN ‱ 936 mots ‱ 1 mĂ©dia Le moins Ă©tonnant de la vie de ce centaure n'est pas que Murat, fils d'un aubergiste du Quercy, ait dĂ©butĂ© par le sĂ©minaire et ait Ă©tĂ© ordonnĂ© sous-diacre ; mais cette erreur d'orientation initiale est vite rĂ©parĂ©e renvoyĂ© du sĂ©minaire, il s'engage dans la cavalerie dĂšs 1787, pour vingt-huit ans. Ardent patriote, le chef d'escadron Murat change un temps son nom en celui de Marat, est dĂ©noncĂ© com [
] Lire la suiteMUSÉEÉcrit par Robert FOHR ‱ 11 416 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "L'empire des musĂ©es" 
 Nous vivons encore aujourd'hui, en matiĂšre de musĂ©es, sur l'Ɠuvre de la RĂ©volution et sur ses rĂ©percussions. En nationalisant les collections royales et les biens de l'Église et des Ă©migrĂ©s, les hommes de la Constituante et de la Convention mettaient en application l'idĂ©e, dĂ©jĂ  en germe dans l'esprit des LumiĂšres, que le patrimoine culturel, jusque-lĂ  aux mains d'une minoritĂ© de privilĂ©giĂ©s, Ă©tai [
] Lire la suiteNAPOLÉON Ier BONAPARTE 1769-1821 empereur des Français 1804-1814 et 1815Écrit par Jacques GODECHOT, Universalis ‱ 8 337 mots ‱ 17 mĂ©dias GĂ©nĂ©ral français, Premier consul 1799-1804 puis Empereur des Français 1804-1814/1815, NapolĂ©on Bonaparte en italien Napoleone Buonaparte, surnommĂ© le Corse ou le Petit Caporal, fut l'une des figures marquantes de l'histoire occidentale. Il rĂ©volutionna l'organisation et la formation militaires, fit Ă©laborer le Code NapolĂ©on, qui servit de modĂšle aux codes civils ultĂ©rieurs, rĂ©organisa l'Ă©d [
] Lire la suiteNARBONNE-LARA LOUIS comte de 1755-1813Écrit par Jean TULARD ‱ 218 mots Est-il le fils naturel de Louis XV ? Sa mĂšre est dame d'honneur Ă  la cour de Versailles et Narbonne reçoit une Ă©ducation privilĂ©giĂ©e. Colonel Ă  trente ans du rĂ©giment d'Angoumois puis de PiĂ©mont, il adopte les idĂ©es de la RĂ©volution en 1789. Commandant en chef de toutes les gardes nationales du Doubs, il rĂ©tablit le calme troublĂ© par les soulĂšvements agraires. Le 7 dĂ©cembre 1791, il est appelĂ© par [
] Lire la suiteNATION L'idĂ©e de nationÉcrit par Georges BURDEAU, Pierre-ClĂ©ment TIMBAL ‱ 4 378 mots Dans le chapitre "Le sentiment national contre l'Ancien RĂ©gime" 
 Au xviii e siĂšcle, la nation prend conscience d'elle-mĂȘme Ă  l'Ă©gard de la monarchie, aussi bien en France qu'en Angleterre, et la floraison du sentiment national est, ici comme lĂ , liĂ©e Ă  la montĂ©e de la bourgeoisie, reprĂ©sentant la classe moyenne, qui veut prendre une part plus active Ă  la vie politique de la nation. La France cependant va, cette fois, se sĂ©parer de l'Angleterre, parce que l'exa [
] Lire la suiteNECKER JACQUES 1732-1804Écrit par Louis TRENARD ‱ 794 mots NĂ© Ă  GenĂšve, fils d'un rĂ©gent de collĂšge, destinĂ© au commerce, Necker fait son noviciat commercial Ă  la banque Vernet, Ă  Paris. Il amasse une fortune honorable, fonde une banque en 1765. NommĂ© prĂ©sident par la RĂ©publique de GenĂšve, il inspire confiance Ă  Choiseul. Syndic de la Compagnie des Indes, il la ranime et la dĂ©fend contre l'abbĂ© Morellet en 1769. Il Ă©pouse en 1764 Suzanne Curchod, fille d' [
] Lire la suiteNEY MICHEL 1769-1815 marĂ©chal d'Empire 1804 duc d'Elchingen 1808 prince de la Moskowa 1812Écrit par Jean MASSIN ‱ 450 mots ‱ 1 mĂ©dia Le Brave des braves ». Fils d'un tonnelier de Sarrelouis, d'abord petit clerc de notaire, puis soldat dĂšs 1787. Avance avec une relative lenteur au cours des guerres de la RĂ©volution ; quand NapolĂ©on en fait un de ses premiers marĂ©chaux, Ney a dĂ©jĂ  une grande rĂ©putation d'hĂ©roĂŻsme, mais n'a encore jamais exercĂ© que de petits commandements ; par contre, il s'est signalĂ© par son ostentatoire loyal [
] Lire la suiteNOIRS SOCIÉTÉ DES AMIS DESÉcrit par Martine MEUSY ‱ 439 mots FondĂ©e en 1788 par Brissot, ClaviĂšre et Mirabeau, la SociĂ©tĂ© des amis des Noirs se proposait de mettre en Ɠuvre la doctrine anti-esclavagiste et abolitionniste dont Montesquieu et l'abbĂ© Raynal furent des prĂ©curseurs, mais qui avait pris forme tout spĂ©cialement en Angleterre avec William Wilberforce, pour atteindre, vers 1780, les sphĂšres politiques de France ; Necker lui-mĂȘme s'y intĂ©resse. En 17 [
] Lire la suiteNOTABLESÉcrit par Christophe CHARLE ‱ 2 370 mots Dans l'histoire de la France contemporaine, le terme notables dĂ©signe un groupe social et politique qui a dominĂ© la sociĂ©tĂ© depuis les lendemains de la RĂ©volution française jusqu'aux annĂ©es 1880. DĂ©tenteurs d'importants capitaux fonciers soit par hĂ©ritage comme la noblesse traditionnelle, soit par investissement prĂ©fĂ©rentiel quand il s'agit de bourgeois enrichis dans le nĂ©goce et l'industrie [
] Lire la suiteOCTOBRE 1789 JOURNÉES DES 5 & 6Écrit par Jean TULARD ‱ 349 mots Les journĂ©es d'octobre 1789 marquent un tournant dans l'histoire de la RĂ©volution en laissant prĂ©sager la chute de la monarchie. À l'issue de ces journĂ©es, en effet, le roi s'est retrouvĂ© prisonnier de Paris. L'opinion avait manifestĂ© son inquiĂ©tude devant le retard apportĂ© par Louis XVI Ă  la ratification des rĂ©solutions prises par l'assemblĂ©e dans la nuit du 4 aoĂ»t qui avait vu disparaĂźtre la fĂ©o [
] Lire la suiteOPINION PUBLIQUEÉcrit par Patrick CHAMPAGNE ‱ 5 005 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "L'opinion publique et le suffrage censitaire" 
 Ce que l'on commence Ă  nommer opinion publique » dans la France du xviii e siĂšcle n'est encore que l'expression publique des opinions personnelles d'une fraction limitĂ©e de la population – essentiellement une bourgeoisie intellectuelle et commerçante montante – qui, forte de son capital Ă©conomique et surtout culturel, prĂ©tend Ă  l'exercice du pouvoir ou, du moins, entend peser sur les autoritĂ©s [
] Lire la suiteORLÉANISMEÉcrit par JosĂ© MURACCIOLE ‱ 929 mots Traditionnellement, le duchĂ© d'OrlĂ©ans donnait son nom au deuxiĂšme fils du roi de France. À sa naissance, il Ă©tait fait duc d'OrlĂ©ans de mĂȘme que son frĂšre aĂźnĂ© le futur roi Ă©tait dĂ©nommĂ© Dauphin. Par la suite, et surtout Ă  partir de 1610, les ducs d'OrlĂ©ans prirent l'habitude de grouper autour d'eux la faction des mĂ©contents et le nom d'orlĂ©anisme devint, en quelque sorte, le mot de ralliement d' [
] Lire la suitePAYS-BASÉcrit par Christophe DE VOOGD, FrĂ©dĂ©ric MAURO, Guido PEETERS, Christian VANDERMOTTEN, Universalis ‱ 35 700 mots ‱ 24 mĂ©dias Dans le chapitre "RĂ©volution et restauration 1780-1830" 
 Comme ailleurs en Europe occidentale, la RĂ©publique fut le théùtre d'un changement de mentalitĂ© surtout sensible Ă  partir de 1780. Le mouvement des Patriotes connut d'abord des succĂšs, mais, sitĂŽt la maison d'Orange menacĂ©e, la Prusse intervint 1787 et l'ancien conservatisme subsista avec ses privilĂšges, ses abus et sa corruption. La RĂ©publique fut Ă©pargnĂ©e par les premiĂšres phases de la RĂ©volu [
] Lire la suitePICHEGRU JEAN CHARLES 1761-1804Écrit par Jean MASSIN ‱ 522 mots Fils d'un cultivateur du pays d'Arbois, Pichegru parvient trĂšs jeune Ă  devenir rĂ©pĂ©titeur de mathĂ©matiques Ă  Brienne ; il s'engage comme soldat en 1780 contrairement Ă  la lĂ©gende, NapolĂ©on n'aura donc guĂšre eu le temps de profiter de ses connaissances mathĂ©matiques et fait la guerre d'AmĂ©rique. Sergent-major en 1789, il milite avec ardeur au club des Jacobins de Besançon et devient lieutenant-co [
] Lire la suitePOLICE FRANÇAISE HISTOIRE DE LAÉcrit par Jean-Marc BERLIÈRE ‱ 3 672 mots Dans le chapitre "La RĂ©volution, le Consulat et l'Empire " 
 RĂ©volution, Consulat et Empire sont trois pĂ©riodes essentielles dans l'histoire de la police. S'expriment alors l'idĂ©e proprement rĂ©volutionnaire d'une force publique » au service des droits de l'homme article 12 de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen, aoĂ»t 1789 et la confirmation aux corps municipaux Ă©lus de leurs prĂ©rogatives et du soin de faire jouir leurs habitants des av [
] Lire la suitePOLICE SOUS LA RÉVOLUTION ET L'EMPIREÉcrit par Vincent DENIS ‱ 3 221 mots ‱ 1 mĂ©dia La RĂ©volution et l'Ă©poque napolĂ©onienne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des pĂ©riodes charniĂšres pour la police en France. La police n'est plus seulement un mode de gouvernement souple, mais elle devient une vĂ©ritable institution, avec son personnel spĂ©cialisĂ© et la crĂ©ation du ministĂšre de la Police gĂ©nĂ©rale en 1796. C'est aussi le moment d'une double redĂ©finition d'une part, son pĂ©rimĂštre de c [
] Lire la suitePONT DE LODI BATAILLE DU 10 mai 1796Écrit par Universalis ‱ 315 mots ‱ 1 mĂ©dia Cette bataille spectaculaire mais d'importance secondaire s'est dĂ©roulĂ©e pendant la premiĂšre campagne italienne de Bonaparte. Ce dernier y gagna la confiance et la loyautĂ© de ses troupes, qui le surnommĂšrent le petit caporal » en reconnaissance de son courage personnel. La bataille se dĂ©roula au pont de Lodi , qui enjambe la riviĂšre Adda, Ă  31 kilomĂštres au sud-est de Milan. Elle mit aux prises [
] Lire la suitePRAIRIAL AN III JOURNÉE DU 1er 1795Écrit par Jean TULARD ‱ 333 mots Le 12 germinal an III 1 er avril 1795, la Convention est bloquĂ©e par une insurrection des faubourgs Saint-Marcel et Saint-Antoine aux cris de Du pain et la constitution ! ». L'abolition du maximum a entraĂźnĂ© une hausse vertigineuse des prix celui de la livre de pain ne cesse de monter. Les boulangeries distribuent avec difficultĂ© deux cent cinquante grammes de pain par jour et par personne. [
