Auteurde romans et de poĂ©sies, Christel Lacroix mĂ©lange ici les dĂ©tails de sa vie de « confinĂ©e » durant la pandĂ©mie de Covid19, ses joies, ses peines, ses doutes, mais aussi ses rĂ©flexions sur le monde, des citations d’auteurs disparus ou confinĂ©s comme elle, des articles de journaux, des reportages, des sentiments exhalĂ©s ou refoulĂ©s, tissant une vĂ©ritable toile de ressentis de Lilya À travers ce livre, le but recherchĂ© est d’essayer d’apporter un temps soi peu de l’espoir, du rĂ©confort, de la bienveillance, de la douceur et beaucoup d’amour aux personnes souffrantes psychologiquement, aux Ăąmes brisĂ©es et mon tĂ©moignage et celui de plusieurs femmes, chacune Ă©tant sur un cheminement diffĂ©rent afin que les personnes qui le liront soient plus aptes Ă  s’identifier. Cela pour but de montrer qu'aucune personne n’est seul et qu’un jour ou l’autre toute la peine Ă©prouvĂ©e se dissipera. sur 5 etoiles 487 Ă©valuations Langue FrançaisSortie le 18 mars 2021 ISBN-13 978B08ZBJ4JW6 Ebooks tout-en-un illimitĂ©s au mĂȘme endroit Compte d'essai gratuit pour l'utilisateur enregistrĂ© L'eBook comprend les versions PDF, ePub et Kindle Qu'est-ce que je reçois? Voici les avantages que vous obtiendrez si vous vous inscrivez en tant qu'utilisateur premium Lisez autant d'eBooks! Vous pouvez lire de nombreux ebooks les plus rĂ©cents et les plus rĂ©cents NumĂ©risation sĂ©curisĂ©e Tout le site est sĂ©curisĂ© et protĂ©gĂ© par un antivirus Ă  jour Cliquez et lisez-le! Plus besoin d'attendre pour lire des ebooks, c'est instantanĂ© ! Pas de frais de retard ou de contrats fixes Vous pouvez annuler Ă  tout moment comme vous le souhaitez Avis des lecteurs Apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. Mahaut Rousseau Livre trĂšs intĂ©ressant et extrĂȘmement agrĂ©able Ă  lire Iseult Barre Se lit avec intĂ©rĂȘt comme tous les prĂ©cĂ©dents livres de cet auteur. Berthe Dubois Un excellent livre pour les parents et professeurs et leaders et... Livres liĂ©s Apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. TĂ©lĂ©chargez l'ebook apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lilya pdf gratuit ... Ebook PDF complet avec essai, article de recherche apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lire gratuitement ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! ebook epub ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! tĂ©lĂ©charger gratuitement du livre en format PDF ... 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Cliquez pour lire/tĂ©lĂ©charger apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lilya PDF ... Liend'accĂšs Ă  la formation À la dĂ©couverte du Coran et de ses mystĂšres cachĂ©s: d'accĂšs Ă  la formati LE POÈTE Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rĂȘve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards lĂ©gers que l’aurore soulĂšve, Et qu’avec la rosĂ©e on voit s’évanouir. LA MUSE Qu’aviez-vous donc, ĂŽ mon poĂšte ! Et quelle est la peine secrĂšte Qui de moi vous a sĂ©parĂ© ? HĂ©las ! je m’en ressens encore. Quel est donc ce mal que j’ignore Et dont j’ai si longtemps pleurĂ© ? LE POÈTE C’était un mal vulgaire et bien connu des hommes ; Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur, Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes, Que personne avant nous n’a senti la douleur. LA MUSE Il n’est de vulgaire chagrin Que celui d’une Ăąme vulgaire. Ami, que ce triste mystĂšre S’échappe aujourd’hui de ton sein. Crois-moi, parle avec confiance ; Le sĂ©vĂšre dieu du silence Est un des frĂšres de la Mort ; En se plaignant on se console, Et quelquefois une parole Nous a dĂ©livrĂ©s d’un remord. LE POÈTE S’il fallait maintenant parler de ma souffrance, Je ne sais trop quel nom elle devrait porter, Si c’est amour, folie, orgueil, expĂ©rience, Ni si personne au monde en pourrait profiter. Je veux bien toutefois t’en raconter l’histoire, Puisque nous voilĂ  seuls, assis prĂšs du foyer. Prends cette lyre, approche, et laisse ma mĂ©moire Au son de tes accords doucement s’éveiller. LA MUSE Avant de me dire ta peine, Ô poĂšte ! en es-tu guĂ©ri ? Songe qu’il t’en faut aujourd’hui Parler sans amour et sans haine. S’il te souvient que j’ai reçu Le doux nom de consolatrice, Ne fais pas de moi la complice Des passions qui t’ont perdu, LE POÈTE Je suis si bien guĂ©ri de cette maladie, Que j’en doute parfois lorsque j’y veux songer ; Et quand je pense aux lieux oĂč j’ai risquĂ© ma vie, J’y crois voir Ă  ma place un visage Ă©tranger. Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t’inspire Nous pouvons sans pĂ©ril tous deux nous confier. Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des maux qu’on pourrait oublier. LA MUSE Comme une mĂšre vigilante Au berceau d’un fils bien-aimĂ©, Ainsi je me penche tremblante Sur ce coeur qui m’était fermĂ©. Parle, ami, – ma lyre attentive D’une note faible et plaintive Suit dĂ©jĂ  l’accent de ta voix, Et dans un rayon de lumiĂšre, Comme une vision lĂ©gĂšre, Passent les ombres d’autrefois. LE POÈTE Jours de travail ! seuls jours oĂč j’ai vĂ©cu ! Ô trois fois chĂšre solitude ! Dieu soit louĂ©, j’y suis donc revenu, À ce vieux cabinet d’étude ! Pauvre rĂ©duit, murs tant de fois dĂ©serts, Fauteuils poudreux, lampe fidĂšle, Ô mon palais, mon petit univers, Et toi, Muse, ĂŽ jeune immortelle, Dieu soit louĂ©, nous allons donc chanter ! Oui, je veux vous ouvrir mon Ăąme, Vous saurez tout, et je vais vous conter Le mal que peut faire une femme ; Car c’en est une, ĂŽ mes pauvres amis HĂ©las ! vous le saviez peut-ĂȘtre, C’est une femme Ă  qui je fus soumis, Comme le serf l’est Ă  son maĂźtre. Joug dĂ©testĂ© ! c’est par lĂ  que mon coeur Perdit sa force et sa jeunesse ; – Et cependant, auprĂšs de ma maĂźtresse, J’avais entrevu le bonheur. PrĂšs du ruisseau, quand nous marchions ensemble, Le soir, sur le sable argentin, Quand devant nous le blanc spectre du tremble De loin nous montrait le chemin ; Je vois encore, aux rayons de la lune, Ce beau corps plier dans mes bras
 N’en parlons plus
 – je ne prĂ©voyais pas OĂč me conduirait la Fortune. Sans doute alors la colĂšre des dieux Avait besoin d’une victime ; Car elle m’a puni comme d’un crime D’avoir essayĂ© d’ĂȘtre heureux. LA MUSE L’image d’un doux souvenir Vient de s’offrir Ă  ta pensĂ©e. Sur la trace qu’il a laissĂ©e Pourquoi crains-tu de revenir ? Est-ce faire un rĂ©cit fidĂšle Que de renier ses beaux jours ? Si ta fortune fut cruelle, Jeune homme, fais du moins comme elle, Souris Ă  tes premiers amours. LE POÈTE Non, – c’est Ă  mes malheurs que je prĂ©tends sourire. Muse, je te l’ai dit je veux, sans passion, Te conter mes ennuis, mes rĂȘves, mon dĂ©lire, Et t’en dire le temps, l’heure et l’occasion. C’était, il m’en souvient, par une nuit d’automne, Triste et froide, Ă  peu prĂšs semblable Ă  celle-ci ; Le murmure du vent, de son bruit monotone, Dans mon cerveau lassĂ© berçait mon noir souci. J’étais Ă  la fenĂȘtre, attendant ma maĂźtresse ; Et, tout en Ă©coutant dans cette obscuritĂ©, Je me sentais dans l’ñme une telle dĂ©tresse Qu’il me vint le soupçon d’une infidĂ©litĂ©. La rue oĂč je logeais Ă©tait sombre et dĂ©serte ; Quelques ombres passaient, un falot Ă  la main ; Quand la bise sifflait dans la porte entr’ouverte, On entendait de loin comme un soupir humain. Je ne sais, Ă  vrai dire, Ă  quel fĂącheux prĂ©sage Mon esprit inquiet alors s’abandonna. Je rappelais en vain un reste de courage, Et me sentis frĂ©mir lorsque l’heure sonna. Elle ne venait pas. Seul, la tĂȘte baissĂ©e, Je regardai longtemps les murs et le chemin, – Et je ne t’ai pas dit quelle ardeur insensĂ©e Cette inconstante femme allumait en mon sein ; Je n’aimais qu’elle au monde, et vivre un jour sans elle Me semblait un destin plus affreux que la mort. Je me souviens pourtant qu’en cette nuit cruelle Pour briser mon lien je fis un long effort. Je la nommai cent fois perfide et dĂ©loyale, Je comptai tous les maux qu’elle m’avait causĂ©s. HĂ©las ! au souvenir de sa beautĂ© fatale, Quels maux et quels chagrins n’étaient pas apaisĂ©s ! Le jour parut enfin. – Las d’une vaine attente, Sur le bord du balcon je m’étais assoupi ; Je rouvris la paupiĂšre Ă  l’aurore naissante, Et je laissai flotter mon regard Ă©bloui. Tout Ă  coup, au dĂ©tour de l’étroite ruelle, J’entends sur le gravier marcher Ă  petit bruit
 Grand Dieu ! prĂ©servez-moi ! je l’aperçois, c’est elle ; Elle entre. – D’oĂč viens-tu ? Qu’as-tu fait cette nuit ? RĂ©ponds, que me veux-tu ? qui t’amĂšne Ă  cette heure ? Ce beau corps, jusqu’au jour, oĂč s’est-il Ă©tendu ? Tandis qu’à ce balcon, seul, je veille et je pleure, En quel lieu, dans quel lit, Ă  qui souriais-tu ? Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible Que tu viennes offrir ta bouche Ă  mes baisers ? Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible Oses-tu m’attirer dans tes bras Ă©puisĂ©s ? Va-t’en, retire-toi, spectre de ma maĂźtresse ! Rentre dans ton tombeau, si tu t’en es levĂ© ; Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse, Et, quand je pense Ă  toi, croire que j’ai rĂȘvĂ© ! LA MUSE Apaise-toi, je t’en conjure ; Tes paroles m’ont fait frĂ©mir. Ô mon bien-aimĂ© ! ta blessure Est encor prĂȘte Ă  se rouvrir. HĂ©las ! elle est donc bien profonde ? Et les misĂšres de ce monde Sont si lentes Ă  s’effacer ! Oublie, enfant, et de ton Ăąme Chasse le nom de cette femme, Que je ne veux pas prononcer. LE POÈTE Honte Ă  toi qui la premiĂšre M’as appris la trahison, Et d’horreur et de colĂšre M’as fait perdre la raison ! Honte Ă  toi, femme Ă  l’oeil sombre, Dont les funestes amours Ont enseveli dans l’ombre Mon printemps et mes beaux jours ! C’est ta voix, c’est ton sourire, C’est ton regard corrupteur, Qui m’ont appris Ă  maudire Jusqu’au semblant du bonheur ; C’est ta jeunesse et tes charmes Qui m’ont fait dĂ©sespĂ©rer, Et si je doute des larmes, C’est que je t’ai vu pleurer. Honte Ă  toi, j’étais encore Aussi simple qu’un enfant ; Comme une fleur Ă  l’aurore, Mon coeur s’ouvrait en t’aimant. Certes, ce coeur sans dĂ©fense Put sans peine ĂȘtre abusĂ© ; Mais lui laisser l’innocence Était encor plus aisĂ©. Honte Ă  toi ! tu fus la mĂšre De mes premiĂšres douleurs, Et tu fis de ma paupiĂšre Jaillir la source des pleurs ! Elle coule, sois-en sĂ»re, Et rien ne la tarira ; Elle sort d’une blessure Qui jamais ne guĂ©rira ; Mais dans cette source amĂšre Du moins je me laverai, Et j’y laisserai, j’espĂšre, Ton souvenir abhorrĂ© ! LA MUSE PoĂšte, c’est assez. AuprĂšs d’une infidĂšle, Quand ton illusion n’aurait durĂ© qu’un jour, N’outrage pas ce jour lorsque tu parles d’elle ; Si tu veux ĂȘtre aimĂ©, respecte ton amour. Si l’effort est trop grand pour la faiblesse humaine De pardonner les maux qui nous viennent d’autrui, Épargne-toi du moins le tourment de la haine ; À dĂ©faut du pardon, laisse venir l’oubli. Les morts dorment en paix dans le sein de la terre Ainsi doivent dormir nos sentiments Ă©teints. Ces reliques du coeur ont aussi leur poussiĂšre ; Sur leurs restes sacrĂ©s ne portons pas les mains. Pourquoi, dans ce rĂ©cit d’une vive souffrance, Ne veux-tu voir qu’un rĂȘve et qu’un amour trompĂ© ? Est-ce donc sans motif qu’agit la Providence Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t’a frappĂ© ? Le coup dont tu te plains t’a prĂ©servĂ© peut-ĂȘtre, Enfant ; car c’est par lĂ  que ton coeur s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la douleur est son maĂźtre, Et nul ne se connaĂźt tant qu’il n’a pas souffert. C’est une dure loi, mais une loi suprĂȘme, Vieille comme le monde et la fatalitĂ©, Qu’il nous