] Lire la suitePRAIRIAL AN II LOI DU 22 1794Écrit par Jean TULARD ‱ 353 mots La loi du 22 prairial an II 10 juin 1794 est restĂ©e cĂ©lĂšbre dans l'histoire de la RĂ©volution française pour avoir portĂ© la Terreur Ă  son apogĂ©e. Deux jours aprĂšs la fĂȘte de l'Être suprĂȘme qui a consacrĂ© la domination de Robespierre et laissĂ© croire qu'il allait fermer l'abĂźme de la RĂ©volution », Couthon fait voter par la Convention une loi qui renforce le systĂšme terroriste. DĂ©jĂ  un dĂ©cret du [
] Lire la suitePREMIER EMPIRE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 217 mots ‱ 1 mĂ©dia Le 2 dĂ©cembre 1804, NapolĂ©on Bonaparte, gĂ©nĂ©ral glorieux des armĂ©es de la I re RĂ©publique, consul depuis le coup d'État du 18-Brumaire an VIII 9 novembre 1799 et consul Ă  vie depuis 1802, se fait sacrer par le pape Pie VII Empereur des Français, sous le nom de NapolĂ©on I er . Il met alors en place un rĂ©gime extrĂȘmement centralisĂ©, despotique, tout entier ordonnĂ© autour de sa personne. Le pouvoi [
] Lire la suitePROSTITUTION DE 1789 À 1949Écrit par Yannick RIPA ‱ 2 198 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La RĂ©volution française contre la dĂ©pravation des mƓurs" 
 Les cahiers de dolĂ©ances rĂ©digĂ©s pour la rĂ©union des États gĂ©nĂ©raux de 1789 rĂ©clament un contrĂŽle du recrutement des prostituĂ©es et des rĂ©seaux de maquerellage, la concentration gĂ©ographique des filles de joie et la rĂ©pression de la prostitution non dissimulĂ©e, sans toutefois chercher les causes du phĂ©nomĂšne. Les rĂ©volutionnaires, qui lient la libertĂ© aux bonnes mƓurs publiques, jugent sĂ©vĂšrement [
] Lire la suitePUISAYE JOSEPH comte de 1755-1827Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 310 mots Issu d'une famille de vieille noblesse, colonel en 1783, Puisaye commence sa carriĂšre politique en reprĂ©sentant la noblesse du Perche aux assemblĂ©es provinciales de 1787, puis est Ă©lu comme dĂ©putĂ© de la noblesse aux États gĂ©nĂ©raux, oĂč il joue un petit rĂŽle. À cette Ă©poque, il paraĂźt peu favorable au courant rĂ©formateur. Cependant, il devient commandant des gardes nationales du district d'Évreux, p [
] Lire la suitePYRAMIDES BATAILLE DES 21 juill. 1798Écrit par Universalis ‱ 303 mots Épisode cĂ©lĂšbre de la campagne d'Égypte, la bataille des Pyramides , qui doit son nom Ă  Bonaparte toujours trĂšs soucieux de sa propagande, se dĂ©roula en rĂ©alitĂ© aux abords d'Embabeh, petite localitĂ© situĂ©e sur la rive gauche du Nil, en aval du Caire, Ă  environ 7 kilomĂštres au nord des pyramides de Guizeh. L'armĂ©e d'Égypte, forte de 25 000 hommes, y affronta environ 40 000 hommes sous les ordres de [
] Lire la suiteQUATRE AOÛT 1789 NUIT DUÉcrit par Jean TULARD ‱ 433 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans la nuit du 4 aoĂ»t 1789 disparaĂźt l'ancienne France fondĂ©e sur le privilĂšge et les vieilles structures de la fĂ©odalitĂ©. La sĂ©ance du 4 aoĂ»t 1789 de l'AssemblĂ©e nationale est la consĂ©quence de la Grande Peur, qui jette les paysans contre les chĂąteaux. Le soulĂšvement des campagnes rappelle aux dĂ©putĂ©s le problĂšme paysan. Les rĂ©voltes agraires ne touchent pas seulement les intĂ©rĂȘts de la nobless [
] Lire la suiteRAISON CULTE DE LAÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 430 mots Depuis 1790, un culte civique s'Ă©tait peu Ă  peu esquissĂ© au fil des grandes fĂȘtes, telle la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration le 14 juillet 1790. Le culte de la Raison est un des caprices de ce culte civique que les rĂ©volutionnaires ont tentĂ© d'Ă©tablir d'une maniĂšre dĂ©sordonnĂ©e jusqu'Ă  la crĂ©ation du culte de l'Être suprĂȘme par Robespierre. Le 10 aoĂ»t 1793, la fĂȘte de l'UnitĂ© et de l'IndivisibilitĂ© fut la pre [
] Lire la suiteRELIGION Religion et ÉtatÉcrit par Louis de NAUROIS ‱ 8 453 mots Dans le chapitre "Les principes" 
 DĂšs son accession Ă  l'indĂ©pendance, la Belgique, dans sa Constitution de 1831, a rĂ©pudiĂ© en matiĂšre religieuse le systĂšme napolĂ©onien, qu'elle conservait pourtant en d'autres domaines. En vertu de cette constitution, l'État n'a pas le droit d'intervenir dans la nomination des ministres du culte, de les empĂȘcher de correspondre avec leurs supĂ©rieurs ou de publier leurs actes. En France, la dĂ©nonci [
] Lire la suiteRÉPUBLICAINS 1789-1870Écrit par AndrĂ© Jean TUDESQ ‱ 997 mots ‱ 1 mĂ©dia Le nom de rĂ©publicains a Ă©tĂ© donnĂ© aux partisans de la rĂ©publique, avec une signification diffĂ©rente selon les pays et selon les Ă©poques. En France, sous la RĂ©volution et la I re RĂ©publique, le terme de patriote » est davantage utilisĂ©. Bien que la RĂ©publique ait continuĂ© nominalement Ă  exister sous le Consulat, on peut considĂ©rer comme rĂ©publicains, au lendemain du coup d'État du 18-Brumaire, [
] Lire la suiteRESTAURATIONÉcrit par Philippe SUSSEL ‱ 7 035 mots ‱ 2 mĂ©dias De 1814 Ă  1830, hors le bref Ă©pisode des Cent-Jours, les deux frĂšres de Louis XVI rĂšgnent sur la France, sous les noms de Louis XVIII et Charles X. Cette restauration de la maison de Bourbon devait ĂȘtre aussi, dans l'esprit de ceux qui l'ont souhaitĂ©e, une restauration de l'Ancien RĂ©gime dans l'ordre politique et social. Mais le fossĂ© creusĂ© par la RĂ©volution, dont l'Empire a consolidĂ© les princ [
] Lire la suiteREUBELL JEAN-FRANÇOIS 1747-1807Écrit par Jean MASSIN ‱ 370 mots Quand la RĂ©volution Ă©clate, le quadragĂ©naire Reubell, bĂątonnier de l'ordre des avocats Ă  Colmar, n'a encore jamais quittĂ© sa province natale ; dĂ©putĂ© du tiers, il se fait remarquer Ă  la Constituante par son opiniĂątretĂ©, soit pour dĂ©noncer comme des tyrans les princes Ă©trangers possessionnĂ©s en Alsace, soit pour combattre les privilĂšges du clergĂ© et peu aprĂšs les prĂȘtres non jureurs, soit pour sout [
] Lire la suiteRÉVOLUTION & EMPIRE, armĂ©eÉcrit par Jean-Paul BERTAUD ‱ 8 894 mots ‱ 1 mĂ©dia À la suite des travaux pionniers d'AndrĂ© Corvisier sur l' armĂ©e d'Ancien RĂ©gime, les recherches sur l'armĂ©e de la RĂ©volution et de l'Empire se sont orientĂ©es vers l'Ă©tude sociale des soldats et des cadres des demi-brigades ou des rĂ©giments de la Grande Nation. Sans oublier, comme le soulignait jadis Marcel Reinhard et comme l'affirma aussi le gĂ©nĂ©ral Gambiez, prĂ©sident de la commission internatio [
] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 221 mots ‱ 1 mĂ©dia La dĂ©cision des États gĂ©nĂ©raux, convoquĂ©s par Louis XVI pour rĂ©soudre la crise financiĂšre du royaume, de se constituer en AssemblĂ©e nationale est une rĂ©volution politique. DĂ©sormais, la souverainetĂ© n'appartient plus au roi mais au peuple, qui devient le fondement du pouvoir politique, alors mĂȘme que l'individu, en faveur de qui est promulguĂ©e la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen, de [
] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE GUERRES DE LAÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 1 452 mots ‱ 1 mĂ©dia À la fin de 1791, la France marche Ă  la guerre, chaque parti croyant y trouver son intĂ©rĂȘt. La Cour espĂšre que la guerre ruinera la RĂ©volution et rĂ©tablira le pouvoir monarchique la guerre est le seul moyen de provoquer l'intervention des princes Ă©trangers, et la France en pleine convulsion ne paraĂźt pas capable de soutenir une demi-campagne ». Le ministĂšre brissotin » veut, par la guerre, o [
] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE repĂšres chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 163 mots 17 juin 1789 Les États gĂ©nĂ©raux, ouverts depuis le 5 mai, se constituent en AssemblĂ©e nationale. 14 juillet 1789 Prise de la Bastille. 4 aoĂ»t 1789 Abolition des privilĂšges. 26 aoĂ»t 1789 DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen. Juillet 1790 Vote de la Constitution civile du clergĂ© le 12 ; fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration le 14. 20-21 juin 1791 Fuite du roi et arrestation Ă  Varennes. 3 septem [
] Lire la suiteRHIN & MOSELLE ARMÉE DEÉcrit par Jean DELMAS ‱ 413 mots HĂ©ritiĂšre de l'armĂ©e du Rhin de 1792 qui, aprĂšs avoir occupĂ© puis Ă©vacuĂ© Mayence, dut en assurer le blocus, dans des conditions matĂ©rielles si difficiles et au prix de telles pertes qu'il devint nĂ©cessaire de la renforcer par l'armĂ©e de Moselle. Ainsi naĂźt en l'an III 1795 l'armĂ©e de Rhin et Moselle qui, d'abord commandĂ©e par Pichegru, tient le Rhin face Ă  Wurmser, de Huningue Ă  Bingen. Mais c'e [
] Lire la suiteRISORGIMENTOÉcrit par Paul GUICHONNET ‱ 4 803 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "L'Italie jacobine et napolĂ©onienne" 
 Les deux dĂ©cennies de prĂ©sence française en Italie ont Ă©tĂ© dĂ©cisives dans le cours du Risorgimento. Lorsque le Directoire intervient et dĂ©trĂŽne, par la force des armes, les souverains absolutistes, il trouve sur place des Jacobins, anciens adeptes du rĂ©formisme, qui fournissent le personnel politique et administratif des rĂ©publiques sƓurs ». Le triennio rĂ©publicain 1796-1799 donne Ă  l'Italie [
] Lire la suiteROBESPIERRE MAXIMILIEN DE 1758-1794Écrit par Marcel REINHARD ‱ 2 449 mots Robespierre incarne la RĂ©volution française dans sa tendance dĂ©mocratique et ses mĂ©thodes terroristes, ce qui lui vaut, selon la rĂšgle, des admirateurs et des dĂ©tracteurs. Toutefois, les premiers sont longtemps demeurĂ©s rares, parce que Robespierre dĂ©plaisait Ă  beaucoup de rĂ©volutionnaires en raison de ses convictions morales et religieuses. Les dĂ©tracteurs au contraire ont toujours abondĂ©, parce [
] Lire la suiteRƒDERER PIERRE LOUIS 1754-1835Écrit par Jean MASSIN ‱ 963 mots Fils de parlementaire, lui-mĂȘme conseiller au parlement de Metz Ă  vingt-cinq ans, auteur de nombreux mĂ©moires fort prisĂ©s de l'AcadĂ©mie de Metz, RƓderer arrive aux États gĂ©nĂ©raux avec une forte rĂ©putation d'Ă©conomiste et de financier, comme avec une solide expĂ©rience du journalisme. Jacobin modĂ©rĂ© Ă  la Constituante, il fait encore figure de meneur de la gauche une gravure de 1791 en fait, avec R [
] Lire la suiteROLAND MANON 1754-1793 & JEAN MARIE 1734-1793Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 487 mots Inspecteur gĂ©nĂ©ral des manufactures de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Lyon Ă  la veille de la RĂ©volution, Roland a Ă©pousĂ© en 1780 une Parisienne de condition modeste, mais bien plus jeune que lui, belle et instruite, nourrie de Rousseau, et qui dira plus tard que la lecture de Plutarque l'avait disposĂ©e Ă  devenir rĂ©publicaine ». En 1790, le mĂ©nage s'installe une premiĂšre fois Ă  Paris, pour sept mois, car Rolan [
] Lire la suiteROMEÉcrit par GĂ©raldine DJAMENT, Sylvia PRESSOUYRE ‱ 11 408 mots ‱ 14 mĂ©dias Dans le chapitre "Vers le statut de capitale de l'Italie" 
 Le pouvoir temporel du pape est remis pĂ©riodiquement en question Ă  partir des conquĂȘtes de Bonaparte. Pie VI est destituĂ© par la RĂ©publique romaine 1798-1800, qui s'inspire de la RĂ©volution française. De 1809 Ă  1814, Pie VII est retenu prisonnier par NapolĂ©on. AnnexĂ©e en 1809 Ă  l'Empire napolĂ©onien, Rome est administrĂ©e par un prĂ©fet et fait figure de seconde capitale aprĂšs Paris. Les rĂ©volution [
] Lire la suiteROMME CHARLES GILBERT 1750-1795Écrit par Jean TULARD ‱ 316 mots MathĂ©maticien français. Charles Romme, aprĂšs avoir Ă©tĂ© formĂ© au collĂšge des oratoriens de Riom, devient prĂ©cepteur du jeune comte Stroganov en Russie oĂč ses idĂ©es ouvrent la voie au futur mouvement dĂ©cabriste. De retour en France, il est envoyĂ© par le Puy-de-DĂŽme Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative puis Ă  la Convention oĂč il siĂšge sur les bancs de la Montagne. Il remplit quelques missions, mais son activitĂ© [
] Lire la suiteROUX JACQUES 1752-1794Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 263 mots NĂ© dans une famille bourgeoise, Jacques Roux devient professeur au sĂ©minaire d'AngoulĂȘme, puis curĂ© dans le diocĂšse de Saintes. Il adhĂšre d'enthousiasme Ă  la RĂ©volution, mais il est frappĂ© d'interdit puis rĂ©voquĂ© sous l'accusation d'avoir participĂ© au pillage des chĂąteaux en avril 1790. Il s'installe Ă  Paris, prĂȘte serment Ă  la Constitution civile du clergĂ© et devient vicaire Ă  Saint-Nicolas-des-C [
] Lire la suiteROYALISTES, FranceÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 362 mots Le royalisme n'a pu reprĂ©senter une option politique que du jour oĂč la monarchie fut abolie, en 1792. DĂ©cimĂ©s et proscrits sous la Convention, les royalistes purent reparaĂźtre aprĂšs Thermidor et sous le Directoire. La fondation d'une nouvelle monarchie par Bonaparte rĂ©duisit leurs rangs Ă  une poignĂ©e de fidĂšles de la dynastie des Bourbons. Ce furent ces fidĂšles qui, aprĂšs les Cent-Jours, constituĂš [
] Lire la suiteRURAL DROITÉcrit par Joseph HUDAULT ‱ 4 864 mots Dans le chapitre " Le droit rural antĂ©rieur au statut du fermage 1789-1945" 
 Dans cette phase historique l'expression de droit rural, dĂ©signe, comme l'a justement relevĂ© Paul Ourliac, la rĂ©union des principes et usages qui servent Ă  dĂ©terminer les droits et devoirs des propriĂ©taires ruraux ». Cette conception est issue de la RĂ©volution, qui a Ă©rigĂ© en dogme et inscrit dans la DĂ©claration des droits, un droit de propriĂ©tĂ©, qualifiĂ© de romain, en rĂ©action contre le systĂšme [
] Lire la suiteSAINT-ANTOINE FAUBOURGÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 852 mots ÉdifiĂ© Ă  partir du xvi e siĂšcle autour de l'abbaye du mĂȘme nom, entre la Bastille et la place du TrĂŽne, le faubourg Saint-Antoine a Ă©tĂ©, Ă  plusieurs reprises, un lieu d'affrontements et un foyer d'agitation dans la capitale, et cela dĂšs le xvii e siĂšcle. S'il ne prit pas part Ă  la Fronde civile ou parlementaire, il fut, au moment de la Fronde des princes, le théùtre de la bataille des 1 er et 2 [
] Lire la suiteSAINT-JUST LOUIS 1767-1794Écrit par Jean TULARD ‱ 1 590 mots Archange de la Terreur ou galopin sanglant ? ThĂ©oricien lucide de la RĂ©volution ou ridicule auteur d'un laborieux pastiche de Rousseau ? Dernier Spartiate Ă©pris de justice sociale ou prĂȘtre fanatique d'un culte de mort ? Un monstre, Ă©crit Mignet, mais peignĂ©. » Une lampe dans un tombeau », ajoute BarrĂšs. Sur un piĂ©destal de dĂ©finitions, il dresse l'indĂ©finissable », conclut Malraux. Tel appa [
] Lire la suiteSAINT-NICAISE ATTENTAT DE LA RUE 1800Écrit par Marcel LE CLÈRE ‱ 189 mots Le 24 dĂ©cembre 1800, Ă  vingt heures, une explosion, cinq secondes aprĂšs le passage de la voiture de NapolĂ©on Bonaparte, alors Premier consul, et qui se rend Ă  l'OpĂ©ra, ravage les immeubles de la rue Saint-Nicaise qui longe l'actuel musĂ©e du Louvre, des guichets de Rohan Ă  ceux du Carrousel. Des barils remplis de poudre et de ferraille ont Ă©tĂ© dissimulĂ©s sous la paille d'une charrette. L'explosion [
] Lire la suiteSALUT PUBLIC COMITÉ DEÉcrit par Michel EUDE ‱ 477 mots Au dĂ©but de janvier 1793, lorsque se prĂ©cise la menace d'une guerre gĂ©nĂ©rale, la Convention crĂ©e dans son sein un ComitĂ© de dĂ©fense gĂ©nĂ©rale. Ses membres Ă©taient trop nombreux et la publicitĂ© des sĂ©ances incompatible avec le secret nĂ©cessaire aux prĂ©paratifs militaires. La Commission de salut public, créée le 25 mars, ne rĂ©ussit pas mieux. Le 6 avril, Isnard et BarĂšre font Ă©lire un ComitĂ© de salut [
] Lire la suiteSAMBRE & MEUSE ARMÉE DEÉcrit par Jean DELMAS ‱ 490 mots La plus reprĂ©sentative des armĂ©es de la RĂ©volution française. NĂ©e en l'an II, trĂšs caractĂ©ristique de ces soldats de l'an II dont la lĂ©gende s'est emparĂ©e, dĂ©butant sous les heureux auspices de Fleurus 26 juin 1794, commandĂ©e par Jourdan, puis par Hoche, l'armĂ©e de Sambre et Meuse compte dans ses rangs KlĂ©ber, Marceau, Championnet, Bernadotte, Lefebvre, Ney, Soult, Mortier. À l'entrĂ©e de la camp [
] Lire la suiteSAVARY ANNE JEAN MARIE RENÉ 1774-1833 duc de Rovigo 1808Écrit par Jean MASSIN ‱ 722 mots Fils d'un major de la place de Sedan, Savary s'engage Ă  dix-sept ans et sert dans l'armĂ©e du Rhin de 1792 Ă  1797. Il devient aide de camp de Desaix, le suit en Égypte, est encore Ă  ses cĂŽtĂ©s Ă  Marengo ; c'est la plus sĂ»re recommandation aux yeux de Bonaparte qui se l'attache aussitĂŽt. En septembre 1801, Savary est nommĂ© chef de la lĂ©gion de gendarmerie d'Ă©lite attachĂ©e Ă  la personne du Premier con [
] Lire la suiteSECTIONS PARISIENNESÉcrit par Jean TULARD ‱ 287 mots Pour les Ă©lections aux États gĂ©nĂ©raux, un rĂšglement royal du 13 avril 1789 avait divisĂ© en soixante districts la ville de Paris, prĂ©cĂ©demment formĂ©e de vingt et un quartiers. AprĂšs la rĂ©volution municipale, un dĂ©cret du 21 mai 1790 publiĂ© le 27 juin supprima l'ancienne organisation La ville de Paris est divisĂ©e en quarante-huit sections », oĂč se rĂ©unissent en assemblĂ©es primaires, pour les Ă© [
] Lire la suiteSEPTEMBRE MASSACRES DE 1792Écrit par Bernard PLONGERON ‱ 915 mots Rien de plus ambigu que le cri, lancĂ© Ă  Paris, au mois d'aoĂ»t 1792 La patrie en danger ! » Le pĂ©ril est-il Ă  l'intĂ©rieur, oĂč de nombreuses perquisitions, chez les prĂȘtres rĂ©fractaires, dĂ©busquent des agences royalistes et prouvent les complicitĂ©s Ă©pistolaires avec les Ă©migrĂ©s ? Est-il Ă  l'extĂ©rieur, d'oĂč parviennent de sinistres nouvelles passage de la frontiĂšre du duc de Brunswick Ă  la tĂȘte [
] Lire la suiteSIEYÈS ou SIEYS EMMANUEL JOSEPH 1748-1836Écrit par Jean MASSIN ‱ 688 mots ‱ 1 mĂ©dia NĂ© Ă  FrĂ©jus, fils d'un directeur de la poste aux lettres, Emmanuel SieyĂšs se voit refuser l'ordination au sĂ©minaire de Saint-Sulpice pour manque, au moins apparent, de vocation ; il rĂ©ussit Ă  se faire ordonner prĂȘtre ailleurs et se retrouve grand vicaire de l'Ă©vĂȘque de Chartres en 1787. En janvier 1789, il lance la brochure qui le rend aussitĂŽt cĂ©lĂšbre Qu'est-ce que le tiers Ă©tat ? — ce tiers [
] Lire la suiteSOCIÉTÉS FRATERNELLES, RĂ©volution françaiseÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 518 mots Le 22 dĂ©cembre 1789, l'AssemblĂ©e constituante, par la distinction qu'elle Ă©tablissait entre citoyens actifs et citoyens passifs, avait Ă©cartĂ© de la vie politique toute la masse populaire du pays. C'est le dĂ©sir qu'eurent les citoyens passifs de se rassembler et de faire entendre leur voix autrement que par l'Ă©meute, ainsi que celui de s'instruire et d'instruire les autres sur les choses de la poli [
] Lire la suiteSOULT NICOLAS JEAN DE DIEU 1768-1851 duc de Dalmatie et marĂ©chal d'EmpireÉcrit par Jean MASSIN ‱ 604 mots Fils d'un notaire du Tarn, engagĂ© dĂšs 1785, Soult conquiert ses grades successifs aux armĂ©es de la Moselle puis de Sambre et Meuse ; c'est seulement Ă  l'armĂ©e d'HelvĂ©tie que, nommĂ© gĂ©nĂ©ral de division en avril 1799, il s'acquitte avec succĂšs de tĂąches importantes sous les ordres de MassĂ©na. Pendant le Consulat, il proclame avec ardeur en toute occasion son dĂ©vouement Ă  Bonaparte ; en est-il simple [
] Lire la suiteSYNAGOGUEÉcrit par Dominique JARRASSÉ, Gabrielle SED-RAJNA ‱ 8 502 mots Dans le chapitre "Les premiĂšres Émancipations" 
 Le premier pays Ă  Ă©manciper ses Juifs est la France, selon une logique qui tient plus Ă  l'universalisme et Ă  l'humanisme de l'idĂ©ologie rĂ©volutionnaire qu'Ă  une vĂ©ritable connaissance des Juifs, encore confinĂ©s dans certaines provinces. AprĂšs les mesures engagĂ©es par Louis XVI en 1784, le processus d'Émancipation aboutit non sans mal le 27 septembre 1791. Commence alors une rĂ©gĂ©nĂ©ration », objec [