faut du malheur recevoir le baptĂȘme, Et qu’à ce triste prix tout doit ĂȘtre achetĂ©. Les moissons pour mĂ»rir ont besoin de rosĂ©e ; Pour vivre et pour sentir l’homme a besoin des pleurs ; La joie a pour symbole une plante brisĂ©e, Humide encor de pluie et couverte de fleurs. Ne te disais-tu pas guĂ©ri de ta folie ? N’es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ? Et ces plaisirs lĂ©gers qui font aimer la vie, Si tu n’avais pleurĂ©, quel cas en ferais-tu ? Lorsqu’au dĂ©clin du jour, assis sur la bruyĂšre, Avec un vieil ami tu bois en libertĂ©, Dis-moi, d’aussi bon coeur lĂšverais-tu ton verre, Si tu n’avais senti le prix de la gaĂźtĂ© ? Aimerais-tu les fleurs, les prĂ©s et la verdure, Les sonnets de PĂ©trarque et le chant des oiseaux, Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature, Si tu n’y retrouvais quelques anciens sanglots ? Comprendrais-tu des cieux l’ineffable harmonie, Le silence des nuits, le murmure des flots, Si quelque part lĂ -bas la fiĂšvre et l’insomnie Ne t’avaient fait songer Ă  l’éternel repos ? N’as-tu pas maintenant une belle maĂźtresse ? Et, lorsqu’en t’endormant tu lui serres la main, Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ? N’allez-vous pas aussi vous promener ensemble Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ? Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ? Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune, Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras, Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune, DerriĂšre elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ? De quoi te plains-tu donc ? L’immortelle espĂ©rance S’est retrempĂ©e en toi sous la main du malheur. Pourquoi veux-tu haĂŻr ta jeune expĂ©rience, Et dĂ©tester un mal qui t’a rendu meilleur ? Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidĂšle, Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ; Plains-la ! c’est une femme, et Dieu t’a fait, prĂšs d’elle, Deviner, en souffrant, le secret des heureux. Sa tĂąche fut pĂ©nible ; elle t’aimait peut-ĂȘtre ; Mais le destin voulait qu’elle brisĂąt ton coeur. Elle savait la vie, et te l’a fait connaĂźtre ; Une autre a recueilli le fruit de ta douleur. Plains-la ! son triste amour a passĂ© comme un songe ; Elle a vu ta blessure et n’a pu la fermer. Dans ses larmes, crois-moi, tout n’était pas mensonge. Quand tout l’aurait Ă©tĂ©, plains-la ! tu sais aimer. LE POÈTE Tu dis vrai la haine est impie, Et c’est un frisson plein d’horreur Quand cette vipĂšre assoupie Se dĂ©roule dans notre coeur. Écoute-moi donc, ĂŽ dĂ©esse ! Et sois tĂ©moin de mon serment Par les yeux bleus de ma maĂźtresse, Et par l’azur du firmament ; Par cette Ă©tincelle brillante Qui de VĂ©nus porte le nom, Et, comme une perle tremblante, Scintille au loin sur l’horizon ; Par la grandeur de la nature, Par la bontĂ© du CrĂ©ateur, Par la clartĂ© tranquille et pure De l’astre cher au voyageur. Par les herbes de la prairie, Par les forĂȘts, par les prĂ©s verts, Par la puissance de la vie, Par la sĂšve de l’univers, Je te bannis de ma mĂ©moire, Reste d’un amour insensĂ©, MystĂ©rieuse et sombre histoire Qui dormiras dans le passĂ© ! Et toi qui, jadis, d’une amie Portas la forme et le doux nom, L’instant suprĂȘme oĂč je t’oublie Doit ĂȘtre celui du pardon. Pardonnons-nous ; – je romps le charme Qui nous unissait devant Dieu. Avec une derniĂšre larme Reçois un Ă©ternel adieu. – Et maintenant, blonde rĂȘveuse, Maintenant, Muse, Ă  nos amours ! Dis-moi quelque chanson joyeuse, Comme au premier temps des beaux jours. DĂ©jĂ  la pelouse embaumĂ©e Sent les approches du matin ; Viens Ă©veiller ma bien-aimĂ©e, Et cueillir les fleurs du jardin. Viens voir la nature immortelle Sortir des voiles du sommeil ; Nous allons renaĂźtre avec elle Au premier rayon du soleil ! Aimerou ĂȘtre amoureux :de nombreux auteurs et professionnels ont fait cette distinction et se sont penchĂ©s sur cette diffĂ©rence fondamentale, me semble-t-il, car elle Ă  l’origine de trĂšs nombreuses sĂ©parations. Aujourd’hui, en effet, de plus en plus de couples Ă©clatent car ils ont confondu les deux, aimer et ĂȘtre amoureux, et ceci
23/07/1993 - 23/09/1993 Je vous avais pourtant prĂ©venus que ce serait en pressant le kyste cancĂ©reux de ma haine que j’ar-riverais Ă  faire parvenir jusqu’à vos oreilles ingrates, l’eau claire et parsemĂ©e de reflets d’argent des mots les plus beaux que vous ayez eu l’occasion, sinon la chance suprĂȘme, dĂ©licieuse et sĂ©raphique, d’entendre. Que ceux qui me trouvent ignoble et odieux creusent leur tombe et s’y allongent, les yeux tournĂ©s vers le Ciel ; car c’est depuis le firmament mĂ©lancolique des nuages que je leur ferai goĂ»ter au fer rouge et brĂ»lant de ma vengeance. L’ode musicale que vous allez dĂšs Ă  prĂ©sent Ă©couter, n’est pas un requiem, ne vous y trompez pas ! bien que mon chant ait la majestĂ©, la puissance et le charme d’une oraison funĂ©raire. Car lĂ  oĂč s’endort le chant-amour de la mort, las d’avoir trop criĂ© ses vers, pour finalement retomber sous la pierre froide bercer le dĂ©funt destinataire de sa musique, lĂ  s’éveille et croĂźt ma chanson jusqu’à assourdir l’ouĂŻe des archanges du Mal. Et mon chant vous hypnotisera. Car bien que vous le haĂŻssiez sans limites, vous poursuivrez votre Ă©coute jusqu’à ce que vous parveniez Ă  l’interprĂ©ter vous-mĂȘmes. Pourquoi ? Parce que par ce chant, si grande et inassouvissable que soit votre haine, son immensitĂ© n’atteindra jamais le seuil, ni mĂȘme les esquisses, des musicales notes qui en furent l’origine. Sachez que jamais vous n’arriverez Ă  surpasser de votre propre dĂ©goĂ»t, l’aversion Ă©cƓurant que j’ai Ă  votre Ă©gard. Il est encore temps pour vous d’obstruer le portail de votre ouĂŻe. Tournez cette page et il