] Lire la suiteTALLEYRAND-PÉRIGORD CHARLES MAURICE DE 1754-1838 prince de BĂ©nĂ©vent 1806Écrit par Jean MASSIN ‱ 1 197 mots Illustre famille noble, claudication dĂšs l'enfance, conviction de n'ĂȘtre pas aimĂ© de sa mĂšre, obligation familiale d'entrer dans les ordres sans vocation de ces quatre donnĂ©es initiales pourrait se dĂ©duire un essai d'explication socio-psychanalytique du personnage, et se dĂ©gager le sens fantasmatique plutĂŽt qu'historique de cette douceur de vivre » sous l'Ancien RĂ©gime qu'il cĂ©lĂ©brera dans ses [
] Lire la suiteTALLIEN JEAN LAMBERT dit 1767-1820Écrit par Jean MASSIN ‱ 557 mots Fils d'un maĂźtre d'hĂŽtel du comte de Bercy, clerc de notaire puis de procureur, Tallien fait ses premiĂšres armes de militant rĂ©volutionnaire en fondant 1790 la SociĂ©tĂ© fraternelle du faubourg Saint-Antoine, puis 1791 un journal maratiquement intitulĂ© L'Ami du citoyen . DĂ©putĂ© Ă  la Convention, il siĂšge Ă  la Montagne, vote avec les rĂ©gicides, est Ă©lu au ComitĂ© de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale ; le 23 aoĂ»t 179 [
] Lire la suiteTÉLÉCOMMUNICATIONS HistoireÉcrit par RenĂ© WALLSTEIN ‱ 18 724 mots ‱ 24 mĂ©dias Dans le chapitre "Le tĂ©lĂ©graphe optique" 
 C'est la nĂ©cessitĂ© de transmettre rapidement des informations sur de grandes distances qui devait conduire au dĂ©veloppement des rĂ©seaux de tĂ©lĂ©communication et notamment au premier du genre le tĂ©lĂ©graphe de Chappe. Ce systĂšme, prĂ©sentĂ© par Claude Chappe 1763-1805 Ă  la tribune de l'AssemblĂ©e lĂ©gislative le 22 mars 1792, est basĂ© sur la transmission de messages entre des stations espacĂ©es d'une [
] Lire la suiteTERREUR BLANCHEÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 340 mots L'expression de Terreur blanche, dont l'origine reste incertaine, caractĂ©rise deux Ă©pisodes dans l'histoire de France en 1795, dans quelques rĂ©gions du Midi, des bandes de partisans royalistes pourchassĂšrent et massacrĂšrent des jacobins qui s'Ă©taient faits les instruments de la Terreur rouge » des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ; Ă  la fin de 1815, on caractĂ©rise aussi sous le nom de Terreur blanche la rĂ©a [
] Lire la suiteTERREUR LAÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 892 mots La volontĂ© punitive » engendrĂ©e par une rĂ©action d'autodĂ©fense s'observe d'une maniĂšre constante depuis le dĂ©but de la RĂ©volution française. Elle Ă©clate au grand jour lors des Ă©motions » populaires, le 14 juillet 1789, le 10 aoĂ»t, pendant les massacres de Septembre. Le dĂ©sir de crĂ©er des tribunaux spĂ©ciaux, chargĂ©s de juger les crimes contre-rĂ©volutionnaires, se manifeste dĂšs les premiers jour [
] Lire la suiteTHERMIDOR AN II JOURNÉE DU 9 27 juill. 1794Écrit par Jean TULARD ‱ 806 mots À l'inverse des journĂ©es rĂ©volutionnaires du 10 aoĂ»t 1792 ou du 2 juin 1793, le peuple n'eut aucune part dans la journĂ©e du 9 thermidor qui vit la chute de Robespierre. On a pu dire que le 9-Thermidor correspondait Ă  un simple changement de majoritĂ© parlementaire. Robespierre a succombĂ© en effet devant une coalition hĂ©tĂ©roclite qui comprenait d'anciens reprĂ©sentants en mission rappelĂ©s en raison d [
] Lire la suiteTHERMIDORIENSÉcrit par Jean TULARD ‱ 448 mots On dĂ©signe sous le nom de thermidoriens les vainqueurs de Robespierre, les 9 et 10 thermidor an II 27 et 28 juillet 1794. Le nom recouvre donc Ă  la fois des anciens terroristes Tallien, Barras, FrĂ©ron et des modĂ©rĂ©s de la Plaine SieyĂšs, Boissy d'Anglas, CambacĂ©rĂšs. Ce sont les thermidoriens qui gouvernent la France jusqu'Ă  l'Ă©tablissement du Directoire et mĂȘme jusqu'au coup d'État de Brumair [
] Lire la suiteTHÉROIGNE DE MÉRICOURT ANNE-JOSÈPHE THERWAGNE dite 1762-1817Écrit par Élisabeth ROUDINESCO ‱ 603 mots Avec Olympe de Gouges et Claire Lacombe, ThĂ©roigne de MĂ©ricourt est l'une des premiĂšres fĂ©ministes françaises de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. NĂ©e Ă  Marcourt, au sud de LiĂšge, dans les Pays-Bas autrichiens, ThĂ©roigne Ă©tait issue d'une famille de paysans propriĂ©taires. Elle passa son enfance dans une grande misĂšre morale, qui fut sans doute Ă  l'origine de son Ă©tat mĂ©lancolique. TrĂšs vite, elle rĂȘva d [
] Lire la suiteTRAFALGAR BATAILLE DE 1805Écrit par MichĂšle BATTESTI ‱ 264 mots ‱ 1 mĂ©dia RetirĂ© Ă  Cadix, depuis qu'il a jugĂ© impossible de rallier la Manche pour appuyer l'invasion de l'Angleterre, le vice-amiral français Villeneuve s'y retrouve bloquĂ© par Nelson Ă  partir d'aoĂ»t 1805. EngagĂ© dans la campagne d'Allemagne, NapolĂ©on lui ordonne de gagner Naples. Villeneuve appareille le 19 octobre avec 33 vaisseaux, dont 15 espagnols. Le 21 vers midi, il se heurte au large du cap Trafalg [
] Lire la suiteTREILHARD JEAN-BAPTISTE 1742-1810Écrit par Jean TULARD ‱ 279 mots Avocat au Parlement de Paris, protĂ©gĂ© de Turgot, Jean-Baptiste Treilhard plaide dans des affaires si importantes Ă  la veille de la RĂ©volution que la maison de CondĂ© le charge de la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. Il est Ă©lu par Paris aux États gĂ©nĂ©raux en 1789, prend une part active aux dĂ©bats, se prononce pour une seule Chambre, pour le veto suspensif et pour la Constitution civile du clergĂ©. AprĂšs la s [
] Lire la suiteTRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIREÉcrit par Jean TULARD ‱ 878 mots Entre 1792 et 1794, pendant la Terreur, le Tribunal rĂ©volutionnaire de Paris fut l'un des organismes les plus cĂ©lĂšbres. Un premier tribunal rĂ©volutionnaire, connu sous le titre de tribunal criminel extraordinaire, avait Ă©tĂ© instituĂ© le 17 aoĂ»t 1792. FormĂ© de juges et de jurĂ©s, Ă©lus par les sections parisiennes, il eut Ă  s'occuper de soixante et une affaires et prononça vingt et une condamnations Ă  [
] Lire la suiteTRONCHET FRANÇOIS DENIS 1726-1806Écrit par Jean-Michel LÉVY ‱ 299 mots Avocat du parlement de Paris, consultant plus que plaidant, Ă©lu dĂ©putĂ© du Tiers aux États gĂ©nĂ©raux de 1789, Tronchet domine le comitĂ© de la Constituante. Choisi, le 12 dĂ©cembre, par Louis XVI comme dĂ©fenseur, il participe avec de SĂšze et Malesherbes Ă  la rĂ©daction du long mĂ©moire en dĂ©fense que, le 22, de SĂšze lira Ă  la Convention. Il plaide le 17 janvier 1793, aprĂšs le vote qui a repoussĂ© l'appel [
] Lire la suiteUNIVERSITÉÉcrit par Henry DUMÉRY, Pascale GRUSON, RenĂ© RÉMOND, Alain TOURAINE ‱ 13 333 mots Dans le chapitre "L'UniversitĂ© et l'enseignement supĂ©rieur en France" 
 Les faits les plus marquants de l'histoire des universitĂ©s françaises sont les suivants crĂ©ation du Conservatoire des arts et mĂ©tiers, de l'École polytechnique, de l'École normale supĂ©rieure 1794 ; crĂ©ation de l'UniversitĂ© de France 1808 ; loi Falloux 1850 ; crĂ©ation de l'École pratique des hautes Ă©tudes 1868, crĂ©ation de l'École des sciences politiques 1871 ; crĂ©ation des universitĂ©s [
] Lire la suiteVARENNES FUITE À 1791Écrit par Jean TULARD ‱ 313 mots Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 juin 1791, Louis XVI parvient Ă  s'enfuir des Tuileries avec sa famille. Se considĂ©rant comme prisonnier du peuple de Paris depuis le 6 octobre 1789, date Ă  laquelle il a dĂ» quitter Versailles, heurtĂ© dans ses convictions religieuses par la Constitution civile du clergĂ©, soumis Ă  l'influence du clan absolutiste Marie-Antoinette, Breteuil, Saint-Priest, Fersen [
] Lire la suiteVENDÉE GUERRES DEÉcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 1 448 mots La VendĂ©e, la seule rĂ©sistance Ă  la RĂ©volution qui se soit appelĂ©e guerre », n'est pas diffĂ©rente dans sa nature de la chouannerie ou d'autres mouvements contre-rĂ©volutionnaires. La guerre s'est dĂ©roulĂ©e essentiellement de 1793 Ă  1796, mais elle a Ă©tĂ© menĂ©e Ă  nouveau briĂšvement en 1799 et en 1815, avant de donner son baroud d'honneur en 1832. La VendĂ©e a Ă©tĂ© transformĂ©e en symbole dĂšs 1793 par l [
] Lire la suiteVENDÉMIAIRE AN IV JOURNÉE DU 13 1795Écrit par Jean TULARD ‱ 442 mots AprĂšs avoir rĂ©digĂ© la Constitution dite de l'an III, la Convention aurait dĂ» se sĂ©parer et laisser la place aux nouveaux dĂ©putĂ©s. InquiĂšte de la poussĂ©e royaliste qui risque de se traduire par des Ă©lections trop rĂ©actionnaires, elle dĂ©cide par le dĂ©cret du 22 aoĂ»t 1795 que, pour assurer la transition et Ă©viter l'erreur qu'avaient commise les membres de l'AssemblĂ©e constituante en se dĂ©clarant inĂ©l [
] Lire la suiteVENTÔSE DÉCRETS DEÉcrit par Jean TULARD ‱ 356 mots Le problĂšme des dĂ©crets de VentĂŽse an II — 1794 est liĂ© Ă  celui de la politique sociale des Montagnards pendant la RĂ©volution française. Le 8 ventĂŽse 26 fĂ©vr. 1794, Saint-Just monte Ă  la tribune L'opulence est dans les mains d'un assez grand nombre d'ennemis de la RĂ©volution [...] Les biens des conspirateurs sont lĂ  pour les malheureux. Les malheureux sont les puissants de la te [
] Lire la suiteVERGNIAUD PIERRE 1753-1793Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 277 mots Fils d'un marchand de Limoges, protĂ©gĂ© de Turgot qui l'envoya Ă©tudier Ă  Paris, Pierre Vergniaud s'installe Ă  Bordeaux comme avocat en 1781. Élu dĂ©putĂ© de la Gironde Ă  la LĂ©gislative et Ă  la Convention, il est considĂ©rĂ© comme orateur prestigieux de la RĂ©volution. AprĂšs ĂȘtre devenu rĂ©publicain Ă  la faveur de ses Ă©tudes sur l'AntiquitĂ© romaine, il montre autant d'Ă©loquence naturelle que peu d'expĂ©rie [
] Lire la suiteVIENNE CONGRÈS DEÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 957 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs leur victoire sur NapolĂ©on, au printemps de 1814, les quatre principales puissances victorieuses dĂ©cident de convoquer Ă  Vienne un congrĂšs de tous les États d'Europe . Vingt annĂ©es de guerre et de bouleversements territoriaux ne permettent pas d'en revenir simplement au statut de 1789 ; un nouvel ordre europĂ©en doit ĂȘtre Ă©tabli qui perpĂ©tuera la paix retrouvĂ©e. Dans la capitale autrichienne [
] Lire la suiteVITORIA BATAILLE DE 21 juin 1813Écrit par Universalis ‱ 273 mots ‱ 1 mĂ©dia La bataille de Vitoria, au Pays basque, constitue une Ă©tape dĂ©cisive de la guerre d'Espagne, aboutissant Ă  la fin du pouvoir napolĂ©onien dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique. La bataille mit aux prises une armĂ©e formĂ©e de soldats anglais, espagnols et portugais, forte de 72 000 hommes et 90 canons, commandĂ©e par Arthur Wellesley, premier duc de Wellington, et une armĂ©e française de 57 000 hommes et 150 can [
] Lire la suiteWAGRAM BATAILLE DE 5-6 juill. 1809Écrit par Universalis ‱ 356 mots ‱ 1 mĂ©dia NapolĂ©on remporta cette bataille, forçant l'Autriche Ă  signer un armistice . Cette victoire conduisit finalement au traitĂ© de Schönbrunn, signĂ© en octobre, concluant ainsi la guerre de 1809 livrĂ©e par l'Autriche pour mettre fin au contrĂŽle français de l'Allemagne. La bataille se dĂ©roula sur la plaine du Marchfeld au nord-est de Vienne et mit aux prises 154 000 soldats aussi bien français que d' [
] Lire la suiteWATERLOO BATAILLE DE 1815Écrit par Pierre GOBERT ‱ 290 mots ‱ 1 mĂ©dia RentrĂ© de l'Ăźle d'Elbe au dĂ©but de mars 1815, NapolĂ©on est aussitĂŽt mis hors la loi par le CongrĂšs de Vienne. L'Angleterre, la Prusse, la Russie et l'Autriche s'engagent Ă  marcher contre lui. FidĂšle Ă  sa tactique, il veut gagner l'ennemi de vitesse et manƓuvrer en position centrale. Avant d'affronter l'armĂ©e russe et l'armĂ©e autrichienne restĂ©es sur le Rhin, il se porte donc, Ă  marches forcĂ©es, en [
] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, HervĂ© Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, Ă©criture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS 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XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CƒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François RenĂ© de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico GarcĂ­a Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ƒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 DĂ©lĂ©gation Ă  l'amĂ©nagement du territoire et Ă  l'action rĂ©gionale2 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 Ă  nos jours210 articlesROME, des origines Ă  la RĂ©publique1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 Ă  19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio Ă  Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ƒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser europĂ©en Ă  Ă©lectrons libres et Ă  rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 Ă  nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 Ă  1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 Ă  1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 Ă  194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 Ă  19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numĂ©rique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLÄȘ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 Ă  1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 Ă  1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines Ă  1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 Ă  nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 Ă  1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 Ă  14942 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PĂ P prĂȘt Ă  photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. Ă  171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 Ă  178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 Ă  194557 articlesINDE, histoire de 1947 Ă  nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 Ă  nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 Ă  nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 Ă  178944 articlesPERSE, histoire de 651 Ă  150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 Ă  nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines Ă  119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 Ă  187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 Ă  195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 Ă  194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 Ă  192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 Ă  nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 Ă  176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 Ă  nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 Ă  194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 Ă  nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 Ă  19146 taxe Ă  la valeur ajoutĂ©e17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne Ă  grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 Ă  180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours3 sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e3 articlesSECAM sĂ©quentiel couleur Ă  mĂ©moire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 Ă  nos jours2 zone Ă  urbaniser en prioritĂ©26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquĂȘte Ă  la rĂ©volution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines Ă  183024 articlesIRAN, histoire de 1925 Ă  197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 Ă  160323 articlesITALIE, histoire, des origines Ă  47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 Ă  nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 Ă  nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, AndrĂ© Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'Ă  l'indĂ©pendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 Ă  nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. 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Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 Ă  nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 Ă  194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 Ă  191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indĂ©pendances Ă  nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 Ă  194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 Ă  191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'AntiquitĂ© Ă  l'Ăąge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 Ă  18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines Ă  15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 Ă  15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 Ă  15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 Ă  15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 Ă  14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 Ă  13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 Ă  15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 Ă  15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 Ă  16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 Ă  16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 Ă  153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 Ă  nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 Ă  nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. Ă  nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 Ă  19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge Ă  1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 Ă  193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 Ă  188088 articlesJAPON, histoire, de l'Ăšre Meiji Ă  19463 rĂ©seau numĂ©rique Ă  intĂ©gration de services1 articleSICAV SociĂ©tĂ© d'investissement Ă  capital variable1 autorisations d'usage Ă  des fins thĂ©rapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour Ă  domicile1 articleANTARES, tĂ©lescope sous-marin Ă  neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 Ă  nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 Ă  19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines Ă  18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 Ă  12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 Ă  14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activitĂ© connue de 1517 Ă  15371 articleKHĀZINÄȘ AL- actif de 1115 Ă  1121 env.9 articlesCEA Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan Ă  la RĂ©volution de 191167 articlesCHINE, histoire de la RĂ©volution de 1911 Ă  la RĂ©publique populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. Ă  la conquĂȘte britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 Ă  19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 Ă  1480 SystĂšme d'imagerie gamma Ă  masque alĂ©atoire, tĂ©lescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu Ă  3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 Ă  1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et dĂ©but du XXIe s. de 1939 Ă  nos jours2 articlesCEPMMT Centre europĂ©en de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologique Ă  moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines Ă  la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 Ă  13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite Ă  traĂźnĂ©e CompensĂ©e pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 UniĂŁo nacional para a independĂȘncia total de Angola ou Union nationale pour l'indĂ©pendance totale de l'Angola

1 Dictionnaire militaire, portatif, contenant tous les termes propres a la guerre – Paris, 1763, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, article “Grenadiers”, p.280. 2- L’Officier Partisan, Jacques Ray de Saint Geniùs, Paris, Delalain et Crapard, 1766, TII, p.88. 3- Au cours de la guerre de succession d’Autriche.