sera dĂ©jĂ  trop tard. Vous serez pris dans le tourbillon infernal rĂ©flĂ©chissez bien au ses de ce qualificatif de mon chant haineux et vert du fardeau Ă©normĂ©ment alourdissant du rejet total et sans rĂ©mission de votre race entiĂšre. Car vous qui me lisez et goĂ»tez au parfum de mes mots sulfureux, sachez, vous qui vous croyez seul et protĂ©gĂ© derriĂšre votre barricade de papier, que vous ne reprĂ©sentez qu’une infime partie de ma rĂ©volte de dĂ©goĂ»t. Sachez qu’en poursuivant votre lecture, vous ne faites qu’amplifier l’écho intolĂ©rable du dessein que je viens de vous exposer. * Regardez, osez ne pas dĂ©tourner votre regard falsifiĂ© de cette plaie. La reconnaisez-vous ? Non bien sĂ»r. Pourtant elle est vĂŽtre. Vous en ĂȘtes Ă  la fois le criminel auteur et la pitoyable victime. Levez vos yeux assassins et soyez heureux que ma fureur vengeresse vous permette encore de conserver ce prĂ©cieux sens qu’est la vue. Pourtant rien ne m’oblige Ă  ne pas enfoncer dans vos orbites affamĂ©s le dard du scorpion que ma plaie saignante a enfantĂ©. Rien, si ce n’est l’insatisfaction de ne crever que deux de vos yeux alors que votre peau lĂ©preuse en compte des millions. Mais voilĂ  dĂ©jĂ  que ma haine pleure de venimeuses mygales supportant sur leurs Ă©paules arach-nides les puissants bazookas qui devront mettre fin tĂŽt ou tard Ă  votre si peu prĂ©cieuse vie. Il me faut retenir ces larmes fatales si je veux rester fidĂšle, comme une guĂȘpe peut l’ĂȘtre envers les Ă©tamines nutritive de la rose, Ă  ma volontĂ© de prolonger, jusqu’aux confins de l’insupportable, votre agonie, dont votre mort, soyez-en sĂ»rs, ne pourra ĂȘtre que salvatrice. Alors contemplez plutĂŽt une fois encore cette plaie qui chaque matin s’entrouvre un peu plus, laissant le soleil la brĂ»ler davantage. Contrairement Ă  l’ordre naturel, que vous croyiez Tout Puissant, ou que vous vous plaisiez Ă  y croire, lorsque vient le crĂ©puscule, cher aux loups assoiffĂ©s par une journĂ©e entiĂšre de jeĂ»ne, cette plaie ne se referme pas. Non, elle laisse Ă  son tour la lune la pĂ©nĂ©trer, s’offrant ainsi aux deux astres qui ont assurĂ©ment interdit sa guĂ©rison. Vous savez parfaitement que la Plaie ne s’ouvre avec bĂ©atitude, non pas pour sourire elle ignore jusqu’au sens originel de ce verbe, mais pour hurler sa douleur. Qu’ainsi, mĂȘme si vous ignorez sa prĂ©sence en tournant votre dĂ©daigneux regard, vous ne puissiez Ă©chapper Ă  la clameur dĂ©chirante de son existence. Vous avez creusĂ© la Plaie en y enfonçant vos ongles aiguisĂ©s ; la Plaie vous rĂ©pond en perçant le silence de votre culpabilitĂ© d’un cri plus tranchant que la lame affĂ»tĂ©e de la tempĂȘte. Souffrez de sa souffrance et courbez de honte votre coupable visage. * Mais je m’aperçois que je n’ai dĂ©jĂ  que trop chantĂ© la faille qui dĂ©chire la chair de mon corps dĂ©sertique. Vous risqueriez de croire que je ne suis pas le mot est juste infaillible ! DĂ©trompez-vous, prĂ©somptueux agneaux incrĂ©dules je le suis. Et au contraire, rien ne peut plus dĂ©sormais fendre les muscles de mon cƓur inassiĂ©geable. Car j’ai su, tout au long de ces annĂ©es de dociles et silencieuses souffrances, greffer au plus profond de moi-mĂȘme une carapace faite de l’acier le plus rĂ©sistant qu’il soit. Et c’est bien vous, et personne d’autre, pitoyables guerriers titubant sur le chemin du combat, oui c’est vous qui ĂȘtes l’origine et la cause de ce bouclier dont j’ai prĂ©maturĂ©ment accouchĂ©. BombardĂ© comme je le fus par vos lances, visant toujours plus prĂ©cisĂ©ment l’endroit oĂč je tentais de conserver un semblant de survie face Ă  vos attaques, il est certain que je ne vous ai jamais adressĂ© nul reproche, ni mĂȘme l’ombre du fantĂŽme d’une lĂąche plainte. Si votre intelligence avait pu Ă©galer l’intensitĂ© de votre cruautĂ©, il aurait Ă©tĂ© facile de vous douter que mon silence patient cachait un danger plus fĂ©roce encore que si le CrĂ©ateur lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de vous chĂątier en dĂ©clenchant les sept prĂ©dictions de l’apocalypse. Car, vous le comprenez maintenant, mais il est dĂ©jĂ  trop tard, l’heure de ma vengeance dĂ©vastatrice est venue. Il ne vous servira Ă  rien de fuir, car mĂȘme si vous rĂ©ussissiez Ă  atteindre, ce qui est Ă  dix mille pieds au-dessus de vos pauvres capacitĂ©s, la rapiditĂ© sans Ă©gale de la vipĂšre menacĂ©e, le glaive de ma vengeance parviendrait malgrĂ© tout Ă  vous toucher. Et s’il est une infĂ©rioritĂ© que j’admets concĂ©der au Tout Puissant, ce ne peut ĂȘtre que mon impos-sibilitĂ© Ă  vous prendre en pitiĂ©. Je connais votre infĂ©rioritĂ©, plus indiscutable encore, face Ă  la force de mon couperet rectificateur. Que cela ne vous empĂȘche pas de poursuivre mon chant accusateur qui continuera Ă  vous assaillir, laissant sur votre peau tuberculeuse, la marque indĂ©lĂ©bile de mon cĂ©leste courroux. * Quelle Ă©tait belle cette adolescente Ă  la peau dĂ©coupĂ©e dans les tissus les plus raffinĂ©s et aux yeux encore Ă©tonnĂ©s d’avoir vu tant de beautĂ© dans le miroir. On aurait dit un petit animal sauvage effarouchĂ© et certain de ne pas ĂȘtre Ă  sa place dans ce zoo qui ne lui offrait comme horizon que l’ñpre robustesse des barreaux de sa cage. Elle devait s’évader de sa prison. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement. Quand bien mĂȘme le Ciel n’était pas encore assez grand pour accueillir sa beautĂ© et l’Univers trop Ă©troit pour contenir les vapeurs Ă©manant de la puretĂ© de son visage et de son cƓur. Et moi j’ai Ă©tĂ© assez stupide pour lui ouvrir les portes de sa geĂŽle, en dĂ©robant au pĂ©ril de ma vie les clĂ©s tant dĂ©sirĂ©es qui devaient lui apprendre que l’alphabet se rĂ©sumait aux sept lettres du mot libertĂ©. Je ne me rendais pas compte de ma stupiditĂ©. Comment l’aurais-je fait ? Puisque je jouissais alors du plus parfait bonheur la fille la plus parfaite de cette Terre, planĂšte la plus parfaite du SystĂšme Solaire, daignait croiser ses doigts si doux avec mon humble main. Peut-ĂȘtre croyez-vous que je devrais vous remercier pour ce cadeau de votre Providence sacrĂ©e ? Ne prononcez plus jamais devant ma colĂšre ce verbe qui m’est maintenant Ă©tranger. Je ne peux plus remercier personne. Car aprĂšs m’ĂȘtre docilement habituĂ© Ă  votre laideur quotidienne, jusqu’au point d’ignorer que quelque chose d’autre, de diffĂ©rent, de meilleur mais je ne savais pas alors ce que "meilleur" signi-fiait pouvait exister ; aprĂšs ceci vous avez brandi devant mes yeux, aussi Ă©merveillĂ©s que ceux d’un nouveau nĂ©, cette crĂ©ature merveilleuse parmi les merveilles, angĂ©lique parmi les anges. Quel Ă©tait votre but ? Et surtout en quoi toute cette illusion pouvait vous servir si c’était pour la faire Ă©vanouir ensuite ? On ne tend pas un sucre Ă  un chien affamĂ© pour l’avaler soi-mĂȘme lorsqu’il s’apprĂȘte Ă  prendre ce cadeau. Ou alors on ne s’étonne pas que l’animal devienne enragĂ© et cherche Ă  vous saigner de sa morsure fatale. * Je sais que vous persistez Ă  vous emmitoufler dans votre manteau de suspicion pour vous protĂ©ger de l’attaque des intempĂ©ries, des flocons de neige, des rayons de soleil, des gouttes de pluie, des murmures du vent, de la fourche des Ă©clairs, des ululements des lunes et du mĂ©contentement de votre Dieu mĂ©galomane. Je sais que la mĂ©fiance est votre nation, que le doute est votre drapeau et que jamais vous ne chanterez l’hymne apaisant de la confiance. Je sais que tant que vos yeux, lorsque vous ĂȘtes sobre cela va sans dire, n’auront pas constatĂ© la dualitĂ© lunaire, vous resterez persuadĂ©s de contempler chaque soir la mĂȘme lune, identique, fidĂšle et immuable. Je sais qu’en ce moment mĂȘme, et malgrĂ© les menaces et les mises en garde que je n’arrĂȘte pas de semer dans votre champ oculaire et auditif, je sais que vous riez de ces graines que j’ai pourtant pris la peine de planter, et ceci uniquement pour que puisse fleurir votre comprĂ©hensible infantile. Mais il vous en faudrait plus vous voudriez que je vienne chaque heure arroser mes semences. Vous souhaiteriez me rabaisser Ă  l’état de jardinier pour que constamment j’entretienne vos cultures qui indubitablement, Ă  la lumiĂšre de votre sombre suspicion abjecte, ne donneront jamais aucun fruit. Écoutez donc maintenant ! Si jardinier je suis, ce ne peut ĂȘtre qu’au mĂȘme titre que Celui qui a fait fleurir l’Éden, le CrĂ©ateur de ce jardin paradisiaque qu’il vous presse d’atteindre au seuil de votre mort. C’est Lui qu’il faudrait invoquer, pour que le printemps souffle de nouveau sur vos vergers. Et quand bien mĂȘme Il viendrait vous porter secours mais rĂ©flĂ©chissez bien l’a-t-il dĂ©jĂ  fait une seule fois ?, je me tiendrais lĂ , au milieu de Son chemin, Le dĂ©fiant de continuer Sa route. Et croyez bien que jamais je n’ai perdu mon combat contre cet Hypocrite PaĂŻen BlasphĂ©mateur. Aussi prenez garde Ă  ma prochaine strophe. La preuve que je vous y donne pour justifier la toute puissance que vous me contestez, cette preuve aura le volume sonore d’un train qui foncerait avec cahots sur des rails oĂč vos oreilles seraient enchaĂźnĂ©es. * Le bonheur, sous quelque forme qu’il, a Ă©tĂ© depuis longtemps banni des portes de mon cƓur, dĂ©jĂ  bien trop lourd de haine et de dĂ©sir vengeur de puissance pour accepter le moindre sourire ou la moindre joie, ou encore la seule idĂ©e que ma langue natale, ma langue fourchue crachant le feu, ait encore de tels mots Ă  son vocabulaire Aussi, mon Ă©tonnement s’est immĂ©diatement dĂ©clenchĂ© lorsque je vis ce jeune homme, Ă  la che-velure Ă©clatante, au visage fin et sĂ»r de lui et surtout avec cet insupportable Ă©tirement des lĂšvres qui montrait en toute impudeur la blancheur virginale de ses dents avec ce sourire Ă©tincelant prouvant Ă  qui voulait le regarder que sans hĂ©sitation, sans mĂȘme l’ombre obscure du spectre invisible du doute, qu’on ne pouvait dans cet instant le qualifier d’autre attribut que celui d’ĂȘtre immensĂ©ment heureux. Il eĂ»t Ă©tĂ© beau dans d’autres occasions, mais ici sa beautĂ© Ă©tait Ă©clipsĂ©e par son bonheur, comme le sinistre aspect glacial des macchabĂ©es masque leur potentielle laideur. À mes interrogations non dĂ©nuĂ©es de sarcasme, il rĂ©pondit sans mĂȘme oser se soulager en laissant son manteau de bonheur au vestiaire "Je ne suis qu’à l’aube de ma vie et dĂ©jĂ  l’Être SuprĂȘme ne prĂ©sente Ă  mes yeux que le spectacle splendide d’un soleil levant. Les oiseaux s’éveillent au mĂ©lodieux son de mes pas pour entamer avec fiertĂ© les plus merveilleuses de leurs chansons de joie. Les fleurs vont mĂȘme jusqu’à s’ouvrir Ă  mon passage et se referment dĂšs que je les quitte pour qu’aucun autre que moi ne les voie nues dans leur beautĂ©. Je n’ai pas encore l’ñge qui me donnent cette allure tourmentĂ©e que visiblement tu ne connais que trop. Et pourtant, je suis Ă  la fois aimĂ© et redoutĂ© de tous, du fragile enfant qui vient d’émerger de sa piscine vaginale au courageux guerrier qui a terrassĂ© tant de dragons. Car je te le dis sans craintes je suis PoĂšte. Et mes mots anesthĂ©sient de leur puissante et belle musique toutes les armes qui pourraient se lever contre moi. J’entonne des vers de triomphe devant Dieu et calme d’une douce berceuse l’Esprit Malin. Car je suis PoĂšte. . ." * . . .Il ne m’a pas paru nĂ©cessaire de vous rapporter plus encore les paroles de cet adolescent prĂ©-tentieux, il ne faisait de toute façon qu’enrober de paroles de satin sa derniĂšre affirmation il Ă©tait PoĂšte et le reste n’était que poussiĂšre d’étoile ! Pourtant