“Le XXIe siĂšcle sera religieux ou ne sera pas.” Tout le monde connaĂźt la prĂ©diction d’AndrĂ© Malraux. Sauf que l’auteur de La Condition humaine a toujours niĂ© avoir prononcĂ© cette phrase. En 1975, un an avant sa mort, il donnait cette prĂ©cision au magazine Le Point “Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilitĂ© d’un Ă©vĂ©nement spirituel Ă  l’échelle planĂ©taire.” Peut-ĂȘtre songeait-il Ă  l’islam, dont il avait pressenti l’influence grandissante. Des citations rĂ©pĂ©tĂ©es Ă  l’infini sont en rĂ©alitĂ© de pures fictions. La fameuse phrase de Louis XIV – “L’État, c’est moi” – n’était rien d’autre qu’une rumeur. MĂȘme si elle ne se prĂ©occupait pas outre mesure du peuple de Paris qui mourait de faim, la reine Marie-Antoinette ne s’est jamais Ă©criĂ©e “Ils n’ont pas de pain ? Qu’ils mangent de la brioche.” Tout comme Jean-Paul Sartre n’a jamais dit ni Ă©crit “Il ne faut pas dĂ©sespĂ©rer Billancourt.” Dans la piĂšce Nekrassov, l’un de ses personnages dit mĂȘme le contraire. On ne trouve nulle trace, chez Albert Camus, de la cĂ©lĂšbre phrase “J’aime la justice, mais je prĂ©fĂšre ma mĂšre”, censĂ©e traduire le dĂ©chirement d’un pied-noir, partagĂ© entre la dĂ©fense du peuple algĂ©rien et le maintien de l’AlgĂ©rie dans la RĂ©publique française. Contrairement Ă  une croyance rĂ©pandue, Voltaire n’a jamais Ă©crit “Je ne partage pas vos idĂ©es, mais je suis prĂȘt Ă  donner ma vie pour que vous puissiez les dĂ©fendre.” La phrase a Ă©tĂ© inventĂ©e par une universitaire amĂ©ricaine, qui, au dĂ©but du XXe siĂšcle, a cru bon de rĂ©sumer ainsi la pensĂ©e du philosophe des LumiĂšres, mais en mettant le rĂ©sumĂ© entre guillemets. Le rĂ©sultat Ă©tait si percutant que des centaines d’auteurs ont prĂ©sentĂ© comme une citation ce qui n’était qu’une extrapolation. Une extrapolation au demeurant fort contestable, car Voltaire n’était pas spĂ©cialement bienveillant Ă  l’égard de ses rivaux ou de ses adversaires. Dans un dĂ©licieux petit livre* sorti en 2009, Paul Desalmand et Yves Stalloni font un sort Ă  65 citations de ce type. “Eppur si muove” “Et pourtant elle tourne” n’est nullement de GalilĂ©e. Un Ă©crivain italien, Giuseppe Baretti, s’est plu Ă  lui prĂȘter cette formule dans un ouvrage sorti plus d’un siĂšcle aprĂšs la mort de l’astronome. Hermann Goering, pour sa part, n’a jamais dit “Quand j’entends le mot culture’, je sors mon revolver.” C’est le dramaturge Hanns Joshst, par ailleurs officier de la SS, qui fait ainsi parler l’un des personnages de sa piĂšce Schlageter, jouĂ©e Ă  Berlin en 1933. La formulation exacte de la rĂ©plique Ă©tant “Wenn ich Kultur’ höre
 entischere ich meinen Browning” “Quand j’entends le mot culture’, j’arme mon Browning.” De la mĂȘme façon, la formule “La Garde meurt mais ne se rend pas” est nĂ©e de l’imagination d’un Ă©crivain, Michel-Nicolas Balisson 1781-1840 de Rougemont, qui, dans une relation de la bataille de Waterloo parue en juin 1815 dans le Journal gĂ©nĂ©ral de la France, a mis la fameuse rĂ©plique dans la bouche de Cambronne. Mais quid du fameux “mot de Cambronne” ? Face Ă  l’officier anglais qui lui suggĂ©rait de se rendre, le valeureux commandant de la Garde impĂ©riale lui aurait rĂ©pondu “Merde”. Il s’agit lĂ  aussi d’une lĂ©gende. Le responsable en Ă©tant Victor Hugo, qui, attribuant le “mot de cinq lettres” Ă  Cambronne dans Les MisĂ©rables, en a fait la plus cĂ©lĂšbre juron de la langue française. Il est des cas oĂč, au contraire, on dĂ©nie, Ă  tort, la paternitĂ©, d’une formule Ă  son auteur. Ce n’est pas François-RenĂ© de Chateaubriand, ainsi que l’affirme Simone de Beauvoir dans un livre intitulĂ© La Vieillesse, qui a Ă©crit “La vieillesse est un naufrage”, mais Charles de Gaulle dans ses MĂ©moires de guerre L’Appel, “La chute”. Or beaucoup d’auteurs ont repris inconsidĂ©rĂ©ment l’assertion de Beauvoir, l’un d’entre eux ayant mĂȘme l’outrecuidance de situer la phrase incriminĂ©e dans les MĂ©moires d’outre-tombe. Pourquoi tant d’erreurs ou d’approximations ? Parce que, diront certains, les journalistes et les essayistes racontent n’importe quoi sans vĂ©rifier leurs informations. Certes, mais si certaines formules Ă  la paternitĂ© usurpĂ©e connaissent un tel succĂšs, c’est que leur auteur prĂ©sumĂ© aurait trĂšs bien pu les prononcer. On prĂȘte souvent Ă  Nicolas Machiavel la maxime “Diviser pour mieux rĂ©gner”. Or elle ne figure nulle part dans l’Ɠuvre du grand penseur de la Renaissance italienne. Tout au plus en retrouve-t-on l’idĂ©e dans le titre d’un chapitre du Discours sur la premiĂšre dĂ©cade de Tite-Live “Que le peuple en masse est puissant ; que divisĂ© il est faible.” Mais cette maxime pourrait trĂšs bien ĂȘtre du Florentin, pour lequel la politique est autant l’art de se maintenir au pouvoir que celui de bien gĂ©rer la citĂ©. De mĂȘme qu’il aurait trĂšs bien pu Ă©crire que “La fin justifie les moyens”, une autre assertion qu’on lui attribue abusivement. En fin de compte, comme le soulignent dans leur livre Paul Desalmand et Yves Stalloni, que la postĂ©ritĂ© ait fautivement imputĂ© ce type de phrases Ă  Machiavel – et la remarque vaut pour tous les personnages citĂ©s prĂ©cĂ©demment – ne fait qu’ajouter Ă  sa notoriĂ©tĂ©. * Petit inventaire des citations malmenĂ©es, Ă©ditions Albin Michel, 192 pages. Chronique publiĂ©e dans le numĂ©ro de mars 2016 de France-AmĂ©rique. 7Les livres ne laissent pas ignorer que Waterloo fut une dĂ©faite, imprĂ©vue et irrĂ©mĂ©diable. Dans le registre catholique la Providence met un terme aux aventures de l’Empereur et leurs adversaires prĂ©fĂšrent voir dans la bataille un jour de deuil pour la France et donc une dĂ©faite de la “Grande Nation”, de la RĂ©publique soulevĂ©e contre l’Europe des rois.