sa prĂ©tendue puissance ne m’effrayait point. Au contraire j’aurais ri du triste sort que j’allais infliger Ă  cet outrageux paon si je ne m’étais pas tranchĂ© depuis des siĂšcles dĂ©jĂ  mes sanguines lĂšvres d’une lame de rasoir afin de ne plus jamais tenter mĂȘme d’esquisser un sourire. Et ma rĂ©ponse fatale transformera son pouvoir de gĂ©ant en impuissance d’eunuque "Ô toi qui sembles avoir fait l’amour avec la sĂ©raphique lyre d’Érato ! Ô toi en qui semblent couler tous les majestueux alexandrins qui serpentent entre les rĂ©cifs des six ocĂ©ans depuis l’aurore bĂ©nie oĂč le CrĂ©ateur signa de Sa plume d’or notre planĂšte oĂč tu sembles rĂ©gner en prince ! Ô pauvre et stupide oiselet, je tremble en effet devant les arpĂšges que tu viens de me rĂ©citer ! Je frissonne Ă  la seule pensĂ©e de ton avenir qui s’est d’ores et dĂ©jĂ  retournĂ© pour se glisser derriĂšre ton dos ! Quel misĂ©rable et infortunĂ© embryon es-tu, toi qui n’as pas eu le bonheur inestimable, ni la chance infinie de me rencontrer plus t, avant que les larves de tes propres paroles puissent s’écouler comme elles viennent de le faire ! Quelle erreur as-tu faite de ne pas avoir su dompter les seize vents qui auraient pu pousser ton destin jusqu’à mon jugement avant que celui-ci ne fĂ»t le dernier ! Car tu n’es pont poĂšte, non ! Depuis que tu as eu l’affront de t’affirmer ainsi, la laideur de cette assertion t’a Ă  jamais privĂ© de sa concrĂ©tisation. Quoi de moins poĂ©tique que celui qui se vante de l’ĂȘtre ? Et toi, tu n’as jamais fait qu’essayer de tenter d’esquisser les Ă©bauches du seul vers sorti de ta bouche putride, le seul qui aurait pu oser prĂ©tendre s’avancer Ă  tĂątons vers l’ombre du reflet d’une modeste poĂ©sie." À ces mots encore rĂ©sonnant de vĂ©ritĂ©, celui qui s’imaginait abriter en son corps l’infinie combi-naison de lettres qu’il sera jamais possible de chanter, Ă  ces mots dont il avait toujours ignorĂ© le sens, le jeune homme se donna la mort puisque c’était lĂ  le seul cadeau qu’il puisse accepter recevoir de sa propre personne qui n’était dĂ©jĂ  plus qu’une moisissure de charogne. * Peut-ĂȘtre ne tremblez-vous pas encore aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraints d’écouter l’introduction de mon chant. ĂȘtre mĂȘme que vous doutez d’avoir l’ouĂŻe rassasiĂ©e de si peu de voluptĂ© musicales. Peut-ĂȘtre encore que vous n’avez mĂȘme pas entendu la plainte du blond puceau de ma derniĂšre strophe qui vient juste de s’émasculer avant de faire jaillir d’un seul coup son sang, mais d’un coup si sec et tranchant que son aorte ainsi sectionnĂ©e faisait jaillir ses globules vermeils de telle sorte qu’en ouvrant sa bouche pour clamer sa douleur, il but tout le sang qu’il versait. Et ce sang, tant de fois Ă©jectĂ© puis rĂ©gurgitĂ© arrivait encore Ă  prolonger durant des secondes aussi cruelles qu’interminables l’agonie de l’ange dĂ©chu, perdu sans son aurĂ©ole. Pourtant je n’en suis qu’à la GenĂšse de mon chant mortuaire. Tout reste encore Ă  venir, ou plutĂŽt Ă  disparaĂźtre. Mais vous ne pouvez plus maintenant Ă©chapper aux gammes assourdissantes qui vont dĂšs lors se dĂ©verser comme un torrent que mĂȘme les plus solides rochers n’arrivent Ă  stopper dans un Ă©cumage infernal rĂ©flĂ©chissez bien au sens de ce mot. Maldoror Ă©tait un monstre de bontĂ© comparĂ© Ă  l’ombre hideuse qui obscurcit mes desseins apoca-lyptiques. Et la damnation de Faust n’est tout au pire qu’une bĂ©nĂ©diction face Ă  l’impitoyable destin dans lequel mes strophes sataniques . . . ! vous poussent.. de plus en plus. . .comme un corsaire me-naçant de son sabre le condamnĂ© sur sa planche qui ne peut plus prĂ©tendre Ă  rien sauf Ă  devenir un agglomĂ©ra charnel de sacrifice pour de fĂ©roces requins. Certes je suis arrivĂ© Ă  mesurer la solitude incommensurable des Ăąmes de la PoĂ©sie. Mais dĂ©sormais je ne suis plus seul dans mon combat contre votre espĂšce entiĂšre dĂ©jĂ  mon ombre ne me trahit plus, elle est le tĂ©moin de tous mes actes sanctifiaires. Et lorsque la mĂ©moire me manque pour vous narrer ma chanson, c’est elle, ma fidĂšle et richissime compagne noire, qui m’en rappelle les couplets. Mais je l’ai dĂ©jĂ  dit, vous n’avez assistĂ© jusqu’à maintenant qu’à la GenĂšse enscoliosĂ©e de mon impitoyable gĂ©nocide sans rĂ©mission. N’en doutez point. Écoutez pour vous rassurer, cette plainte que le hĂ©ros de ma prĂ©cĂ©dente strophe n’a eu que trop le temps de clamer. ET son Ă©cho rĂ©sonne encore dans le labyrinthe miroitant de mon chant-amour. * Que voulez-vous que je fasse avec cette crĂ©ature que l’on dit si merveilleuse, si empreinte de sublime magnificence ; on affirme que le CrĂ©ateur l’a Lui-mĂȘme enfantĂ©e pour montrer Ă  l’espĂšce humaine Sa divine beautĂ© ; que voulez-vous que je fasse de celui de qui l’on prĂ©tend la possession des suprĂȘmes pouvoirs, censĂ©s ne perdre aucun combat dans aucune guerre, mĂȘme celle qui vit la colombe mourir en son sein ; que voulez-vous que je fasse avec cet ĂȘtre inspirĂ© de l’image des anges et que l’on nomme Amour ? Il doit ĂȘtre banni ! Exclu de vos conversations et de vos pensĂ©es ! De quelque sorte qu’il soit, l’Amour ne peut plus exister dans un monde oĂč j’ai dĂ©cidĂ© de chanter ma haine de l’entiĂšre race humaine et oĂč mes refrains rĂ©sonnent jusque dans le cƓur des volcans et l’ñme des ocĂ©ans. Chassez de
Tonsourire est un jardin fleurit qui apaise mes peines et me fais rĂȘver. RĂȘver de Ma Guadeloupe, Terre de Biguine, de Zouk, de MendĂ© et de ka Ton Sourire qui est un rayon de soleil qui fait fleurir en moi des fleurs de Frangipanier Mwen « DĂ©zolĂ© » mĂ© o swĂš la avĂš « Morgan », « Allan », « Rosalinda » Ă© Fanny Connexion Identifiant ou adresse de messagerie * Mot de passe * Se souvenir de moi Mot de passe perdu ?