Ce qu’il y a d’intĂ©ressant avec les phrases historiques, c’est que, souvent, elles n’ont pas Ă©tĂ© prononcĂ©es par les personnes Ă  qui on en a attribuĂ© la paternitĂ©. Prenez la soutiĂšre je sais, le mot "soutier" n’a pas de fĂ©minin, mais ça ira quand mĂȘme du capitalisme amĂ©ricain qui siĂšge au gouvernement français, Christine Lagarde. Elle a effectivement, lors de la flambĂ©e du prix des carburants, conseillĂ© au bon peuple d’utiliser le vĂ©lo plutĂŽt que la voiture. Mais la reine Marie-Antoinette, qui a tant fait fantasmer l’historien pĂ©tainiste AndrĂ© Castelot, n’a jamais dit "S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche !Cette phrase malencontreuse traĂźnait un peu partout depuis le XVIĂšme siĂšcle et exprimait les limites intellectuelles de certains aristocrates. Dans ses Confessions 1765, Jean-Jacques Rousseau se souvient "Je me rappelai le pis-aller d’une grande princesse Ă  qui l’on disait que les paysans n’avaient pas de pain, et qui rĂ©pondit Qu’ils mangent de la brioche".J’ai personnellement dĂ©couvert, Ă  ma grande surprise, en lisant le petit livre de Bernard Klein, que Monsieur de La Palisse n’avait jamais prononcĂ© la moindre lapalissade. AprĂšs la bataille de Pavie, ses soldats chantĂšrent sa mort en composant le couplet suivant Monsieur d’La Palisse est mort,Mort devant Pavie HĂ©las, s’il n’était pas mortIl ferait encore envieDeux vers furent transformĂ©s de la maniĂšre suivante Un quart d’heure avant sa mort,Il Ă©tait encore en besoin des mythes, le besoin de caractĂ©riser un Ă©vĂ©nement, un personnage en les simpliant, en les caricaturant au besoin sont plus forts que la vĂ©ritĂ© historique. Un lecteur du Grand Soir rappelait rĂ©cemment que MoĂŻse n’avait pas existĂ©. Ce qui a existĂ©, en revanche, et ce dans nombre de croyances, animistes ou non, sous bien des horizons, c’est le mythe de l’enfant sauvĂ© des eaux, puis qui sauve Ă  son notre langue, notre histoire sont nourries de citations apocryphes, approximatives, tordues ou complĂštement fausses. Le bene trovatto est plus rassurant, mais aussi plus consensuel, que le ne saura jamais d’oĂč vient l’expression "dans cent sept ans" allusion Ă  la construction de Notre Dame de Paris, Ă  la Guerre de Cent ans plus celle de Sept ans, ou tout bĂȘtement Ă  une liqueur Ă  base de zeste de citron et de coriandre ?GalilĂ©e n’a jamais affirmĂ© "Et pourtant, elle tourne". Il avait eu tellement de mal, il avait mis tellement de temps Ă  s’approprier une thĂ©orie que Copernic n’avait fait publier qu’à soixante-dix ans, peu de temps avant de mourir, qu’il avait bien fallu "sauver l’honneur scientifique du grand savant" en lui permettant cette saillie profĂ©rĂ©e tout bas, avant de se retirer chez lui, en Toscane, aveugle et fort dommage, mais Louis XIV n’a jamais dit "L’Etat, c’est moi". S’il avait dĂ» proclamer quelque chose du mĂȘme tonneau, il aurait dit "La Nation, c’est moi", l’Etat n’étant qu’un outil de la souverainetĂ© du DĂ©at Ă  bien Ă©crit qu’il ne fallait pas "mourir pour Dantzig", ni pour les "PoldĂšves". Le peuple poldĂšve avait Ă©tĂ© inventĂ© en 1929 par un journaliste de L’Action française. Il inspirerait en 1936 HergĂ© pour son album Le Lotus bleu. DĂ©at assimilait donc des Polonais Ă  un peuple de bande "Guerre froide" fut popularisĂ©e par le journaliste et essayiste Ă©tats-unien Walter Lippman en 1947. Lippman l’avait empruntĂ©e Ă  l’homme d’affaires Bernard Baruch qui l’avait lui-mĂȘme dĂ©couverte certains diront que je le fait exprĂšs chez George Orwell. Dans un article d’octobre 1945 pour le pĂ©riodique socialiste Tribune, Orwell exposait que l’existence de la bombe atomique allait enferrer l’humanitĂ© dans un Ă©tat "horriblement stable" de "guerre froide permanente".Que dire de l’expression "Le Grenelle de" l’environnement, la vente des pantoufles, l’étalonnage des stylos Ă  bille, si ce n’est qu’elle rĂ©pond fort bien Ă  l’air du temps avec son "dialogue social", ses "partenaires sociaux" ? Il n’y eut pas d’accords de Grenelle en mai 1968, la base ayant refusĂ© les propositions arrachĂ©s par les dirigeants syndicaux lors d’une rĂ©union de trente-six heures prĂ©sidĂ©e par aussi aux pauvres gĂ©nĂ©raux français "limogĂ©s" en 1915 par le marĂ©chal Foch, alors que la plupart d’entre eux se retrouvĂšrent Ă  Brives, Ă  Tulle ou Ă  PĂ©rigueux ! Puisqu’on s’intĂ©resse aux gĂ©nĂ©raux, Cambronne n’a sĂ»rement pas prononcĂ© son fameux mot Ă  la bataille de Waterloo. Il a, par ailleurs, de lui-mĂȘme, infirmĂ© l’assertion selon laquelle il se serait Ă©criĂ© "La garde meurt mais ne se rend pas" non seulement il n’était pas mort, mais en plus il s’était rendu...Qui savait que le fameux "rang d’oignon" venait du baron d’Oignon, chef du protocole du roi Henri II ?Quant Ă  Christophe Colomb, non seulement il n’a pas dĂ©couvert l’AmĂ©rique, mais il n’a mĂȘme pas, selon Voltaire, rĂ©ussi Ă  faire tenir un oeuf debout oeuf prĂ©cĂ©demment attribuĂ© Ă  l’architecte du Quattrocento Brunelleschi, rien Ă  voir, donc "la plupart des bons mots sont des redites".Le trĂšs limitĂ© Mac-Mahon, massacreur de la Commune, prononça bien "Que d’eau, que d’eau !" devant Moissac inondĂ© en 1875. On lui conserve tout de mĂȘme notre sympathie pour cette auto-analyse "La fiĂšvre typhoĂŻde est une maladie terrible. Ou on en meurt, ou on en reste idiot. Et je sais de quoi je parle, je l’ai eue."On terminera sur Yalta, qui ne prĂ©para pas le partage du monde. Cela avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  la ConfĂ©rence de TĂ©hĂ©ran en 1943.
CettederniĂšre, malgrĂ© son insistance, n'a jamais connu le mot cĂ©lĂšbre prononcĂ© par lui Ă  la bataille de Waterloo, et dont elle entend toujours parler. Qui prononcera le fameux mot ? Sur un sujet des plus minces et facilement scabreux, cette courte comĂ©die (mais peut-on faire beaucoup plus long sur ces cinq lettres ?) reste en fait comme un des chefs Forum Futura-Sciences les forums de la science MATIERE Physique Prononciation des mots en physique...  RĂ©pondre Ă  la discussion Affichage des rĂ©sultats 31 Ă  60 sur 90 20/12/2006, 21h59 31 Re Prononciation des mots en physique... - Pour le "g" nĂ©erlandais, on le prononce - Soit comme un "k" dont on prolonge le son et dont on enlĂšve le claquement initial khhh. Le son est formĂ© dans la bouche. - Soit la mĂȘme chose, mais avec avec un son plus guttural, ce qui se rapproche alors du "j" italien comme dans Juliano, Juan. Christiaan Huygens se prononce "Christ-i-Ăąne h-oeil-g-Ăšns". Quid de Weierstrass Oueilleur-shtrass ou Veilleur-strace ? - 21/12/2006, 00h11 32 Gwyddon Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Sephi Quid de Weierstrass Oueilleur-shtrass ou Veilleur-strace ? va-iller-straSS c'est allemand, et c'est dur de transcrire phonĂ©tiquement A quittĂ© FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 21/12/2006, 11h19 33 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Chip Pour Huyghens, la prononciation originale est "oĂŻreuns", EnvoyĂ© par Sephi Christiaan Huygens se prononce "Christ-i-Ăąne h-oeil-g-Ăšns". Alors ? Hoy-[kh]-euns, ou h-oeil-[kh]-Ăšns ? 21/12/2006, 17h21 34 Komalex Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par ssas_am Bonjour C'est une tres bonne idee ca , j'ai moi rencontrĂ© pas mal de problemes de prononciation comme ca , et sur le coup on a parfois l'air bete, d'ailleurs ca n'est pas valable que pour les noms propres , il y a parfois certaines notations ou autres ... En ce qui concerne "De Broglie" ,comme j'en avais entendu parler et vu son nom a l'ecrit si bien je suis restĂ©e quelques temps en pensant qu'il s'agissait de 2 personnes differentes jusqu'a ce que le lien se fasse... Il y en a encore ou je doute de la prononciation mais je ne m'en souviens plus ca me reviendra ... Sinon un des derniers m'ayant posĂ© problemes dont je me souviens encore est Lebesgue a prononcer Leubaigue D'ailleurs ma prof de magistral disait "De Breuille" tandis que mon prof de td disait "De broglie" comme il le lit quoi... -> donc jsais toujours pas la vraie prononciation / 21/12/2006, 18h02 35 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par sitalgo Huygens Ă©tant paysan-bas, le uy se prononce comme oeil. S'il n'y avait que cela ! Mais pour ĂȘtre initiĂ© au "paysan-bas" comme tu dis, je peux affirmer que la prononciation du "H" suivi de uy, suivi surtout de l'imprononçable pour nous "g" nĂ©erlandais, le tout est trĂšs indigeste... On trouve des chercheurs qui cherchent ; on cherche des chercheurs qui trouvent ! 21/12/2006, 18h36 36 pavlinka Re Prononciation des mots en physique... insolite la prononciation de Clapeyron! Je pense que c'est [klapĂ©ron], mais vu le nombre de versions diffĂ©rentes que j'ai entendues, j'ai des doutes. Ca va gĂ©nĂ©rallement de [klapĂ©irone] Ă  [klapĂ©trone]... DerniĂšre modification par Gwyddon ; 21/12/2006 Ă  18h44. 21/12/2006, 21h49 37 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par danyvio l'imprononçable pour nous "g" nĂ©erlandais, Si j'ai bien compris les explications, c'est un K dont on laisse passer l'air, comme le S est un T dont on laisse passer l'air. Si on fait KHHHH ! comme on fait TSSSS ! Le fameux G sera la deuxiĂšme partie du KHHH, c'est bien ça ? C'est comme le son CH dans le prĂ©nom polonais Lech que tous les journalistes prononcent Ă  tort comme un j espagnol ? 21/12/2006, 23h52 38 Re Prononciation des mots en physique... B'soir, EnvoyĂ© par alovesupreme avez vous le lien sur ce site? DĂ©solĂ©, j'ai une mĂ©moire de poisson rouge mais en tapant "lexique canada anglais francais" dans google, il y en a une tapĂ©e. Mais si t'as l'gosier, Qu'une armure d'acier, Matelasse. Brassens, Le bistrot. 22/12/2006, 12h55 39 Re Prononciation des mots en physique... Ce pourrait ĂȘtre dans la rubrique "on se distrait" mais tant pis En Belgique, Ă  Waterloo - Pardon Monsieur, doit-on prononcer "Vaterloo" ou "OUaterloo" - OUaterloo ! - Vous ĂȘtes sĂ»r ? Vous habitez ici ? - Non, je suis en ouacance ! On trouve des chercheurs qui cherchent ; on cherche des chercheurs qui trouvent ! 22/12/2006, 14h44 40 Thwarn Re Prononciation des mots en physique... je sors de mon cours de physique statistique, et mon prof pronoucĂ© Pauli "paoli"... On dit bien "poli", non? 22/12/2006, 16h26 41 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Thwarn je sors de mon cours de physique statistique, et mon prof pronoucĂ© Pauli "paoli"... On dit bien "poli", non? Ben non, Pauli Ă©tait autrichien, ça se prononce Ă  l'allemande... La prononciation de ton prof est meilleure que "poli"... Cordialement 22/12/2006, 21h42 42 fderwelt Re Prononciation des mots en physique... Bonsoir, C'est plutĂŽt des maths que de la Physique, mais ça va dans le mĂȘme sens... Comment doit-on prononcer Sylow ? celui des p-sous-groupes ? J'ai fini par trouver, mais ça ne saute pas aux yeux... - françois Dans le genre il y a WrocƂaw avec un l barrĂ©, en Pologne, oĂč il y a eu pas mal de CongrĂšs de CybernĂ©tique. Vroclave, vrotslave, vrotsouof ? Les optimistes croient que ce monde est le meilleur possible. Les pessimistes savent que c'est vrai. 22/12/2006, 21h53 43 Re Prononciation des mots en physique... Hi all, Pour Hawking, Feynman ... Ă  suivre... Merci Ă  celles et ceux qui propagent la science sur Internet. 04/01/2007, 08h25 44 pavlinka Re Prononciation des mots en physique... On rononce les W comme les V non? ca donne [Vrotslaf] en soulant le r pour les Ă©lue de Dieu qui y arrivent 04/01/2007, 08h27 45 pavlinka Re Prononciation des mots en physique... mes excuses pour les fautes prononce roulant Ă©lus 04/01/2007, 11h13 46 Nox Re Prononciation des mots en physique... Bonjour ! Pour Wroclaw faut que je demande Ă  qqun pour confirmer Je dirais Vroc'tau mais bon c'est un peu schĂ©matique parce que le polonais se prononce d'une maniĂšre peu commune pour nous français ...Pour moi en tout cas c'est super dur ... Cordialement, Nox Nox, ancien contributeur des forums de maths et de chimie. 03/02/2007, 20h53 47 Nox Re Prononciation des mots en physique... Bonjour ! Je fais remonter ce fil pour savoir comment on prononce le compteur Geiger ? gĂ©gĂšre gaĂŻgeure ? Cordialement, Nox Nox, ancien contributeur des forums de maths et de chimie. 03/02/2007, 21h00 48 Re Prononciation des mots en physique... On entend beaucoup le "GĂ©gĂšre", mais parfois certains font des efforts et prononcent "gaĂŻgueure", mais c'est moins courant... Encore une victoire de Canard ! 03/02/2007, 22h24 49 Ledescat Re Prononciation des mots en physique... Je dis gĂ©gĂšre moi pour ma part Pour Bezout, dites vous Beuzou ou bien BĂ©zou? Moi les deux je les emploie autant... 03/02/2007, 22h32 50 Gwyddon Re Prononciation des mots en physique... Je suis plus fan de [BĂ©zou], mais je ne vais pas incendier quelqu'un qui dit l'autre prononciation Il faudrait pouvoir demander au sus-nommĂ© A quittĂ© FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 03/02/2007, 23h10 51 Re Prononciation des mots en physique... Bonsoir, Pour les noms communs et d'unitĂ©s, il y a un excellent dictionnaire en ligne, le TLF L'ortographe phonĂ©tique est indiquĂ©e, et il y a possibilitĂ© de faire prononcer les mots ça fait un peu Karl, mais ça donne une bonne idĂ©e quand mĂȘme. 04/02/2007, 04h46 52 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Ledescat Je dis gĂ©gĂšre moi pour ma part Pour Bezout, dites vous Beuzou ou bien BĂ©zou? Moi les deux je les emploie autant... Bonjour, Il ne devrait pas y avoir d'ambiguĂŻtĂ©, et pourtant... Le français demande Beuzout, comme il demande Cleumenceau si, si!. Pour les parisiens, il se trouve qu'il y a trois stations de mĂ©tro posant le problĂšme Champs-ElysĂ©es-Clemenceau Cleumenceau, Pereire Peureire et Pernety PĂšrneuty. Autant dire que l'on n'entend jamais la "bonne" prononciation... Cordialement, 04/02/2007, 04h50 53 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Coincoin On entend beaucoup le "GĂ©gĂšre", mais parfois certains font des efforts et prononcent "gaĂŻgueure", mais c'est moins courant... Ca ne devrait pas ĂȘtre GueĂŻgueur, plutĂŽt que aĂŻ eil plutĂŽt que ail?? Cordialement, 04/02/2007, 12h25 54 Re Prononciation des mots en physique... Ca ne devrait pas ĂȘtre GueĂŻgueur, plutĂŽt que aĂŻ eil plutĂŽt que ail?? Si, si ! C'est pas Ă©vident de retranscrire la prononciation comme ça... comme il demande Cleumenceau si, si! Wikipedia indique que ça se prononce comme "ClĂ©menceau", mais c'est vrai qu'on le voit trĂšs souvent avec un accent noms de rue, ... Encore une victoire de Canard ! 04/02/2007, 15h40 55 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Coincoin Wikipedia indique que ça se prononce comme "ClĂ©menceau", mais c'est vrai qu'on le voit trĂšs souvent avec un accent noms de rue, ... L'Ă©criture est sans accent, c'est sĂ»r. Maintenant, pour la prononciation, je n'ai pas encore trouvĂ© de source fiable je ne considĂšre par le Wiki comme tel indiquant que la prononciation "correcte" ne suit pas la rĂšgle. Que "ça se prononce comme clĂ©..." est une Ă©vidence factuelle, suffit d'ouvrir les oreilles. Cordialement, 04/02/2007, 15h50 56 Gwyddon Re Prononciation des mots en physique... Tout Ă  fait d'accord sur l'orthographe, aprĂšs pour ce qui est de la prononciation je ne sais pas trop non plus. Ici une page intĂ©ressante, bien que non officielle A quittĂ© FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 04/02/2007, 19h55 57 Ledescat Re Prononciation des mots en physique... Excellent pagee Gwyddon 04/02/2007, 22h43 58 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par mmy Ca ne devrait pas ĂȘtre GueĂŻgueur, plutĂŽt que aĂŻ eil plutĂŽt que ail?? Cordialement, Salut ! Non, je ne crois pas qu'il existe de combinaisons de lettres en allemand qui se prononce "éï". "eine" se dit "aĂŻneu" et pas "éïneu" ! 04/02/2007, 23h12 59 Re Prononciation des mots en physique... Il y a le "ej" mais je ne sais pas si ça fait "éï " ou "Úï ". Mais si t'as l'gosier, Qu'une armure d'acier, Matelasse. Brassens, Le bistrot. 04/02/2007, 23h18 60 Re Prononciation des mots en physique... Dans quel mot ? 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Lorsque NapolĂ©on comprend que le sort de la bataille de Waterloo est en train de tourner, il dĂ©cide de tenter sa derniĂšre chance. La garde impĂ©riale, composĂ©e d’hommes qui suivent le petit Caporal depuis parfois ses premiĂšres campagnes, est le dernier rempart face aux troupes commandĂ©es par Wellington. La Vieille Garde, le 1er chasseurs de la garde, est commandĂ©e par un fidĂšle compagnon de l’Empereur. Le gĂ©nĂ©ral Cambronne n’a jamais abandonnĂ© NapolĂ©on. Il l’a suivi jusque dans son exil Ă  l’üle d’Elbe. Le courage de la garde impĂ©riale, les mots de Cambronne qui vont suivre font dĂ©sormais partie de la lĂ©gende. Le dernier carrĂ© de la grande armĂ©e meurt sous la mitraille. Le gĂ©nĂ©ral anglais Colville dans un acte de mansuĂ©tude somme les derniers soldats français de se rendre. Le gĂ©nĂ©ral Cambronne juge cette proposition dĂ©shonorante et rĂ©pond La garde meurt mais ne se rend pas ». L’Anglais insiste. Le Français dans un dernier acte hĂ©roĂŻque lui rĂ©pond Merde ! » Pierre Cambronne a-t-il prononcĂ© son fameux mot ? Il ne le confirma jamais. Mais Victor Hugo lui attribua la paternitĂ© de cette rĂ©partie dans Les MisĂ©rables. La lĂ©gende Ă©tait nĂ©e. Elle est devenue l’Histoire. Bertrand GuyardLe Figaro AccĂ©dez Ă  l’article source Pour en savoir plus le mot de Cambronne fait l’objet d’une enquĂȘte parue dans notre ouvrage Petits mensonges historiques Mots cĂ©lĂšbres maisjamais prononcĂ©s ! avec l’ouvrage Petits mensonges historiques Ă©ditĂ© par La France pittoresque Plus un mot historique reflĂšte exactement la physionomie morale de son auteur prĂ©sumĂ©, plus ce mot a des chances d’ĂȘtre faux ». DĂ©couvrez 22 mots historiques » que l’Histoire retient mais qui n’ont jamais Ă©tĂ© prononcĂ©s. 170 pages d’enquĂȘtes au ton espiĂšgle et enlevĂ©.

leMot « Merde » mon cher AZOTH faut pas en avoir peur, le gĂ©nĂ©ral Cambronne a-t-il prononcĂ© son fameux mot? Il ne le confirma jamais. Mais Victor Hugo lui attribua la paternitĂ© de cette rĂ©partie dans Les MisĂ©rables. La lĂ©gende Ă©tait nĂ©e. Elle est devenue l’Histoire. il as dit au gĂ©nĂ©ral Colville, commandant des troupes anglaises a DIORAMA WATERLOO » Le dernier carrĂ© 18 juin 1815 Le diorama prĂ©sente l’instant oĂč, Ă  la fin de la bataille, le GĂ©nĂ©ral CAMBRONNE lance son fameux mot » en rĂ©ponse Ă  la sommation de se rendre formulĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Anglais COLVILLE. CAMBRONNE commande un carrĂ© composĂ© du 2Ăšme bataillon du 1er rĂ©giment de chasseurs. Il aurait d’abord rĂ©pondu » la garde meurt mais ne se rend pas », puis Ă  bout de patience aprĂšs deux autres sommations, il aurait criĂ© merde ». CAMBRONNE nia toute sa vie avoir prononcĂ© ce mot qui devait le rendre cĂ©lĂšbre. Ce carrĂ© sera anĂ©anti par les salves de fusils et par les canons des Anglais. CAMRONNE laissĂ© pour mort, victime de plusieurs blessures au visage, au bras doit Ă  la main droite et plusieurs plaies aux jambes, sera cependant sauvĂ© est emmenĂ© en Angleterre, oĂč il Ă©pousera l’infirmiĂšre Anglaise qui le soigna. DĂ©tails Mis Ă  jour 24 mai 2019 FCyi.