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TRAUMAVERTISSEMENT RĂ©cit d'agression sexuelle/ Viol Ça devait ĂȘtre une parfaite soirĂ©e; on allait danser, boire, s’en foutre... le girls night out » de cĂ©libataires parfait pour la veille de la Saint-Valentin! Mais Ă  cause de toi, ça ne s’est pas passĂ© comme ça. Pis je t’en veux. Pis j’ai plein de questions. Pis j’ai plein de critiques. Alors j’ai dĂ©cidĂ© d’écrire, comme c’est ce que je fais d’habitude, pour cracher tout le mĂ©chant. Je me rĂ©veille un peu perdue. Je regarde autour, je suis encore dans le bar. Je baisse les yeux, j’ai les pantalons baissĂ©s et je saigne. Je ne sais pas ce qui vient d’arriver... Je suis Ă  cĂŽtĂ© des toilettes derriĂšre des paravents. Je me lĂšve de peine et de misĂšre, je me dirige vers le vestiaire et je pleure, je crie que je veux mes amies. La fille qui est lĂ  me fait entrer dans la section arriĂšre et m’assoie sur un banc. Qu’est-ce qui s’est passĂ©? Et lĂ , je le dis un peu machinalement, et sans mesurer la pesanteur de mes mots je me suis fait violer. Elle me regarde, longtemps. Puis, je sens toute la peine et la compassion dans son regard. Fille du bar, je ne connais pas ton nom, je me souviens de ta face, pis merci encore tellement. On se demande oĂč est mon sac, on ne le trouve pas... Je lui mentionne le nom des amies avec qui j’étais, elle finit par rejoindre une d’entre elles sur Facebook. Elles sont parties en pensant que j’avais un bon moment » avec un gars. La merveilleuse employĂ©e m’appelle un taxi et s’assure avec mon amie que je la rejoindrai et que je pourrai ĂȘtre en sĂ©curitĂ©. Quel nice ĂȘtre humain. J’arrive chez mon amie et je m’effondre; je pleure, je pleure. Impossible d’identifier le gars, d’expliquer clairement ce qui s’est passĂ©. Je dĂ©cide aprĂšs beaucoup de larmes de rentrer chez moi. Je veux dormir dans mon lit, je veux ĂȘtre dans mes choses. Mon amie me demande de rester, elle ne sait pas trop quoi faire elle-mĂȘme un peu en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©. J’insiste tellement qu'elle finit par cĂ©der et m’appelle un taxi. Je n’ai toujours pas mon sac, mon cell ni mon porte-feuille. Mais je veux dormir chez moi. Je veux dormir, point. Je m’en vais alors et je m’assoupis dĂšs que j’appuie la tĂȘte sur l’oreiller. Je ne savais pas encore ce qui m’attendait dans les prochains jours. Je me rĂ©veille amochĂ©e, avec un goĂ»t amer dans la bouche, j’ai soif. Tellement soif. Un lendemain de veille ordinaire, me dis-je... Et sans crier gare, ça me frappe de plein fouet. Un coup de poing dans le ventre. Une Ă©gratignure sur le cƓur. J’ai les jambes molles. Je ne peux pas ĂȘtre debout. Je m’assois sur ma chaise de cuisine. J’ai subi une agression sexuelle, que je dis Ă  haute voix. Ma voix est brisĂ©e, les sanglots repartent. Je me dirige de peine et de misĂšre vers la douche. Je la fais partir, le jet puissant sur ma peau m’apaise. Pour un court instant. J’attrape le savon et je frotte. Je frotte tellement fort que ma peau devient rouge. Je frotte, je frotte et je pleure Ă  gros sanglots. Je veux laver la soirĂ©e d’hier. Je me sens sale. Je me sens souillĂ©e. Mais le savon n’y fait rien. J'arrĂȘte la douche, je retourne dans mon lit. J’allume mon ordinateur directement sur Facebook. J’ai au moins 10 messages; mes amies d’hier, des gens que je ne connais pas, ma soeur. Mon amie m’informe qu’elle est allĂ©e chercher mon sac; il y a mon cell et mon porte-feuille, je n’ai rien perdu. C’est toujours ça, j’imagine. Elle veut des nouvelles. Tout le monde veut des nouvelles. Je veux qu’on me laisse tranquille. J’ai mal au corps, j’ai mal Ă  l’ñme. Plus tard, je l’avoue Ă  ma soeur. J’ai besoin de le dire Ă  un autre ĂȘtre humain, Ă  jeun et en connaissance de cause. Elle est outrĂ©e, elle est fĂąchĂ©e, elle a de la peine, elle veut frapper. La rĂ©action Ă  laquelle je m’attendais. Elle me demande si j’ai besoin que quelqu’un vienne chez moi. Je veux qu’on me laisse tranquille. Je suis une personne qui vit toujours sa peine avec les autres, ultra ouverte sur ses Ă©motions, qui parle beaucoup et pour une raison qui m’échappe ce matin-lĂ , je voulais ĂȘtre toute seule. Je n’avais pas envie qu’on me parle et encore moins qu’on me touche. Je voulais vivre ma peine. Je voulais assimiler les coups toute seule. C’est la Saint-Valentin, mon feed me dĂ©gueule avec son trop-plein d’amour pis moi, hier, je me suis fait violer. Bonne fĂȘte de l’amour. J’écris Ă  ma maman j’ai besoin de venir passer quelques jours dans le nord. Pas de problĂšme, mais elle s’inquiĂšte. Qu'est-ce qui s’est passĂ© hier? Ça va? T’as trop bu? Moi oui. C’est juste ça... Quand j’arrive, mes parents m’attendent au mĂ©tro Tu as l’air fatiguĂ©... » Si tu savais, mom. On doit arrĂȘter dans un magasin de cuisine. On s’arrĂȘte. Je dĂ©barque pour accompagner ma mĂšre. Elle me demande de raconter ma soirĂ©e. Je n’ai pas envie. Voyons? Je dis tout Ă  ma mĂšre. Tout le temps. Sur tout. C’était pas le fun pour moi, cette soirĂ©e-lĂ ... » Bon. Qu'est-ce que t’as encore fait? » Ça m’a frappĂ© comme un ouragan. J’ai criĂ© C’EST PAS MOI. J’AI RIEN FAIT, J’ME SUIS FAIT VIOLER. » J’ai eu le temps d’entendre HEIN? J’ai couru vers la sortie. Je manquais d’air. Je venais de cracher dans la face de ma mĂšre que son bĂ©bĂ© avait vĂ©cu ça... Mon pĂšre Ă©tait dans un autre magasin et il est venu rejoindre ma mĂšre peu aprĂšs. Pendant ce temps, je suis dehors Ă  cĂŽtĂ© de la voiture et j’essaie de respirer normalement. J’entends quelqu’un crier mon nom avec dĂ©sespoir Ă  l’autre bout du stationnement. Mon papa. Je me retourne, il court. Il accourt vers moi. Il me sert tellement fort que j’ai mal, mais je ne dis rien. Il pleure. Des grosses larmes. Mon pĂšre ne pleure jamais. Mon pĂšre ne me fait pas vraiment de cĂąlins. LĂ , je vis le moment le plus Ă©motif que je n’ai jamais vĂ©cu avec mon pĂšre. Je m’effondre littĂ©ralement dans ses bras. Je noie son manteau dans la morve et les larmes. J’ai 4 ans, je suis dans ses bras et rien ne peut nous atteindre. [La suite de ce tĂ©moignage sera publiĂ©e demain.] Besoin d'aide? Vous pouvez contacter sans frais Le Regroupement quĂ©bĂ©cois des centres d’aide et de lutte contre les agressions Ă  caractĂšre sexuel RQCALACS au 1-888-933-9007.

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HomeEbooksGeneral FictionLa ComĂ©die humaine IntĂ©graleDescription"La ComĂ©die humaine est le titre sous lequel HonorĂ© de Balzac a regroupĂ© un ensemble de plus de quatre-vingt-dix ouvrages — romans, nouvelles, contes et essais — de genres rĂ©aliste, romantique, fantastique ou philosophique, et dont l’écriture s’échelonne de 1829 Ă  cette Ɠuvre, Balzac veut faire une histoire naturelle de la sociĂ©tĂ© », explorant de façon systĂ©matique les groupes sociaux et les rouages de la sociĂ©tĂ©, afin de brosser une vaste fresque de son Ă©poque susceptible de servir de rĂ©fĂ©rence aux gĂ©nĂ©rations dans cet ouvrage numĂ©rique exceptionnel les 93 ouvrages que constituent La ComĂ©die humaine, spĂ©cialement adaptĂ©s pour une lecture PROPOS DE L'AUTEURHonorĂ© de Balzac est un Ă©crivain français. Romancier, dramaturge, critique littĂ©raire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissĂ© l'une des plus imposantes Ɠuvres romanesques de la littĂ©rature française. Il est un maĂźtre du roman français, dont il a abordĂ© plusieurs genres, du roman philosophique avec Le Chef-d'Ɠuvre inconnu au roman fantastique avec La Peau de chagrin ou encore au roman poĂ©tique avec Le Lys dans la vallĂ©e. Il a surtout excellĂ© dans la veine du rĂ©alisme, avec notamment Le PĂšre Goriot et EugĂ©nie FictionAll categoriesAbout the authorHonorĂ© de Balzac naciĂł en 1799 en Tours, donde su padre era jefe de suministros de la divisiĂłn militar. La familia se trasladĂł a ParĂ­s en 1814. AllĂ­ el joven Balzac estudiĂł Derecho, fue pasante de abogado, trabajĂł en una notarĂ­a y empezĂł a escribir. Fue editor, impresor y propietario de una fundiciĂłn tipogrĂĄfica, pero todos estos negocios fracasaron, acarreĂĄndole deudas de las que no se verĂ­a libre en toda la vida. En 1830 publica seis relatos bajo el tĂ­tulo comĂșn de Escenas de la vida privada, y en 1831 aparecen otros trece bajo el de Novelas y cuentos filosĂłficos en estos volĂșmenes se encuentra el germen de La comedia humana, ese vasto conjunto orgĂĄnico» de ochenta y cinco novelas sobre la Francia de la primera mitad del siglo XIX, cuyo nacimiento oficial no se producirĂ­a hasta 1841, a raĂ­z de un contrato con un grupo de editores. De este cĂ©lebre ciclo son magnĂ­ficos ejemplos El pobre Goriot 1835; ALBA CLÁSICA nĂșm. CXXII, La muchacha de los ojos de oro 1835; ALBA BREVIS nĂșm. 8, Grandeza y decadencia de CĂ©sar Birotteu, perfumista 1837, La Casa Nuncingen 1837 ambas publicadas en un solo volumen en el nĂșm. XXIX de ALBA CLÁSICA MAIOR y La prima Bette 1846; ALBA CLÁSICA nĂșm. XXI; ALBA MINUS nĂșm. 13. Balzac, autor de una de las obras mĂĄs influyentes de la literatura universal, muriĂł en ParĂ­s en categoriesReviewsWhat people think about La ComĂ©die humaine0Write a review optionalReader reviews

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enfinj'ai enfoui ton nom dans mon coeur et le temps l'a gardé Bertrand Dupont Les yeux Les yeux sont le reflet de ton coeur Quand tes yeux brillent Je sais que tu es contente Quand tes yeux sont tristes Je sais que l'océan de tes désirs chavire Quand les larmes viennent sur le bord de tes yeux Je sais que tu as besoin de moi prÚs de toi Alors, tends-moi la main Et sÚche tes pleurs Tu es

Cerecueil est diffusĂ© gratuitement et ne peut ĂȘtre vendu. Le 10 septembre je lis un livre de poĂ©sie Sous la direction de AliĂ©nor Samuel-HervĂ© Avec les textes et illustrations de Dominique Bar, Myriam Bianchi, Barbara Bidaud, Micheline Boland, Christophe Bregaint, Brouillard, Gabrielle Burel, CeeJay, Évelyne Charasse, Michela Chiaborelli

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etde géopolitique . 54-55 . OLP 20-02-90314165 . juillet-décembre 1989 . SOMMAIRE . 3 Perestroïka et géopolitiques, Yves Lacoste. 26 Levers de rideau dans les Europes, Michel Foucher. 46 Tensions nationales dans les pays baltes, Claude-Marie Vadrot . 59 La poussée russe vers la Baltique, Hervé CoutauBégarie . 81. Aux marches de la Russie. La Prusse-Orientale et l'identité Transcription. droit pour télécharger le PDF

CodexBuranus, dĂ©tail miniature, poĂ©sie goliardique, chanson Ă  boire, moyen-Ăąge central. Comme pour les plus de trois-cents autres textes et poĂ©sies du manuscrit, l’auteur du chant du jour est restĂ© anonyme. A la maniĂšre des goliards, ces joyeux clercs itinĂ©rants, quelque peu portĂ©s sur la boisson et les plaisirs de la chair, on

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TVRet Ouest-France organisaient, ce lundi 2 mars, le premier débat des municipales 2020 en Ille-et-Vilaine. FougÚres a lancé les hostilités, en présence de quatre candidats, Antoine Madec
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